Métrologie des pollens dans l'air - Montpellier SupAgro
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Les grains de pollen impliqués <strong>dans</strong> l'induction et le déclenchement de maladies<br />
allergiques seront généralement originaires de plantes anémophiles en raison de leur<br />
nombre et de la probabilité de les inhaler en abondance.<br />
L’allerginicité d’une espèce dépendra de multiples facteurs comme de la quantité<br />
de grains libérés <strong>dans</strong> l’atmosphère et de la présence en plus ou moins grand nombre de<br />
molécules allergisantes.<br />
Pollen d’olivier<br />
1.2 – LES METHODES DE MESURE EN AEROBIOLOGIE<br />
De nombreuses métho<strong>des</strong> ont été développées pour réaliser <strong>des</strong> mesures du<br />
contenu sporopollinique de <strong>l'air</strong>. Dans ces métho<strong>des</strong>, on peut schématiquement<br />
différencier celles basées :<br />
• sur le principe de la sédimentation. Selon le support (lame, boite de<br />
pétri,…) différentes métho<strong>des</strong> ont été décrites. Les plus connues sont celles de Durham<br />
(1946) et de Tauber (1974).<br />
Pollen de plantain<br />
• sur le principe de l'aspiration. La méthode la plus répandue est celle de<br />
Hirst (1952) avec les appareils Burkard et Lanzoni.<br />
• sur le principe de la filtration, avec la méthode de Cour (1974) et son<br />
intercepteur pollinique.<br />
• sur la force d'impact crée par un mouvement d'air (Rotorod de Perkins,<br />
Rotorod sampler de Ogden & Raynor, 1967).<br />
• sur le principe de la reconnaissance <strong>des</strong> allergènes de <strong>l'air</strong> à l'aide de<br />
marqueurs.<br />
Pollen de noisetier<br />
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