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La gourme du cheval - VetAgro Sup

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II. APPROCHE CLINIQUE DE LA MALADIE<br />

A. Manifestations cliniques et paracliniques<br />

Le tableau clinique général de la forme classique de la <strong>gourme</strong> est constant, et il est<br />

observé presque systématiquement. Cependant, il existe également des formes dites<br />

« bâtardes », plus rares, survenant secondairement. (54)<br />

1. <strong>La</strong> forme classique<br />

<strong>La</strong> forme classique est la plus largement rencontrée. Elle est également appelée<br />

« forme catarrhale » et tra<strong>du</strong>it l’inflammation et l’infection des premières voies respiratoires.<br />

a) <strong>La</strong> forme classique typique<br />

(1) Phase précoce<br />

L’incubation peut <strong>du</strong>rer de 3 à 14 jours (8,29,57,78), selon le nombre et la virulence<br />

des agents pathogènes auxquels les animaux sont exposés et selon leur sensibilité. (77) Ainsi<br />

la période d’incubation se raccourcit au fur et à mesure que l’épizootie se propage, et que le<br />

nombre de streptocoques et donc la pression d’infection augmentent. (77)<br />

Le premier signe clinique observable est une forte et soudaine hyperthermie, de<br />

39.5°C à 41.5°C. (12,29) Elle s’accompagne le plus souvent d’un syndrome fébrile avec une<br />

forte dépression, et une perte d’appétit avec de l’adipsie et de l’odynophagie (douleur à la<br />

déglutition). (54,61, 68)<br />

<strong>La</strong> courbe de température serait biphasique, le premier pic d’hyperthermie<br />

correspondant à la pharyngite et le second étant associé à l’abcédation des nœuds<br />

lymphatiques. (46)<br />

(2) Angine <strong>gourme</strong>use<br />

L’inflammation des voies respiratoires supérieures survient rapidement et atteint les<br />

cavités nasales, le pharynx, le larynx et les nœuds lymphatiques satellites.<br />

Elle se tra<strong>du</strong>it cliniquement par un jetage d’abord séreux, devenant muco-purulent en<br />

2 à 3 jours. On remarque également un port de tête en extension, des difficultés à la<br />

déglutition, voire une incapacité à manger au sol. Une légère salivation est parfois observée.<br />

(12,29)<br />

Figure 6 : jetage nasal mucopurulent<br />

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