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P.S.M.V. DE LA ROCHELLE MODIFICATION N° 3

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Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />

21<br />

La raffinerie « ville d’Anvers » :<br />

La raffinerie « ville d’Anvers », ainsi nommée car un certain nombre de ses employés étaient flamands, avait commencé à fonctionner vers 1705, créée par<br />

Jean Vivier (de famille protestante). Elle était en pleine prospérité sous le règne de Louis le Grand.<br />

En 1672, Monsieur Elie-Jacques Girardon était propriétaire du logis la ville d’Anvers joignant l’Evescot, proche la Grâce Dieu. Il y habitait encore en 1692.<br />

La ville d’Anvers était la propriété de Girardon en 1707, de Juiteau, Piniot en 1707-1708, des Dergny en 1712.<br />

Vivier acheta de Dergny des constructions, rue Chariot d’Or, appelées la Ville d’Anvers.<br />

En 1723, sa fortune lui permit de faire l’acquisition de la boucherie l’Evescot, enclavée dans la raffinerie. Le 28 décembre 1773, la raffinerie passa aux<br />

Delacroix.<br />

Pendant la révolution, la raffinerie fut démantelée. Le District de La Rochelle fut tenu sur réquisition du représentant du peuple de fournir au District de<br />

Saintes, les deux plus grandes et les deux plus fortes chaudières servant ci-devant au raffinage des sucres de La Rochelle actuellement nécessaires au<br />

lessivage des salpêtres à Saintes 4<br />

En 1784, maison et raffinerie furent vendues aux Perry. En 1804, ils cédèrent leurs droits sur « la Ville d’Anvers » à Monsieur Pierre-Jacques Julliot<br />

(protestant).<br />

Un texte du 29 Prairial an XI donne sur la ville d’Anvers des renseignements intéressants. Madame Perry veuve Alamet, Directeur des Douanes Nationales<br />

habitant rue Porte Neuve n° 15, marie -Thérèse et Marie -Antoinette Perry, sœurs vendirent à Pierre Julliot et Gondal les trois quarts dans la maison de la ville<br />

d’Anvers consistant en : « une cour d’entrée sur deux ailes, une façade, pompe en la cour avec ses timbres grands et petits, une galerie communiquant d’une<br />

aile à l’autre, en pierre, garnie de fer, une salle à gauche, un office, une cour, un append pour le bois et commodité, une cave. Sous la galerie un salon,<br />

cuisine, fourbarrie, décharge derrière la cuisine, une cour, appartement du haut à gauche en entrant, une sorte d’entresol, une chambre, un grand magasin à<br />

marchandises, séchoir, commodités, cabinet d’une chambre ayant sur vue la rue dans la cour on va à un cabinet. Sur la galerie une jolie chambre,<br />

appartement à droite compris le haut de la raffinerie, une chambre donnant sur le magasin qui a vue sur la raffinerie, un cabinet à la première chambre, trois<br />

pièces de suite servant de comptoir, au deuxième étage sur la galerie une chambre à gauche, deux grands greniers et un cabinet… ». C’est la maison que nous<br />

connaissons n°17 actuel rue de l’Evescot. Elle a subi quelques modifications.<br />

Tous les bâtiments, raffinerie, jardins, furent vendus et l’on comprenait dans la vente un grand magasin qui fut construit sur le terrain acheté par Delacroix de<br />

feu Crussol d’Uzes alors évêque de La Rochelle. Entrait donc dans la raffinerie une partie de l’Evescot. « le total confrontait orient à plusieurs maisons<br />

appartenant présentement à la Nation et ci-devant aux Jacobins et encore à la rue Saint-Dominique, aux héritiers Gilbert au jardin Fraigneau et à Bouhier, à la<br />

cour de Tous les Saints sur laquelle il y a issue ».<br />

La raffinerie fut en exercice jusque vers les années 1850, année où est vendu le matériel, un générateur de la force de 30 chevaux, une machine à vapeur avec<br />

pompe pneumatique, un timbre en pierre, 10 000 pots et formes de diverses dimensions, plancher, charpente, tables, bancs, portes, tuyaux.<br />

En 1858, Monsieur Julliot vendit à Madame Pierrette Hémy (Mère Catherine) les bâtiments ayant autrefois formé la ville d’Anvers, entrée rue Chariot d’Or,<br />

usine place des Jacobins.<br />

4 L.388 AD.CM page 100<br />

3 – LE CARMEL ET L’ECOLE NOTRE-DAME

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