P.S.M.V. DE LA ROCHELLE MODIFICATION N° 3
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Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
25<br />
Des œuvres de spiritualité et charité prolongèrent l’éducation scolaire, Œuvre de l’adoration, Conférence de Saint-Vincent-de-Paul, Société des apprentis ouvriers…<br />
L’école existe toujours sous le nom « Ecole Notre-Dame ». L’Ecole Notre-Dame a quitté les lieux en 2004.<br />
Plusieurs textes nous renseignent sur l’ensemble de la maison et ses dépendances et sur les propriétaires successifs :<br />
- Devant Rochard, notaire, le 25 septembre 1716, on vend « la grande maison » appartenant à Jean Daubarede. Il y a plusieurs corps de logis et bâtiments, cours,<br />
jardins, chambres hautes et basses, cave, galetas et un grand chai qui autrefois fut chapelle, le tout jouxtant la maison des frères prêcheurs, paroisse Notre-<br />
Dame, dont l’entrée est rue des prêtres, tenant à deux maisons « dépendantes du couvent ».<br />
Au midi, côté du jardin, il y avait un autre jardin appelé « jardin de Saint-Dominique, partie autrefois des dépendances du couvent et aujourd’hui<br />
de la maison de la ville d’Anvers occupée par la famille Dergnie, raffineur ».<br />
A l’orient « une maison, un petit jardin, une petite cour confrontaient à Duvert et Rajonneau, des artisans traîneurs, dont les habitations<br />
appartenaient au couvent ».<br />
A l’occident jouxtaient « la maison et le jardin de Saint-Michel aussi des appartenances du couvent ».<br />
Une clause du contrat peut surprendre le lecteur du contrat. Les biens cédés « ne pouvaient l’être ni à des séculiers ni à des réguliers ». C’est ainsi que les<br />
Jacobins se garantissaient de tous démêlés avec moines et prêtres qui propriétaires de la maison auraient pu toucher les rentes dues à cause de la possession aux<br />
vendeurs et accomplir le devoir dû à cause de la rente reçue. C’était donc un acte de bonne gestion de la part des religieux que de se faire cette réserve qui<br />
maintenait l’intégralité des revenus du Monastère si chèrement récupérés après le siège de 1628.<br />
- En 1747, Disleau loue son bien comprenant une grande chambre basse, un salon, quatre chambres hautes, une écurie derrière, une cave, une cour, au autre<br />
salon, etc… en la rue Saint-Julien-du-Beurre ou des Prêtres 7 .<br />
- Le 17 mars 1764, le corps de ville ayant à loger de hauts fonctionnaires et « principalement ceux de l’ordre militaire » afferma des jacobins pour servir de<br />
logement au Lieutenant général « une grande maison avec jardin et dépendances et deux petites maisons y attenant côté orient » situées rue des Prêtres et<br />
construites sur des terrains faisant anciennement partie de leur couvent. 8<br />
- En 1837, on cherchait un locataire pour « une maison en forme d’hôtel sise rue des Prêtres, venant de la succession du feu Colonel Gaudin et qui avait<br />
appartenu à l’Aisne » 9<br />
- Le 11 décembre 1849, l’Echo rochelais recommande de s’adresser à Dannepond, notaire, si l’on veut louer « une maison 10 rue des Prêtres, en forme d’hôtel,<br />
ayant grande cour d’entrée avec porte cochère, salle à manger, office, cuisine, salon, escalier à rampe en fer, vestibule, arrière cour, corridor avec escalier<br />
dérobé, deux caves, grande cuisine, four, évier, pompe, magasin, écurie, remise, logement de portier, grenier à foin, buanderie, deux étages, un belvédère et un<br />
vaste jardin ».<br />
7 Vittel liasse n°18<br />
8 Solleau, notaire<br />
9 La Charente-Inférieure<br />
3 – LE CARMEL ET L’ECOLE NOTRE-DAME