Collectionneurs en situation - L'espace de l'art concret

19.06 / 30.10.2011
EXPOSITION
Collectionneurs
en situation
Céleste Boursier-Mougenot, Denis Castellas, Krijn De Koning, Sandra Lorenzi, Pascal
Pinaud, Florian Pugnaire & David Raffini, Djamel Tatah, Cedric Teisseire, Richard Woleck
L’Espace de l’Art Concret
bénéficie du soutien de la
Ville de Mouans-Sartoux, du
Ministère de la Culture et de
la Communication DRAC-
PACA, du Conseil Régional
P r o v e n c e - A l p e s
-Côte d’Azur et du Conseil
Général des Alpes-Maritimes.
Espace de l’Art Concret - centre d’art contemporain / Mouans-Sartoux (06)
www.espacedelartconcret.fr

“Collectionneurs en situation”
Vernissage le dimanche 19 juin à 17h
Exposition du 22 juin au 30 octobre 2011
Commissaire de l’exposition : Fabienne Fulchéri
Artistes : Céleste Boursier-Mougenot, Denis Castellas, Krijn De Koning, Sandra Lorenzi, Pascal Pinaud, Florian
Pugnaire & David Raffini, Djamel Tatah, Cedric Teisseire, Richard Woleck.
Collectionneurs : José Louis Albertini, Arsfutura, Francine et Francis Carrère, Michel Fedoroff, Pierre-Louis
Ezavin, Gilles Fuchs, LGR, Bernard Massini.
Dans le cadre de la manifestation L’Art contemporain et la Côte d’Azur, un territoire pour
l’expérimentation, l’Espace de l’Art Concret présente un panorama de la création actuelle vu à
travers le regard de certains collectionneurs de cette région. Le projet interroge la pratique de
l’installation et de l’in situ en proposant aux artistes de concevoir des œuvres (produites et
acquises par les collectionneurs) qui prendront place d’abord dans les galeries du château du
centre d’art puis intégreront dans un second temps les collections de ceux-ci.
Cette exposition réunit 10 artistes associés à 9 collectionneurs ou couples de collectionneurs
autour de 9 projets imaginés pour intégrer deux espaces de présentation qui diffèrent dans leur
architecture et leur fonction.
Le titre de l’exposition « Collectionneurs en situation » met ainsi l’accent sur le rôle actif des
collectionneurs qui expérimentent un autre rapport à l’œuvre : celui d’une œuvre en train de se
construire. Le dialogue entre l’artiste et le collectionneur s’ouvre ici à un autre interlocuteur :
l’institution générateur et pivot du projet. L’Espace de l’Art Concret, fruit d’une initiative privée et
d’une volonté politique, apparaît comme le lieu idéal d’une telle exposition. De même que le
Château, bâtiment appartenant à l’origine à la sphère privée puis transformé en centre d’art
ouvert au public, permet de mettre en perspective les relations parfois ambigües que l’art
entretient avec la question de la commande et du décorum.
Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la manifestation «L’Art comtemporain et la Côte d’Azur - un territoire pour
l’expérimentation, 1951 - 2011»
contact presse
Estelle Epinette / epinette@espacedelartconcret.fr
L’ Espace de l’Art Concret
bénéficie du soutien de la Ville
de Mouans-Sartoux, du
ministère de la Culture et de
la Communication, DRAC
PACA, du conseil régional-
Provence-Alpes-Côte d’Azur,
et du conseil général des Alpes Maritimes.
Prix de la Fondation Européenne de la Culture 2008
l’EAC est membre du réseau

“Collectors on site”
Opening : Sunday, June 19th, 2011 at 5:00p.m.
June 22 through October 30, 2011
Artistes : Céleste Boursier-Mougenot, Denis Castellas, Krijn De Koning, Sandra Lorenzi, Pascal Pinaud, Florian
Pugnaire & David Raffini, Djamel Tatah, Cedric Teisseire, Richard Woleck.
Collectors : José Louis Albertini, Arsfutura, Francine et Francis Carrère, Michel Fedoroff, Pierre-Louis
Ezavin, Gilles Fuchs, LGR, Bernard Massini.
In the framework of the exceptional exhibition, Contemporary Art and the French Riviera, A
Territory for Experimentation, the Espace de l’Art Concret presents a panorama of work by living
artists as seen through the eyes of certain collectors from the region. The project examines
the practice of installation art and on-site work by offering each artist an occasion to conceive a
piece (financed and acquired by the collector) which will first be installed in the Castle gallery of
the Espace de l’Art Concret and subsequently be integrated into the collector’s private collection.
This exhibition brings together ten artists in association with nine collectors, or couples who
collect, for the conception of nine projects which must be integrated into two exhibition spaces
completely different in both architecture and function.
The title of the exhibition, « Collectors on site » emphasizes the active role played by the
collectors who experience here a new relationship with a work of art: one with a work in process.
The dialogue between artist and collector also opens up to another interlocutor: the institution,
initiator and pivot of the project. The Espace de l’Art Concret, fruit of a private initiative and a
political choice, seems the ideal site for such an exhibition. In the same way the Castle, a
building from the private sector transformed into an art center open to the public, allows us to put
into perspective the sometimes ambiguous relationships that art maintains with commissions
and decorum.

1
2 3
1 Céleste Boursier-Mougenot
Projet d’installation pour l‘exposition «Collectionneurs en situation»
2 et 3
from here to ear (version 13), 2010
Technique mixte, dimensions variables
5 structures octogonales en bois d'érable et contre-plaqué, cordes de clavecin, chevilles de piano, microphones à contact, système de diffusion, cintres,
récipients en métal, graines, eau, nids, sol en MDF, sable, plantes et oiseaux.
Installation réalisée à l’occasion de l’exposition “21st Century: Art in the First Decade”,
Vue d’installation, Gallery of Modern Art, Brisbane, Australia (Dec. 2010 - Avril 2012)
Photographie : Céleste Boursier-Mougenot
© Céleste Boursier-Mougenot. Courtesy galerie Xippas. Remerciements à Queensland Finch Society.

Denis Castellas
Brooklyn Bridge, 2010
acrylique sur toile 46x 60cm
Photos du Brooklyn Bridge de New-York ( 2010)
Photo de l'objet trouvé dans la rue qui est le point de départ de ce travail, (1989)
© Denis Castellas

1
1
2 3
1
Krijn De Koning
Maquette
foam, peinture - 22,5 x 27 x 30cm
courtesy de l'artiste
© Krijn de Koning
2 et 3
OFFICE, 2008
Techniques mixtes - 225 x 270 x 300 cm
courtesy de l'artiste
© Krijn de Koning

Sandra Lorenzi
Maquette préparatoire du Projet d’Installation «Soli sol soli»
Echelle 1/10e
Collaboration Sandra Lorenzi & José Albertini
© Sandra Lorenzi

1 2
1
Pascal Pinaud
Tous les dégoûts sont dans ma nature
La Verrière d'Hermès, Bruxelles
26 octobre - 15 décembre 2007
© droits réservés
2
Paterre, 2011
verre et métal, # 170x110 cm
© François Fernandez

Florian Pugnaire
Perdre le fil, 2010
Papier, fil à mémoire de forme et système électrique - Dimensions variables
Collection privée, Paris
© Aurélien Mole, courtesy TORRI, Paris.

Djamel Tatah
Sans titre, 2011
Bois gravé et lithographie, 180 x 90cm
© Relativ design

Cédric Teisseire
Proposition pour Angle, 2011
Acrylique mat, dimension variable
© Cédric Teisseire

Richard Woleck
"Infini Reflexion", 2011
205 x 150 x 60 cm
Acier, bois, dibon, miroir, livres, peinture uv, vernis polyuréthane et système lumineux
© Richard Woleck

Biographies des artistes
Céleste Boursier-Mougenot
Né en 1961 à Nice, vit et travaille à Sète
Représenté par la Galerie Xippas, Paris
Expositions personnelles 2011
from here to ear (v.14), Iconoscope, Montpellier
untitled (series #3) + index (v.4) for two pianos, EMPAC, New York, Etats-Unis
Expositions collectives 2011
La Sculpture autrement, Eco'Parc, Mougins
Untitled, Galerie Sintitulo, Mougins
Fisheyedrone, Le Lavoir, Mougins
The Birds and the Bees, Oakville galleries, Oakville, Canada
Contemporary French Art Scene / Seen through the Marcel Duchamp Prize, Mori Art Museum, Tokyo, Japon
Denis Castellas
Né en 1951 à Marseille, vite et travaille à Nice et New-York
Représenté par Parker's Box Gallery, New-York (Etats-Unis)
Exposition personnelle 2010
Some of this year's paintings Parker's Box Gallery, Brooklyn, NEW YORK, Etats-Unis
Exposition collective 2010
WNTRSLN Parker's Box Gallery, Brooklyn, NEW YORK, Etats-Unis
Krijn De Koning
Né en 1963 aux Pays-bas, vit et travaille à Amsterdam, Pays-Bas
Représenté par Serge Le Borgne
Exposition personnelle 2011
Projet pour le patio du Musée des Beaux-Arts de Nantes
Exposition collective 2010
De Nieuwe kerk, Amsterdam, Pays-Bas
Sandra Lorenzi
Née en 1983, vit et travaille à Nice
Représentée par la Galerie Sintitulo, Mougins, 06
Expositions personnelles en 2011
Garden Party, Galerie Sintitulo, Mougins
Art-O-Rama, artiste invitée, Marseille
La Nébuleuse de l’Homoncule, Module 1 / Palais de Tokyo, Paris
Exposition collective 2010
HIC, L’Exposition de la Forme des Idées, Centre d’art de la Villa Arson, Nice

Pascal Pinaud
Né en 1964 à Toulouse, vit et travaille à Nice
Représenté par la Galerie Obadia, Paris et la Galerie Catherine Issert, St Paul de Vence
Expositions personnelles 2009
Collection permanente du Musée Picasso, Antibes
Débord et dépeint, galerie Nathalie Obadia, Bruxelles, Belgique
Expositions collectives 2010
Ils chantent et ils jouent, les gens entrent, Maison des Arts, Grand-Quevilly
De leur Temps 3, Les 10 ans du Prix Marcel Duchamp, Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg et
fonds régional d’art contemporain d’Alsace, Sélestat
Au présent, Centre d’art Paserelle, Brest
Métissages, Musée d’art et d’histoire, Hôtel Hèbre de Saint-Clément, Rochefort
Au verso des images (En miroir), MAMCO, Genève, Suisse
La Peinture après la Peinture, oeuvres de la collection du Frac Bretagne, Centre d’Art de Moscou, Russie
L’expérience du Monde, Centre d’art contemporain de Vinzavod, Moscou, Russie
Florian Pugnaire
Né en 1980, vit et travaille à Nice et Paris
David Raffini
Né en 1982, vit et travaille à Piedigriggio, Haute-Corse
Représentés par la Galerie Torri, Paris
Expositions personnelles 2011
Glissements, Le Dojo, Nice
Berlin-Paris, Galerie Carlier I Gebauer, Berlin, Allemagne
Expositions collectives 2011
La sculpture autrement, Ecoparc, Mougins
Que sera, sera …, CAN, Neuchâtel, Suisse
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le blanc, Frac Aquitaine (F. Pugnaire)
Djamel Tatah
Né en 1959, vit et travaille en Bourgogne
Expositions personnelles 2011
Château de Chambord, Chambord
Expositions collectives 2010
Nevermore, Musée d’art contemporain du Val-de-Marne (MAC/VAL), Vitry-sur-Seine
Centre Pompidou at the State Hermitage Museum, musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg, Russie
I Mutanti, Villa Médicis, Rome, Italie
Cedric Teisseire
Né en 1968 à Grasse, vit et travaille à Nice
Représenté par la Galerie RX, Paris

Expositions personnelles 2011
Galerie Nathalie Clouard, Rennes
Suite Combo logique avec Smarin, galerie Sandrine Mons, C/O Loft, Nice
La peinture en rappel, Angle art contemporain, Saint-Paul-Trois-Châteaux
Proposition pour la médiathèque, Mouans-Sartoux
Expositions collectives 2011
La peinture en avant, MAMAC, Nice
La peinture autrement, Musée Chagall, Nice
Qué sera sera… La Station au CAN, Centre d'Art de Neuchâtel, Suisse
Richard Woleck
Né en 1960 à Nice, vit et travaille à Nice
Représenté par la Galerie Ferrero, Nice, 06
Expositions personnelles 2010
Galerie Menouar, Paris
La sauvageonne Megève, Suisse
Expositions collectives 2010
Anna Tschopp Marseille
Niall Fairhead Gallery Londres, Angleterre
Galerie Ferrero à Nice

Biographies des collectionneurs
Collectionneurs participants au projet : José Louis Albertini, Arsfutura, Francine et Francis Carrère, Michel Fedoroff, Pierre-Louis
Ezavin, Gilles Fuchs, LGR, Bernard Massini.
Ce projet est né du souhait de construire une exposition qui ne serait pas seulement la concrétisation du choix d’une seule
personne, le commissaire de la manifestation, mais serait le reflet de plusieurs regards : ceux des collectionneurs invités à
participer, aux côtés des artistes, à cette aventure, une expérimentation qui serait une formidable occasion de partager un autre
rapport à l’œuvre, qui provoquerait surtout des déplacements inédits au sein de nos pratiques respectives.
Je remercie chaleureusement tous les acteurs de ce projet, les collectionneurs, artistes, et autres protagonistes essentiels,
comme les galeries, qui ont accompagné cette idée avec enthousiasme et se sont prêtés au jeu. Qui dit jeu, dit aussi règles, et
parmi celles-ci un exercice évident : faire les présentations et demander aux collectionneurs de se définir par leur situation
géographique, sociale, et/ou professionnelle mais aussi selon leur statut de collectionneur. L’exercice de style bien connu de la
rédaction de la biographie auquel ils ont bien voulu se soumettre reflète parfaitement la diversité de leur personnalité, de leurs
parcours avec les mêmes points communs : cette passion partagée pour l’art contemporain et cet engagement sans faille
auprès des artistes qu’ils apprécient et soutiennent.
Nous avons pris le parti-pris de ne pas homogénéiser les textes des différentes biographies afin de conserver au plus près
l’esprit de ceux qu’ils présentent.
Fabienne Fulchéri - Directrice de l’Espace de l’Art Concret
José Louis Albertini
Artiste choisie : Sandra Lorenzi
C’est grâce à la curiosité, au romanesque et à l’émotionnel que sa vie a commencé.
Sa première et véritable formation culturelle a été celle des Arts Plastiques (Ecole de Beaux Art - disparue, - Rue Tonduti de
L’escarène à Nice - en 1955). Sur ce terrain préféré, il est resté très idéaliste et sans discontinuer sous la véritable influence de
l’art de son temps. Il a gardé, pendant tout ce long temps, continuellement, une passion simple pour l’art du présent. Elle est
devenue pour lui un véritable instrument de découverte, de curiosité et d’apprentissage.
Dès le début, petitement et lentement, il est devenu un collectionneur raisonnable, adorant les travaux sur papier. Il a accumulé
des œuvres, mais seulement celles pour lesquelles, il était tout simplement enthousiaste, sans complication abusive. On
pouvait l’imaginer d’emblée, captif de ses œuvres d’art, comme si son activité de collectionneur allait de pair avec un isolement,
……. Et bien non, ……. Pendant tout ce temps, sa pensée ne tient pas en place, son chemin de collectionneur se déploie à l’air
libre et dans le mouvement.
Tout au long de cette captivante histoire d’amour avec l’art, il raconte sa propre histoire avec passion. S’il n’a pas pu ou pas su,
se déployer dans une vie d’artiste dont probablement il rêvait, il est devenu par contre responsable d’une bonne agence
d’architecture. Il est l’auteur, dans le monde entier, de nombreux et beaux travaux.
Tout au long de ce cheminement professionnel, il a découvert de façon constante, la grande, la nécessaire et véritable
corrélation de l’art de son temps avec son métier d’architecture. Pendant toutes ces années de travail, il a aimé la confrontation
ou le partage de son métier avec sa ou ses visions de l’art.
Les arts plastiques sont certainement un des domaines artistiques où la totale liberté d’expression et des moyens de production
restent encore entiers. Mais est-ce vraiment la réalité d’aujourd’hui
Pour lui, il s’agissait d’esquiver une intégration discutable à ce milieu culturel, de déguerpir d’un ghetto artistique souvent trop
enfermé dans « le cercle » bordé d’objectifs personnels, de conserver cette notion de liberté sans toutes les contraintes des
divergences ou des a priori primaires. Ainsi, différemment, pendant 30 années, au travers de 3 lieux de galeries successives,
(New York, Nice et Mougins), il s’est consacré à un geste idéaliste, celui de faire en sorte que les autres, le grand public,
profitent aussi d’un immense plaisir, …… celui d’établir et de partager une relation naturelle qui soit à la fois, un instrument
capable de transmettre des émotions, de sensibiliser le grand public à une autre vision de l’art et lui donner l’envie de voyager
ailleurs, et bien évidemment d’ouvrir leur esprit sur les œuvres de jeunes artistes méditerranéens. L’art d’aujourd’hui a soutenu
sa passion pour l’architecture autant que l’architecture a soutenu sa passion pour l’art de son temps.
Arsfutura
Artistes choisis : Krijn de Koning et Djamel Tatah
L'idée de créer Arsfutura est née en 2005 au cours de conversations croisées entre Maurice Gozlan, Jean-François Torres et
Serge Le Borgne. Cette idée était alors, et est encore, fort simple et n'était que le constat de différentes envies comme par
exemple une volonté commune de travailler de façon très proche avec des artistes, les accompagner de façon intellectuelle et
financière dans leur travaux.La difficulté de certains artistes à produire sereinement ces oeuvres est souvent liée à des
contingences financières.
Il nous est donc apparu évident que Arsfutura devait devenir une "unité de production". Nous avons donc produit depuis lors
plusieurs artistes à qui nous avons en fait "passé commande". Ces productions entrent, en partie bien sûr, dans la collection

d'Arsfutura, et ont été décidées en fonction des lieux privées où elles seraient visibles. Il en est ainsi, et par exemple, pour des
séries d'oeuvres de Anne Marie Jugnet & Alain Clairet, de Marina Abramovic ou bien encore de Su-Mei Tse ou Krijn De Koning.
Francis et Francine Carrère
Artiste choisi : Cédric Teisseire
Dans les années 70, Jean Pierre FAURE, boxeur professionnel gagne au loto. Ne sachant que faire d’une somme rondelette,
ses amis enseignants, dentistes, médecins l’encouragent à ouvrir une galerie d’art. L’espace d’Art Prospect était né à Agen.
Sous l’influence de Jérôme BOIXEL, artiste peintre et à ses heures professeur d’anglais, nous avons vu défiler en ce lieu tous
les grands de la Figuration Narrative : Tirouflet, Rancillac, Monory, Adami, Messac, Proweller, Babou etc.…Notre rôle consistait
à tartiner le foie gras lors des vernissages. Sans aucun écho local et nous même tous plus ou moins fauchés, la galerie a fermé.
Mais les yeux de tout le petit groupe d’alors étaient désormais ouverts et sensibles.
Ensuite sont venus les galeries, et leur rôle éducatif indispensable pour nous qui n’avions plus guère le temps de flâner. Nous
sommes ainsi devenus plus amateurs que collectionneur de peinture contemporaine, car être collectionneur nécessite une
rigueur et une logique dans ses choix. Trop éclectiques dans notre mode de vie et de pensée, cela nous a conduits à plus
d’amateurisme, à plus de légèreté en quelque sorte. On y a perdu peut être en reconnaissance, mais on y a gagné en liberté.
Notre choix a été plus ou moins cohérent.
Michel Fedoroff
Artistes choisis : Florian Pugnaire et David Raffini
D’origine russe, Michel Fedoroff est né dans l’Oise et a été élevé à Paris après que ses parents aient fui la révolution de 1917. Il
entre comme apprenti en 1962 dans une société de diffusion de musique où il fera toute sa carrière, gravissant peu à peu tous les
échelons. Il devient le directeur et le propriétaire de l’entreprise Mood media, classée numéro 1 mondial du secteur. En 1992, il
décide de s’installer à Monaco pour rejoindre sa femme et partage son temps depuis lors entre la capitale et le sud de la France.
Son intérêt pour l’art naît précocement, dès ses 16 ans, alors qu’il découvre la beauté des paysages de l’Oise. Les villes
d’Auvers et Pontoise l’amènent naturellement à regarder les toiles de Van Gogh et de Pissarro. L’histoire dramatique de certains
artistes et la grande précarité de leurs conditions de travail lui donnent envie dès cette époque de construire un village d’artistes.
Il s’initie un temps à la pratique artistique qu’il abandonne assez rapidement pour s’intéresser à l’histoire de l’art. Il commence
alors à collectionner des affiches, puis des éditions limitées et progressivement la notion de « signature » de l’artiste devient un
élément déterminant dans ses choix. Il acquiert alors son premier original et entame une nouvelle relation à l’art qui devient vite
essentielle pour lui : le dialogue avec l’artiste vivant. Cet échange avec les créateurs va rapidement s’étendre aux autres acteurs
de la sphère artistique et constitue à présent le moteur que le monde des affaires ne lui apporte plus.
Pour se définir, Michel Fedoroff préfère le terme d’amateur à celui de collectionneur et avoue avoir beaucoup de mal à se
séparer des œuvres qu’il a acquises au fil du temps, celles-ci ayant trouvé leurs places dans son environnement domestique mais
aussi dans son histoire personnelle. Il s’attache aujourd’hui à défendre et à soutenir la jeune création actuelle et il a pour se faire
mis en œuvre un projet ambitieux qui prend corps depuis quelques années sur la petite commune de Bargemon dans le Var.
Depuis l’acquisition en 1996 d’un vaste domaine, il transforme ce terrain parsemé de fermes agricoles en véritable paradis
pour les passionnés d’art et de nature. La création de ces ateliers pour artistes, la construction de ces résidences et lieux
d’exposition apparaissent comme une suite logique dans son parcours, une façon singulière et engagée de faire partager sa
passion pour l’art.
Pierre-Louis Ezavin
Artiste choisi : Richard Woleck
Mon parcours professionnel
Je suis né en Algérie à Mostaganem, le 23 juillet 1952, d'une famille de quatre enfants d'origine Alsacienne et Espagnole du Sud.
En 1962, je suis rapatrié à 10 ans avec ma famille au Rouret puis à Nice.
Deux grandes rencontres vont moduler mon parcours professionnel et ma vie de collectionneur indissociables de mes goûts
littéraires et philosophiques.
A la FAC de droit de Nice où je rencontre Monsieur Fernand Derrida, cousin du philosophe, qui va orienter non seulement mon
choix professionnel mais aussi mon esprit pour la critique et la déconstruction des concepts d'une nouvelle discipline en plein
essor : le droit de la faillite et le droit économique.
Cette rencontre sera déterminante du choix d'un métier puisque grâce à Monsieur Derrida, j’accomplis un stage de 3 ans chez
un Syndic à Nice.
Les crises économiques des années1970-1980 me poussent très naturellement à passer le concours national d'Administrateur

Judiciaire dont je sors Major.
Parvenu très jeune (25 ans) dans ce métier mal connu parmi les professions juridiques (il n'existe qu'une centaine
d'Administrateurs Judiciaires en France) qui jouissent d'un monopole de fait, je développe une Etude dont l'importance ne
cessera de croître spécialement dans le traitement amiable et contractuel des difficultés des entreprises.
L'Etude Niçoise devient l'une des plus importantes sur le plan régional puis national et emploi une quinzaine de collaborateurs
spécialisés dans le droit et la finance.
Depuis 1996, à la faveur de grandes réformes des entreprises en difficulté et de la profession, je deviens avocat à la Cour
d'Appel de Paris.
A l'âge de 23 ans, une deuxième grande rencontre avec un avocat niçois, Maître Augustin Nicolaï, Docteur en droit en en
philosophie, m'initie au decorum et à la collection d'objets de curiosité indissociables de mes voyages et d'expériences littéraires
et philosophiques.
L'Expérience du collectionneur en situation
S'il est vrai, comme le prétend la philosophe existentialiste, que nous sommes tous en situation, le collectionneur l'est à plus d'un
titre puisqu'il fabrique un univers peuplé comme l'imaginaire et selon le mot de Sartre, lui-même «de petits simulacres».
Pour moi, le choix des objets de mes collections très contingents en eux-mêmes, n'ayant pas toujours le statut d' œuvre d'art,
n'est jamais séparé de mes expériences littéraires ou philosophiques du moment ou même des voyages organisés pour aller sur
les traces d'un objet particulier ou d'une sculpture par exemple.
J'ai ainsi très récemment accompli un tour du monde dans le Pacifique Sud à la recherche des lieux où se fabriquaient des
statues Malangan et notamment un grand Uli de Nouvelle Irlande.
Cet objet est collectionné par les surréalistes, et notamment André Breton qui lui a consacré un poème, était devenu une
obsession celle de Breton lui-même qui n'hésitait pas à se séparer du « cerveau à l'enfant » un tableau de Chirico pour
acquérir cet Uli en vente publique.
Tous les mouvements rebelles ou subversifs depuis le début du siècle ont inspiré également mes choix.
Je n'étais pas né collectionneur, mais le suis devenu de la même manière que Proust disait dans la recherche : « … je n'étais
plus le même, mais le défilé heure par heure d'une armée de personnages...».
Au fil du temps, je parvins à me néantiser dans l'objet, à devenir l'objet lui-même.
Car le collectionneur a une fonction, celle qui donne du sens à l'objet pour le métamorphoser en œuvre d'art dans son propre
univers.
Le collectionneur donne de la valeur à l'objet et ce « supplément d'âme » aux choses qu'il élève au niveau de la valorisation de soi.
Le collectionneur organise le monde qui l'entoure sur une préoccupation esthétique et non utilitaire.
Le collectionneur est donc par excellence un être en situation, il n'est jamais que pour soi, il est toujours pour quelque chose,
comme la conscience phénoménologique elle-même.
Il y a autant de collectionneurs que de collections.
Pour ma part, je cherche le rapport qui existe entre mes collections de blousons d'aviateurs de la seconde guerre mondiale,
avec des Tikis Maoris, des poupées Kashina, un grand Uli de Nouvelle Irlande, la figuration narrative, des livres rares, le Pop'Art,
les montres, l'art africain, les stylos, le mobilier moderniste et les formes géométriques de l'art conceptuel russe.
Mais le mot collectionner dans sa racine latine colligere ne veut-il pas dire relier, relier les choses entres elles.
Toutes ces choses forment un réseau de signification qui leur donne un sens par rapport au lieu qui est le collectionneur lui-même,
son moi intime autant que sa propre maison.
Gilles Fuchs
Artiste choisi : Céleste Boursier-Mougenot
Né à Paris en 1931, Gilles Fuchs est un grand collectionneur français dont l’engagement dans le mécénat culturel remonte à
plus de trente ans. Passionné par l’art contemporain qu’il considère comme un exceptionnel laboratoire de création, ce juriste
international acquiert sa première œuvre à l’âge de vingt ans : un Magritte.
Mais cette passion va bien au delà de l’acquisition d’œuvres : tout au long de sa carrière, il va soutenir le travail des artistes et
contribuer à mieux faire connaître l’art contemporain, tout particulièrement la scène française à laquelle il est très attaché.
En 1994, il fonde avec quelques amis l’ADIAF, Association pour la Diffusion internationale de l’Art Français, qu’il préside depuis
1998.
En tant que Président de l’ADIAF depuis 1998 : il consacre toute son énergie à développer les activités de cette association dont
il a été l’un des fondateurs en 1994 et qui est aujourd’hui le plus important regroupement de collectionneurs d’art contemporain
en France . Une association qui s’est donnée pour objectif de soutenir la scène française et promouvoir les artistes résidant en
France sur le marché international.
Préoccupé par le « lent effacement de l’art français sur la scène internationale », Gilles Fuchs a été parmi les premiers à
réagir. Mobilisant au sein de l’ADIAF les collectionneurs privés de toute les régions de France, il a commencé sa présidence en
organisant l’exposition «France, une nouvelle génération » présentée à Madrid dans le cadre de l’ARCO, puis à Sintra au
Portugal et au Kraft de Reims. D’autres ont suivi comme « Photopolis », exposition de jeunes photographes français organisée
en Belgique, puis « Arrêts sur Image » présentée au Kunst-Werke de Berlin.
En 1999, il lance l’idée du PRIX MARCEL DUCHAMP, premier prix de collectionneurs créé pour promouvoir la scène artistique

française. Un projet qui va recevoir l’appui du Centre Pompidou, et de son Musée national d’art moderne. Lancé en 2000 avec
le concours de sociétés privées (Lombard Odier, DTAM,INLEX,ARTCURIAL,FONDATION HERMES …), le Prix Marcel Duchamp
est aujourd’hui reconnu comme l’équivalent français du célèbre Turner Prize.
LGR
Artiste choisi : Pascal Pinaud
Laurence
Gaétane
Roland
Au début, il y a "R" qui regarde et
raconte à "G" les merveilleuses histoires de l'art.
Vingt ans plus tard "L" arrive et veut sa
part de contes... Elle participe aux nouvelles acquisitions
et d'expositions en musées, d'ateliers en
galeries, de Paris à Venise ou de Nice à Mouans-Sartoux,
les artistes du passé comme du présent,
nous accompagnent toujours...
C'est le cas aujourd'hui des étonnanres
propositions de Pascal Pinaud qui semblent flotter avec
rigueur sur les murs comme des dessins de
Lissitsky.
C'est avec bonheur et fierté que nous
avons soutenu ce très beau projet.
Bernard Massini
Artiste choisi : Denis Castellas
Neuro-chirurgien, membre du jury du Prix Marcel Duchamp en 2006 et fondateur d’un espace d’exposition pour sa collection,
Bernard Massini a fait le choix de mêler son activité professionnelle à sa passion de collectionneur. Situé à Nice dans l’Hôtel
Régina, son cabinet est dédié à l’activité médicale mais accueille également sa collection, constituée essentiellement de
peinture. Les espaces, aménagés par Marc Barani, voient ainsi se côtoyer appareillages médicaux et grands tableaux.
La genèse de sa passion de collectionneur Un premier achat à 20 ans d’une toile d’un peintre de Menton, Emile Marzé, inconnu
dont il revendique encore la qualité du travail. Mais pour le reste, il dit surtout avoir fait beaucoup d’erreurs. Son jugement s’est
formé au fil du temps, au fil des complicités qui se tissaient avec artistes et galeristes. De ses débuts il a revendu une bonne
partie car rien ne l’oblige à conserver, à justifier de ses dépenses mal dirigées. Au contraire même, tout à son avis l’oblige à
remettre de l’ordre dans ce qui est dans ses réserves, à élever l’exigence, à constituer un ensemble qualitativement homogène.
Aujourd’hui, au fil des regards sur les toiles, une identité se dessine, les œuvres s’affirment dans une proximité. Les motifs sont
sombres et parfois complexes, ils nous engagent dans des regards métaphysiques sur l’homme, sur la mort, l’humanité, la
douleur. On croise ainsi au sein de sa collection des peintres tels que Denis Castellas, Djamel Tatah, Marc Desgranchamps,
Stéphane Pencréac’h, Alun Williams, Ronald Ophuis, Assan Smati…
Bernard Massini ne cesse de répéter que les œuvres de sa collection sont là grâce à la confiance des artistes qui lui ont permis
d’acheter des pièces importantes, des toiles intimes et précieuses.
La dimension humaine est ainsi centrale dans son rapport à l’art. En présentant une partie de son fonds sur les murs de son
cabinet neuro-chirurgical, c’est bien de cela qu’il s’agit. Le lieu est vivant, habité par des hommes et femmes de passage dont
certaines passeront l’attente dans un regard sur l’art. Bernard Massini sait bien que ses patients viennent avec des problèmes
qui accaparent leurs disponibilités et que l’expérience artistique ne pourra résoudre. Ce n’est pas grave. Si les œuvres ont
besoin d’un regard pour exister pleinement, elles ont surtout besoin d’un lieu pour s’exposer.
Les regards viendront ensuite, un peu maintenant, plus encore sans doute lorsque le lieu sera exclusivement dédié à l’art.
D’après un entretien paru sur le site www.lacritique.org par Mathilde Roman, mars 2007.

communiqué de presse
l’Art contemporain et la Côte d’Azur - Un territoire pour l’expérimentation, 1951 - 2011
Consacrée à 60 ans d’art contemporain de 1951 à aujourd’hui, L’Art contemporain
et la Côte d’Azur - Un territoire pour l’expérimentation, 1951-2011 est la grande
manifestation de l’été 2011.
C’est un beau parcours que nous propose une trentaine de lieux culturels (musées,
centres d’art, écoles d’art, fondations, galeries, associations culturelles et artistiques)
pour présenter au travers des oeuvres de plus de 200 artistes, une histoire riche en
mouvements et en personnalités, comme en événements.
L’Art contemporain et la Côte d’Azur entend montrer qu’au delà des clichés
habituels, la Côte d’Azur est depuis 60 ans un formidable laboratoire qui ne cesse de
produire et d’accueillir des artistes dans une dynamique exceptionnelle.
Une dynamique qui se réinvente au fil du temps et de l’évolution de l’art, tout en
tenant compte des paramètres sociologiques ou politiques qui dépassent le seul
champ de la création.
La Côte d’Azur est toujours ce «grand atelier de l’art» décrit par l’historien de l’art
André Chastel. Elle est aussi «un territoire pour l’expérimentation» dévoilé au grand
jour grâce à cette manifestation.
Les institutions à l’initiative de ce projet ont choisi d’organiser une exposition de
dimension historique et scientifique visant à mettre en lumière la plupart des sujets ou
des supports abordés par les artistes depuis 1951 (la peinture, la vidéo, l’objet, la
performance, le son, l’architecture, la vidéo, la couleur, la figure et l’autoreprésentation).
Cette exposition constitue le premier volet de la manifestation : les musées nationaux
du XXe siècle des Alpes-Maritimes (Marc Chagall à Nice, Fernand Léger à Biot, Pablo
Picasso, la Guerre et la Paix à Vallauris, avec des projets hors les murs à l’Eco’Parc
de Mougins et au coeur du village de Coaraze), le MAMAC -musée d’Art moderne et
d’Art contemporain- de Nice, le musée Jean Cocteau à Menton, le Château de
Villeneuve/Fondation Emile Hugues à Vence et le Centre national d’art contemporain
de la Villa Arson à Nice.
En dépassant les repères habituels entre les différents mouvements artistiques,
l’exposition permet de révéler plusieurs aspects d’une même démarche artistique. La
diversité des approches choisies a pour but de créer des croisements, de faciliter
des rapprochements, de souligner ce qui unit les oeuvres ou ce qui les différencie et
de mettre en évidence la richesse intrinsèque de chacune d’elles.
contacts presse
Presse nationale et internationale
Heymann Renoult associées
Agnès Renoult, Annabelle Floriant,
T 01 44 61 76 76
a.renoult@heymann-renoult.com
a.floriant@heymann-renoult.com
www.heymann-renoult.com
Presse locale et régionale
Association L’Art Contemporain et la
Côte d’Azur
T 04 89 08 00 61
presse@artcontemporainetcotedazur.com
www.artcontemporainetcotedazur.com
Parce que l’art contemporain est une histoire qui ne cesse de se réinventer,
l’exposition est accompagnée d’un second volet composé de propositions issues
de multiples acteurs de la diffusion de la création sur la Côte d’Azur. Ces lieux
permettent d’apporter un regard artistique complémentaire ou différent par rapport
aux thématiques énoncées par la grande exposition historique. Il s’agit également
d’analyser dans la plupart des cas l’identité de ces structures au travers d’expériences
ou de projets qui les caractérisent de manière singulière : l’Espace de l’Art Concret
de Mouans-Sartoux, le Théâtre de la Photographie et de l’Image de Nice, le Centre
international d’art contemporain de Carros, le Centre d’art La Malmaison à Cannes,
le musée Magnelli/musée de la Céramique de Vallauris, le réseau Botox[s] avec le
musée de la Photographie André Villers de Mougins, la Station, la Maison/galerie
singulière, la Maison abandonnée/Villa Cameline, les éditions De l’Art, les galeries
Catherine Issert, Depardieu, Sandrine Mons, Sapone, Sintitulo, Espace A Vendre, la
galerie de la Marine, l’Atelier Soardi, l’Hôtel Windsor, à Nice mais aussi Documents
d’artistes, Vidéochroniques, la Galerie Ambulante, Artmandat, Le Dojo, Le Module,
No-made, la Conciergerie, Chez Lola Gassin, l’Eclat, la Cinémathèque de Nice,
lesAbattoirs – Chantier Sang Neuf à Nice, le Forum d’Urbanisme et d’Architecture
deNice, la galerie Chave à Vence, la Fondation Hartung Bergman à Antibes, la
FondationBernar Venet au Muy, l’Atelier Expérimental de Clans, le musée
international de la Parfumerie de Grasse…
Cette manifestation fait suite à l’exposition La Côte d’Azur et la modernité - 1918-
1958, organisée en 1997 par une trentaine d’établissements du département des
Alpes-Maritimes.
L’exposition historique L’Art contemporain et la Côte d’Azur - Un territoire pour
l’expérimentation, 1951-2011, donnera lieu à la publication d’un ouvrage aux éditions
des Presses du Réel en français et en anglais. Sortie prévue en juin 2011.
L’association L’Art contemporain et la Côte d’Azur organise, en partenariat avec
l’Université de Nice Sophia Antipolis, un colloque international les jeudi 29,
vendredi 30 septembre et samedi 1er octobre 2011.
Pour plus d’informations : colloque.acetca@gmail.com
La manifestation L’Art contemporain et la Côte d’Azur est soutenue par le Ministère de la Culture et de la
Communication, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Conseil Général des Alpes-Maritimes.

V E N E M E N T S
Les Visiteurs de l’Eté / Pour une expérience de l'art sur la côte d'azur
Dans le cadre de la manifestation "L'art contemporain et la Côte d'Azur, Un
territoire pour l'expérimentation, 1951/2011", BOTOX[S] offre à tous les publics, les
amateurs d'art comme les simples curieux de nouvelles découvertes, la possibilité
de vivre « une expérience » artistique privilégiée en participant à différents parcours
de visites d'expositions et de lieux dédiés à la création contemporaine à Nice et
dans les Alpes-Maritimes. Le programme de visites LES VISITEURS DE L’ETE
offre ainsi à chacun l'occasion d'assouvir ses envies d'exploration des « territoires
de l'art », de rencontres avec des artistes, des commissaires d'expositions,
des conservateurs de musées, des galeristes, des collectionneurs... et de partager
ces moments dans la plus grande convivialité.
Inscription de 20€ / pers.
Rdv les 16 juillet - 13 août - 10 septembre et 08 octobre 2011 de 11h à 17h
Pique nique à 13h.
Nombre de participants limité en fonction des visites.
Réservation obligatoire en écrivant à info@botoxs.fr
Pour + de renseignements : www.botoxs.fr
Traversées du territoire /
Un projet artistique de visites inédites, conçues et pensées pour le territoire de la
Côte d’Azur, par trois artistes contemporains. Suite à un temps de résidence
artistique sur la Côte d’Azur, les artistes Dector & Dupuy, Mathieu Tremblin et
Hendrik Sturm proposent chacun un parcours inédit. Accompagnés d’un petit groupe
de public marcheur, les corps et l’environnement sont unis dans le mouvement, le
déplacement dans la ville ou le milieu péri-urbain, les paysages architecturés ou
sauvages. Entre oeuvre d’art, médiation culturelle, expérience artistique, découverte
de la région, balade poétique, programme de société et activisme politique, flânerie,
errance et dérive, chaque artiste est libre de concevoir la forme et la durée de sa
visite, et les promeneurs d’en orienter le déroulement... A l’épreuve du terrain,
artistes et publics partagent un moment inédit, au coeur d’un territoire offert à
l’expérimentation et ouvert à tous.
Inscription de 15€ / pers.
5 visites sont organisées, rdv le samedi 20 août (Dector&Dupuy) et les samedis
et dimanches 17 et 18 septembre (Mathieu Tremblin) - 01 et 02 octobre 2011
(Hendrik Sturm). Prévoir des chaussures de marche.
Nombre de participants limité en fonction des visites.
Réservation obligatoire en écrivant à info@botoxs.fr
Pour + de renseignements : www.botoxs.fr
Les Rendez-vous Concrets
Dans le cadre de ses expositions, l’EAC vous donne régulièrement rendez-vous
pour des rencontres avec les personnalités du monde de l’art, l’occasion d’un
moment d‘échange pour ouvrir le dialogue sur l’art contemporain.
Toutes les dates sur www.espacedelartconcret.fr >> EVENEMENTS
Les Rendez-vous Vidéo du Samedi
Chaque rendez-vous est l’occasion de se focaliser sur le propos d’un artiste en
particulier et d’approfondir vos connaissances. Projection en continu à partir de 14h
/ Gratuit, salle de conférence du château
Toutes les dates sur www.espacedelartconcret.fr >> EVENEMENTS

Présentation de l’Espace de l’Art Concret / Présentation of Espace de l’Art Concret
Inauguré en 1990, l’Espace de l’Art Concret est né de la rencontre de deux collectionneurs, Sybil Albers et Gottfried Honegger,
et du maire de Mouans-Sartoux, André Aschieri. Depuis ses débuts, ce projet artistique et culturel est lié à l’éducation du regard.
La programmation d’expositions thématiques permet une réflexion sur l’art et la société ainsi que des confrontations entre les
diverses formes d’expressions artistiques. La place essentielle accordée à la pédagogie permet de sensibiliser le public le plus
vaste à l’art d’aujourd’hui. Les Ateliers pédagogiques créés en 1998 répondent à la question de l’éducation artistique des jeunes
publics. L’objectif est “apprendre à regarder car regarder est un acte créatif” (Gottfried Honegger).
L’Espace de l’Art Concret développe son action autour de trois pôles : la conservation et la valorisation de la Donation Albers-
Honegger, la programmation d’expositions temporaires dans la Galerie du Château et l’action pédagogique dans les Ateliers
pédagogiques et le “Préau des enfants”.
Sybil Albers et Gottfried Honegger ont voulu rendre leur collection accessible au public. Mise en dépôt auprès de la ville de
Mouans-Sartoux dans un premier temps, cette collection a fait l’objet d’une donation à l’Etat français. La première donation eut
lieu en 2000 à la condition de la présentation de la collection dans un bâtiment construit à cet effet dans le parc du château de
Mouans et la garantie de maintenir la forte cohérence scientifique du projet autour de l’art concret et de l’art contemporain. Cette
première donation fut complétée par une importante donation d’œuvres personnelles de Gottfried Honegger en 2001 et de
plusieurs ensembles d’œuvres en 2002, 2004 et 2007.
Aurelie Nemours a également souhaité faire à l’Etat une donation importante d’œuvres personnelles en 2001, en raison des
liens affectifs qui l’unissaient à Gottfried Honegger et de la confiance qu’elle avait en “un projet qui contribuait à présenter enfin
l’art concret reconnu et vivant dans le patrimoine français”. Aurelie Nemours fit une seconde donation d’un important fonds
d’estampes pour la “création d’un département d’art graphique”. D’autres donations ont apporté leur appui au premier lieu
consacré en France à l’art concret, en particulier le don de Gilbert et Catherine Brownstone.
La construction du bâtiment de la Donation Albers-Honegger, inauguré le 26 juin 2004 en présence du ministre de la Culture et
de la Communication, a été confiée aux architectes suisses Gigon/Guyer, sous la maîtrise d’ouvrage de la Ville de Mouans-
Sartoux, avec l’aide du ministère de la Culture et de la Communication (Délégation aux arts plastiques/Direction régionale des
affaires culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur), avec le soutien du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, et le concours
du Conseil général des Alpes-Maritimes.
L’Espace de l’Art Concret est une association dont le président est Jean-François Torres.
L’Espace de l’Art Concret bénéficie du soutien de la Ville de Mouans-Sartoux, du Ministère de la Culture et de la Communication DRAC PACA, du Conseil Régional
Provence-Alpes-Côte d’Azur et du Conseil Général des Alpes-Maritimes.
Inaugurated in 1990, the Espace de l’Art Concret was born as the result of an encounter and the will of two collectors, Sybil Albers and Gottfried
Honegger, and André Aschieri, the mayor of Mouans-Sartoux. Ever since the beginning, this artistic and cultural project has been linked to idea
of educating the eye. A programme of thematic exhibitions allows for reflection on art and society as well as a confrontation between diverse forms
of artistic expression. The essential place given to education allows the largest possible public to be in contact with today’s art. The pedagogical
workshops created in 1998 respond to the question of artistic education for young people. The objective is “Learn to look because looking is
a creative act.” (Gottfried Honegger)
The action of the Espace de l’Art Concret is three-fold: the conservation and promotion of the Albers-Honegger Donation, the programme of
temporary exhibitions in the Castle Gallery, and the educational programme in the Ateliers Pédagogiques and the “Préau des Enfants.”
Sybil Albers and Gottfried Honegger wanted their collection to be accessible to the public. It was first lent to the town of Mouans-Sartoux and
subsequently donated to the French state. The first donation was made in the year 2000 on the condition that the collection be presented in a
building built specifically for this purpose in the park surrounding the Castle of Mouans, and a guarantee that the coherency of the project
concerning art concret and contemporary art be maintained. This first donation was supplemented by an important donation in 2001 of work by
Gottfried Honegger from the artist’s personal collection, followed by several more groups of work in 2002 and 2004.
Aurelie Nemours, a close friend of Gottfried Honegger’s, also wished to make a major donation of her work; given the confidence she had in a
“project that contributed to finally presenting art concret, recognised and alive, as part of the French heritage.” Aurelie Nemours made a second
large donation of her prints for the “creation of a graphic art department.” Other donations followed, notably that of Gilbert and Catherine
Brownstone, giving further support to the first place in France devoted to art concret. The building which houses the collection, designed by the
architects Gigon and Guyer, was inaugurated June 26, 2004. The Espace de l’Art Conret is an association presided by Jean-François Torres.
The Espace de l’Art Concret is supported by the town of Mouans-Sartoux, the Minister of Culture and Communication, DRAC PACA, the Regional Council
Provence – Alpes – Côte d’Azur and the General Council of the Alpes-Martimes.

Contacts / Information
Espace de l’Art Concret
Directrice : Fabienne Fulchéri
Contact presse : Estelle Epinette / epinette@espacedelartconcret.fr
Château de Mouans – F 06370 Mouans-Sartoux
Tel : 00 33 (0)4 93 75 71 50 - Fax :00 33 (0)4 93 75 88 88
www.espacedelartconcret.fr
Ouverture / Opening :
Horaires d’hiver, du 1er septembre au 30 juin, du mercredi au dimanche, de 12h à 18h
Horaires d’été, du 1er juillet au 31 août, tous les jours, de 11h à 19h
Open every day from July 1st to August 31st, from 11 AM to 7 PM.
Open from Wednesday to Sunday, beginning on September 1st, from 12 PM to 6 PM.
Visite de groupes, sur rendez-vous, tous les jours de 10h à 18h
Group’s visit, by apointment, every day from 10 AM to 6 PM.
Accueil téléphonique à partir de 8h30, du lundi au vendredi - 11h les week-end et jours fériés.
Phoning reception, from Monday to Friday, from 8.30 AM to 6 PM / week-end and public holiday, from 12 PM to 6 AM
Tarifs / Entry fees :
Individuel / Individual
5 euros : Toutes les entrées individuelles / All individual entries
2,5 euros : Enseignants et étudiants hors académie de Nice-Var / Teachers and students outside of the Nice/Var Academy
Groupe / Groups
Sur rendez vous à partir de 10 personnes - Contact : Régine Tracy : 04 93 75 71 50 | tracy@espacedelartconcret.fr
By apointment. Minimum 10 people / Contact : Régine Tracy : 04 93 75 71 50 | tracy@espacedelartconcret.fr
5 euros par personne + 2 euros par personne (20 personnes par médiateur)
5 euros per personne + 2 euros per personne (20 people per guide)
Gratuit / Free
Les Mouansois - Etudiants et enseignants de l’Académie de Nice Var - Jeunes de moins de 18 ans - Demandeur d’emploi -
Handicapé et accompagnant, Maison des artistes (sur présentation de la carte) - Journaliste (sur présentation de la carte de
presse) - Ministère de la Culture et de la Communication, Conseil Régional PACA, Conseil Général 06 - Membres de l’ICOM.
Residents of Mouans-Sartoux / Students and teachers from the Nice-Var Academy / Children under 18 / Unemployed persons
/ Members Maison des artistes (card obligatory) / Journalists (press card obligatory) / Representatives Ministry of Culture and
Communication, Regional Council PACA, General Council 06 / ICOM Members
Pour les visites jeunes publics / Visits for young people
S’adresser aux ateliers pédagogiques : 04 93 75 06 78 | ateliers.pedagogiques@espacedelartconcret.fr
Contact the Pedagogical Studios: 04 93 75 06 78 | ateliers.pedagogiques@espacedelartconcret.fr

Comment venir à l’Espace de l’Art Concret / How to get to the Espace de l’Art Concret :
Avion / Plane
Aéroport de Nice (trajet Aéroport - Mouans-Sartoux : 30mn en voiture)
Nice airport - (Airport - Mouans-Sartoux : 30 mn by car)
Voiture / Car
Autoroute A8 - Sortie “Cannes-Mougins”, direction “Grasse” : Sortie Mouans-Sartoux
Autoroute A8 – Exit “Cannes-Mougins”, direction “Grasse” : Exit Mouans-Sartoux
Train
Ligne Cannes - Grasse – Arrêt Gare Mouans-Sartoux (15 minutes de la gare de Cannes)
Line Cannes - Grasse – Get off at Mouans-Sartoux (15 minutes from the Cannes train station)
Bus
Ligne TAM 600 Cannes – Grasse - Départ gare de Cannes, arrêt Centre Mouans-Sartoux
TAM 600 Cannes – Grasse line - Departure: Cannes Station, stop: Centre Mouans-Sartoux
L’Espace de l’Art Concret bénéficie du soutien de la Ville de Mouans-Sartoux, du Ministère de la Culture et de la Communication DRAC PACA,
du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur et du Conseil Général des Alpes-Maritimes.