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Chers amis Steiff,

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La musique et les ours semblent aller de pair dans votre vie. D’où vous vient cette particularité <br />

Lorsque j’étais enfant, il y avait toujours un ours à proximité et lorsque je me rendais à mes cours de violon ou de piano à Londres,<br />

un ours trouvait invariablement refuge dans mon cartable. Il m’accompagnait à mon cours de musique ou aux concerts. Ours et<br />

musique cohabitent à la perfection dans mon univers. Je suis entouré d’ours chez moi lorsque je me consacre à la musique.<br />

Il arrive que je trouve une inspiration musicale dans l’expression de leur visage ou l’aura qu’ils dégagent. Il se peut que j’emporte un<br />

ou deux ours lorsque je me déplace pour les concerts. Je me souviens avoir emporté Timmy, lors d’une master class de la pianiste<br />

anglaise Ruth Harte dédiée à la musique pour piano de Schumann. Timmy m’accompagna également à l’opéra de Sydney à une<br />

représentation de Tannhäuser. Ce fut le cas d’autres ours anciens de <strong>Steiff</strong> lors d’une représentation de Cosi Fan Tutte de Mozart à<br />

l’occasion du Festival d’opéra de Glyndebourne.<br />

Pouvez-vous nous relater un moment ou un évènement très particulier de votre vie où vos deux grandes passions ont été<br />

associées — <strong>Steiff</strong> et la musique <br />

Je joue du violon et du piano. Une fois, j’ai emporté mon ours Davey à un concert de ma professeure de violon Lydia Mordkovitch<br />

à la « Royal Academy of Music ». Le concert était donné à l’occasion du 100 e anniversaire de la naissance de son professeur David<br />

Oistrakh, né en 1908. Par un pur et étonnant hasard, j’avais choisi l’ours qui partageait le même nom et la même année de naissance<br />

que ceux de la personne à l’honneur ce soir-là.<br />

Vous êtes également professeur de musique. Comment se sentent vos élèves lorsqu’ils s’exercent devant un public d’ours Teddy<br />

de <strong>Steiff</strong> <br />

Les élèves apprécient de jouer devant les ours Teddy. Ils constituent un auditoire privilégié ! Je dis à mes élèves d’imaginer qu’ils jouent<br />

en concert devant un public d’ours, excellente préparation pour vaincre le trac des concerts en public ! Je m’entraîne ainsi<br />

depuis des années. Et ça marche vraiment !<br />

Nous vous sommes très reconnaissants de nous avoir fait partager votre histoire et votre magnifique collection.<br />

Page 22 :<br />

PASSIONS<br />

UNE VIE PLEINE DE RÊVES<br />

– Visite dans les archives de <strong>Steiff</strong>.<br />

« C’est justement LA POSSIBILITÉ de réaliser un RÊVE qui rend la VIE intéressante. »<br />

PAULO COELHO (écrivain brésilien)<br />

À l’été 2009, un rêve est né le jour où mon âme sœur a appris qu’il était possible de visiter les archives de <strong>Steiff</strong> et qu’elle se mit à<br />

remplir de nombreux bulletins dans l’espoir de gagner une visite.<br />

Je dois reconnaître que le virus <strong>Steiff</strong> me gagna très progressivement. Waldi était le nom de mon teckel au célèbre bouton dans<br />

l’oreille, que mon père m’offrit en 1975 sur un coup de tête. Ce fut pour moi l’accomplissement d’un rêve d’enfant que je mets, encore<br />

aujourd’hui, sur le compte d’une « enfance heureuse ». Mais Waldi fut rapidement relégué aux oubliettes parmi les jouets qui<br />

occupaient ma chambre. Un autre jouet lui vola la vedette. Ma femme était heureusement très atteinte par le virus de l’ours avant notre<br />

rencontre, le retour de l’enfant prodigue vers l’entreprise de Giengen et sa tradition semblait donc tout tracé. Ce fameux été 2009 se<br />

produisit un évènement clé qui éveilla en moi le besoin d’approfondir l’histoire de <strong>Steiff</strong>. À l’instar de mon père parfaitement<br />

conscient de la joie qu’il allait susciter en moi en achetant Waldi, depuis ces jours du mois de juin, j’étais déterminé à surprendre ma<br />

femme avec une visite des archives. Elle n’avait naturellement pas gagné au tirage au sort.<br />

Les noms Happy, 35 PB ou Bonzo donnent des frissons dans le dos aux collectionneurs d’animaux en peluche du XXI e siècle. Il est<br />

effectivement exceptionnel d’apercevoir une telle rareté, encore plus de la toucher. La première surprise dans le sanctuaire de <strong>Steiff</strong><br />

est l’attitude de l’archiviste Manuela Fustig qui remet les échantillons de la période fondatrice dans les mains du visiteur<br />

complètement subjugué. Les rêves d’enfants et publications d’une époque désormais révolue s’étalent sur des mètres et des mètres<br />

d’étagères. Faisant preuve de convivialité, les animaux sont regroupés par espèce et se suivent en ordre alphabétique : les singes avec<br />

les singes et les ours polaires avec les ours polaires. Les animaux et poupées ont souvent leur propre histoire. Des décennies<br />

d’expérience rendent madame Fustig intarissable sur le sujet sous le regard médusé des visiteurs.<br />

On se replonge quelques années en arrière, à l’époque de la croissance qui propulsa brusquement la petite ville de Giengen an der<br />

Brenz au rang d’une ville industrielle de renommée mondiale. Dans une apparente insouciance, ils sont (presque) tous là, les succès<br />

et autres ébauches moins fortunées, les projets connus et de moindre notoriété. Ce sont les œuvres des talentueux designers de <strong>Steiff</strong><br />

toujours entourés d’une aura si particulière.

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