Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Les descendants de Margarete <strong>Steiff</strong> ont souvent voulu sortir des sentiers battus et ont fait quelques incursions dans un univers de<br />
jouets plus vaste. La présence d’objets quotidiens tels des couvre-cafetières ou des capots de phare de voiture témoignent aujourd’hui<br />
encore de l’inépuisable créativité et d’une volonté opiniâtre de changement.<br />
La vue des albums de croquis originaux, des écrits et photos fut un moment privilégié pour ma femme et moi. Un tableau précis du<br />
style de vie et du quotidien de la fin du XIXe siècle s’offrait à nous. Les meilleures couturières de la profession reçurent de la<br />
fondatrice de l’entreprise une lettre de félicitations accompagnée d’une généreuse prime. Son neveu Richard parcourait les parcs<br />
animaliers, assistait à des représentations de cirque et remplissait des cahiers de dessins d’animaux, mais pas seulement. Il est<br />
étonnant de constater à quel point les premiers clowns réalisés ressemblent aux modèles photographiés.<br />
Le temps a suspendu son vol le temps de notre visite. Nous avions la sensation d’avoir fait un voyage aller-retour sur Mars. Mais un<br />
rêve a toujours une fin et il en fut ainsi de notre visite des archives, trop rapidement à notre gré. Nous avons partagé le repas de midi<br />
avec la directrice du Club <strong>Steiff</strong>, Inge Zinnecker, qui nous avait accueillis à notre arrivée à la porte de l’usine puis le café avec la<br />
Directrice générale Katja Thoma. Ce fut l’occasion de riches échanges.<br />
Mais ce jour si particulier ne touchait pas encore à sa fin. Après le repas de midi, nous avons visité la maison natale de Magarete <strong>Steiff</strong>,<br />
là où Irmgard Renner Heck prit brillamment le relais de la visite guidée en nous contant des histoires et anecdotes certaines déjà<br />
connues et d’autres pas, sur la vie de la fondatrice. Ensuite, nous avons pris la direction du Musée où un dernier café nous fut servi<br />
avec des gâteaux en compagnie de Madame Zinnecker, nos têtes regorgeaient d’un nombre incalculable d’histoires sur <strong>Steiff</strong> jusqu’à<br />
friser la saturation. Avec du recul, je dois reconnaître que cette visite des archives a surpassé toutes nos attentes. Ma femme n’est pas<br />
la seule à avoir réalisé un rêve. Pour revenir à la sagesse de Paulo Coelho, la vie a-t-elle perdu de sa valeur lorsque le rêve s’est<br />
réalisé, en d’autres mots que le rêve s’est évanoui Ma femme et moi avons eu besoin de plusieurs jours pour assimiler toutes les<br />
sensations glanées au fil de notre visite. Nos têtes grouillent encore d’informations et d’impressions. Somme toute, cette expérience<br />
s’avère éminemment positive. Je pense que secrètement de nouvelles idées ont surgi et qu’elles sont le terreau de nouveaux rêves<br />
destinés à rendre la vie encore plus intéressante.<br />
Andrea Bienk et Klaus Körster (d.) en conversation avec la directrice du Club Inge Zinnecker.<br />
Page 24 :<br />
COURRIER DU CLUB<br />
SERVICE LECTEURS<br />
– Vous avez une question au sujet d’une pièce de collection <br />
Cette page vous est destinée.<br />
Vous aimeriez en savoir plus sur un nouveau ou ancien trésor de <strong>Steiff</strong> Le Club <strong>Steiff</strong> vous oriente volontiers. Adressez tout<br />
simplement une courte description de l’article, la référence (au dos de l’étiquette d’oreille), une photo haute définition et vos<br />
coordonnées à : Margarete <strong>Steiff</strong> GmbH, rubrique « Courrier du Club », Postfach 1529, 89537 Giengen an der Brenz,<br />
Allemagne ou envoyez un courriel à carolyn@steiffusa.com ou info@steiff.de.<br />
QUESTION : Chez ma grand-mère, nous avons trouvé dans un tiroir ces « jumeaux oursons » de <strong>Steiff</strong>. Ils portent tous les deux la<br />
même référence sur l’étiquette d’oreille : 7309. Comment s’appellent-ils et quel âge ont-ils V.T., Allemagne<br />
RÉPONSE : Quelle fabuleuse et incroyable découverte ! Vous avez trouvé un couple d’« oursons Teddy » de <strong>Steiff</strong> de 9 cm en<br />
mohair de grande qualité. Ce modèle arbore un museau en velours et est articulé en cinq points. Il présente les mêmes jambes<br />
renforcées qu’un enfant qui marche à quatre pattes. Chaque « ourson Teddy » aux yeux marron foncé a une fine bouche et un nez<br />
brodés à la main.<br />
Cet adorable design enfantin fut introduit pour la première fois en 1929. L’ourson Teddy a été l’un des premiers articles fabriqués après<br />
la réouverture de la fabrique à la fin de la guerre. Il fut confectionné en mohair marron et blond ainsi que dans les tailles 9, 22, 28, 30<br />
et 40 cm. L’ourson Teddy a fait partie de l’assortiment <strong>Steiff</strong> jusqu’en 1957. La référence « 7309 » indique que les deux oursons ont<br />
été fabriqués entre 1949 et 1957.<br />
QUESTION : J’ai toujours eu un faible pour les agnelets de <strong>Steiff</strong>. Lorsque j’ai découvert cet exemplaire lors d’une vente aux<br />
enchères, je n’ai pas pu résister. Il ne mesure que 10 cm et est allongé. Je ne l’ai jamais vu auparavant. Est-ce un modèle rare et quand<br />
a-t-il été fabriqué Merci de votre aide. B.H., Londres