Télécharger le numéro - Bretagne Economique

AGENDA
ACTUALITÉS
■ Start-West. Les 19 et 20 mai
(rencontres du capital et de l’innovation
entreprises innovantes/porteurs de projets)
Cité internationale des congrès
Nantes Métropole
www.start-west.com
■ A l’aise web. Jeudi 20 mai
Conférences débat et ateliers thématiques
pour sensibiliser à l’économie numérique
Palais des congrès de Lorient
02 97 03 40 00
■ Carrefour biennal international du bois
du 2 au 4 juin. Parc des expositions
de la Beaujoire à Nantes
www.timbershow.com
■ Rendez-vous des managers
de l’industrie agro-alimentaire
les 9 et 10 juin, 4ème édition organisée
à Rennes par l’Adria
02 98 10 18 28
■ Sea Tech week 2010. (7 ème édition du
grand rendez-vous interdisciplinaire des
sciences et technologies de la mer).
Du 21 au 25 juin. Centre de congrès
Le Quartz à Brest
www.seatechweek-brest.org
■ Profood (17 ème convention d’affaires
des procédés industriels du secteur
agroalimentaire) les 22 et 23 juin à Nantes
www.profoodmeetings.com
■ Cosm’ing 2010 (cosmetic ingredients
& biotechnology) du 23 au 25 juin 2010
à Saint-Malo
www.cbb-developpement.com/
cosming2010
DEVELOPPEMENT-STRATEGIE
■ Avec 80 % de son CA réalisés à l’export, la SARL
Kaandorp (Plomeur-29) cultive des bulbes depuis
1980. “Nos installations s’étalent sur 68 ha à la pointe de la
Torche. Nous sommes près de la côte et le sol sablonneux est
bien adapté à cette production”, explique Ard Kaandorp,
gérant de la SARL qui emploie 20 équivalents temps plein
dont 12 permanents. Jacinthes, tulipes et iris constituent les
principales productions. “Le climat océanique de la Bretagne
permet d’obtenir des bulbes un mois plus tôt que les concurrents
du nord de l’Europe.” Voilà sa force et pourquoi l’essentiel
de la production de la SARL Kaandorp prend la direction
des Pays-Bas, soit 1,4 million d’euros de CA réalisé avec ce
pays sur un total de 1,8 million en 2009. Le reste de la récolte
est vendu en France, auprès des grossistes ou en direct dans
le magasin de l’exploitation. “La Hollande reste la plaque tournante
européenne et un gros pays producteur, poursuit-il. En
France, on cultive principalement les bulbes à la pointe de la
Torche et dans les Landes, sur une surface six fois moins
importante qu’aux Pays-Bas.” La PME familiale cueille trois
millions de tiges chaque année et confectionne selon la
demande 300 000 bouquets composés de cinq à vingt tiges.
“En mécanisant, nous pourrions en cultiver deux fois plus,
mais nous avons 18 variétés différentes à proposer. Nous vendons
à la demande, en appelant directement le client. Aux
Pays-Bas, en revanche, la production passe par le cadran, qui
fixe le prix. Un producteur peut se permettre de n’offrir qu’une
seule couleur s’il sait que son voisin peut compléter la gamme.
On assiste depuis 4-5 ans à une surproduction.” Dans ces
conditions, l’exploitation a du revoir ses tarifs à la
baisse. De plus, elle peut difficilement s’agrandir pour
accroître ses capacités de production car elle est
implantée en zone Natura 2000. Cependant, l’homme
est passionné et, alors que la fête des fleurs vient de
s’achever à Plomeur, il assure : “la couleur qui marche
de mieux en mieux, c’est le blanc !”
Contact : 02 98 82 06 87
■ Dans un marché de la construction en forte
baisse, Peintures du Gouessant (Lamballe)
assure, aujourd’hui, plus de 61 % de son activité
avec les particuliers. Le reste se répartit entre les
entreprises (27 %), les HLM (5 %) et les collectivités
locales (8 %). “80 % de notre activité concernent la
rénovation et la réhabilitation de logements ou pavillons.
Décoration intérieure (peintures, papiers et
enduits muraux), revêtement sol souple et ravalement
sont nos principales activités. La tendance est aux
produits très naturels, à base de chaux notamment,
dont la durée de vie est plus longue”, détaille Roger Bertrand,
qui a repris la SARL en 1993 avec 5 salariés. Aujourd’hui,
Peintures du Gouessant, qui travaille dans un rayon de 40 km
autour de Lamballe, emploie 17 personnes pour un CA 2009
de 1,15 million d’euros en léger retrait par rapport à 2008. “Je
pourrais avoir deux compagnons supplémentaires, mais sans
véritable visibilité, je préfère attendre. Les carnets de commande
à + de 5 mois, c’est aujourd’hui terminé. J’ai une vision
de mon activité à 2,5 mois environ. De plus, il est plus difficile
de fixer les jeunes. Hier, le salarié venait travailler et avait un
salaire. Aujourd’hui, il vient chercher son salaire et le travail
semble être un accessoire”, conclut le dirigeant.
Contact : 02 96 31 05 11
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BRETAGNE ÉCONOMIQUE • N°200 • MAI 2010