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Revue des musiques Rédaction d’UNISONO Passage de témoin à la tête de la revue Lors de l’Assemblée des délégués (AD) de Muttenz, Martin Scheidegger, président de la Commission de rédaction, a présenté le nouveau rédacteur en chef d’UNISONO, Martin Sebastian, qui succédera à Josef Odermatt à compter du 1 er juin. Cette désignation s’est faite sur la base de deux postulations spontanées enregistrées sitôt après qu’eut été communiquée l’annonce de la démission de Josef Odermatt. Les deux candidats affichaient une longue et riche expérience dans le domaine de la rédaction et de la production de magazines, a rappelé Martin Scheidegger. Pour cette raison, le Comité central a renoncé une mise au concours officielle du poste vacant. Martin Sebastian: bref portrait Né en 1954, Martin Sebastian est domicilié à Dübendorf. Il est célibataire et père de deux enfants, un adulte et l’autre en formation. Pendant son cursus, Martin Sebastian a fréquenté l’école de commerce, le conservatoire et une école d’arts. Il a été incorporé comme trompette militaire. En 1991, il a collaboré au concept du 700 e anniversaire de la Confédération avant de se lancer dans les médias. Il a ainsi travaillé pendant dix ans à Radio Eviva, d’abord comme responsable musical, puis comme rédacteur en chef et, finalement, comme directeur et chef des programmes. Aujourd’hui, Martin Sebastian est rédacteur spécialisé en folklore pour diverses revues et journaux. Journaliste RP, il a aussi travaillé comme correspondant parlementaire à Berne, a animé des débats radiophoniques et exécuté des travaux de relations publiques. Depuis 2003, Martin Sebastian est indépendant, à la En vingt ans, il y a du matériel qui s’est accumulé à Weggis. Photos Martin Scheidegger Seppi Odermatt (à g.) transmet ses recommandations à son successeur Martin Sebastian. tête de son propre bureau à Dübendorf. Ses activités: journalisme, RP, management, events, animation radiophonique, production d’enregistrements, atelier graphique, conseil pour associations, sociétés et firmes, organisation de cours et rédacteur en chef de l’illustré spécialisé en folklore «Alpenrosen». Martin Scheidegger a conclu sa présentation en félicitant Martin Sebastian pour sa désignation et en lui souhaitant plein succès dans sa nouvelle activité de rédacteur en chef d’UNISONO. Josef Odermatt: retrait après 20 ans Martin Scheidegger a aussi relevé les mérites de Josef Odermatt. Il a ainsi rappelé à l’AD que ce dernier avait entamé son activité le 1 er avril 1985, dans ce qui s’appelait alors la «Revue des musiques suisses». Pendant vingt ans, Seppi Odermatt s’est engagé en faveur d’une revue attrayante et intéressante à lire. Durant cette longue période, tant le contenu que le lay-out du magazine ont connu de multiples innovations et adaptations que Josef Odermatt a fortement contribué à réaliser. Josef Odermatt maîtrise le métier de journaliste et la fabrication d’un magazine. Il n’a bien évidemment pas été épargné par le mal chronique des journaux: le manque d’espace rédactionnel. Inévitablement, Josef Odermatt a dû se confronter avec des lecteurs irrités de ne pas avoir vu paraître leur compte-rendu ou de l’avoir retrouvé sous une forme largement réduite. Face aux délégués, Martin Scheidegger a dit son regret quant au départ de Josef Odermatt, même s’il peut le comprendre. «En 17 ans de collaboration au sein de la Commission de rédaction, tout n’a pas été sans friction, sans confrontation d’idées et sans rudes discussions. Mais tout ceci concourrait toujours au même but final: produire un organe associatif le plus intéressant possible. Pendant toutes ces années, j’ai connu et apprécié en Seppi un collègue loyal, compétent et toujours prêt à donner un coup de main. Pour cela, j’aimerais lui adresser mon cordial merci», a déclaré Martin Scheidegger. En signe de reconnaissance pour 20 ans d’engagement, l’ASM va remettre à Josef Odermatt le traditionnel vitrail de l’Association. Et Martin Scheidegger de lui souhaiter encore tout le meilleur pour son avenir et celui de sa famille. Tout en formulant le vœu qu’il continue à servir la cause des vents. Au moins comme bassiste au sein de la Feldmusik de Weggis. (ms/adapt. jrf) 22 UNISONO 10 • 2005
7 e Fête des jubilaires SCMV à Aigle Revue des musiques 170 musiciennes et musiciens au rendez-vous Le dimanche 3 avril 2005, la Fanfare municipale d’Aigle a organisé la fête des jubilaires. Pas moins de 170 musiciens et musiciennes venus de tout le canton ont participé à l’événement. Début en fanfare, puis entrée des bannières sur l’air de la «Marche au drapeau» devant une salle comble. Salutations des autorités Alain Bassang, président SCMV, pour qui c’est la première grande manifestation officielle, souhaite tout d’abord la bienvenue aux jubilaires et à leurs accompagnants, nous parlant ensuite de notre passion commune, la musique, et de la vie culturelle des sociétés de la SCMV. Un hommage émouvant est rendu aux disparus avec la sortie des drapeaux en fanfare. La parole est alors donnée au municipal d’Aigle, M. P.-Y. Roulin, qui présente sa commune et félicite les nouveaux jubilaires. Puis c’est au tour de M. Bertrand Clot, président du Grand Conseil, d’apporter les salutations des autorités cantonales tout en soulignant l’importance des sociétés de musique pour les communes et le canton. Cérémonie en musique M. P.-A. Decastel, responsable des membres SCMV, commence l’appel pour la distribution des diplômes d’honneur des jubilaires ayant 20 ans d’activité de musique. S’en suit un intermède musical proposé par l’école de musique d’Aigle sous la direction de Christophe Grau. Sitôt après, l’appel se poursuit avec les vétérans cantonaux au bénéfice de 25 ans d’activité, puis avec l’appel des vétérans fédéraux comptant 35 ans d’activité, sans oublier de saluer la présence d’Alain Perreten, secrétaire romand de l’ASM, qui concocte, à cette occasion, quelques jeux de mots dont il a le secret. 70 et 75 ans d’activité! Puis vient le moment d’honorer les vétérans d’honneur pour leurs 50 ans d’activité musicale. Huit musiciens sont honorés pour 60 ans d’activité et sont nommés vétérans CISM: Albert Ryser, Auguste Martin, Maurice Isely, Gérard Barbey, Roland Delacrétaz, Jean-Pierre Galley, Jean Pernet et Marcel Burgy. Bravo à tous ces musiciens qui continuent à s’engager dans nos sociétés et qui sont un exemple de fidélité et de persévérance pour nos jeunes recrues, musiciens et musiciennes. Un musicien est honoré pour 70 ans d’activité. Il s’agit d’Edmond Giroud du Corps de musique de Champagne. Enfin, Camille Bornand de l’Echo des campagnes à Rances/Valeyres est honoré pour 75 ans d’activité. Une vive acclamation de la salle salue ces deux musiciens pour leurs nombreuses années de service. La Concordia de Saxon au final La partie protocolaire de l’assemblée se termine sous le roulement des tambours d’Aigle et par un apéritif bienvenu. Tout le monde rejoint ensuite, en cortège, tambours et bannières en tête, la salle des Glariers, pour un banquet, organisé par M. Ph. Reitzel et son comité, auquel 400 convives prennent part. Au moment du café, un intermède musical est exécuté par la Concordia de Saxon, dirigée par J.-F. Mottier, qui agrémente la fin de l’après-midi et ponctue cette manifestation magnifiquement organisée par la fanfare municipale d’Aigle. Un grand bravo! Philippe Hamel Jean-Raphaël Fontannaz Rédacteur romand Nombreux parmi les musiciens romands ont craint que la Cantonale fribourgeoise ne tombe à l’eau. C’est en effet avec beaucoup d’inquiétude que l’on a – de l’extérieur – suivi les péripéties du feuilleton à rebondissements qui a précédé cette 20 e Fête. Après avoir risqué le pire, un rayon d’espoir est apparu avec l’engagement courageux de Bernhard Münger et de sa petit équipe. Alors, bien évidemment, tout n’a pas été parfait. A commencer par des impondérables comme un temps un peu calamiteux pendant ce long week-end de l’Ascension. Bien sûr, il y a eu quelques petites pannes et quelques couacs mineurs. Mais, au final, a-tempo va rester comme une réussite et l’expression d’un sacré tour de force. Car c’est bien de cela qu’il s’agit lorsque l’on parvient à mettre sur pied en à peine plus de quatre mois une manifestation qui, en temps ordinaires, se prépare sur deux ans, voire plus. Chapeau bas donc devant ces onze courageux qui ont prouvé qu’on pouvait être audacieux sans forcément être téméraire. Bravo et merci! Reste aussi que cette expérience mérite peut-être un prolongement de réflexion. Constater que, en se basant sur un groupe restreint, mais motivé et compétent, on peut mettre sur pied très rapidement une grande manifestation comme une Cantonale mérite qu’on s’y arrête un petit peu. On peut en effet se demander si la formule traditionnellement appliquée de la rotation des organisations ne constitue pas un formidable coût en énergie et un grand gaspillage. Le salaire de l’audace En effet, à chaque fois, il faut pratiquement recommencer à réinventer la roue. Car même si l’on essaie de faire passer le plus d’informations possible d’un comité d’organisation à l’autre, on recommence toujours plus ou moins à zéro. Ne pourrait-on pas mieux faire, pour conserver toute l’expérience (durement) acquise lors de la manifestation précédente Il y a peut-être un nouveau chemin à explorer. Ce serait alors le juste salaire de l’audace manifestée par Bernhard Münger et son équipe! Jean-Raphaël Fontannaz UNISONO 10 • 2005 23
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Page 9 and 10: Aktuell Von Josef Odermatt zu Marti
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