UNE C ~ R ~ MONIE EN L'HONNEUR DES GENIES DE LA MINE ...

4 34u'ang S'un (Luong Pr5bang), nous dnu, vos vieux esdaves, nous sommu allis chasser
dans la for& de rHirnalaya plusieurs jours. Nous avons alors capture un petit anid rnde. Eous l'al~Ons domptt pendant plusieurs mCes ; enfm il cst domptl . . . C'est un petit
Lion et je Isai rnnduit pour qu'il joue devmt Sa Majest6 H Poccasion de la fete du ire mois . . . rU.
afiaque dOS, avec les deux baguettes, la batterie e danse *. Le petit lion se
redresse, daque des machoires - me poigdie en fer fix& intkrieurernent permet I'acte~~r
qui po~e la tete de manauvrer la rnichoire supkrieure - secoue la tEte et ditale. Son dos se
bossue, car I'un des aaeurs qui a manqu6 le rythme a suivi son partenaite avec un temps de
mud et perdant l'iqquilibre s'est redresse. A l'hilariti ghf rale des spectateurs, k lion se bdance,
scs c poils I de ramie balaienr le sol, ses mkhoires daqucnt scandant le rythme de la batterie,
ses y- de verre, ses gros yeux na'ifs accrdent $9 et lh la lueur d'un cierge ou d'une lampe
et semblent pktiller de malice; il dkrit trois cercles puis s'affale sur la natte. La batterie 4 danse o
.cr+ite P oouveau. JR lion s'kbroue puis reput, suivi cette fois par les Pu NU ma+ NU levant
l'un, le bras droit, l'autre, le bras gauche au ciel. Les masques rouges des ancZtres, sous la
lumitre, virent au violet, leurs yeux irnmenses semblent interroger Ie del et un rimnement
fig6 se dessine sur leurs ltvres. 11s courent puis, se plantant devant la tribune, dansent lourdement
d'm pied sur l'autre comme s'ils piktinaient le sol. Derritre em, It: petit lion tvolue. La batterie
cesse, les masques reprement leu position hikatique sur la natte. Lion et mcetres dansent
ainsi trois fois, chaque tvolution &ant marquee par un temps de repos.
A zrh. 45, ils rentrent sous la conduite du medium et du maitre du rituel. Vitements et
masques sont remis dans les coffres, sans aucun rite55. Pendant ce temps, sur l'esplanade du
T'at, des distractions sont offertes au public: theitre, cinema, danses. A zjh. xj, on tire des
feux d'dce : ba'tpg f lia' ddk et B~ng f'ak' dik mdi. Les bang f'di dik sont constituts par des troncs
de h bou de Im I o de hauteur qui sont enfoncis dans le sol jusqu'i une profondeur de Om 70.
A l'inttrieur des tubes, des c6nes de bois sant insirks et la cavitt comprise entxe Ie c6ne et
la paroi est remplie de poudre et de limaille pilks de fason i constimer une couche compacte.
Les dnes sont ensuite retigs et, dms I'espace ainsi 1aissC libre, un peu de poudre est versk
de fason qu'eUe recout-re le fond des tubes. Unc mt-che est dors ins&&. Ce cordon enflamme
lz poudre et fait exploser le mdange. La lirnaille port& i incandescence et projetie violemment
mouchette d'or les troukes d'ombre.
Sur le terrain, se dressent Ggdement les rang& de b&g f'ii &k rndi tels des plants dans une
pkpiniere. Ces fusks-fleurs sont constitukes par des bambous de 4 A j m. de haut piquis dms
le sol. EUes poaent trois ou quatre ombeiles dont la pvtic infkieure est reli& au mit pu des
anneaux solidemem ~IX&
par des clavettes. L'exa&nite de chlque pidoncult porte un petit
sac de poudrr. Une rnae drculaire r&mit toutes ces charges qu'elle 1 un grand =ordon
qui traverse les tubes. II suffit d'enflammer le cordon pour rnettrc le feu aux meches, ce qui
entraine la dehiscena des gousses de poudre Dms le drrnier crepit-t du feu d'utiiice,
notables et f~m.ionnaires quittent la tribune. Tard dms la nuit, pendant que les ieunes gms
martellent le podium les bonzes 1 Wgt T'at hat, pour qudques fiddes, le texte d'uplpna,
le vainqueur de hliiraz6.
Le jour de la lune dkroissante, A 7h. I 1, les ofidels, precdfs du reprtsentant du roi.
gravissenr les escaliers menant au T'at a prksentent des ofirandes aux bonzes ranges en ligne
Ie long de l'enceinte. Ensuite ils penetrent dans la pagode a kcoutent le sermon tid du vex-