Martinet 8 mai - Les Impressions Borgia
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• MARTINET • Mardi 8 <strong>mai</strong> 2012<br />
14<br />
Let tre d’o pi n i o n<br />
La plus grande richesse du Québec,<br />
c’est l’éducation de ses citoyens<br />
Cette lettre, je l’espère, n’est pas la première<br />
et ne sera pas la dernière. Je souhaite de<br />
tout mon cœur que d’autres personnes se<br />
joindront à moi dans les se<strong>mai</strong>nes à venir<br />
pour exprimer leur indignation devant les<br />
politiques gouvernementales du Québec<br />
et du Canada, face aux grands enjeux qui<br />
ébranlent notre société.<br />
Je m’appelle Anouk Thibault. J’œuvre<br />
dans le do<strong>mai</strong>ne de l’éducation relative<br />
à l’environnement depuis 1998. Je suis<br />
biologiste, mère, travailleur autonome,<br />
et j’enseigne le yoga dans la région. Je<br />
voudrais parler de la grève étudiante. Moi<br />
aussi j’ai étudié, longtemps, et je n’en<br />
suis pas à ma première grève étudiante.<br />
En général, j’ai pensé que ça serait une<br />
bonne chose de payer plus de frais de<br />
scolarité. Mais, dans le passé, on avait de<br />
l’argent, on n’était pas aussi près d’une<br />
récession, ou en train de se relever d’une<br />
récession. On ne parlait pas autant des<br />
problèmes environnementaux. On ne<br />
connaissait pas si bien les rouages de la<br />
corruption au Québec et au Canada. Bref,<br />
ça allait bien mieux, si on se replace dans<br />
la situation. Le monde a changé.<br />
Maintenant, ce conflit, qui n’avait l’air de<br />
rien au début, est en train de dire à la<br />
société « on est tanné de se faire avoir «<br />
Après ces se<strong>mai</strong>nes de grève étudiantes,<br />
on constate que c’est du sérieux, que<br />
c’est terminé le temps où on faisait<br />
l’autruche. Ça va mal, l’économie va mal.<br />
Mais le monde aussi va mal. <strong>Les</strong> gens,<br />
vont mal. Quand les étudiants en sont<br />
rendu à compromettre leurs études, il faut<br />
les prendre au sérieux. Ils sont beaucoup<br />
plus sensibilisés que nous l’étions à leur<br />
âge. Ce sont eux qui ramassent leurs<br />
cochonneries par terre, et les notres,<br />
qui font du recyclage, qui réduisent leur<br />
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consommation d’eau, qui comprennent<br />
ce qu’est le développement durable<br />
(économie mise au profit d’un monde<br />
meilleur) C’est quoi, cette société, pas<br />
capable d’investir dans l’éducation, ici,<br />
en Amérique du Nord ? Qu’avons-nous à<br />
partager avec les autres pays sinon notre<br />
expertise, nos finissants qualifiés, nos<br />
chercheurs ? Des gens scolarisés, une<br />
société autrement qu’ignorante, c’est ça,<br />
notre produit. En tout cas, c’est ce que<br />
nous devrions développer. Pourquoi ne<br />
pas exploiter notre potentiel hu<strong>mai</strong>n ?<br />
Pendant cette grève étudiante, le<br />
gouvernement Charest continue de<br />
mettre de l’avant son Plan Nord. Et tout<br />
ceci va passer inaperçu. Pourquoi n’y a-til<br />
pas de consultation publique à propos<br />
du Plan Nord ? Il faut absolument qu’on<br />
se mobilise pour parler, pour changer les<br />
choses, pour protester. Nous sommes un<br />
peuple pacifiste. On ne fait pas la guerre et<br />
c’est très rare qu’on se révolte. On chiale,<br />
<strong>mai</strong>s à part ça ? Ce n’est pas surprenant<br />
que nous ne soyons pas non plus écoutés<br />
par le gouvernement actuel. Peu importe,<br />
il n’y a même pas de conséquence. Malgré<br />
le fait que l’opinion publique, soit de façon<br />
générale, indignée de ce qui se passe en<br />
ce moment, on avance dans des projets<br />
qui compromettent le bien des générations<br />
futures. Il y a des intérêts économiques<br />
en ce moment qui mettent en péril, le<br />
bien commun. <strong>Les</strong> étudiants font une<br />
grève… On utilise la répression pour les<br />
intimider. Qu’arriverait-il si le Québec se<br />
soulevait vraiment, on peut envisager une<br />
telle possibilité au train où se détériore<br />
la situation, on nous imposerait un Plan<br />
Nord assorti de la loi des mesures de<br />
guerre, loi dont l’application a simplement<br />
été suspendue?<br />
Après la grève, les québécois se seront fait<br />
avoir deux fois plutôt qu’une. L’éducation<br />
et la scolarisation sont, tout comme les<br />
richesses naturelles, un bien commun.<br />
Comment ce gouvernement fait-il pour<br />
continuer dans cette voie, sans avoir<br />
honte, sans que les ministres aient honte ?<br />
Donner à l’industrie le privilège d’exploiter<br />
le bien commun et d’en tirer les profits sans<br />
que nous ne disions mot. Abandonner les<br />
jeunes à un moment important de leur<br />
vie, durant les études, comme si étudier<br />
était un luxe, un caprice, et que ce luxe,<br />
ils devaient se le payer. Je serai bien<br />
contente quand ils seront devenus riches<br />
de leurs études, parce qu’ils payeront leur<br />
impôt. Aujourd’hui, faut-il comprendre<br />
que le gouvernement du Québec fait le<br />
choix d’orienter les québécois dans plus<br />
d’ignorance ? Plus d’ignorance pour un<br />
peuple docile, et facile à manipuler. Moi,<br />
je veux, de l’instruction, la répartition des<br />
profits des exploitations entre tous les<br />
québécois, TOUS, c’est un bien commun,<br />
nous devrions tous être actionnaires des<br />
activités commerciales du Québec.<br />
Anouk Thibault<br />
AVIS DE PROMULGATION<br />
Règlements 492-12 et 494-12<br />
AVIS PUBlIC<br />
Le conseil municipal de la Ville de Saint-Raymond a adopté, lors de ses séances<br />
ordinaires du 12 mars et du 16 avril 2012, les deux règlements suivants :<br />
• Règlement 492-12 Règlement modifi ant le Règlement de zonage<br />
51-97 (B) afi n de modifi er, dans certaines zones, la<br />
hauteur maximale permise d’un bâtiment principal<br />
• Règlement 494-12 Règlement modifi ant certaines dispositions du<br />
Règlement de zonage 51-97 (B)<br />
Ces règlements ont été approuvés par la MRC de Portneuf le 18 avril 2012, et les<br />
certifi cats de conformité au schéma d’aménagement et de développement et<br />
aux dispositions du document complémentaire ont été émis le 23 avril 2012.<br />
Ces règlements entrent en force et en vigueur conformément à la Loi sur les<br />
cités et villes du Québec. Toute personne intéressée peut prendre connaissance<br />
de ces règlements au bureau de la soussignée, à l’hôtel de ville où ils sont<br />
déposés.<br />
Donné ce 2 <strong>mai</strong> 2012.<br />
La greffi ère,<br />
Chantal Plamondon<br />
Le CREP met en<br />
lumière le travail de<br />
plusieurs années<br />
Gaétan Genois • martinet@cite.net<br />
Le vendredi 27 avril dernier, le Club des randonneurs équestres de Portneuf<br />
(CREP) tenait ce qu'on a qualifié de « journée importante », soit un premier<br />
événement médiatique destiné à « mettre en lumière le travail réalisé depuis<br />
plusieurs années ».<br />
En compagnie du jeune Samuel, qui représente la relève du loisir équestre, on retrouve Alain<br />
Marcoux, de la Société des sentiers de la Capitale-Nationale; André Langlois, représentant le<br />
député Michel Matte; Denis Jobidon et Mario Delisle, coordonnateur et président du CREP;<br />
André Veilleux, cofondateur; Nathalie Beaulieu, de Québec à Cheval et revue Équi-Libre; et<br />
Richard Senécal, du Conseil québécois du Sentier transcanadien.<br />
D'expliquer le président du CREP,<br />
l'objectif de cette rencontre de presse<br />
est de « présenter l'état d'avancement du<br />
Sentier transcanadien sur le territoire de<br />
la MRC de Portneuf et sur les projets de<br />
développement en vue de compléter le<br />
réseau Québec-Mauricie ».<br />
Évidemment, un obstacle de taille<br />
empêche les randonneurs équestres de<br />
traverser Portneuf dans son entièreté.<br />
Cet obstacle s'appelle la rivière Jacques-<br />
Cartier, et il faudra éventuellement un<br />
pont à usages multiples afin d'y palier et<br />
d'ainsi relier Québec à notre région. Mais<br />
cela n'est pas pour de<strong>mai</strong>n, disons-le.<br />
D'ici là, le CREP poursuit ses efforts<br />
d'aménagement de sentiers. Actuellement,<br />
70 kilomètres de sentiers équestres sont<br />
aménagés. Ces sentiers sont balisés<br />
avec l'aide du système GPS. En outre,<br />
une quarantaine des 70 kilomètres sont<br />
damés par des surfaceuses ou tracteurs,<br />
et sont par conséquent utilisables 12<br />
mois par an.<br />
Deux grands axes du Sentier<br />
transcanadien sont développés au<br />
Québec, soit un premier axe de 1 470<br />
km, actuellement complété à 95 %,<br />
et un deuxième axe de 650 km, dont<br />
l'aménagement a débuté en 2008.<br />
Dans Portneuf, un premier tronçon de<br />
45 km du Sentier transcanadien a été<br />
inauguré en février 2011, reliant Pont-<br />
Rouge, Saint-Basile et Sainte-Christined'Auvergne.<br />
Toute cette section est<br />
pratiquement complétée, il reste environ 8<br />
km restants à aménager.<br />
Pour accéder à ce tronçon, il a fallu refaire<br />
le tablier d'un pont de 25 mètres sur la<br />
rivière Portneuf. Plus d'une vingtaine<br />
de membres du club ont bénévolement<br />
apporté machinerie et bras pour cette<br />
réalisation. Il faut noter que tout le travail<br />
du CREP se fait de façon bénévole.<br />
On pourra éventuellement rejoindre le<br />
sentier du Club Pégase, qui relie l'ouest<br />
portneuvois au parc mauricien de La<br />
Gabelle, un endroit spectaculaire où<br />
il est possible de passer sur le barrage<br />
hydroélectrique.<br />
Une prochaine étape en ce sens est<br />
l'aménagement de 28 km entre Sainte-<br />
Christine et Saint-Ubalde. À Saint-Ubalde<br />
même, un réseau de 25 km est déjà en<br />
place et le CREP a conclu une entente<br />
d'utilisation avec la municipalité.<br />
Fondé il y a plus de 10 ans, le Club de<br />
randonneurs équestres de Portneuf<br />
regroupait au départ 12 membres, et en<br />
compte aujourd'hui une soixantaine.<br />
Fermeture du chemin<br />
de la Traverse<br />
(Entre le 1071 et le 1031)<br />
Le chemin de la Traverse sera fermé à<br />
la circulation automobile du 14 au 29<br />
<strong>mai</strong> prochain, du lundi au vendredi, en<br />
raison de la réfection de la route entre les<br />
numéros civiques 1071 et 1031 (entre le<br />
pont et Florescence).<br />
Mario Boilard<br />
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