100222 MDVT rupture conventionnelle - CGT LCL - Le Crédit ...

LA CGT DDR DU MIDI « LE CREDIT LYONNAIS »
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Lotus : csr-rs_cgt_dr_midi Mail : cgt.cl.toulouse@wanadoo.fr
FEVRIER 2010
RUPTURE DE CONTRAT NEGOCIÉ*
Sur la DDR du MIDI C’EST PARTI !
Tu en as assez du peu de reconnaissance de LCL ?
Tu en as assez de ne pas être considéré ?
Tu en as assez de voir chaque année ton « IPC » augmenté ?
CE MESSAGE VA T’INTÉRESSER.
Tu songes à quitter LCL ?
La Direction est tenue de remettre aux organisations syndicales représentatives
les mouvements du personnel (embauches, départs) ainsi que le type de contrat
(CDD, CDI, etc.) et le motif de la sortie (démission, retraite, rupture, etc.).
Ainsi en octobre 2009, la lecture du document remis à l’ensemble des syndicats
fait ressortir que la Direction a procédé au « licenciement à l’amiable » d’une
jeunes salariée (4 ans d’ancienneté au LCL).
Sur les mouvements de janvier 2010 (reçus le 18/02/10), nous constatons un deuxième
« licenciement à l’amiable », d’une jeune salariée (2 ans d’ancienneté au LCL).
Sur la même période, pour 2 départs conventionnels, nous constatons 5
démissions (3 femmes, 2 hommes).
AINSI DONC CERTAINS QUITTENT LCL
AVEC UNE INDEMNITÉ DE DÉPART,
D’AUTRES « SANS RIEN ».
L’essence même du syndicalisme est d’ assurer la défense collective et
individuelle de l’ensemble du personnel.
Le syndicat est là pour informer les salariés des « bonnes manières » faites à
certains, pour que le plus grand nombre puisse en bénéficier.
C’est pourquoi, la CGT est intervenue auprès de la Direction pour que
l’ensemble des salariés qui quitte LCL bénéficie du dispositif de la rupture
conventionnelle (*), inscrite dans la LOI.

Le Crédit Lyonnais DdR du MIDI
Monsieur Marc DO VAN TUAN
Responsable Ressources Humaines du MIDI
DdR du MIDI
UAC TOULOUSE 24000
Toulouse, le 22 février 2010
Objet : mise en œuvre sur LCL MIDI de la rupture conventionnelle.
Monsieur le Responsable des Ressources Humaines,
L’étude des documents remis à l’ensemble des organisations syndicales relatifs aux
mouvements du personnel, amène la CGT à vous interroger sur VOS politiques sociales.
Tout d’abord nous vous informons rester dans l’attente de la justification des départs que vous
avez négocié avec certains « cadres supérieurs » courant 2009. Les indemnités que vous avez
versées seraient au minimum de 24 mois de salaires.
Egalement, comme nous vous l’indiquions lors de votre arrivée au LCL, il se passe des choses
dans le Sud et c’est tant mieux que les « mauvaises langues » parlent. Aussi pouvez-vous nous
rassurer que, pour acheter la paix sociale sur l’Aude et les Pyrénées Orientales, vous n’avez
pas versé à certains des indemnités supérieures à celles qui auraient dû l’être ?
Il est évident que pour la CGT, VOS largesses doivent être étendues à l’ensemble des
salariés.
Revenons si vous le voulez bien à l’objet premier de la présente ; l’application de la rupture
conventionnelle au sein de LCL.
La CGT constate que sur la période octobre 2009, janvier 2010, deux très jeunes salariées,
avec peu d’ancienneté (2 et 4 ans) ont quitté LCL avec une indemnité.
La CGT constate que sur la même période, cinq salariés ont, pour quitter LCL, dû
démissionner.
La question que nous vous posons est claire, comment expliquez-vous la différence de
traitement entre salariés du LCL ?
Quelle a été votre motivation pour aider financièrement certaines collègues lors de leur départ
de LCL et de ne pas le faire pour d’autre ? Avez-vous appliqué un critère, si oui, nous
souhaitons le connaître ? Sur quelle base financière ces ruptures sont-elles intervenues ?
Nous vous demandons donc très officiellement de faire droit à l’ensemble des salariés
quittant l’entreprise, de la rupture conventionnelle, s’ils en font la demande.
Agir autrement, nous obligerait à assister l’ensemble des salariés que vous lèserez.
Nous vous souhaitons bonne réception de la présente et vous prions de croire en notre totale
détermination.
Emilie CABANNE
/ Les délégués CGT de la DDR du MIDI