cr bilan rpc premier trimestre 2012 - CGT LCL - Le Crédit Lyonnais

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Villejuif, le 12 juillet 2012
BILAN RPC AU PREMIER TRIMESTRE 2012
COMPTE-RENDU RÉUNION
Annuellement la Direction présente un bilan arrêté à fin mars. Fidèle à son habitude, la présentation
des chiffres est différente des communications antérieures. Pour les salariés des agences, elle ne
détaille pas les montants versés aux MHG, Privés et Pro, elle les englobe sous le vocable
« conseillers agences », il en est de même pour les Directeurs d’Agences (moins de trois UTP, 4 à
7, plus de 7UTP) où ces derniers sont repris dans un seul groupe. Procéder de la sorte cache, nous
n’en doutons pas, quelque chose.
De plus, comme nous n'en doutions pas, l'activité commerciale soutenue en ce début d'année, avec
principalement le compte à terme progressif (+710K€ versés), a fait éclater les compteurs.
Ainsi, les RPC versées au premier trimestre se sont élevées à 9.592K€ en hausse de 16,5% par
rapport au premier trimestre 2011, soit en euros +1.356K€.
On comprend mieux pourquoi LCL a modifié de manière autoritaire * les règles établies en début
d'année.
Ce qui est surprenant, c'est que LCL indique pour se justifier que le changement des règles l’a été
dans un but prudentiel pour ne pas avoir un risque bilanciel.
A noter qu'au 31 mars 2012, LCL accusait encore un DCC (Déficit Collecte Crédit). Ainsi, LCL
devra emprunter sur les marchés, puisqu'il refuse la collecte des ressources de sa clientèle,
manière au passage de la fidéliser!
Cela nous conforte dans l'idée que le changement de règle ne l'a été que pour éviter de payer les
RPC telles que prévues par la Direction Générale en début d'année.
Il est à noter, que les augmentations profitent à toutes les DdR mais de façon disparate. Elles
varient de 1 à 2,5 (+9,6 à +24,4%).
Sur le second trimestre, la Direction indique avoir assisté à des décollectes importantes en
assurance vie (sur la banque privée et les professionnels). La clientèle, vu la situation morose de
l'économie française et mondiale, préfère financer ses achats immobiliers ou investissements, sans
avoir recours à l'emprunt.
Rien n’est dit, alors sur le DCC à fin juin 2012.
* Une action juridique conjointe avec FO, portant sur les éléments variables (RPC et BONUS) est en cours d'étude avec nos avocats.
Les autres syndicats (la CGC/SNB et la CFDT) comme d'habitude se sont couchés face à Mme Broches.

Les Organisations Syndicales profitent de cette réunion pour faire part aux représentants de la
Direction générale des problèmes rencontrés :
1) Les taux de prêts immobiliers LCL qui ne sont pas dans le marché. Un aller-retour, voire 2,
pour un accord de décôte est long et n'aide pas les commerciaux.
En réponse, la production des Crédits Immobiliers est dans les clous.
2) A nouveau les objectifs assignés aux temps partiels sont en inadéquation.
En réponse, outre que les DR ont la main pour les régularisations, quand un produit est réalisé
en son absence, il tombe dans son compteur. Où est le problème, donc!?
3) Le plafonnement mensuel à 20% des réalisations dans le paiement des RPC des
conseillers d'accueil et attachés commerciaux.
En réponse, cette disposition est liée au turn-over important dans ces "populations"!
Sommes-nous dans le même LCL? Que les technocrates parisiens viennent en région, ils
s'apercevront qu'à l'accueil nous sommes fidèles au poste. En définitive ce bridage est
consécutif aux probables nombreux changements sur l'île de France.
4) La note managériale (0 à 15) qui, pour dépasser le 10, doit être causée au DDR qui valide
éventuellement, ce qui cause des autocensures.
En réponse, Emmanuel Aubin rappelle que la règle a toujours été de noter sur 10, mais que
certains managers utilisaient les notes supérieures pour récompenser des collaborateurs en lieu
et place de l'attribution d'une RBA ! Ceci a conduit des Organisations Syndicales à demander
l'intégration partielle des éléments variables dans la RBA (seule la CGT a pour revendication
l'intégration totale des RPC dans la RBA). La position de LCL est rappelée par Bernard Augris,
Niet!
5) La notion de nouveaux clients. Un mandataire non client à titre personnel, qui ouvre un
compte n'est pas reconnu par LCL comme étant un nouveau client. Le CGC/SNB indique alors
que pour contourner le système les collègues changent la date de naissance (puis la corrigent).
En réponse : Philippe Schriver, le technocrate, indique que le problème lui a déjà été soumis et
que ses services étudient la façon de rendre ces personnes ''nouveaux clients".
Emmanuel Aubin, se plaçant en grand prêtre de la déontologie au LCL (il s'était illustré lorsqu'il
était DPP -actuel DR- d'Aix en Provence lors de l'opération EDF. Cela avait fait grand bruit, les
syndicats, tous ensembles, avaient fait éviter les licenciements de collègues qui s'étaient prêtés
au jeu) se dit horrifié par cette manœuvre des collaborateurs. Il s'offusque et indique qu'il ne doit
pas y en avoir des tonnes (traduire, s'il peut le faire il va tenter de savoir qui fait ça et quelle
réponse quant à la poursuite de leur contrat de travail, apporter).
Les esprits s'échauffent. Comment une erreur de saisie opérée par un collègue est relatée par
les représentants SNB/CGC comme étant volontaire, et donc pouvant aller jusqu'à son
licenciement.
La réunion se termine sur cette note!
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