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n-2 - CGT LCL - Le Crédit Lyonnais

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cgt-banque-assurance.frEDITON° 28 du 20 septembre 2012Une seule solution :l’augmentation desressourcesUne réunion s’est tenue entre organisations syndicales desalariés et organisations d’employeurs sur la situationfinancière des régimes de retraite. <strong>Le</strong> rendez-vous qui était prévupour faire le point sur la mise en œuvre de l’accord du 18 mars2011 et sur les finances des régimes et qui était initialementprévu en 2015 se tiendra finalement le 12 octobre prochain.La Medef compte bien imposer à cette occasion de nouvellesremises en cause des droits.Pages 2 et 3Groupama : Bilatérale<strong>CGT</strong>/DRH, de nombreux Financiarisation à outrancepoints en débat.Comme on pouvait le prévoir, la situationPage 3financière des régimes de retraiteConfédération : ACOSS, complémentaire ARRCO et AGIRCdéclaration <strong>CGT</strong>, aviscontinue de se dégrader. Pour équilibrerfavorable.les exercices, les deux régimes sontcontraints de prélever des montantsPage 4importants sur leurs réserves, lesquellesFédération : Bureaune sont pas inépuisables. Cette situationétait prévisible dans la mesure oùFédéral, rentrée sociale et50° Congrés au menu.l’accord du 18 mars 2011 avait esquivéFédération : CIF, unla question pourtant essentielle des ressources.nouveau gâchis.Naturellement, la crise n’a faitPage 5que conforter les difficultés. Pour ce quiFédération : Retraités, nous concerne, la solution ne réside etcitoyens à part entière.ne résidera pas dans une fuite en avantSociété : Retraite, durée de dans la baisse des droits des allocatairescotisation pas allongée pouractuels et futurs. Cette logique à l’œuvredepuis déjà de nombreuses années à trèsles personnes nées en 56.largement montré ses limites. D’autantPages 6qu’elle s’inscrit dans une approche de laConfédération :distribution des richesses elle-même àProtection sociale, unel’origine de la crise que nous traversons.reconquête à construire. Ce n’est pas le prétendu « coût du travail», dont la part consacrée à la protection notre système de retraite.1 Edité par la Fédération <strong>CGT</strong> des Syndicats du Personnel de la Banque et de l’Assuranceconstruire.ensemble arobase laposte.netSommaireDécret 60 ans<strong>Le</strong> Medef a indiqué qu’il questionnaitdes juristes sur la légalité du décret etqu’il n’excluait pas que les dispositionsdu décret ne soient pas déclinées dansles régimes Arrco et Agirc. La délégationCgt s’est élevée contre ce qui apparaîtcomme de la résistance à appliquer dansles régimes une disposition positive pourles salariés. Inutile d’insister sur le faitque le Medef ne s’était pas montré aussisoucieux de la légalité pour la réformede 2010 ainsi que pour le décret de novembre2011 qui avait accéléré le rythmede mise en œuvre de la loi de 2010.sociale, qui grève la compétitivité desentreprises françaises. C’est plutôt lechoix constant de privilégier les dividendesdes actionnaires, autrement ditla financiarisation à outrance de toutel’économie, qui est la source de tousnos maux.Partage de la richesseIl est possible de financer durablementles régimes complémentaires de retraitedes salariés du privé à condition dereconsidérer le partage des richesses enfaveur du travail et de sa rémunération,en faveur de l’emploi, des investissementsproductifs et d’une protectionsociale de haut niveau. Rappelons quelors des négociations de 2011, des chiffrageseffectués à notre demande avaientmontré que le seul fait de soumettre àcotisations, aux taux en vigueur sur lessalaires, l’intéressement et la participationapporterait 2 milliards d’eurossupplémentaires dans les caisses des régimes.Ces mêmes chiffrages indiquaientqu’une mise à contribution des revenusfinanciers des entreprises aux mêmesniveaux que les taux de cotisationsen vigueur apporteraient 10 milliardsd’euros. C’est bien de ce côté que nousdevons nous tourner, c’est à dire l’augmentationdes ressources des régimes.Pour conclure, il semble opportun derappeler que la baisse, même relative,des pensions de 11 millions de retraitésne peut que plus enfoncer le pays encoreplus dans la crise et affaiblir plus encorela confiance des retraités futurs, en particulierles actifs les plus jeunes, dans


Entreprises/GroupesBanquesGroupamaBilatérale Cgt/DRHDe nombreux points dans le débatLa Cgt était reçue dans le cadre d’une bilatérale initiée par la DRH groupe, M. Heyries bien qu’ayant convoqué cette réunion,a cependant décliné celle-ci, étant retenu par son calendrier !! La délégation Cgt était composée de Nadia Masson,Philippe Goret et Thierry Duvernay. Elle a débuté cette rencontre en évoquant les risques psycho-sociaux à Groupama. Elle arappelé les 2 suicides de cette année, un à Blois et un à Mendes ainsi que celui d’octobre 2011 dans la région de Strasbourg. Ilsont été le révélateur d’une situation existante dans le groupe depuis des années. Bien sur la situation du groupe a fait l’objetd’un échange fourni avec en filigrane les questions d’emplois et de conditions de travail.construire.ensemble arobase laposte.netRPS, la Cgt alerte ànouveauLa Cgt avait déjà attiré l’attentionde la direction depuis très longtempssur ce sujet .La Cgt veut débouchersur des actions concrètespour que la direction fasse toutpour éviter qu’apparaisse toutenouvelle situation, y compris autravers de négociations qui vontavoir lieu cet automne. C’est dansce cadre qu’elle a demandé aussil’intervention de la DRH groupepour l’annulation pure et simplede procédures de licenciementspour insuffisance professionnelleau niveau de la caisse régionaleGroupama Paris Val de Loire,alors qu’un droit d’alerte pour harcèlementcollectif a été diligentédans les secteurs où travaillent lessalariés concernés. La directionindique qu’elle veut bien faireun plan sur le groupe, elle a biennoté ces points qui seront abordélors des négociations, la Cgt luiayant déjà fait un certain nombrede propositions.Situation économique etsocialeLa Cgt a abordé ensuite la situationdu groupe, sans oublier derappeler que c’est le conseild’administration et la directiongénérale qui ont mis Groupamadans la situation financière quenous connaissons. L’organisationsyndicale sera attentive à ce queles salariés ne soient pas ceuxqui payent l’addition des errementsdes dirigeants du groupe.Plus précisément avec la ventede Gan Eurocourtage IARD, duportefeuille de la Maritime, deGroupama Segoros en Espagne,de Proama en Pologne, et la venteprévu de la filiale anglaise, ladirection envisagerait-elle de seséparer d’autres entreprises dugroupe que celles déjà prévues ?Celle-ci précise qu’à ce jour, iln’est pas envisagé d’autres venteset si c’était le cas cela se limiteraità de petites entités à l’international.Par contre, la DRH groupen’ apporte pas de réponse concernantla situation actuel du groupeau regard des chiffres semestrielsqualifiés de presque à l’équilibrey compris avec les ventes actéesces derniers mois, les demandesde l’ACP faites par rapport augroupe et les engagements deGroupama envers elle, l’avenirde Groupama immobilier et dupersonnel du fait de la vente d’uncertain nombre d’immeubles dugroupe qui en diminue la gestion,l’avenir de Groupama banque,la presse s’étant fait l’écho il ya quelques temps de réductiond’effectif, le nombre de salariésrestant dans le groupe à échéance2014/2015. Elle invite notreorganisation syndicale à reposerces questions lors du comité degroupe de septembre où seraprésent M. Martel. ConcernantMutuaide, elle indique qu’unestructure de courtage a été créequi devrait permettre de conserverles emplois et de l’activitéanciennement occupés par GanEurocourtage.Plans de départsvolontaires (PDV) annoncés171 salariés à Groupama SA et200 salariés sur Gan Assurances,voilà les chiffres connus. Mais laCgt s’interroge, d’autres entreprisesseraient elles impactéespar le même type de plan ? Ladirection indique qu’il n’y arien de prévu ce qui n’empêcherapas, si des entreprises ledécident, d’activer des plans dedépart volontaires dans le cadredes plans d’économie. Il n’y adonc pas de réponse concernantG2S, GGVie, Groupama banque,les caisses régionales… S’il n’yavait pas assez de départs à l’issude ces PDV, y aura-t-il recours àdes licenciements ? Pour ce quiconcerne GSA une garantie aété donnée par la DRH et il n’yaura de recours à une procédurede licenciement économique.Par contre, dans d’autres entreprisesoù serait activé un PDV,cela dépendra du schéma établispar la direction de l’entrepriseet une telle solution n’est pas àexclure. La Cgt intervient ensuitesur le recours au PDV risquantd’entraîner une déstabilisationdes entreprises dans les secteursoù seraient actés des départs.Pour la direction, cela donneraitlieu à des réorganisations deservices pour tenir compte de ladiminution de personnel. La Cgtest interrogative sur la charge detravail supplémentaire pour lessalariés restant, elle a demandéà avoir une information sur lesnouvelles organisations mises enplace pour faire face à la nouvellerecomposition salariale des entrepriseset du groupe.Liberté syndicalesLa rencontre a été l’occasion dedénoncer la négation du syndicalismeà Groupama Océan indien oùdes organisations syndicales sontprises à partie par la direction decette caisse, ceci depuis un certaintemps remettant en cause l’activitésyndicale, il est demandé uneintervention de la DRH groupe. Lanon-reconnaissance de l’instanceCHSCT à Groupama Grand Estoù sont remises en cause les prérogativesdu comité dans le cadredes divers projets de mobilité etde réorganisation de la caisse, ladirection a noté ce point. La Cgtà demander à la DRH groupe uneintervention pour que cesse labanalisation des licenciements2 Edité par la Fédération <strong>CGT</strong> des Syndicats du Personnel de la Banque et de l’Assurance


construire.ensemble arobase laposte.netConfédérationAcossDéclaration CgtUn avis favorableCet avis concerne décret relatif à réduction généraledes cotisations patronales de Sécurité Socialeet à la déduction forfaitaire de cotisations patronalessur les heures supplémentaires.La Cgt a toujours considéré que la loi TEPA empêchaitles embauches. Depuis 2007, les heures supplémentairesdéclarées annuellement par les entreprises s’élèvent à plusde 700 millions d’heures. Cela représente autour de 450 000emplois.La Cgt a toujours demandé une politique ambitieusede l’emploi et des modes de calcul des cotisations sociales quifavorisent le développement de la masse salariale. Alors quele nombre de chômeurs est en augmentation de manière continuedepuis plus de 14 mois et que le taux de chômage risqued’atteindre 10% d’ici la fin de l’année, l’abrogation partiellede la loi TEPA est une bonne nouvelle pour l’emploi. En effetsi l’activité économique de la France nécessite des heures supplémentaires,elle nécessite d’abord de l’emploi.La Cgt considère que ce dispositif était inefficace tantsocialement que fiscalement. Elle en a toujours demandé l’abrogation.Elle prône une réforme en profondeur de la fiscalité despersonnes afin qu’elle soit plus progressive et plus juste.En conséquence, le texte qui nous est soumis aujourd’hui,va dans le bon sens. Cependant il ne va pas assez loin. <strong>Le</strong> maintiende la déduction forfaitaire patronale de 1,5 euros par heuresupplémentaire pour les entreprises de moins de 20 salariésne satisfait pas la Cgt. Il est antinomique avec notre objectifdu développement de l’emploi. De plus, la Cgt s’est toujoursopposée à la réduction générale des cotisations patronales deSécurité Sociale dite « Fillon ». Elle prône une répartition différentedes richesses créées par le travail, un financement de laSécurité Sociale qui tient compte de la politique des entreprisesen matière d’emploi et d’investissement, de masse salariale etde la valeur ajoutée.En conclusion, la Cgt émet un avis favorableavec les réserves énoncées.Vote du ConseilFavorable : 9 (<strong>CGT</strong> : 3, CFTD : 3, CFTC : 2, 1 PQ)Défavorable : 9 (MEDEF : 6, CGPME : 3)Abstention : 8 (FO : 3, UPA : 3, 2PQ)Prise d’acte : 4 (CGC : 2, 2PQ)GroupamaBilatérale Cgt/DRHDe nombreuxpoints dansle débatSuite de la page 2pour insuffisance professionnelledans certaines entreprises (sansrespect d’ailleurs de l’Article 79de la CCNSA) qui tendent à créerune obligation de résultats pourles salariés qui n’ont qu’une obligationde moyens.NégocierLa Cgt a aussi demandé que soitnégociée une complémentairesanté de haut niveau s’appliquantnationalement à tous les salariésdu groupe et aux retraités permettantd’avoir les même avantagesquelque soit l’entreprisedu groupe. La Cgt souhaite aussique dans le cadre de la prochainenégociation annuelle obligatoire,la direction garantisse une revalorisationdes salaires à minima auniveau de l’inflation pour que lessalariés conservent leur pouvoird’achat et que le groupe ne cherchantpas à faire des économiessur ce poste. Elle a aussi demandéqu’au niveau de la classificationl’ANG soit respectée dans toutesles entreprises du groupe et notammentque disparaisse la notiond’»accédant» à une classe qui nefigure pas dans la classificationde référence et qui sous qualifiedes salariés pendant plusieursannées, lésant ceux-ci, y comprispécuniairement.La direction est intervenue aussipour indiquer que l’accord comitéde groupe et comité européenserait renégocié, ceux ci arrivantà échéance. Sur l’accord pour lecomité de groupe, il est prévu qu’ilse réunirait 4 fois par an suite auxdemandes des organisations syndicaleset qu’il y aurait un systèmede transmission de document pare-projet. Concernant la commissionde dialogue social groupe, ily serait intégré la loi de 2008 surla représentativité, celle-ci seraitrevue tous les 4 ans et éventuellementfigée jusqu’en 2015.3 Edité par la Fédération <strong>CGT</strong> des Syndicats du Personnel de la Banque et de l’Assurance


FédérationVie des instancesRéunion du Bureau FédéralRentrée sociale et 50 ème congrès au menu<strong>Le</strong> bureau a validé l’ordre du jour du comité fédéral qui traitera du 50ème congrès Confédéral. La rentrée sociale sera bienentendu à l’ordre du jour. <strong>Le</strong> Groupe de travail salaire Jean-Claude Branchereau et/ou Laurent Manier rendront comptede leur activité. <strong>Le</strong>s présidences seront tenues par Michel Bonneau le matin et Brigitte Zouari l’après-midi et Erwan Galesaccepte de continuer à prendre des notes pour rédiger le compte rendu, le Bureau Fédéral l’en remercie.<strong>Le</strong> 50ème congrèsCatherine Miguet fait le point sur les délégués.Il reste quelques réponses en attentedes syndicats pour les délégué(e)s qui nousmanquent. Pour rappel nous sommes partisd’un état géographique des syndiqués pouressayer de couvrir l’ensemble du territoire.Peu de retour de syndicat sur les candidatures,nous avons donc sollicités des syndicatsen fonction des critères imposés par laconfédération à savoir congrès à parité cequi donne pour notre Fédération 15 femmeset 3 hommes et 5 délégué(e)s de moins de35 ans. Sur la candidature à la CommissionExécutive Confédérale, Patrick Lichauannonce qu’il ne se représente pas du faitde son âge et de son aspiration à partir enretraite courant 2014. Il pense néanmoinsqu’une candidature de notre Fédération estune bonne chose et permet de faire entendrenotre voix, même si le mandat de dirigeantconfédéral n’est pas au nom de l’organisationmais intuitu personae. Patrick rappelleà la question d’un camarade du BF que cemandat occupe à 25% du temps et que celanécessite une organisation autour du camaradequi pourrait être présenté, il admet bienvolontiers que son 2ème mandat a été plussimple du fait de l’organisation de la fédéavec SEG et SEG adjoint. Patrick proposela candidature de Catherine Miguet pour laFédération, cette proposition ne faisant pasl’objet d’opposition elle sera proposée auCF du 13 septembre, la date limite de dépôtdes candidatures étant fixée au 17 octobre.La rentrée sociale<strong>Le</strong> corps du rapport va s’appuyer sur l’assembléegénérale des organisations duCCN du 28 août, climat social et politique,traité européen, attentes sociales, journée du9 octobre et proposition pour notre Fédérationde s’inscrire dans l’action sur les conditionsde travail et l’emploi et les salaires. <strong>Le</strong> débatdu Bureau Fédéral chute sur l’idée d’untemps fort en octobre autour du 9 et un appelaux militants à aller grossir les cortèges demanifestations (journée européenne dessyndicats de l’industrie sur l’emploi et lapolitique industrielle) comme nous en avionsdécidé lors du CF de mai et juin, corroborépar la réunion des DSN de fin juin qui ontindiqué qu’il serait plus simple de mobilisersur les conditions de travail. Un groupe doitse réunir très rapidement pour travailler desexpressions de la Cgt (Erwan Gales, LaurentSkornik, Laurent Manier, Brigitte Zouari,Emilie Karsenti, et Jean-Claude Branchereaucomme animateurs).<strong>Le</strong> questionnaire fédéralCatherine Miguet propose qu’Erwan Galeset Dalila Gueninéche et elle, procèdent audépouillement de la trentaine de questionnairesreçu. Ils en feront une synthèse voire entireront des propositions s’il y a lieu lors d’unprochain bureau qui devra aussi avancer surle CFN de décembre, nombre, ordre du jouret participation financière des syndicats. Uneproposition sera faite lors du CF d’octobreautour de 125/150 € de participation parsyndicat.Suite à quelques remontées de syndicats surl’accord expérimental des SSTIB de Lille etMarseille et au courrier de réponse de l’AFBà nos demandes d’éclaircissements sur cettemise en place, le BF décide de faire un courrierau secteur AFB avec copie aux membresComité Fédéral.Crédit Immobilier de FranceCommuniquéUn nouveau gâchis et des milliersd’emplois menacésDepuis plusieurs mois, les salariés du Crédit Immobilier de France sont soumis au régime de la douche froide. <strong>Le</strong> CIF vient de voir son avenirlourdement compromis. Après avoir vécu des années d’expansion forte, tout s’en étant dangereusement éloigné de sa vocation première definancer le logement social, en oubliant son slogan : « acteur de la mixité sociale », le CIF est rattrapé par la crise.construire.ensemble arobase laposte.netFermetureLa politique aventureuse de ses dirigeants,le laisser faire ou les encouragements desdivers gouvernements qui se sont succédésces dernières décennies ont amené le CIFdans une situation économique dramatique.<strong>Le</strong>s multiples dégradations des agences denotation, l’incapacité de présenter des résultats2011 aux autorités de régulation et l’échecà trouver un éventuel repreneur ont conduitle CIF à être aujourd’hui placé en position defermeture. <strong>Le</strong> gouvernement vient d’apporterune garantie de l’Etat pour éviter une quasifaillite mais cette garantie si elle permet depasser les prochains mois est conditionnée àl’obligation de ne plus produire de nouveauxcrédits immobiliers et donc à s’acheminervers l’extinction de l’entreprise. <strong>Le</strong> CIF, 300agences réparties sur tout le territoire, plusde 2300 salariés qui voient les portes de PôleEmploi se profiler à l’horizon.Continuer au service dulogementLa Cgt et la Cfdt de l’entreprise n’ont eu decesse ces derniers mois d’alerter les diversministres (Economie, Logement,..) des parlementaires,sur cette situation. <strong>Le</strong>s organisationssyndicales ont été écoutées mais pasentendues et elles ont décidé de franchir unenouvelle étape en appelant très prochainementles salariés à faire entendre leurs inquiétudes,leurs préoccupations mais aussi leur volontéde continuer à exercer leur métier au servicedu logement. A l’heure ou s’exprime unevolonté gouvernementale de prendre à brasle corps le problème du logement social enFrance, il serait incompréhensible de mettreà mort un acteur chargé du financement.Après les salariés de Dexia, ce serait le tourde ceux du CIF.La Fédération Cgt Banque et assuranceapporte son soutien plein et entier aux salariésdu CIF et sera à leurs côtés pour exigerle maintien de l’emploi, la recherche rapided’une solution préservant le maintien desactivités de financement du logement et particulièrementdu logement social.4 Edité par la Fédération <strong>CGT</strong> des Syndicats du Personnel de la Banque et de l’Assurance


construire.ensemble arobase laposte.netFédérationRetraitésCommuniqué de presse<strong>Le</strong>s retraités sont des citoyenset des citoyennes à part entière<strong>Le</strong>s organisations syndicales de retraités : Cfdt. Cftc. Cfe/Cgc. Cgt. Unsa et la Fgr-Fp se félicitent de la tenue de la conférencesociale et souhaitent attirer l’attention du gouvernement sur la situation des retraités et personnes âgées.<strong>Le</strong>s retraités, qui forment un groupe social importantde 15 millions de personnes, ont des attentes fortes,tant vis-à-vis des mesures sociales qui seront prises par legouvernement, que sur les chantiers qui seront ouverts pourdes changements en profondeur.<strong>Le</strong>s organisations syndicales de retraités demandentque des dispositions immédiates soient prises pourrésoudre la dégradation du pouvoir d’achat des retraités.Des mesures urgentes doivent être prises, particulièrementen direction des retraités qui touchent des basses pensions.En effet, des situations de grande précarité touchent de plusen plus de retraités âgés, surtout les femmes vivant seules.Pour rappel, nous revendiquons un minimum de pension auniveau du SMIC pour une carrière complète.Concernant la perte d’autonomie, des mesuresurgentes sont nécessaires pour aider à financer l’APA et donnerde réels moyens aux services d’aides à domicile. Il esturgent de diminuer le reste à charge des personnes âgées etdes familles. Nous rappelons la nécessité de créer un droità prestation universelle de compensation de la perte d’autonomiequel que soit l’âge, prise en charge par la solidaritéSociétéRetraiteDurée de cotisationnationale, dans le cadre de la sécurité sociale.L’accès aux soins est un droit fondamental qui doit être effectifpour tous, partout et à tout moment. Il est sérieusementmis à mal par la hausse des dépenses de santé directes (diversforfaits, dépassements d’honoraires ou franchises médicales),par la hausse des cotisations des complémentaires santéet bien d’autres dispositions qui ont conduit de nombreuxretraités à renoncer à se soigner, faute d’argent.<strong>Le</strong>s difficultés d’accès aux soins ne sont pas propresaux retraités, elles frappent tous les Français. Mais ces difficultésprennent une importance accrue pour les retraités et,tout particulièrement, pour les retraités âgés en raison deshandicaps liés au vieillissement. Des mesures concrètes etrapides doivent être prises, afin de renforcer notre systèmede protection sociale solidaire.<strong>Le</strong>s organisations syndicales de retraitésdemandent que ces trois sujets, sur lesquels elles ont desexigences revendicatives et des propositions très concrètesà formuler, ne soient pas oubliés. Elles demandent que legouvernement ouvre un cadre qui permette d’exprimerconcrètement ces exigences.Elle ne devrait pas être allongéepour les personnes nées en 1956<strong>Le</strong>s Français nés en 1956 ne devraient pas cotiser plus longtemps que leurs aînés nés en 1955. Pour toucher une pensionde retraite à taux plein, il faudra qu’ils aient cumulé 166 trimestres, soit 41 ans et demi. En effet, le gain d’espérance de vieentre ces deux générations ne devrait pas être suffisant pour justifier un relèvement, affirment <strong>Le</strong>s Echos.Pour rappel, la durée de cotisation évolue proportionnellementà l’espérance de vie, selon une formule arithmétiquedécoulant de la réforme Fillon de 2003. Cette duréeest fixée chaque année par décret, pour les personnes âgéesde 56 ans, après un «avis technique» délivré par le Conseild’orientation des retraites (COR).En 2011, elle avait ainsi été augmentée d’un trimestre, à166, pour la génération 1955. Cette hausse avait provoquél’indignation de la gauche et des syndicats, puisqu’elle venaits’ajouter au relèvement de l’âge légal de départ à 62 ans,décidé par la réforme des retraites de Sarkozy. <strong>Le</strong> nombrede trimestres nécessaires pour partir à taux plein va continuerà augmenter dans les prochaines années. Si la formulede calcul est inchangée, il devrait passer à 42 ans pour lespersonnes nées vers les années 1960, et à 43 ans pour ceuxnés vers 1980.5 Edité par la Fédération <strong>CGT</strong> des Syndicats du Personnel de la Banque et de l’AssuranceSource : Capital.fr


ConfédérationCampagne CgtProtection socialeconstruire.ensemble arobase laposte.netLa Protection Sociale,une reconquête à construire<strong>Le</strong> changement de l’ordre du jour du ComitéConfédéral National (CCN) des 30 et 31mai 2012 n’a pas permis de présenter auxresponsables des organisations, la conception,les outils mis à la disposition des syndiqués etles premières étapes de la campagne Cgt dereconquête de la Protection Sociale baptisée« La Protection Sociale – Remettre la vie aucœur ». Un logo a été créé pour mieux identifierl’ensemble du matériel lié à cette campagne. Cettecampagne de réappropriation des fondementsde la Sécurité Sociale est conçue de manièredidactique pour nous aider à être compris par leplus grand nombre de salariés et avoir une lecturecommune des enjeux et des possibles.Ancrage à l’entreprise par laformation des militantsAfin que ceux-ci organisent des débats avec les syndiquéset avec les salariés dès la rentrée pour déboucher sur desinitiatives revendicatives à l’automne, autour du projetde loi de financement de la sécurité Sociale, entre autres.Objectif de la campagneCette campagne est constituée d’un dossier comprenantun DVD « la protection sociale : Qu’est-ce que c’est ?Comment ça marche ? <strong>Le</strong>s divers éléments sont présentésen cinq fiches d’information :Pourquoi une campagne de reconquête de la protectionsociale<strong>Le</strong>s moyens d’information à votre dispositionLa protection sociale en FranceUne autre répartition des richesses, c’est possibleUn brin d’histoireElle se donne pour objectifs de redonner aux syndiquéset aux salariés, à partir de nos repères revendicatifs, lesmoyens de comprendre ce que sont le salaire socialisé etles fondements de la sécurité sociale, la place du travailet depuis sa création, l’importance des rapports de forcesdans son évolution. Elle vise aussi à démultiplier les débatsdans les entreprises avec les syndiqués puis avec les salariésafin de travailler, dès la rentrée, la mobilisation pourla reconquête et pour le renforcement de nos acquis et denos droits. Pour vous aider, les référents des régions et desfédérations, animateurs de la campagne, sont disponiblespour des débats ou des journées de formation, ainsi queles membres de la commission confédérale « travail, santé,protection sociale, lutte contre les processus d’exclusionset logement » (secrétariat Malika DULIO, m.dulio @ cgt.fr Tél. 01 48 18 85 34).L’enjeu du financementEn matière de Protection Sociale, la conférence socialedes 9 et 10 juillet 2012 a identifié des chantiers prioritaireset entre autres, pour élargir et diversifier les sources definancement de notre système de protection sociale. <strong>Le</strong>Gouvernement a annoncé qu’il « saisira le Haut Conseildu financement de la protection sociale dès le mois deseptembre 2012, afin qu’il établisse un diagnostic sur lesmodalités actuelles de financement de notre protectionsociale, le partage entre les besoins de protection socialerelevant d’une approche contributive et non-contributiveet les évolutions possibles du système actuel, notamments’agissant de la diversification des recettes ». Sur la base dece rapport, qui sera remis au Premier Ministre au premiertrimestre 2013, le Gouvernement annonce qu’il engageraune concertation avec les partenaires sociaux. Concernantles enjeux et nos propositions sur le financement de laProtection Sociale, le débat est en cours dans la Cgt ettoute décision sera soumise au CCN.<strong>Le</strong> dispositif de suivi<strong>Le</strong> dispositif de suivi de la campagne est sous la responsabilitéde la coordination des luttes (Hervé Delorme– coord-luttes.actions@cgt.fr – 01 48 18 32 38). Ce dispositifservira à mesurer à la fois l’avancée de la campagnedans les organisations, les thèmes abordés dans les débatset leur appréhension par les camarades.Il comprend :Une fiche de description du plan de travail de l’organisation,une fiche navette à compléter le plus précisémentpossible afin de nous permettre de mesurer ce qui vienten débat et la compréhension des questions de protectionsociale, la liste des référents régionaux et fédéraux, animateursde la campagne, avec leurs coordonnées.6 Edité par la Fédération <strong>CGT</strong> des Syndicats du Personnel de la Banque et de l’Assurance

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