Etude d’impact

c) Les gorges (1600m – 1250m)
Partie forestière du torrent, les gorges sont très fortement entaillées dans les dépôts
morainiques notamment par le fait que la pente atteint plus de 50%. On observe deux seuils
RTM qui ont été affouillés lors de la crue de 2005 dégageant par la même occasion le
substratum (de mauvaise qualité) en plusieurs points à l’aval de ces seuils. Cependant, ces
érosions semblent plus être un recalibrage du lit par l’écoulement du torrent qu’un
sapement systématique des berges.
d) Le cône de déjection (1250m – 1150m)
Cette section est beaucoup moins pentue et la largeur augmente, il y a donc un dépôt
des matériaux dans cette zone. Pourtant, on observe un important creusement du lit (de
l’ordre de 5 à 9 mètres). A l’amont, une digue a été construite en rive gauche afin de
protéger le lotissement du Cugnon situé en contrebas. En effet, la rive gauche est très
anthropisée et le lotissement ne compte pas moins d’une soixantaine de chalets. En rive
droite, le terrain a été complètement remanié pour les besoins de la micro-­‐station de ski des
Loyers. A proximité immédiate du lit se trouve un half-­‐pipe en partie enterré dont les parois
servent de digue, derrière se trouve le seul téléski de la station desservant une unique piste.
Plus en aval se trouve un terrassement (sur lequel se trouve la garderie) jouxtant une digue
entourant une petite plage de dépôt. Au niveau de la confluence du torrent d’Armancette
avec le Bon Nant, une seconde plage de dépôt a été réalisée en rive gauche de ce dernier.
Il est à noter que la dernière partie du bassin versant, à savoir le cône de déjection
est la plus intéressante puisque c’est sur cette zone que l’étude porte. La figure n°4 détaille
les différentes observations faites sur le cône de déjection.
Cône de déjection
Figure n° 4 : Carte du cône de déjection d’Armancette avec les spécificités du terrain (A. Bazin d’après IGN)
ETUDE D’IMPACT : REALISATION D’UNE PLAGE DE DEPOT SUR LE
TORRENT DE L’ARMANCETTE
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