Etude d’impact

2. Le Bon Nant
Le Bon Nant a lui aussi un régime nivo-­‐glaciaire. Ceci lui confère de faibles
températures tout au long de l’année, de fortes charges estivales en matières en
suspensions et de fortes fluctuations journalières de débits. L’érosion active, naturelle sur ce
type de milieu, est amplifiée par les contraintes latérales (enrochements et remblais)
d’origines anthropiques. A la confluence avec l’Armancette la pente du Bon Nant est de 9%
et elle diminue jusqu’à la confluence avec l’Arve (cf. figure 9). Après la jonction avec
l’Armancette, le lit du Bon Nant est fortement érodé en rive gauche (d’après IDEALP et al.
2007).
Figure n° 9 : Profil en long du Bon Nant relevé en 1907 par le Service de Nivellement Général de la France pour
le compte du Service des Grandes Forces Hydrauliques. (D’après ETRM, 2006)
3. Enjeux
Les phénomènes de crues et laves torrentielles du Nant d'Armancette peuvent avoir
des effets néfastes sur les vies humaines et les infrastructures, étant donné la proximité de
l'urbanisation vis à vis du torrent. En effet lors de tels phénomènes des personnes peuvent
se trouver sur les ouvrages de franchissement que sont : le pond de la D902, des passerelles,
les barrages RTM. Des bâtiments peuvent être touchés à différents niveaux, notamment la
crèche. Ces phénomènes peuvent aussi compromettre l’approvisionnement en eau potable
(pérennité des captages de la rive droite et de l'adduction depuis la rive gauche).
D. Végétation
La végétation du cône d’Armancette a été cartographiée (cf. figure n° 10). On
retrouve trois grands types de végétation. Des prairies, surtout en rive droite au niveau de la
micro-­‐station des Loyers, une végétation arbustive pionnière à proximité du Nant
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ETUDE D’IMPACT : REALISATION D’UNE PLAGE DE DEPOT SUR LE
TORRENT DE L’ARMANCETTE