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etrouve aussi cette configuration dans la zone 9 (cf. figure n°10). Située au pied de la forêt et au pied du versant, les conditions sont plus froides et plus humides et on y retrouve des espèces sciaphiles comme Homogyna alpina. Figure n° 12 : Zone colonisée par Alnus glutinosa (A. Bazin) 3. Les Forêts Sur le cône de déjection il ne reste plus de véritable forêt. Seule une ripisylve persiste en rive gauche et droite. D’une relative faible largeur, ces ripisylves sont néanmoins majoritairement composées d’une strate arborescente. La strate arborescente de la zone 10 (cf. figure n°10) est composée de Populus tremula, Betula verrucosa et Picea abies et représente 50% de recouvrement. On y observe peu de régénération, avec seulement 25% de recouvrement pour les strates arbustives et sous arbustives. La strate herbacée est assez riche, composée de 27 espèces typiquement forestières, avec une forte dominance de Luzula nivea, Geranium sylvaticum et Prenanthes purpurea. On y trouve une strate muscinale peu variée composée de seulement trois espèces. La zone 11 (cf. figure n°10) est aussi composée d’espèces ripicoles. La strate arborescente est dominée certes par Picea abies mais les strates sous jacentes sont composées d’espèces feuillues telles que Fraxinus excelsior, Sorbus aria, Acer pseudoplatanus. La strate muscinale est importante, dominée par Rhytidiadelphus triquetrus. La zone 12 (cf. figure n°10), située en amont du cône d’Armancette est une belle pessière composée de Picea abies bien sûr, en association avec Betula verrucosa. Une piste a été tracée récemment pour débarder les grumes de cette zone (cf. figure n°13). En effet, cette forêt gérée en futaie jardinée a été exploitée en 2011 (noté 12ex sur la figure n°10). Cette zone présente une assez bonne régénération, avec les mêmes espèces présentes dans chacune des autres strates. Cependant, il apparaît que l’exploitation récente ait pas mal ETUDE D’IMPACT : REALISATION D’UNE PLAGE DE DEPOT SUR LE TORRENT DE L’ARMANCETTE 19
abimé les jeunes arbres. On retrouve une strate herbacée forestière, dominée par Deschampsia flexuosa, Fragaria vesca, Geranium Robertianum, Luzula sylvatica et Oxalis acetosa. Figure n° 13 : Piste forestière dans la pessière en amont du cône de déjection, exploitée en 2011 (A. Bazin) La zone 13 (cf. figure n°10) en rive gauche du Nant est identique à la zone 6 de l’autre rive, si ce n’est qu’elle n’a pas été exploitée récemment. La zone 14 (cf. figure n°10) est récemment occupée par la forêt. La strate arborescente ne représente que 40% de recouvrement au sol (contre 75% pour la zone 6 non exploitée) alors que la strate arbustive est dominante. On y retrouve des espèces de lumière (héliophiles) telles qu’Acer pseudoplatanus, et des espèces rudérales témoignant de la présence humaine il n’y a pas si longtemps, comme Urtica dioica ou Geum urbanum. Chaerophyllum hirsutum est présente aussi, elle indique, avec Urtica dioica la présence d’un sol riche. Gnaphalium norvegicum a été inventoriée dans cette zone là. E. Faune aquatique du Bon Nant L’irrégularité des débits fait qu’il n’y a pas de poissons dans le torrent d’Armancette. Des essais d’alevinage ont été fait sans succès. Le bassin versant du Bon Nant a été étudié en 2008 par la fédération de pêche de Haute Savoie. Des IBGN ont été effectués en 20 points de l’amont vers l’aval. Les notes sont comprises entre 14 et 9 sur 20, ce qui indique une qualité hydrobiologique bonne à moyenne (SEQeau) d’après Vigier L., 2009 (cf. tableau n°3). Qualité du cours d'eau Très bonne Bonne Moyenne Mauvaise Très Mauvaise IBGN 20 -‐ 17 16 -‐ 13 12 -‐ 9 8 -‐ 5 4 -‐ 1 Tableau n° 3 : Correspondance entre IBGN et qualité du cours d’eau 20 ETUDE D’IMPACT : REALISATION D’UNE PLAGE DE DEPOT SUR LE TORRENT DE L’ARMANCETTE
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