Programme A : Aires Marines Protégées - Fondation Internationale ...

Des contacts ont été établis avec la fondation Nicolas Hulot (Ecole Nature NH) sur les possibilités
de collaboration dans le domaine de l’éducation à l’environnement et plus particulièrement
l’animation du centre d’éducation à l’environnement. Un professionnel de l’éducation
environnementale viendra en appui à l’équipe dès janvier 2013, pour l’élaboration du contenu et du
programme d’activités.
Dans le domaine des partenariats, on peut mentionner dans la composante 2 l’établissement d’une
convention pour 2012 avec le CNSHB pour la mise en œuvre du suivi des coquillages à Tristao.
Un contrat de prestation de services a été signé avec un expert indépendant afin d’appuyer et
d’accompagner la mise en place des suivis des oiseaux d’eau à Tristao et Urok, l’analyse des
données et la restitution des résultats aux populations. Il contribuera également en 2013 avec
Wetlands International au développement d’un recueil capitalisant les expériences de mise en
place de ce type de suivi au niveau sous-régional. Il a été ainsi décidé de réviser le contrat de
prestation de services signé en juillet 2011 avec Wetlands International, afin de mettre le focus sur
sur les sites de Niumi et Bamboung.
Un contrat de prestation de service a également été signé avec l’animateur principal du processus
de création de l’AMP de Tristao, pour un appui d’animation locale et logistique du suivi socioéconomique
sur cette AMP.
L’identification d’un partenaire scientifique pour le traitement et l’analyse des données de suivi
socio-économique en Gambie, Guinée et Guinée Bissau est en cours. Approcher les universités
semble être un axe d’identification pertinent qui pourra en plus contribuer au renforcement de
capacités des jeunes dans ce domaine.
Des conventions de collaboration seront signées début 2013 avec l’IBAP et l’OGUIDAP, pour la
mise en œuvre des suivis des oiseaux d’eau respectivement sur les sites d’Urok et de Tristao.
6. Difficultés rencontrées
1. Le départ du stagiaire chargé du suivi des activités à la maison de l’environnement et de la
culture à Urok a ralenti la dynamique des activités socioculturelles lancée en 2011. Afin de
faire face à cette situation l’équipe a du se redéployer, ce qui a généré des efforts
supplémentaires et une surcharge pour l’exécution du programme.
2. Suite au coup d’Etat survenu en Avril 2012 en Guinée-Bissau, des changements ont été
opérés au niveau de la structure de l’administration locale. Comme conséquence le
partenariat et l’implication des autorités étatiques dans la gestion de l’AMPC ont quelque peu
régressé durant cette période parce que le nouvel administrateur a été nommé n’a exercé
effectivement ses fonctions qu’à partir du mois de novembre. Par ailleurs, le contexte
instable en Guinée Bissau a perturbé la mise en place de certaines activités telles que les
nouveaux suivis.
3. Les changements intervenus dans les équipes du projet au sein de l’Océanium ont
également affecté le projet. Le départ fin 2011, du coordinateur de programmes a été suivi
par le recrutement d’un chargé de projet (volontaire) et d’une équipe locale au Bamboung.
Ces deux derniers ont cependant démissionné au début du premier semestre. La
coordination des programmes de l’Océanium est actuellement assurée par le responsable
administratif et financier (Ismaïla Sall) et l’exécution des actions concernant le Bamboung est
sous la responsabilité d’un chargé de projets (Ibrahima Kandji). Cette instabilité dans les
équipes a provoqué des retards dans l’exécution des activités prévues ; mais l’équipe du
Bamboung a été renforcée par le recrutement de deux personnes. Une nette amélioration
s’est fait sentir au deuxième semestre, particulièrement dans le domaine de la concertation
interacteurs et dans la gestion du campement au Bamboung.
4. La mise en place du suivi socio-économique est particulièrement laborieuse depuis le
démarrage du projet et cela en grande partie dû au manque de compétences dans ce
domaine dans les institutions partenaires. L’identification d’un partenaire scientifique local
pour le traitement et l’analyse des données de suivi socio-économique en Gambie, Guinée et
Guinée Bissau se révèle être difficile et jusqu’à présent peu concluante. Par ailleurs, la
collecte de données socio-économiques existantes dans les AMP s’est révélée infaisable et
infructueuse. Certaines données anciennes existent mais sont difficiles à retracer et sont
« retenues ». Des données socio-économiques sont produites régulièrement sur les sites par
différents organismes en fonction des problématiques qui les intéressent, sans aucune
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