La vie dans nos résidencesEssaimage à La CalanquePourquoi ce mercredi, <strong>le</strong>s visiteurs arrivaient à La Calanque, la tête rentrée dans <strong>le</strong>s épau<strong>le</strong>s,<strong>le</strong>s yeux mi-clos en courant et zigzaguant ?Pour éviter <strong>le</strong>s abeil<strong>le</strong>s qui avaientchoisi notre maison pour y construire la<strong>le</strong>ur. Profitons-en pour comprendre cephénomène.L'essaimage (c'est <strong>le</strong> mode de reproductiond'une ruche) est dans son senspremier un phénomène observé dans<strong>le</strong>s ruches d'abeil<strong>le</strong>s, quand une partiequitte la ruche avec une reine (l'essaim)pour former une nouvel<strong>le</strong> colonie.La ruche est voisine parce qu'un grosessaim parcourt rarement une distancesupérieure à quelques centaines demètres. Cela se produit en général à lasaison favorab<strong>le</strong> : au milieu du printemps.L’essaimPour nous à la Calanque, il s’est fait<strong>le</strong> 27 février avec environ un mois etdemi d’avance sur la période.L'essaimage est <strong>le</strong> mode naturel dereproduction des colonies d'abeil<strong>le</strong>s. Onimagine une sorte de concertation, suivied'une décision, et dans ce cas, l'essaimquitte son support pour investirl'abri choisi. Cela peut être une cavité(cheminée, tronc creux, coffrage devo<strong>le</strong>t...) ou simp<strong>le</strong>ment une branche,c’est ce qu’el<strong>le</strong>s ont choisi à l’entrée dela résidence...Les situations sont tel<strong>le</strong>ment diversesque l'enruchage d'un essaim peut durerde 5 minutes à 5 heures, chez nous, il aduré 20 minutes environ, <strong>le</strong> temps decontacter <strong>le</strong>s pompiers (en précisantque nous sommes une maison de <strong>retraite</strong>)et d’attendre <strong>le</strong>ur arrivée.Le nouvel essaim représentant à label<strong>le</strong> saison en moyenne 60 000 individus,sans être marseillaise la quantitéétait IM-PRES-SION-NANTE.Un nuage est arrivé, une grappes’est formée sous la branche d’uncyprès. A l’arrivée des pompiers, nousavons assisté au spectac<strong>le</strong> (vu de derrièrela porte vitrée, bien entendu), ils ontmis un seau sous la branche qu’ils ontsectionnée par la suite et après avoirrabattu <strong>le</strong> couverc<strong>le</strong> du seau ont enfumécertaines qui tourbillonnaient encore.Précisons qu’el<strong>le</strong>s ne sont pas tuées ;el<strong>le</strong>s sont maintenant une espèce protégéeet <strong>le</strong>s pompiers « confient » ainsi<strong>le</strong>s essaims récoltés aux apiculteurslocaux.Pas de piqûre, des pompiers vertset… un clin d’œil précoce du printempsqui arrive.Une sacrée animation !Artic<strong>le</strong> rédigé par Jacqueline Bay – CorrCom La Calanque/La Seigneurie8
La vie dans nos résidencesBonheur pour <strong>le</strong>s résidents d’OurceyreDeuxième partie de l’artic<strong>le</strong> paru dans l’<strong>AFP</strong> Mag n°45.Etant une petite équipe, la résidence ne pouvait assurer des animations tous <strong>le</strong>s jours de la semaine…Jusqu’à présent deux animations, <strong>le</strong>slundi et mercredi, étaient proposéesavec une animatrice pour <strong>le</strong>s accompagner,ce qui ne satisfaisait pas nos résidents.Depuis <strong>le</strong> 3 mars, suite à un accordde la Directrice des Ressourceshumaines, Madame Ridings, un créditde deux heures d’animation par jour apu être attribué du lundi au vendredi.Chose faite grâce à deux membres dupersonnel, l’une assurera l’accompagnementdes résidents dans <strong>le</strong>ur activité<strong>le</strong>s lundi, mardi, mercredi, la deuxième<strong>le</strong>s jeudi et vendredi.Ces nouvel<strong>le</strong>s animations auront lieude 15h40 à 17h30, ce qui permettra deréaliser différents projets, tout au longde l’année (travaux manuels, ateliersmémoires, couture, cuisine, loto, etc.).Le lundi et <strong>le</strong> mercredi, nous garderonstoujours <strong>le</strong>s mêmes activités. Le jeudiserait un atelier couture pour <strong>le</strong>s résidentsqui ne peuvent par exemp<strong>le</strong> pluscoudre un bouton ou bien raccommoderun vêtement. Le vendredi, nous<strong>le</strong>urs proposerons un atelier cuisine.Nos deux animatrices feront découvrir<strong>le</strong>ur savoir-faire, et seront très heureusesd’être à <strong>le</strong>ur écoute.Vous qui êtes en EHPAD et organisezdes animations tous <strong>le</strong>s jours noussommes prêtes à recevoir vos conseils etprofiter de votre expérience. Pour sefaire notre courriel est <strong>le</strong> suivant :mpeynon@afprovince.comArtic<strong>le</strong> rédigé par Aurélie David – CorrCom OurceyrePanne d’ascenseur au Clos des Tours !L’important est de ne pas céder à la panique et rester calme.En ce début de soirée du 20 février,tout allait pour <strong>le</strong> mieux. Les salariésprésents étaient à <strong>le</strong>ur poste.Au moment où <strong>le</strong> dîner allait êtreservi, la porte de l’ascenseur reste bloquée,ouverte au rez-de-jardin.PANNE D’ASCENSEUR !Nous faisons appel à l’entreprise demaintenance mais <strong>le</strong> technicien ne viendrapas avant 20h15, soit bien plus tardque <strong>le</strong> retour prévu en chambre desrésidents. La sal<strong>le</strong> de restaurant se situeau rez-de-jardin et <strong>le</strong>s chambres sesituent au rez-de-chaussée et au premierétage. Nous devons donc nousorganiser au mieux. Pas de panique,nous réfléchissons pendant que <strong>le</strong>s résidentsdînent insouciants…A la fin du repas, nous sommesprêtes. Toutes <strong>le</strong>s salariées y compris <strong>le</strong>sintérimaires se coordonnent pour commencerà raccompagner <strong>le</strong>s résidentsdans <strong>le</strong>ur chambre. Les résidents, eux,prennent la situation avec sourire etbonne humeur.Le dialogue se poursuit encore mieux sans ascenseur…Une solution s’impose : nous devons« passer » <strong>le</strong>s résidents par l’extérieur,emmitouflés dans des couvertures.Nous voilà partis pour une balade nocturne! A cet instant, nous oublionstoutes <strong>le</strong>s fonctions de chacun et <strong>le</strong>stâches se répartissent selon <strong>le</strong>s besoins :la secrétaire débarrasse <strong>le</strong> restaurant, <strong>le</strong>semployées de service vont aider <strong>le</strong>saide-soignantes à raccompagner <strong>le</strong>srésidents dans <strong>le</strong>ur chambre.A 20 heures, grand soulagement !Le technicien arrive et en 5 minutes l’ascenseurest réparé. Ce soir là, l’espritd’équipe a pris <strong>le</strong> dessus. La stagiaire,l’intérimaire et la remplaçante, nouvel<strong>le</strong>mentrecrutées, n’ont pas perdu <strong>le</strong>ursang froid ; el<strong>le</strong>s se sont intégrées àl’équipe. El<strong>le</strong>s nous ont avoué, <strong>le</strong> <strong>le</strong>ndemainmatin, que <strong>le</strong>s supports d’activitésreprenant <strong>le</strong>s recommandations propresà chaque résident <strong>le</strong>s avaient bien guidées.En effet, chaque salarié est munid’un support papier qui l’accompagnetout <strong>le</strong> long de sa présence dans la résidence.Quant aux résidents, ils nous ontconfié que cette petite balade nocturne<strong>le</strong>ur avait plu. A 21 heures, missionaccomplie : tous <strong>le</strong>s résidents étaientdans <strong>le</strong>ur lit et toutes <strong>le</strong>s autres tâchesterminées ; chacune a pu retrouver sespremières occupations.Nous étions à la fois exténuées etravies d’avoir pu partager ces momentsquelque peu stressants. Un grand mercià toute l’équipe présentece soir là.Artic<strong>le</strong> rédigé par Stéphanie Audoin – Corcom Clos des Tours9