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Lire le n°62 - AFP, Résidences retraite

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La vie dans nos résidencesLe Belvédère Sainte Clothilde inauguréEn ce vendredi matin du 26 avril, toute l’équipe était sur <strong>le</strong> bateau,Denis bougeait <strong>le</strong>s tab<strong>le</strong>s, Mélina et Patricia décoraient la sal<strong>le</strong> à manger…En cuisine, Karl Hervouet, directeuradjoint de Pierre Péricard, ancien chefcuisinier de la Génollière, avait revêtu <strong>le</strong>tablier pour l’occasion ; Yannick Gil<strong>le</strong>s,prestataire Transgourmet, et FabienneTarrondeau du Pré Saint Jean étaientvenus prêter main forte.Les infirmières, <strong>le</strong>s aides soignantes,<strong>le</strong>s auxiliaires de vie, préparaient <strong>le</strong>s résidentsen <strong>le</strong>s parant de <strong>le</strong>urs plus beauxatouts. Tous, sans exception, s’activaientpour que cette manifestion soitréussie. La veil<strong>le</strong>, nous avions un so<strong>le</strong>ilradieux qui a été remplacé ce vendredimatin-là par un gros nuage gris menaçant…Et il n’a pas été <strong>le</strong> seul à venirternir notre ciel. Nous avons été privésde la présence tant attendue de RégineG i r a r d , P r é s i d e n t e , d e N i c o l a sUtzschneider, Directeur Général, et deGuillaume Arlaud, Responsab<strong>le</strong> RH,retenus à l’aéroport de Lyons Satolas car<strong>le</strong> vol à destination de Poitiers a étéannulé sans aucune explication !Quelques échanges téléphoniquesplus tard, Marc Barbillat, Directeur desétablissements La Génollière et SaintThibault mais éga<strong>le</strong>ment DéléguéRégional du Directeur Général, a représenténos hôtes absents bien malgréeux, très dignement. Cette cérémonie apris très vite un air festif. M. Seguy,Directeur Général des services représentantM me Borne, Préfète de Région, aidéd’Alain Fouché, Sénateur, et de ClaudeBertaud, Président du Conseil généralde la Vienne, ont coupé des petits morceauxde ruban et <strong>le</strong>s ont distribuésà toutes <strong>le</strong>s personnes présentes.L’efficacité de la méthode a bien amusé<strong>le</strong>s invités et la bonne humeur étaitcommunicative ! M. Mauillon, Présidentdu Conseil de la Vie Socia<strong>le</strong> et M. Daviaudont éga<strong>le</strong>ment participé à ce geste symbolique.Notre grande sal<strong>le</strong> à manger apermis à tous <strong>le</strong>s résidents, y comprisceux de l’UVP, à être confortab<strong>le</strong>mentinstallés pour profiter des discours.C’est avec émotion que de nombreuxélus, famil<strong>le</strong>s, partenaires, collègueset amis ont été accueillis. Nousétions tout à fait conscients que cettecérémonie n’était pas essentiel<strong>le</strong>mentune cérémonie d’usage, mais qu’el<strong>le</strong>symbolisait la réalisation d’un merveil<strong>le</strong>uxprojet et l’aboutissementd’heures d’investissement de parts etd’autres. Avec l’aide de Patricia, assista n t e d e d i re c t i o n , e t M a t h i l d e ,Infirmière coordinatrice, nous avonsorganisé trois groupes qui ont pu visiteravec beaucoup d’intérêt et de convoitisel’établissement. Le Belvédère SainteClothilde fait des envieux et nous ensommes ravis ! La matinée a été clôturéepar un vin d’honneur et un joli buffetsalé, sucré très apprécié par <strong>le</strong>sconvives. Mais <strong>le</strong> Belvédère SainteClothilde ne serait pas ce qu’il est siMarc Barbillat n’avait pas œuvré commeil l’a fait tout au long du projet et de laconstruction. En effet, c’est grâce à sescompétences et ses connaissancesqu’aujourd’hui Sainte Clothilde (pour<strong>le</strong>s intimes) est un établissement qui,pour <strong>le</strong>s résidents, est un lieu où il faitbon vivre et c’est éga<strong>le</strong>ment un merveil<strong>le</strong>uxoutil de travail. A chacune deses visites, Marc a pensé, et bien enamont de la construction, au bon fonctionnementpour <strong>le</strong>s utilisateurs. Il a suse mettre tantôt à la place des professionnels,tantôt à la place d’un résident,apportant ainsi <strong>le</strong>s corrections nécessaires,des renforts et des protections ducôté de l’UVP, de ci et de là. Marc, toutsimp<strong>le</strong>ment merci pour ton professionnalisme,tes conseils précieux, ta disponibilitéet ta générosité de cœur.Quant à vous, chers <strong>le</strong>cteurs assidusde l’<strong>AFP</strong> Mag, vous avez suivi la reprisepar l’<strong>AFP</strong> du logement foyer La Tour duPoê<strong>le</strong>, la naissance du Belvédère SainteClothilde avec la pose de sa premièrepierre <strong>le</strong> 7 janvier 2010 jusqu’à ce jourd’inauguration et de 100 % de tauxd’occupation. Quel chemin parcouru…Ceci prouve que nous continuonsd’ALLER PLUS LOIN ENSEMBLE !Artic<strong>le</strong> rédigé par Fabienne Guilbard - Directrice du Belvédère Sainte Clothilde - Vouillé (Vienne)3


La vie dans nos résidencesAtelier sur <strong>le</strong> recyclage à la Presqu’I<strong>le</strong>Une fois de plus, <strong>le</strong>s enfants du centre social Fabien Menot sont venus nous rendrevisite pour participer à un quiz sur <strong>le</strong> recyclage.A l'aide d'un vidéo projecteur, l'animateur StéphaneLamamy du centre social et moi-même avons présentéun diaporama sur <strong>le</strong> tri sé<strong>le</strong>ctif. Une manière de sensibiliser<strong>le</strong>s plus jeunes et d'informer <strong>le</strong>s résidents sur ce quise fait actuel<strong>le</strong>ment en matière de recyclage.Nous avons discuté des "consignes" de l’époqueavec <strong>le</strong>s résidents lorsque <strong>le</strong>s bouteil<strong>le</strong>s en verre étaientramenées aux commerçants afin d’être réutilisées. Unepetite « caution » était demandée pour garantir <strong>le</strong> retourde la bouteil<strong>le</strong>.Puis nous avons fait un petit point historique sur l'arrivéedes bouteil<strong>le</strong>s en plastique dans <strong>le</strong>s années 1970.Au moment du quiz, <strong>le</strong>s enfants ont aidé <strong>le</strong>s résidents àrépondre aux différentes questions, une manière ludiqued'apprendre et de s'informer.L'animation s'est terminée en beautéavec un bon goûter !Artic<strong>le</strong> rédigé par Clémentine Thibert - CorCom de La Presqu’I<strong>le</strong> - Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône)Mardi Gras au Clos Ad<strong>le</strong>rLe carnaval a été l’occasion rêvée d’inviter <strong>le</strong>s enfants de l’éco<strong>le</strong> du Sacré Cœurpour faire la fête en compagnie des résidents.Les résidents avaient <strong>le</strong>s yeux fixés sur la fée clochette !Le grand jour, nos invités sont arrivésdéambulant sous un ciel enso<strong>le</strong>illé pardes chemins de traverse. Céci<strong>le</strong>, notreanimatrice, <strong>le</strong>s a accueillis avec enthousiasme.Main dans la main, <strong>le</strong>s différents personnagesont entamé rondes et chantstraditionnels sous <strong>le</strong> regard ému desrésidents qui fredonnaient éga<strong>le</strong>ment.Après tous ces efforts, la dégustationde gâteaux et beignets, préparéspar nos aînés, régalèrent l’assemblée.Puis, d’un coup de baguettemagique, tout est redevenu calme ; <strong>le</strong>senfants se sont envolés pour mieux préparerune prochaine visite.Ce fut un bel après-midi inter générations.Artic<strong>le</strong> rédigé par Caro<strong>le</strong> Robieux – CorCom du Clos Ad<strong>le</strong>r – Valdivienne (Vienne)4


La vie dans nos résidencesLa Péronnière à l'heure de la <strong>retraite</strong>A journée "exceptionnel<strong>le</strong>", artic<strong>le</strong> exceptionnel !Ainsi, mes phrases (parfois longues),vont laisser place à de simp<strong>le</strong>s mots. Enpréparation de cet artic<strong>le</strong>, j'ai demandéà chaque membre du personnel de nedire qu'un seul mot pour exprimer ceque Christiane représente à <strong>le</strong>urs yeux.Chaque mot apparaîtra sur cette page(à vous de <strong>le</strong>s trouver !).A La Péronnière, <strong>le</strong> 29 mars 2013restera <strong>le</strong> jour où Christiane, notre infirmièrela plus "dévouée", aura effectuéson dernier jour en tant que tel. Eneffet, l'heure de la <strong>retraite</strong>, de sa <strong>retraite</strong>,a sonné. Le temps en ce dernier vendredide mars était <strong>le</strong> ref<strong>le</strong>t de notre ressentià tous. Des averses, ponctuéesd'éclaircies. Effectivement, même sinous étions tristes de perdre certainementnotre meil<strong>le</strong>ure infirmière, nousétions aussi heureux pour el<strong>le</strong>, car el<strong>le</strong>débute une nouvel<strong>le</strong> aventure.Et pour fêter ça, el<strong>le</strong> nous conviait àun pot de départ qu'el<strong>le</strong> avait organisédans <strong>le</strong>s moindres détails.Fini <strong>le</strong>s soins, place à la fête !Ainsi, notre salon d'animation étaitarchicomb<strong>le</strong> ; ce qu'el<strong>le</strong> n'avait sansChristiane avec une résidenteChristiane, fine pâtissièreChristiane en danseusedoute pas prévu, c'était l'ovation qu'el<strong>le</strong>a reçu de la part des résidents et du personnel.Mais surtout, que <strong>le</strong>s résidentslui concoctent une chanson sur mesure.C'est ainsi qu’a débuté un après-mididigne d'un dernier jour.Après quelques larmes versées,Christiane, toujours autant "disponib<strong>le</strong>"et "serviab<strong>le</strong>" revint dans sonprogramme ; <strong>le</strong> goûter, ce jour-là, allaitêtre différent : petits gâteaux et tarte<strong>le</strong>ttes,animations, chansons. Bref, touty était. Nous avons même pu réaliserl'un des rêves de notre infirmière favorite!Le temps d'un bal<strong>le</strong>t, Christiane estdevenue danseuse étoi<strong>le</strong>. El<strong>le</strong> en a toujoursrêvé, nous l'avons fait.Nous savions qu'el<strong>le</strong> avait degrandes "compétences" en tant qu’infirmièremais pas une aussi bonne techniquede danse. Avec l'aide d'une résidentequi lui a confectionné une jolietenue de scène (tutu, débardeur, lapanoplie, quoi), la voilà qui nous a faitdes pirouettes et autres sauts sur la symphoniedu Lac des Cygnes. El<strong>le</strong> étaittout simp<strong>le</strong>ment "lumineuse".Pour décrire Christiane, je pourraisvous dire qu'el<strong>le</strong> a débuté ses études enLe cadeau des résidents1972, qu'el<strong>le</strong> a été une infirmière p<strong>le</strong>inede "professionnalisme" auprès des chirurgiensdurant plusieurs années et lanôtre depuis 2003. Mais non je ne peuxpas vous dire que ça !Christiane restera, pour nous, un"modè<strong>le</strong>" à suivre : "gentil<strong>le</strong>sse" extrême,simplicité, "tranquillité", humilité,"douceur". Christiane a de la "patience"à revendre et reste toujours àl'"écoute", des résidents comme dupersonnel. El<strong>le</strong> fait preuve d'uneimmense "générosité" et est "bienveillante".Bref, el<strong>le</strong> a toutes <strong>le</strong>s "qualités".Christiane est une recette de la bonneinfirmière à el<strong>le</strong> toute seu<strong>le</strong> et à suivre àla <strong>le</strong>ttre.Le Général de Gaul<strong>le</strong> disait : "La vien'est pas <strong>le</strong> travail : travail<strong>le</strong>r sans cesserend fou." Un conseil caché s'y trouveet Christiane l'a suivi à la <strong>le</strong>ttre : el<strong>le</strong> apris sa <strong>retraite</strong>.Un énorme bisou à el<strong>le</strong>, de la part detoute l’équipe de La Péronnière. El<strong>le</strong> restera,pour nous, "irremplaçab<strong>le</strong>".Bonne <strong>retraite</strong> Christiane !Merci à tout <strong>le</strong> personnel d'avoirjoué <strong>le</strong> jeu pour que cet artic<strong>le</strong> soit écritpar tous.Artic<strong>le</strong> rédigé par Angélique Jerinte - CorCom de La Péronnière - La Grand’Croix (Loire)5


La vie dans nos résidencesCréation de l’outil planningpar Florence Randriambololonade La Seigneurie - La CalanqueDepuis quelques années, la charge de travail administratif a énormément augmenté dufait de l’évolution de la législation concernant <strong>le</strong>s EHPAD. En parallè<strong>le</strong>, nous avons été tenusde modifier et d’adapter nos outils de travail. Une gestion simp<strong>le</strong> et claire du planning, auquotidien, facilite l’organisation généra<strong>le</strong>.J’ai donc décidé d’al<strong>le</strong>r rencontrerFlorence Randriambololona, assistantede direction à la Calanque et laSeigneurie, conceptrice du nouvel« Outil Planning » :Comment est née cette idée ?- J’ai toujours été passionnée par <strong>le</strong>tab<strong>le</strong>ur Excel et lors d’une formation,l’envie de découvrir <strong>le</strong>s possibilitésinépuisab<strong>le</strong>s qu’offre ce logiciel, adéc<strong>le</strong>nché en moi l’envie de créer.Travaillant à l’administrati f de laSeigneurie depuis déjà de nombreusesannées, j’ai réfléchi à un nouvel outilplanning afin d’alléger la gestion dusuivi du personnel qui nous prenaiténormément de temps.Après une ébauche, j’en ai parléavec Nadine Valéry, ma directrice, qui aapprouvé ma proposition et qui m’apermis de me lancer un peu plus dans <strong>le</strong>projet. J’ai donc commencé à créer l’outilplanning en février 2012. Puis, pourarriver à l’automatiser, j’ai dû suivredeux autres formations sur la programmationavec <strong>le</strong> langage VBA (VisualBasic for Applications).Florence, en quoi consiste l’outilplanning ?- La réalisation de cette applicationpermet, outre <strong>le</strong> fait d’alléger la gestiondu suivi du personnel, d’automatiser <strong>le</strong>planning mensuel. Ainsi, ce dernier estprêt dès <strong>le</strong> début du mois, plus besoinde <strong>le</strong> saisir. Il nous permet aussi deconnaître à l’avance <strong>le</strong> planning desmois à venir, voire des années futures,ce qui facilite <strong>le</strong>s prévisions (départs enformation, CP, visites médica<strong>le</strong>s...).L’autre fonction de cet outil est derelier <strong>le</strong> planning à la préparation de lapaie. Il calcu<strong>le</strong> automatiquement <strong>le</strong>séléments variab<strong>le</strong>s de paie comme <strong>le</strong>sFlorenceprimes dimanches/fériés, <strong>le</strong>s absences,etc. Plus besoin de calcu<strong>le</strong>r avec unca<strong>le</strong>ndrier !J’ai créé aussi d’autres outils automatiques,en annexe, qui gèrent <strong>le</strong>sheures supplémentaires et complémentaires,<strong>le</strong> suivi des congés payés, lagestion des jours fériés, à partir desmodè<strong>le</strong>s déjà utilisés. L’idée était éga<strong>le</strong>ment,si la Direction Généra<strong>le</strong> approuvaitmon projet, de doter tous <strong>le</strong>s établissementsdu Groupe de cet outil afinde continuer d’harmoniser <strong>le</strong>s supportsde travail.Quel a été <strong>le</strong> dérou<strong>le</strong>ment decette aventure ?- La gestation du projet a duré 9mois. Ce furent des échanges très richesavec tout <strong>le</strong> service RH notamment avecValérie Massaï qui, dès <strong>le</strong> départ, m’asoutenue dans ce projet et l’encouragementde Nadine Valéry, ma directrice,qui rêvait depuis longtemps d’un planningconvivial et pratique.Ensuite, en octobre 2012, a commencéla phase test avec 4 résidencespilotes. Etant donné la distance entre <strong>le</strong>sétablissements, j’ai formé chaque assistanteen ligne à l’utilisation de l’outil :Virginie Stinson de La Presqu’I<strong>le</strong> à Portde-Boucdans <strong>le</strong>s Bouches-du-Rhône,Annie Bourgoin du Pré St Jean à St-Jean-de-Sauves dans la Vienne,Françoise Dumain du Clos St Roch àMontpon-Ménestérol en Dordogne etVirginie Jardinaud de Las Mélaïes àBonnat dans la Creuse.Ensuite, el<strong>le</strong>s ont pu former à <strong>le</strong>urtour <strong>le</strong>s résidences de <strong>le</strong>ur région.L’échéance pour <strong>le</strong> début de l’utilisationgénéralisée de l’outil planning, étaitfixée pour avril 2013. Le pari a été tenugrâce à l’investissement et l’implicationdes assistantes et directeurs des résidencespilotes qui ont été suivis avecprofessionnalisme par <strong>le</strong>s autres établissementsdu Groupe.En septembre, lors du séminaire desdirecteurs <strong>AFP</strong>, un premier bilan sera faitafin de voir quel<strong>le</strong>s améliorations peuventêtre apportées.Comment as-tu vécu ce projet ?- C’était un travail de longue ha<strong>le</strong>inemais très passionnant. La conception decet outil et l’élaboration de la procédureavec <strong>le</strong> service RH, la formation des résidencespilotes, la préparation des formationsdes résidences, l’assistance desrésidences pendant <strong>le</strong>ur paramétrage…Que d’échanges extrêmement riches !Ce qui me ravit davantage, c’est larelation humaine que j’ai vécue à traversce projet. Il nous a permis de faireconnaissance entre assistantes, maisaussi de fédérer tous <strong>le</strong>s acteurs. Nousavons travaillé tous ensemb<strong>le</strong>, pour lapremière fois, à l’occasion de nombreusesréunions : assistantes, directeurset référents RH. Cela a créé uned y n a m i q u e e t « A l l o n s p l u s l o i nensemb<strong>le</strong> » a été textuel<strong>le</strong>ment et réel<strong>le</strong>mentvécu !Merci pour la confiance quevous m’avez accordée.Artic<strong>le</strong> rédigé par Nathalie Risso - CorCom de La Calanque - La Seigneurie - Marseil<strong>le</strong> (Bouches-du-Rhône)6


La vie dans nos résidencesA Saint Thibault, on peut choisirses vêtements sur place !Pour bon nombre de résidents, il est diffici<strong>le</strong> et compliqué de se déplacer pour faire ses courses.Que ce soit dans un commerce traditionnelou dans une grande surface,lorsqu’il s’agit d’acheter des vêtements,il <strong>le</strong>ur est diffici<strong>le</strong> de se déplacer et procéderaux essayages. « Il m’est impossib<strong>le</strong>d’emmener ma mère, en raison deson handicap physique, dans un magasinpour lui faire essayer des vêtementsavant de <strong>le</strong>s acheter. Par contre, venir àla résidence et pouvoir disposer d’uncommerce sur place est bien plus pratique», indiquait, ce jeudi 11 avril,Chantal B., l’une des fil<strong>le</strong>s de Jeanine P.,résidente depuis trois ans.En effet, M. et M me Ménard, commerçantsambulants demeurant àRuffec (Charente) sont venus exposer<strong>le</strong>urs vêtements dans la sal<strong>le</strong> d’animationde l’établissement.« Nous faisons <strong>le</strong>s marchés depuistrès longtemps, notamment dans despetites et moyennes communes desdépartements voisins comme la Vienneou <strong>le</strong>s Deux-Sèvres. Depuis peu, noustentons de diversifier notre activitéLe lundi précédant la vente, c’était un studio photo qui s’était déplacé jusque chez nous !auprès des EHPAD et autres structuresqui accueil<strong>le</strong>nt des personnes âgées.C’est pour cette raison que noussommes venus présenter nos services àSaint Thibault et qu’une prochaine visiteen automne est prévue ».Le stock étoffé et approprié de vêtements,chaussures et autres produits liésà l’activité de M. et M me Ménard a surpriset ravi <strong>le</strong>s résidents : « c’est commesur <strong>le</strong> marché ! » s’enthousiasmaient-ils.M me Gril<strong>le</strong>t, résidente, a reconnu cecoup<strong>le</strong> actif qui, à l’époque, exposaitsur <strong>le</strong> marché de Lezay dans <strong>le</strong>s Deux-Sèvres : « J’habitais à Lezay dans mamaison et j’achetais déjà des artic<strong>le</strong>schez eux ; c’est curieux et émouvant de<strong>le</strong>s revoir ici, aujourd’hui, à F<strong>le</strong>uré ».Ménard, éga<strong>le</strong>ment, a reconnuM meM meGril<strong>le</strong>t : « Evidemment, je ne pensaispas rencontrer une ancienne cliente,c’est une bonne surprise de laretrouver ».L’exposition a duré tout l’après-midiet, ainsi, <strong>le</strong>s résidents ont pu à <strong>le</strong>ur guiseflâner autour des rayonnages par curiosité,par envie et pour faire desemp<strong>le</strong>ttes !« J’ai acheté trois robes pour mamère pour un prix non excessif, plutôtabordab<strong>le</strong> dans la mesure où l’achat sefait à domici<strong>le</strong>. Ceci est vraiment pratiquepour ma mère et pour moi » précisaitla fil<strong>le</strong> d’une résidente.Cette première rencontre commercia<strong>le</strong>vestimentaire s’est soldée par unebel<strong>le</strong> réussite à tous points de vue.Le lundi précédent, c’est un photographeprofessionnel de Nantes (Loire-Atlantique) qui s’est déplacé jusqu’ànous avec son « studio déplaçab<strong>le</strong> ».M. Carcculicio est venu « tirer <strong>le</strong> portrait »aux résidents désirant se munir dephotographies. Une séance digne del’« Actors Studio » avec poses à l’appui.Pour résumer : Y’a pas photo, lavente en EHPAD, çamarche !Artic<strong>le</strong> rédigé par Pascal Haye - CorCom de Saint Thibault - F<strong>le</strong>uré (Vienne)7


La vie dans nos résidencesLes Logis du Nivernais : un EHPADpas comme <strong>le</strong>s autresDans ce joli département de la Nièvre, surnommé « vert pays des eaux vives »,se situent « Les Logis du Nivernais »Il s’agit d’un EHPAD atypique, d’une capacité de42 lits, installé sur trois villages distants de 7 à 10 km :- La maison des Féesà Dornes (14 lits),- La maison des Prèsà Lucenay-<strong>le</strong>s-Aix (13 lits),- La maison des Huisà Neuvil<strong>le</strong>-<strong>le</strong>s-Decize (15 lits).L’Auxiliaire de Vie et l’Aide Soignante travail<strong>le</strong>ntsur une maison définie. El<strong>le</strong>s travail<strong>le</strong>nt en binômepour assurer <strong>le</strong>s soins relatifs à la personne âgée sousla tutel<strong>le</strong> de l’Infirmière Référente qui exerce son rô<strong>le</strong>sur <strong>le</strong>s trois unités.Neuvil<strong>le</strong>-Les-Decize : Les HuisSept autres corps de métiers « tournent » entre <strong>le</strong>strois maisons : <strong>le</strong>s Infirmières, la Psychologue,l’Animatrice, l’Agent de Maintenance, <strong>le</strong> MédecinCoordonnateur, La Directrice Adjointe et la Directrice.Ces transits impliquent une organisation de qualité !Notre secrétaire se trouve à Lucenay-<strong>le</strong>s-Aix, notreDirectrice Adjointe a un bureau mobi<strong>le</strong> : el<strong>le</strong> se déplaceen fonction des besoins sur l’une ou l’autre destrois maisons… et notre Directrice dont <strong>le</strong> bureau setrouve à la résidence La Source à Souvigny intervientrégulièrement sur chaque site pour nous rencontreret faire <strong>le</strong> point.Dornes : Maison des FéesChaque maison a sa propre organisation selon <strong>le</strong>sbesoins des résidents. La préparation des repas estassurée par <strong>le</strong>s cuisiniers de La Source. La livraison esteffectuée en liaison froide, du lundi au vendredi, parnotre Agent de Maintenance ; la matinée est consacréeà cette tâche.Notre Animatrice intervient une journée parsemaine dans chaque maison.Il s’agit peut-être d’un EHPAD atypique mais dotéd’un certain charme. En effet, ces petites maisonssont accueillantes, cha<strong>le</strong>ureuses, familia<strong>le</strong>s, ce qui enfait un atout majeur pour l’épanouissement des résidentset du personnel.Lucenay-Les-Aix : Maison des PrésArtic<strong>le</strong> rédigé par Laurence Laborde – CorCom des Logis du Nivernais (Nièvre)8


La vie dans nos résidencesUne infirmière des Soins Palliatifs,intervenante extérieureà la résidence LauladeHélène Papagiorgiou intervient au sein de notre résidence ; el<strong>le</strong> fait partie de l’Equipe Mobi<strong>le</strong> deSoins Palliatifs de la Creuse (EMSP 23) avec laquel<strong>le</strong> l’EHPAD a signé une convention.Cette équipe pluri professionnel<strong>le</strong> et multidisciplinaireest composée d’une secrétaire,d’un médecin, d’une assistantesocia<strong>le</strong>, d’une psychologue et deux infirmiers; <strong>le</strong>urs missions : écouter, soutenir,partager, accompagner et conseil<strong>le</strong>r danstoutes <strong>le</strong>s démarches administratives,médica<strong>le</strong>s, socia<strong>le</strong>s et autres.Vous êtes infirmière depuis combiende temps ?Depuis juin 1991.En quoi consiste votre métier?C’est un rô<strong>le</strong> de collaboration à la miseen œuvre d'une démarche palliativeauprès des différents partenaires desoins. Il s’inscrit dans un rô<strong>le</strong> pédagogiqued'une équipe pluri disciplinaire.Nous participons à des missions de formationcontinue, en interne ou dansd'autres établissements, et de formationinformel<strong>le</strong>. C’est un type de compagnonnageet/ou d’analyse de pratiquesconformément aux recommandationsde la circulaire du 19 février2002 : "La formation constitue une missionessentiel<strong>le</strong> des équipes mobi<strong>le</strong>s desoins palliatifs pour favoriser la diffusiondes connaissances et l'amélioration despratiques. Cel<strong>le</strong>-ci se fait sous diversesformes, tant au lit du malade, que dans<strong>le</strong> cadre de formations institutionnel<strong>le</strong>s".Ces missions se réalisent en concertationavec l’équipe pluridisciplinaire et sedéclinent autour de :- L'accompagnement des soignants àl'élaboration d'un projet de soins spécifiquesaux soins palliatifs,- L'accompagnement du patient et/oude ses proches,- La formation formel<strong>le</strong> et informel<strong>le</strong>des professionnels intervenant auprèsde patients re<strong>le</strong>vant des soins palliatifs,- La recherche afin de participer à la diffusiondu concept Soins Palliatifs.Comment et pourquoi êtes-vousdevenue infirmière en soins palliatifs?Recrutée sur la base du volontariat, j’aireçu une formation théorique et pratiqueen soins palliatifs : DU (DiplômeUniversitaire) en soins palliatifs.J’ai rejoint la nouvel<strong>le</strong> EMSP 23 en mai2010 à sa ré-ouverture. Le concept et laphilosophie des soins palliatifs correspondentmieux à l’idéal des soins ou deprise en soins que l’on aimerait trouverdans tous <strong>le</strong>s services ou en tout lieu.Par exemp<strong>le</strong> : prise en charge dans laglobalité, respect de la volonté de lapersonne, préserver la dignité, etc.L’accompagnement des personnes enfin de vie a pour objectif d’améliorer laqualité de vie (par rapport à la quantité)en respectant la personne et ses désirs,en reconnaissant sa dou<strong>le</strong>ur, en maintenantson autonomie, en soutenant safamil<strong>le</strong>. Prise en charge globa<strong>le</strong> de lapersonne en tenant compte des besoinsphysiques, psychologiques, spirituels etsociaux, d’où la nécessité d’une équipepluridisciplinaire. Des concepts reconnuset appliqués, essentiel<strong>le</strong>ment engériatrie, mais qui devraient être davantagediffusés et intégrés dans la pratiquede tout soignant. C'est aussi unereconnaissance de tout ce qui n’auraitjamais dû quitter la médecine en termesd’humanité, d’écoute, d’empathie, etc.A la demande de qui intervenezvousauprès des patients ?A la demande de la personne maladeou d’un tiers : proche, soignant oumédecin. Les membres de l’EMSP sedéplacent auprès des soignants et <strong>le</strong>plus souvent au lit du malade, avec l’accordde ce dernier ou de ses proches, enétablissement de soins, en institutionet/ou à domici<strong>le</strong>. Ils ne pratiquent pasde soins. Ils font des propositions argumentéesora<strong>le</strong>s et par écrit aux référentsdu malade. La responsabilité des prescriptionsincombe au médecin responsab<strong>le</strong>de la personne malade.Quel<strong>le</strong>s relations avez-vous avec <strong>le</strong>spatients ?Une relation basée sur l’écoute, ce quisous-entend : essayer de comprendre ladou<strong>le</strong>ur, la souffrance. Cette écoutepeut laisser place à l’empathie, percevantainsi ses sentiments, ses perceptionstout en respectant son tempsnécessaire à sa réf<strong>le</strong>xion, ses si<strong>le</strong>nces.El<strong>le</strong> est aussi basée sur la communication,verba<strong>le</strong> ou non verba<strong>le</strong> (regard,attitudes, postures, respiration, si<strong>le</strong>nce…).En s’appliquant à se mettre à laportée du patient, il peut ainsi percevoirnotre disponibilité et peut s’établir alorsune relation de confiance, autant quepossib<strong>le</strong> rassurante et sécurisante.Par cette relation, nous pouvons aussientrevoir des mécanismes de défense(refus, déni), réactions uti<strong>le</strong>s qui peuventpermettre de mieux comprendrecertains comportements et que nousdevons respecter. De la même façon,sont perçus des sentiments tels que lapeur, l’anxiété, la tristesse...Pensez-vous apporter du réconfortà vos patients ?Certainement : <strong>le</strong> dérou<strong>le</strong>ment de nosrencontres et <strong>le</strong>ur contenu, <strong>le</strong>sdemandes de la personne ou de sonentourage pour des visites plus rapprochées,des demandes répétées pour unmême service, des nouvel<strong>le</strong>s reçuesspontanément des proches, après <strong>le</strong>décès de la personne, sont des élémentsqui peuvent démontrer une certaineefficacité des actionsmenées.Entretien réalisé par Marie-Claude Beaujon - CorCom de Laulade à Budelière (Creuse)9


La vie dans nos résidencesDrô<strong>le</strong>s de visiteurs à la résidencede <strong>retraite</strong> des Baux-de-ProvenceLes résidents de la Bastide du Chevrier et Lou Mes de Mai ont reçu la visite d’amis un peu particuliers.En effet, Nico<strong>le</strong> a organisé un aprèsmidide médiation anima<strong>le</strong> chapeautépar Audrey Conti, spécialiste dans <strong>le</strong>domaine. Audrey a fait entrer dansl’établissement une quinzaine d’animauxvêtus de tous poils et plumes !Cette animation est destinée àapporter du bien être, de la détente etpermet de retrouver <strong>le</strong>s liens naturels etbienfaisants avec <strong>le</strong>s animaux.Les résidents ont pu caresser etnourrir ces bou<strong>le</strong>s de poils, mais aussimaintenir des acquis comme la motricitéde précision. Les automatismes déjàvécus par <strong>le</strong> passé sont réapparus au furet à mesure de l’après-midi. Les effetsde cette médiation sont immédiats,notamment pour <strong>le</strong>s personnes souffrantd’Alzheimer chez qui la communicationverba<strong>le</strong> est diffici<strong>le</strong>.Les sourires se dessinent sur <strong>le</strong>s lèvres des résidentsCette action a permis de stimu<strong>le</strong>r <strong>le</strong>toucher, <strong>le</strong> rire et de diminuer <strong>le</strong>sangoisses. Tels sont <strong>le</strong>s effets qu’ont eusces petites bêtes. L’animal ne juge paset utilise un langage non verbal plusfaci<strong>le</strong> à comprendre pour des personnessouffrant de pathologies dégénératives.Les résidents ont fait preuve debeaucoup de douceur et de respect visà-visde nos amis <strong>le</strong>s bêtes, quelques crisd’extase et d’étonnement fusent ici etlà, chacun communique sur son expériencepassée, nul n’est avare deconseils et d’expériences vécues. Lesquelques pou<strong>le</strong>s exposées ont faitfureur auprès des anciens agriculteursen passant par la variété de grains pour<strong>le</strong>s nourrir, mais aussi comment cuisinerces gallinacés à portée de main… oups !Autour de la tab<strong>le</strong>, on sentait la douceur et <strong>le</strong> respect.Enfin, quand nos petites créaturesont fini de goûter, ce fut au tour desrésidents dont l’appétit n’était pas enreste. Et c’est avec un peu de nostalgieque nous avons laissé partir nos petitsamis… qui, nous l’espérons, reviendrontsouvent.Artic<strong>le</strong> rédigé par Nico<strong>le</strong> Bocque<strong>le</strong>t, Corcomet Magali Roux, Secrétaire de La Bastide du Chevrier et Lou Mes de Maï (Bouches-du-Rhône)10


La vie dans nos résidencesMarie-Claire : 20 ans d’<strong>AFP</strong>à La GénollièreC’est avec beaucoup de plaisir que <strong>le</strong> personnel et <strong>le</strong>s résidents se sont réunis pour fêter <strong>le</strong> départen <strong>retraite</strong> de Marie-Claire Mezerette, employée de service depuis <strong>le</strong> 13 juin 1993 à la Génollière.Marie-Claire dansant avec M. Aubin-Deblanpre, résidentMarie-Claire dans <strong>le</strong> salonMarie-Claire a débuté au sein del’<strong>AFP</strong> par un CES sur 3 ans, puis un CECsur 5 ans à temps partiel pour être titulariséeen 2001 à temps p<strong>le</strong>in. El<strong>le</strong> aoccupé <strong>le</strong> poste d’employée de servicedans un premier temps puis a été détachéeau service linge. El<strong>le</strong> a participé à laréorganisation de la lingerie pour êtreaux normes de la « marche en avant ».El<strong>le</strong> avait en charge l’entretien de latotalité du linge personnel des résidentset de la résidence, ce qui représentaitune charge importante de travail. El<strong>le</strong> aassuré cette mission jusqu’en mars2010.Depuis avril 2010, l’établissement afait <strong>le</strong> choix d’externaliser <strong>le</strong> traitementdu linge personnel des résidents et dulinge à plat. De ce fait, Marie-Claires’est vue confier d’autres tâches tout enconservant la partie linge : depuis lamise en place de cette nouvel<strong>le</strong> organisation,el<strong>le</strong> avait en charge <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong>du linge livré par l’ESAT, la distributionet son rangement. El<strong>le</strong> assurait la liaisonentre <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>s résidents et l’ESAT.Pour <strong>le</strong> linge à plat, el<strong>le</strong> était chargée deréapprovisionner, pour <strong>le</strong> personnel soignant,<strong>le</strong>s six placards dédiés à cet effetsur <strong>le</strong>s trois niveaux de l’établissement.En parallè<strong>le</strong>, el<strong>le</strong> effectuait la réfectiondes lits, de l’hygiène locative des appartementset des parties communes del’établissement, participait à la distributiondes petits déjeuners et au service àtab<strong>le</strong>.Passionnée par <strong>le</strong> chant qu’el<strong>le</strong>aimait partager, el<strong>le</strong> chantait et faisaitdanser <strong>le</strong>s résidents pour <strong>le</strong>ur plusgrand plaisir quand el<strong>le</strong> était de serviceun week-end sur deux.A 65 ans, sa <strong>retraite</strong> el<strong>le</strong> l’attendaitimpatiemment même si <strong>le</strong>s résidentsvont lui manquer. Dynamique avec del’énergie à revendre, un caractère bientrempé, el<strong>le</strong> va profiter de ses enfants,petits-enfants et du so<strong>le</strong>il en bord demer en Vendée d’où el<strong>le</strong> est originaireet qu’el<strong>le</strong> apprécie particulièrement.A l’issue de la réunion de personneldu 31 mai, l’ensemb<strong>le</strong> du personnel etdes résidents lui ont remis des présents,des f<strong>le</strong>urs et une vidéo où chaque collèguelui a témoigné sa sympathie. Onlui souhaite p<strong>le</strong>in de bonnes choses etun bon vent pour sa nouvel<strong>le</strong> vie dejeune retraitée…Artic<strong>le</strong> rédigé par Nadia Oulaldj – CorCom de la Génollière – Nieuil l’Espoir (Vienne)11


La vie dans nos résidencesJournées gastronomiques aux Aurespour partir vers d’autres horizonsAprès <strong>le</strong>s fêtes de fin d'année, <strong>le</strong> personnel soignant et celui du col<strong>le</strong>ctif ont pris l'initiative d'organiserdes repas à thèmes afin de faire découvrir à l'ensemb<strong>le</strong> des résidents la gastronomied'autres pays, continents, cultures, qui pour la plupart d'entre eux est méconnue, voire ignorée.Les résidents ont eu, à chaque fois, la surprise de la découverte.Le personnel ayant aussi joué <strong>le</strong> jeu du costume et del'ambiance relative au choix du pays.Ainsi, <strong>le</strong> premier repas a eu lieu au moment du nouvel anchinois, l'Asie étant un continent mystérieux, avec ses mets etsa culture surprenants. Malgré une petite inquiétude quant àla réaction des résidents, ce fut une première bonneapproche.Les résidents fêtent <strong>le</strong> nouvel an chinoisAussi, au mois de mars, un second repas thématique a étémis en place avec, cette fois-ci, une ambiance espagno<strong>le</strong> (castagnettes,robes à volants...) et la dégustation d'une somptueusepaëlla préparée avec soin par notre cuisinier Loïc. Lescostumes et l'ambiance plaisent beaucoup aux résidents et ilfaut l'avouer, amusent <strong>le</strong> personnel qui se costume avec goûtet met du cœur à l'ouvrage.Journée espagno<strong>le</strong> aux Aures Quel<strong>le</strong> paëlla ...Nous avons l'intention de continuer ces repas à thèmes régulièrement qui apportent tant de convivialité aux résidents en<strong>le</strong>ur faisant oublier tous <strong>le</strong>urs petits ou grands soucis. Le prochain choix pourrait bien être la culture orienta<strong>le</strong> et son inconditionnelcouscous...Artic<strong>le</strong> rédigé par Florence Delage – CorCom des Aures - Chabanais (Charente)12


La vie dans nos résidencesCap sur l’Afriquepour <strong>le</strong>s résidents d’OurceyreA l’occasion de l’arrivée du printemps,l’Afrique a été <strong>le</strong> thème retenupour <strong>le</strong> prochain repas. Une quinzainede jours auparavant, nous avons réfléchià une tenue africaine qu’il nous fallaittrouver absolument : « un boubou »vite vite vite…Depuis quelques mois, nous organisons des repas à thèmepour découvrir <strong>le</strong>s spécialités culinaires de différents pays.Mousse à la noix de coco.Atelier maquillage.Repas convivial.Le jour J, tout était prêt ! La tenued’un b<strong>le</strong>u superbe, une décoration detab<strong>le</strong> colorée et animée (<strong>le</strong>s animaux, lacarte de l’Afrique, une nappe et des serviettesaux cou<strong>le</strong>urs de la savane).L’entrée et la sortie de la sal<strong>le</strong> restaurantse sont déroulées aux sons d’un djembé(instrument de percussion africain).Au menu, « <strong>le</strong> Casablanca », cocktailà base de rhum, de lait, de jus d’ananas,un vrai délice…, suivi d’une salade africainecomposée d’avocats, de cœurs depalmier, de miettes de thon ainsi que denoix de coco re<strong>le</strong>vée d’une mayonnaiseagrémentée d’un hachis de persil etd’un jus de citron. A déguster bien frais.Le plat principal fut un pou<strong>le</strong>t à l’africaine(pou<strong>le</strong>t au curry avec un coulis detomates et des pois chiches, re<strong>le</strong>vé avecde la coriandre) accompagné de rizblanc. La mousse à la noix de cocoa complété cesmets surprenantset a laisséà nos papil<strong>le</strong>s <strong>le</strong>souvenir d’undéjeuner p<strong>le</strong>inde saveurs.Les résidentsont appréciéchaque plat etcertains en ontmême repris. Lerepas africain aeu un francsuccès.Au momentdu déjeuner,me voilà vêtued’un boubouavec un foulardsur la tête.Mes collèguesEntrée sous <strong>le</strong> son du djembé.ont décidé que quelque chose manquaitpour que <strong>le</strong> déguisement soit parfait.Ils ont eu la bonne idée de brû<strong>le</strong>run bouchon de liège à l’aide d’un briquetet de me maquil<strong>le</strong>r avec ; résultatgaranti : j’étais méconnaissab<strong>le</strong>.Lorsque <strong>le</strong>s résidents sontarrivés, ils se sont demandésqui était cette personne quijouait de cet instrument.Certains, timidement, m’ontfait la bise mais ne savaientpas trop à qui ; ma voix <strong>le</strong>s arassurés et <strong>le</strong>ur sourire radieux<strong>le</strong>s rendaient complices.« Vraiment, je n’avais pasreconnu Aurélie tel<strong>le</strong>mentqu’el<strong>le</strong> était bien maquillée…».Ce fut une journée rempliede fous rires autant en cuisinequ’en sal<strong>le</strong> de restaurant !Artic<strong>le</strong> rédigé par Aurélie David – CorCom d’Ourceyre - Vichy (Allier)13


La vie dans nos résidencesIl en faut pour tous <strong>le</strong>s goûts !Le Pré Saint Jean nous <strong>le</strong> prouveL’établissement scolaire Réné Mabil<strong>le</strong>au de Saint-Jean-de-Sauves, situé à 500 mètres de l’établissement,accueil<strong>le</strong> environ 160 enfants répartis en classes de maternel<strong>le</strong>s et primaires.Neuf mois après son ouverture,l’EHPAD Le Pré Saint Jean a engagé unpartenariat avec la mairie, pour produireet livrer <strong>le</strong>s repas de cette éco<strong>le</strong>. Eneffet, confrontée à l’obligation derenouve<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s équipements du restaurantscolaire, la mairie a choisi d’externaliserce service auprès de l’EHPAD. Lepartenariat entre l’EHPAD et l’éco<strong>le</strong>débute ainsi en septembre 2009 avec lalivraison en liaison chaude de 42 repasen maternel<strong>le</strong> et 84 repas en primaireen moyenne par journée scolarisée.L’équipe cuisine, soit deux cuisiniers etune aide-cuisinière à temps p<strong>le</strong>in, produisentdonc <strong>le</strong>s repas des 61 résidentset ceux de l’éco<strong>le</strong> sur la base de menusidentiques. Pour ce faire, l’EHPAD aobtenu un agrément cuisine centra<strong>le</strong> <strong>le</strong>14 avril 2010.Ce mardi 7 mai, vers midi, nous nousrendons au restaurant scolaire afin deréaliser notre reportage où noussommes accueillies par <strong>le</strong>s cantinières,Patricia Quintana et Sonia Gillier qui ontsuivi, il y a un an, la formation HACCPdispensée au sein de notre établissement.Ces dernières ont l’habitude derecevoir <strong>le</strong>s préparations vers 11h30,el<strong>le</strong>s vérifient alors <strong>le</strong>s températures et,si nécessaire, repassent <strong>le</strong>s plats au four.L’une d’el<strong>le</strong>s a pris son service dès <strong>le</strong>matin tandis que l’autre arrive à midi.Aujourd’hui, nous <strong>le</strong>s suivons pas àpas dans la cantine afin de recueillirquelques commentaires de la part desconvives. El<strong>le</strong>s disposent <strong>le</strong>s entréesdans des plats pour <strong>le</strong>s plus grands etel<strong>le</strong>s servent directement <strong>le</strong>s plus petits.Les enfants de l’éco<strong>le</strong> maternel<strong>le</strong> sontdéjà installés et ont commencé à mangerl’entrée : des carottes râpées. UneATSEM (Agent Territorial Spécialisé desEco<strong>le</strong>s Maternel<strong>le</strong>s) <strong>le</strong>s surveil<strong>le</strong> et <strong>le</strong>urapporte un peu d’aide.Nous nous approchons et nous <strong>le</strong>urdemandons s’ils aiment ce qu’ils mangent.Amusés et surpris de nous voir <strong>le</strong>sobserver, ils répondent affirmativementà toutes <strong>le</strong>s questions.Les cantinières nous indiquent qu’ilssont dans l’obligation de goûter tout cequ’on <strong>le</strong>ur propose. Nous insistons doncen <strong>le</strong>ur demandant quel est <strong>le</strong>ur platpréféré. La timidité passée, Lucien,Emma, Inès et Kélia nous répondentqu’ils aiment <strong>le</strong>s yaourts, <strong>le</strong>s steakshachés, <strong>le</strong>s nouil<strong>le</strong>s puis, à l’unanimité,nous surprennent avec « <strong>le</strong>s mou<strong>le</strong>sfrites ».Patricia prépare <strong>le</strong>s assiettes des tout petitsNous accueillons maintenant <strong>le</strong>s« grands » de l’éco<strong>le</strong> primaire qui peuvententrer car <strong>le</strong>s « petits » ont terminé.A la tab<strong>le</strong> de Nicolas, <strong>le</strong>s enfantspréfèrent <strong>le</strong>s steaks, <strong>le</strong>s mou<strong>le</strong>s frites,<strong>le</strong>s plats en sauce et <strong>le</strong>s pates à la carbonaraque Jeanne trouve excel<strong>le</strong>ntes maisqu’el<strong>le</strong> déplore n’avoir mangé qu’uneseu<strong>le</strong> fois.La question « Aimez-vous <strong>le</strong> poisson? » fait l’unanimité. Ils n’aiment pas<strong>le</strong> poisson, quel<strong>le</strong> que soit la préparation! Romain, quant à lui, renchérit enprécisant qu’il n’aime pas non plus <strong>le</strong>sépinards et la ratatouil<strong>le</strong> !Dans la catégorie des desserts, ilsapprécient tous <strong>le</strong>s yaourts et <strong>le</strong>s fruits.Corentin, lui, apprécie <strong>le</strong>s beignets auchocolat et aimerait des î<strong>le</strong>s flottantes« p a r c e q u ’ o n n ’ e n a j a m a i s … » .Nombreux sont ceux qui souhaiteraientavoir plus souvent des glaces.Autant dire que nous sommes repartiesavec un cahier de doléances bienrempli pour nos cuisiniers !Les enfants plus curieux qu’intéressés par <strong>le</strong> contenu de <strong>le</strong>ur assietteArtic<strong>le</strong> rédigé par Annie Bourgoin – CorCom du Pré Saint Jean - St-Jean-de-Sauves (Vienne)14


La vie dans nos résidencesRencontre intergénérationnel<strong>le</strong>au Clos des ToursNous avons convié <strong>le</strong>s enfants de « Kirikou » à venir partager une activité avec nos résidents.Les échanges entre ces enfants de moins de 3 ans et nos aînés faisaient plaisir à voir :<strong>le</strong> sourire était sur toutes <strong>le</strong>s lèvres.Mais j'en ai besoin de cette pièce...Le groupe d’éveil « Les petits copains de Kirikou »accueil<strong>le</strong> des enfants en bas âge accompagnés de <strong>le</strong>ursparents, famil<strong>le</strong> ou assistantes maternel<strong>le</strong>s pour partager uneactivité. Cette fois-ci, ils sont venus au Clos des Tours pourréaliser <strong>le</strong>ur activité. Timides et impressionnés dans un premiertemps, ils ont fait connaissance avec <strong>le</strong> lieu et ses résidents.Puis <strong>le</strong>ur animatrice <strong>le</strong>ur a proposé de chanterquelques chansonnettes. Les bambins et résidents ont uni<strong>le</strong>urs efforts pour chanter et mimer quelques comptines.Les jouets ont fait <strong>le</strong>ur apparition au milieu du salon favorisantl’échange individuel entre enfants et résidents. Par lasuite, chaque résident s’est vu remettre un dessin réalisé parun enfant. La rencontre s’est terminée par <strong>le</strong> partage d’ungâteau réalisé la veil<strong>le</strong> par nos pensionnaires.Tous enchantés par cette rencontre, l’animatrice a promisaux résidents de revenir à la rentrée prochaine. Nous <strong>le</strong>sattendons avec impatience….Artic<strong>le</strong> rédigé par Céci<strong>le</strong> Bovani – CorCom du Clos des Tours – Vil<strong>le</strong>fagnan (Charente)Béatrice : Cuisinière à l'Abbayegrâce à la VAERetour sur <strong>le</strong> beau parcours de Béatrice, qui grâce à la VAE (Validation des Acquis par l'Expérience),a su réaliser une formidab<strong>le</strong> progression de carrière dans notre résidence charentaise.Béatrice Coussaud est recrutée au foyer résidence del’Abbaye en 1993, en tant qu’agent de service hôtelier.Au fil des années, el<strong>le</strong> effectue des remplacements au seinde l’équipe et obtient un poste d’aide cuisinière en 2002. Parson dynamisme et sa motivation, el<strong>le</strong> prend de plus en plusde responsabilités. A la fin de l’année 2011, un poste de cuisinièrelui est proposé par la direction, sous réserve d’obtenirun CAP de Cuisine... Après concertation, une validation desacquis de l’expérience est la formu<strong>le</strong> la plus adaptée à sasituation. Ainsi, à l’issue d'une année de préparation du dossier,Béatrice est convoquée devant un jury et obtient <strong>le</strong> diplômede cuisinière accompagné de félicitations !Cette évolution a été possib<strong>le</strong> grâce au soutien de la direction,de la responsab<strong>le</strong> du service et au financement de cetteV. A. E. par l’Association des Foyers de Province.Béatrice en p<strong>le</strong>ine préparation de crêpesArtic<strong>le</strong> rédigé par Annie Platevoët - Directrice de l’Abbaye - Saint-Amant-de-Boixe (Charente)15


La vie dans nos résidencesUn nouveau mobilierpour La Bastide des LavandinsAprès une longue attente, <strong>le</strong> mobilier des sal<strong>le</strong>s de restaurant et des salons est enfin arrivé !Il y a un peu plus de 22 ans, Aptvoyait s’ouvrir un nouvel établissementpermettant l’accueil de personnesâgées, La Castagnaire, aujourd’huirebaptisée La Bastide des Lavandins,était considéré comme un établissementluxueux.Bien sûr, la notion de luxe desannées 90 ne correspond plus à cel<strong>le</strong>que nous avons aujourd’hui et <strong>le</strong> mobilieravait vieilli, voire même, très malvieilli !Ainsi, lorsque <strong>le</strong> Groupe <strong>AFP</strong> a décidéd’entreprendre une rénovation del’établissement, il a été convenu qu’unnouveau mobilier serait acheté pour <strong>le</strong>srestaurants et <strong>le</strong>s salons.En mai 2012, de lourds travaux derénovation ont donc débuté et <strong>le</strong> rezde-chaussées’est vu paré en quelquesmois de nouvel<strong>le</strong>s matières et de nouvel<strong>le</strong>scou<strong>le</strong>urs. Un carrelage en grès grisclair a remplacé <strong>le</strong> linoléum rouge et <strong>le</strong>sM. Roche peut lire son journal confortab<strong>le</strong>mentmurs ont pris des tonalités de blanc etde rose fuchsia.Après avoir visité plusieurs « showrooms » et feuil<strong>le</strong>té de nombreux catalogues,la direction de l’établissement aporté son choix sur un mobilier contemporainet confortab<strong>le</strong> dont <strong>le</strong>s tons grisanthracite, taupe, fuchsia et pourpre sefondent parfaitement dans ce nouve<strong>le</strong>nvironnement.Début avril, nos résidents ont découvertde nouvel<strong>le</strong>s tab<strong>le</strong>s et de jolis fauteuilsde restaurant, confortab<strong>le</strong>s etcolorés. Une semaine plus tard, ce sont<strong>le</strong>s meub<strong>le</strong>s des salons qui nous ont étélivrés : fauteuils à haut dossier, tab<strong>le</strong>sbasses, tab<strong>le</strong>s de jeu et chaises à bras.Ces éléments font l’unanimité tantpar <strong>le</strong>ur qualité que <strong>le</strong>ur confort. Deplus, <strong>le</strong>s cou<strong>le</strong>urs aux tons chauds rendentparticulièrement « cosy » l’ambiancedes salons.Le salon télé.M. Roche, résident de l’établissementdepuis octobre 2009, nousconfiait l’autre matin que <strong>le</strong>s fauteuilsétaient tel<strong>le</strong>ment confortab<strong>le</strong>s qu’onpourrait presque dormir dedans !Artic<strong>le</strong> rédigé par Cathy Luciani - CorCom de La Bastide des Lavandins - Apt (Vaucluse)16


La vie dans nos résidencesNotre tricoteuse de la Sourcefait des heureusesLe 20 mars 1926, vient au monde Denise Guignot. El<strong>le</strong> naît chez ses grands-parentssur la commune de Trévol, petite bourgade au nord de Moulins.A l’époque, beaucoup d’enfantsvoient <strong>le</strong> jour chez <strong>le</strong>urs grands-parents.Dés l’âge de 5 ans, el<strong>le</strong> retourne vivrechez ses parents qui ne tardent pas àvenir s’instal<strong>le</strong>r dans la commune deSouvigny. Son papa exerce <strong>le</strong> métier decharpentier et sa maman gère un familistère.Bientôt, son père rachète l’entrepriseoù il travail<strong>le</strong> pour devenir à son tourpatron (c’est lui qui construira la charpentede l’ancienne gendarmerie).Jeune élève, Denise Guignot suit unescolarité à l’éco<strong>le</strong> libre de la rue duChapeau rouge jusqu’à son certificatd’études. A 14 ans, par l’intermédiaired’une amie de la directrice d’éco<strong>le</strong>, el<strong>le</strong>entre comme auxiliaire à la Poste. Enparallè<strong>le</strong>, el<strong>le</strong> apprend la confection devêtements et la broderie dans une maisonque l’on appelait « l’ouvroir ».Les années passent et el<strong>le</strong> se marie <strong>le</strong>25 août 1946 à Souvigny avec AndréVénuat. Un an plus tard, <strong>le</strong> 27novembre 1947 son fils Guy vient aumonde. Et là, changement de vie professionnel<strong>le</strong>.Pendant deux ans, <strong>le</strong>coup<strong>le</strong> prend en gérance <strong>le</strong> « Café duNord » qui existe d’ail<strong>le</strong>urs toujours.Avec beaucoup d’ambition, <strong>le</strong>sépoux Vénuat ont envie de devenir propriétaires.Pour cela, ils achètent un caféà Vichy, mais Mme Venuat ne s’habituepas à cette nouvel<strong>le</strong> vie et surtout àcette nouvel<strong>le</strong> vil<strong>le</strong>. Ce qui devait arriver,arriva, ils retournent à Moulins, dans lacapita<strong>le</strong> du Bourbonnais, pour acheterun café, (<strong>le</strong> Café du centre) rue Datas àMoulins. Nous sommes en 1950.Pendant 28 ans, ils font fructifier cetétablissement du centre vil<strong>le</strong> à deux pasde la place d’Allier. Bien sûr, ils necomptent pas <strong>le</strong>urs heures et ils s’investissentpar la même occasion dans l’associationsportive moulinoise au sein dusecrétariat de l’équipe de football. Quede nombreux souvenirs et d’amitiésnaissent de toutes ces années.M me Venuat et son épouxdans <strong>le</strong>ur café du commerce a Moulins.En 1978, l’heure de la <strong>retraite</strong> sonne.Ils achètent un pavillon au bord de larivière Allier et, par la suite, un appartementen centre vil<strong>le</strong>. M Vénuat prend del’âge et rencontre des difficultés dansses déplacements ; ils décident de venirs’instal<strong>le</strong>r à la résidence la Source en janvier2011. Hélas M. Vénuat nous quitteau mois d’août 2012.M me Venuat, un moral à toute épreuve,retrouve l’envie et s’investit au seinde l’établissement en participant auConseil de la Vie Socia<strong>le</strong> et en préparantla messe chaque semaine.Tous <strong>le</strong>s jours, el<strong>le</strong> s’instal<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>pô<strong>le</strong> de vie pour tricoter en moyenne5 à 6 heures et entretient la conversationavec un petit groupe de résidents.Suite à un don de laines, la passion dutricot refait surface ; <strong>le</strong>s commandesaffluent de jour en jour (bonnets,M me Venuat avec toutes ses réalisations.écharpes, chaussons, couvertures…).Pour <strong>le</strong>s salariés, <strong>le</strong>s bébés du cœur, <strong>le</strong>srésidents et <strong>le</strong>s futures naissances quiauront lieu dans l’équipe.Pour la remercier, nous tenions à luirendre hommage à travers ce portrait,car cette résidente va nous quitter finmai pour se rapprocher de ses enfantsqui vivent dans la région nantaise. Nouspenserons souvent à el<strong>le</strong>, pour sa gentil<strong>le</strong>sse,sa disponibilité, l’aide qu’el<strong>le</strong> asu apporter aux résidents. Merci pourtous vos ouvrages réalisés pour chacund’entre nous.Mme Venuat de rajouter : «Ce quime manquera <strong>le</strong> plus, c’est <strong>le</strong> contactavec <strong>le</strong> personnel et la Direction ».Permettez-moi de vous dire MmeVenuat : « Vous nous manquez déjà. »Artic<strong>le</strong> rédigé par Char<strong>le</strong>s Brunet - CorCom de la Source - Souvigny (Allier)17


La vie dans nos résidencesLes Morel<strong>le</strong>s font peau neuve !Depuis sa création en 1985 notre résidence méritait bien un bon lifting !Ancien revêtement de la sal<strong>le</strong> de soinsNouveau carrelageEn effet, depuis la fin du mois demars, nous sommes en p<strong>le</strong>in chambou<strong>le</strong>ment.Et ce n’est pas peu dire ! Lesprincipaux travaux concernent la rénovationde notre cuisine, de la sal<strong>le</strong> desoins ; ensuite, nous ferons la sal<strong>le</strong> àmanger et pour finir la sal<strong>le</strong> d’animation.Pour ce faire, il a d’abord fallu débarrasserla sal<strong>le</strong> d’animation : fauteuils,canapés, bibliothèques, plantes… puisdeux autres petites sal<strong>le</strong>s qui servaientde « débarras » pour Denise notre animatrice.Alors, comme notre Denise« garde tout », autant vous dire quecette étape ne fut pas une mince affaireet que la route de la déchetterie,aujourd’hui nous la connaissons parcœur !Une fois, tout ceci vidé, <strong>le</strong>s artisans,notamment plombiers et é<strong>le</strong>ctriciensont fait <strong>le</strong> nécessaire afin de pouvoir instal<strong>le</strong>rla cuisine provisoire dans la sal<strong>le</strong>d’animation, avec <strong>le</strong>s réfrigérateurs etcongélateurs dans <strong>le</strong>s deux autres sal<strong>le</strong>set fait une petite réserve.Progressivement, chacun a pris sesmarques pour l’organisation, <strong>le</strong> servicedes repas et la plonge.Parallè<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong>s maçons ont commencé<strong>le</strong> gros œuvre, à savoir : déposedes faux plafonds, démolition des murs,du carrelage et de la dal<strong>le</strong> de la cuisineainsi que des pièces voisines (stockagelingerie et vestiaire)… Puis, il y a aussi<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriciens qui déplacent, instal<strong>le</strong>nt<strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s sorties é<strong>le</strong>ctriques nécessairesaux nouveaux matériels. Nousavons éga<strong>le</strong>ment la rénovation de lasal<strong>le</strong> de soins.Les travaux ont débuté au mois demars dernier et se poursuivent actuel<strong>le</strong>ment.La peinture mura<strong>le</strong> a été refaite,l’ensemb<strong>le</strong> du carrelage a été rénové et,pour finir, <strong>le</strong> mobilier sera intégra<strong>le</strong>mentchangé ainsi que l’organisation repenséeafin de travail<strong>le</strong>r de façon optima<strong>le</strong>.Tous ces travaux seront terminéspour la rentrée de septembre ; enfin,c’est ce que nous espérons.Ensuite, nous pourrons penser àrelooker la sal<strong>le</strong> à manger en refaisant lapeinture, en changeant <strong>le</strong>s lustres etpeut-être encore quelques brico<strong>le</strong>s.Pour finir, ce sera au tour de la sal<strong>le</strong>d’animation de faire entièrement peauneuve : <strong>le</strong> plafond et ses poutres, <strong>le</strong>smurs et <strong>le</strong> carrelage.Mais ceci n’empêche pas la bonnehumeur de circu<strong>le</strong>r dans <strong>le</strong>s couloirs ettous <strong>le</strong>s coins de la résidence !Artic<strong>le</strong> rédigé par Denise Tantot – CorCom des Morel<strong>le</strong>s – Renaison (Loire)18


La vie dans nos résidencesCommission de CoordinationGériatrique au Clos St RochLe décret de décembre 2010 (Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé, Ministère desSolidarités et de la Cohésion Socia<strong>le</strong>) a rendu obligatoire l’établissement d’un contrat visant àdécrire <strong>le</strong>s conditions particulières d’intervention des médecins et masseurs kinésithérapeutesexerçant à titre libéral au sein des EHPAD.Celui-ci permettra notamment d’assurerla transmission d’informations, lacoordination, la formation, en vue d’unequalité des soins, qui pourra être renforcéedans <strong>le</strong> cadre du développement professionnelcontinu des professionnels desanté.De ce fait, <strong>le</strong> Médecin Coordonnateurde la structure se doit d’organiser deuxréunions annuel<strong>le</strong>s, afin d’informer tout<strong>le</strong> corps médical intervenant dans l’établissement,sur <strong>le</strong>s projets de l’établissement.La commission de coordination gériatriqueest consultée sur <strong>le</strong> projet de soinsde l'établissement et sa mise en œuvre, lapolitique du médicament, <strong>le</strong> contenu dudossier type de soins, l'inscription del'établissement dans un partenariat avec<strong>le</strong>s structures sanitaires et médicosocia<strong>le</strong>set <strong>le</strong>s structures ambulatoires dusecteur au titre de la continuité des soins,<strong>le</strong> rapport annuel d'activité médica<strong>le</strong> del'établissement (dans ce cadre, la commissionpeut formu<strong>le</strong>r toute recommandationvisant à améliorer la prise en chargeet la coordination des soins qui estalors annexée au rapport).La commission de coordination gériatriquea éga<strong>le</strong>ment pour mission de promouvoir<strong>le</strong>s échanges d'informationsrelatives aux bonnes pratiques gériatriques,notamment auprès des professionnelsde santé intervenant dans l'établissement.L'ensemb<strong>le</strong> des recommandationset avis émis par la commission decoordination gériatrique est transmis àl'instance compétente de l'organismegestionnaire de l'établissement.Une première réunion a été organiséeen septembre 2012 durant laquel<strong>le</strong> plusieurspoints ont été traités comme parexemp<strong>le</strong> la présentation du Groupe <strong>AFP</strong>et <strong>le</strong>s projets d’Evaluation Interne etExterne.La seconde a eu lieu <strong>le</strong> 4 avril 2013 etavait pour thèmes :- la présentation du nouveau pô<strong>le</strong> degériatrie du CH Libourne (avec <strong>le</strong>quelnous avons signé une convention), avecla participation active du Dr Risi qui aexpliqué <strong>le</strong> fonctionnement et l’organisationdu nouveau Pô<strong>le</strong> Gériatrique misen place depuis fin 2012,- la mise en place toute récente de lapréparation des médicaments (la PDA :Préparation des Doses à Administrer)par la pharmacie Centra<strong>le</strong> ManeraMichel à Montpon-Ménestérol. Lepharmacien et son préparateur nousont fait un brillant exposé sur ce systèmede préparation robotisé et ses différentsavantages, tant en matière desécurité que de gains de temps pour <strong>le</strong>srésidents et <strong>le</strong> personnel.De plus, <strong>le</strong> Médecin Coordonnateur,Dr Alain Lovato, a présenté l’orthophonisteavec laquel<strong>le</strong> un partenariat va sedévelopper tout au long de l’année afinde mettre l’accent sur <strong>le</strong>s troub<strong>le</strong>s de ladéglutition et <strong>le</strong>s difficultés de communication.Ces réunions permettent donc defaire un bilan de notre activité, de se rencontreret de renforcer la communication,afin de développer une meil<strong>le</strong>ureorganisation de coopération entre <strong>le</strong>sintervenants soignants internes etexternes. Tout ceci, au profit d’unemeil<strong>le</strong>ure qualité de vie et de santé denos résidents et comme <strong>le</strong> rappel<strong>le</strong> notredevise « Allons plus loin ensemb<strong>le</strong> ».Artic<strong>le</strong> rédigé par Françoise Dumain - CorCom du Clos St Roch - Montpon-Ménestérol (Dordogne)19


La vie du GroupeLa GPEC, Gestion Prévisionnel<strong>le</strong>des Emplois et des CompétencesDans l’<strong>AFP</strong> Mag n° 56, nous avons évoqué la mise en place du projet de la GPECpour <strong>le</strong>quel nous avons fait appel à plusieurs d’entre vous.Nous tenons, dans <strong>le</strong> présent numéro,à vous tenir informés de l’évolutionde cette mise en place suite à la signatured’un accord avec <strong>le</strong>s DéléguésSyndicaux <strong>le</strong> 22 février 2012 avec effetrétroactif au 1 er janvier 2012. L’accordGPEC a été signé pour une durée detrois ans, son objectif est d’élaborer unplan d’action pour remédier aux écartsentre <strong>le</strong>s effectifs, <strong>le</strong>s métiers et <strong>le</strong>s compétencesd’aujourd’hui et ceux dedemain.Petit rappel sur la GPEC et sonplan d’actionLa GPEC est une réf<strong>le</strong>xion préventiveet une composante essentiel<strong>le</strong> dans lapolitique de gestion des ressourceshumaines et dans l’accompagnementdes orientations stratégiques du groupe<strong>AFP</strong>. Dans un contexte marqué parl’évolution du secteur médico-social etnotamment par <strong>le</strong>s exigences qualitéauxquel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s entités de l’UES Foyers deProvince devront répondre, l’ensemb<strong>le</strong>des métiers du groupe est susceptib<strong>le</strong>de connaître d’importants changementsdans <strong>le</strong> futur et constitue ainsi <strong>le</strong>sdomaines privilégiés par la GPEC. Cettedernière permet de conduire ces changementsavec <strong>le</strong>s équipes en place en<strong>le</strong>ur apportant une visibilité sur ladémarche et en <strong>le</strong>s accompagnant individuel<strong>le</strong>mentet col<strong>le</strong>ctivement dansl’évolution de <strong>le</strong>ur métier.Dans ce cadre, <strong>le</strong>s parties signatairesaffirment <strong>le</strong>ur volonté de mettre enœuvre, par <strong>le</strong> dialogue social, desactions d’anticipation et de préventionfavorisant :- une meil<strong>le</strong>ure prise en charge desrésidents (nouvel<strong>le</strong>s méthodes etapproches) ;- l’engagement et <strong>le</strong> développement denotre groupe (la marque <strong>AFP</strong> : uneimage cohérente et reconnue) ;20


- de meil<strong>le</strong>ures opportunités professionnel<strong>le</strong>spour <strong>le</strong>s salariés (développementdes compétences et de l’employabilitédes collaborateurs) ;- la compétitivité du groupe (taux d’occupationé<strong>le</strong>vés et stab<strong>le</strong>s, développementde nouveaux services).Pour parvenir à ces objectifs, <strong>le</strong> pland’action de l’accord GPEC s’établit enquatre grands axes : la formation professionnel<strong>le</strong>,<strong>le</strong> recrutement, la mobilitéet la gestion des carrières. Pour chacunde ces axes, <strong>le</strong>s dispositifs existants eten cours de création ainsi que <strong>le</strong>s engagementsont été répertoriés et vous ontété présentés.La GPEC, aujourd’huiParlons maintenant plus particulièrementdes dispositifs mis en placeconcernant la gestion des carrières.Désormais, chaque Entretien IndividuelAnnuel se fait sur la base du référentielde compétences.Celui-ci permet d’évaluer <strong>le</strong>s compétencesdisponib<strong>le</strong>s/acquises par <strong>le</strong> salariéau cours de l’année et cel<strong>le</strong>s à acquérirpour l’année suivante. In fine, cetentretien permet de dresser un bilan del’année écoulée, de définir <strong>le</strong>s objectifsde l’année à venir en termes de performance,de compétence(s) et d’évolution.Il permet éga<strong>le</strong>ment, selon <strong>le</strong>sbesoins, de fixer <strong>le</strong>s moyens à mettre enœuvre pour <strong>le</strong>s atteindre.Par ail<strong>le</strong>urs, l’EIA basé sur <strong>le</strong> référentielde compétences entraîne une plusgrande équité dans l’évaluation du personne<strong>le</strong>xerçant la même fonction ausein des établissements du groupe.De plus, <strong>le</strong> groupe <strong>AFP</strong> s’engage àréaliser des rencontres professionnel<strong>le</strong>srégiona<strong>le</strong>s au minimum une fois par an.Ces rencontres cib<strong>le</strong>ront un ou plusieursmétiers exercés en établissement, el<strong>le</strong>sréuniront des collaborateurs <strong>AFP</strong> exerçant<strong>le</strong> ou <strong>le</strong>s métiers représentés.En 2012, trois rencontres professionnel<strong>le</strong>sont eu lieu. La première rencontres’est déroulée au sein de l’EHPAD del’Abbaye en Charente qui a regroupé<strong>le</strong>s animateurs des établissements <strong>AFP</strong>situés dans la Charente, la Dordogne etla Vienne. Les deux suivantes ontconcerné <strong>le</strong>s « soignants », <strong>le</strong>s médecinset infirmiers référents des établissements<strong>AFP</strong> situés dans la Charente, laDordogne et la Vienne se sont réunis àla résidence de l’Abbaye en mars 2012et ceux des établissements situés dansl’Allier, la Creuse, la Loire et la Nièvre sesont retrouvés à la résidence LaPéronnière dans la Loire. Une nouvel<strong>le</strong>rencontre professionnel<strong>le</strong> des soignantsintitulée « La Journée de l’Ouest » s’estdéroulée dernièrement dans la Vienneavec, éga<strong>le</strong>ment, des intervenants extérieurstels que médecins et infirmiers duCHU de Poitiers, <strong>le</strong> co Directeur deRe Santé Vous. Cette association composéede titulaires d'un MasterIngénierie de la rééducation et spécialisésdans <strong>le</strong>s Activités PhysiquesAdaptées ainsi que d’un kinésithérapeuteet une psychologue stagiaire musicothérapeuteinterviennent dans nos établissements.Enfin, un poste Aide soignant « chefd’équipe » ou Aide médico-psychologique«chef d’équipe» est en cours decréation dans chacun de nos établissementset prendra effet au 1 er juil<strong>le</strong>t2013. En fonction du nombre de lits del’établissement, un poste ou deuxseront créés.Le rô<strong>le</strong> de l’AS ou l’AMP «chefd’équipe» sera celui de « facilitateur »,ce sera une personne relais pour l’infirmierréférent et <strong>le</strong>s autres infirmiers.Il devra veil<strong>le</strong>r à ce que <strong>le</strong>s dysfonctionnementset <strong>le</strong>s difficultés rencontréspar <strong>le</strong>s équipes soient rapidement signalés,il véhicu<strong>le</strong>ra <strong>le</strong>s axes d’améliorationproposés au sein de l’équipe tout enrenforçant <strong>le</strong>s relations de confiance etl’aptitude de chacun à travail<strong>le</strong>rensemb<strong>le</strong>. Il devra contribuer au bondérou<strong>le</strong>ment des séances de travail etpar cela, à la qualité et au suivi dessoins.Son rô<strong>le</strong> sera éga<strong>le</strong>ment de contribuer,en support de l’infirmier référentet des infirmiers, à la bonne réalisationdes séances de travail en veillant àce que chaque membre de l’équipeconnaisse bien <strong>le</strong>s missions à réaliser et<strong>le</strong>s priorités au moment de <strong>le</strong>ur prise deposte ; que chacun ait bien connaissancede tout évènement lié aux résidentset autres qui pourrait impacter son travail.Et enfin que chacun dispose dumatériel nécessaire pour bien travail<strong>le</strong>ret sans risque.Le Groupe <strong>AFP</strong> se félicite d’avoir saisil’opportunité unique de mettre enplace un management de ressourceshumaines ouvert et transparent, impliquanttous <strong>le</strong>s acteurs de l’entreprise,comme avec la GPEC. En effet, <strong>le</strong>s résultatsparaissent satisfaisants, <strong>le</strong>s groupesde travail participent avec enthousiasmeaux différentes rencontres et <strong>le</strong>s tachesquotidiennes se trouvent enrichies par<strong>le</strong> savoir apporté grâce aux échangesentre professionnels de la santé.Artic<strong>le</strong> rédigé par Camil<strong>le</strong> Santoni - CorCom RH du Siège - Marseil<strong>le</strong> (Bouches-du-Rhône)21


Portrait d’un métierL’aide soignant(e) de nuitPortrait d’Anabel<strong>le</strong> Gelin, aide soignante de nuit au Pontreau St LucienFiche de fonctionL’Aide soignant de nuit aide la personne âgée dans ses gestes quotidiens (toi<strong>le</strong>tte, entretien de la chambre, aideau repas…) et collabore aux soins curatifs ainsi qu’à une prise en charge psychologique.Il contribue au bien être et au confort des résidents tout en satisfaisant aux exigences de la rég<strong>le</strong>mentation.Il participe au projet de vie de l’établissement et au projet de soin (maladies spécifiques, fin de vie).Un Diplôme Professionnel d’Aide soignant (DPAS) est exigé et sont recherchées des qualités d’empathie etd’écoute.5 questions à Anabel<strong>le</strong> GelinPOURQUOI avez-vous choisi cemétier ?Quand j’avais 14/15 ans, je voulaistravail<strong>le</strong>r auprès des enfants. Mesétudes en carrières sanitaire et socia<strong>le</strong>m’ont amenée à faire desstages dans différents milieux(éco<strong>le</strong>s, maisons de <strong>retraite</strong>,pharmacies).Après avoir obtenu monBEP carrières sanitaire et socia<strong>le</strong>,je suis entrée comme remplaçantede nuit en maison de<strong>retraite</strong>, là où j’avais effectuéun stage. J’aimais bien cecontact avec <strong>le</strong>s personnesâgées, je sentais qu’un simp<strong>le</strong>sourire <strong>le</strong>s mettait en confiance,<strong>le</strong>s rassurait.En 2007, j’ai entrepris laVAE, j’ai obtenu mon diplômed’aide-soignante et cela fait 16ans que je côtoie ce milieu avectoujours autant de plaisir.Que faisiez-vous AVANTvotre arrivée au Pontreau SaintLucien ?J’effectuais des remplacements entant que veil<strong>le</strong>use de nuit à la maison de<strong>retraite</strong> de Puyraveau dans <strong>le</strong>s Deux-Sèvres dont je suis originaire.Puis, j’ai connu mon mari et je l’aisuivi dans la Vienne où je suis rentréedans la Maison de Retraite deLencloître. J’y ai travaillé 10 ans dont 5ans en qualité d’ASH de jour et 4 ans ½en qualité de veil<strong>le</strong>use de nuit.Cette maison de <strong>retraite</strong> a fermé etune nouvel<strong>le</strong> structure, l’EHPAD duPontreau Saint Lucien où je travail<strong>le</strong>actuel<strong>le</strong>ment, a pris la suite. J’y travail<strong>le</strong>depuis son ouverture en 2007.COMMENT êtes-vous devenueaide-soignante de nuit ?Grâce à ma VAE puis à mon diplômed’aide-soignante, j’ai poursuivi monmétier dans ce service. Le travail de nuitétait pour moi un choix, cela m’a permisde profiter beaucoup de mes fil<strong>le</strong>s etcela a été très bénéfique pour moi,même si <strong>le</strong> travail de nuit est assezpénib<strong>le</strong>.Quel<strong>le</strong>s sont <strong>le</strong>s QUALITES dontvous devez faire preuve ?Dans ce métier, il faut faire preuvede patience, d’écoute, de douceur, dedisponibilité, être rassurante et cha<strong>le</strong>ureuse.Je suis là pour veil<strong>le</strong>r aubien-être et au confort des résidents.Il faut aussi savoir fairepreuve de rigueur et d’autoritémais sans brusquer <strong>le</strong>s personnesâgées. C’est un métierqui demande aussi une bonnerésistance physique.Comment imaginez-vousvotre métier dans L’AVENIR ?C’est et ce sera toujours apporteraux résidents, du bien-être etdu réconfort, tout en faisant desformations pour être toujoursplus performante dans cedomaine.Quel<strong>le</strong> est votre meil<strong>le</strong>ureANECDOTE ?Un soir, en poussant la ported’une chambre, je vois une résidenteassise près de son radiateur touteemmitouflée : bonnet, écharpe, gants,manteau. Surprise, je lui demande pourquel<strong>le</strong> raison el<strong>le</strong> s’est habillée ainsi. El<strong>le</strong>me répond : « Mais regardez toute laneige dans ma chambre, il fait moins15°C, c’est <strong>le</strong> moment de se couvrir ! ».Cela m’amène à sourire et je rentredans son jeu puis l’incite à retourner secoucher bien au chaud.22


Anabel<strong>le</strong> aide la résidente à se <strong>le</strong>verUn service avec Anabel<strong>le</strong> Gelin :Dès mon arrivée à 20h45, je prendsmon service en effectuant <strong>le</strong>s transmissionsora<strong>le</strong>s avec l’équipe de jour et jeprends connaissance des transmissionsinformatisées de la journée.J’assure la distribution des médicamentssous l’autorité de l’infirmière.J’échange quelques paro<strong>le</strong>s avec <strong>le</strong>srésidents pour <strong>le</strong>s rassurer pour la nuitet, entre temps, je réponds aux sonnettespour satisfaire <strong>le</strong>urs besoins.J’apporte plus de surveillance à ceuxqui viennent de rentrer d’une hospitalisationou à ceux qui nécessitent <strong>le</strong> plusd’attention (fin de vie ou autres).J’aide à l’entretien des locaux avecma collègue de nuit puis je prépare lasal<strong>le</strong> à manger pour <strong>le</strong> repas du midi.Après, il est l’heure d’al<strong>le</strong>r effectuerune ronde sur l’UVP (Unité de VieProtégée).Enfin, une pause bien méritée arriveavant d’effectuer <strong>le</strong> tour de change, <strong>le</strong>sretournements, <strong>le</strong>s préventions d’escarres,<strong>le</strong>s toi<strong>le</strong>ttes, l’hydratation.Puis à partir de 6h, il est temps d’effectuer<strong>le</strong>s toi<strong>le</strong>ttes ou douches des résidents<strong>le</strong>s plus matinaux tout en étant àl’écoute des sonnettes.Avant mon départ, j’effectue <strong>le</strong>stransmissions écrites de la nuit.L’équipe de jour et l’IDE arrivent etc’est <strong>le</strong> moment d’échanger <strong>le</strong>s transmissions.Artic<strong>le</strong> rédigé par Laurence Thaureau - CorCom du Pontreau St Lucien - Lencloître (Vienne)23


Les partenaires de l’<strong>AFP</strong>L’APAVE, organisme de contrô<strong>le</strong>de nos résidencesEn 1867, la Société industriel<strong>le</strong> de Mulhouse crée <strong>le</strong>s bureauxde l'Association des Propriétaires d'Appareils à Vapeur qui est devenue l'APAVE.Chaque établissement du Groupe<strong>AFP</strong> avait, pour habitude, de faire appelà diverses sociétés pour procéder auxcontrô<strong>le</strong>s de <strong>le</strong>urs nombreuses installationsé<strong>le</strong>ctriques, sécurité incendie,accessibilité handicapés, etc.Afin d’obtenir une homogénéisationtarifaire dans l’ensemb<strong>le</strong> des établissements,la Direction du Patrimoine a procédéà un appel d’offres auprès destrois plus importants organismes decontrô<strong>le</strong>s français : SOCOTEC, BUREAUVERITAS et APAVE.Après divers échanges avec cessociétés, l’Apave a été retenue pour sesfacilités de déplacement, ses nombreuxcollaborateurs et son professionnalisme,sans oublier <strong>le</strong>s tarifs consentis. Uncontrat national a donc été signé entrenos deux entreprises et un barème tarifairea été établi pour <strong>le</strong> Groupe en prenantcompte des agencements dechaque établissement (nombre de lits,d’ascenseurs, portes automatiques,etc.).L’Apave est un organisme de contrô<strong>le</strong>destiné à assurer la sûreté des installationset intervient à dates fixes ; sonmétier est la maîtrise des risques, avecdes prestations techniques : inspection,bâtiment, contrô<strong>le</strong> technique de laconstruction, essais et mesures.Le Directeur du Patrimoine, PhilippeValéry, et son Assistante, Wahida Amiar,rencontrent une fois par an NicolasBlaise, interlocuteur principal du Siègepour faire un point sur l‘année écouléeet réviser <strong>le</strong> contrat cadre nous liant.Nicolas Blaise est disponib<strong>le</strong> en coursd’année en cas de besoin ponctuel,demande de renseignement ou autre.Le Groupe Apave est aujourd'huiprésent partout en France et c’est ainsique <strong>le</strong>s responsab<strong>le</strong>s d’agence ont encharge <strong>le</strong> bon fonctionnement descontrô<strong>le</strong>s à effectuer dans <strong>le</strong>s établissementsdu Groupe <strong>AFP</strong> de <strong>le</strong>ur région.Tous ces contrô<strong>le</strong>s sont obligatoireset règ<strong>le</strong>mentés ; ils doivent faire l’objetd’un certificat de contrô<strong>le</strong> et s’effectuentde façons ponctuel<strong>le</strong>s, semestriel<strong>le</strong>s,annuel<strong>le</strong>s, trienna<strong>le</strong>s, quinquenna<strong>le</strong>s.Les interventions se réalisent à ladate anniversaire de chaque contrô<strong>le</strong> ;<strong>le</strong> technicien de l’Apave contacte directementl’établissement afin de définirun rendez-vous d’intervention. Chaqueintervention est suivie d’un rapport quiinscrit <strong>le</strong> bon fonctionnement ou <strong>le</strong>spréconisations (travaux à effectuer demanière urgente ou pas).Apogée, système extranet de l’ApaveInternet n’a pas fini de nous surpr e n d r e . E n e f f e t , l e s e r v i c e d uPatrimoine a accès à l’extranet APO-GEE-Apave qui lui permet de gérer enligne <strong>le</strong>s rapports d’inspection, <strong>le</strong> suivides plannings d’intervention, consulter<strong>le</strong>s rapports et traitements des donnéesde contrô<strong>le</strong>s. Par <strong>le</strong> biais de l’extranet, i<strong>le</strong>st éga<strong>le</strong>ment possib<strong>le</strong> d’effectuer desdemandes de devis, d’adresser d’éventuel<strong>le</strong>sréclamations… Il <strong>le</strong>ur permetéga<strong>le</strong>ment de recevoir, directement enligne et après un courriel d’information,<strong>le</strong>s rapports de chaque établissementqui sont enregistrés dans l’arborescencede notre fabu<strong>le</strong>ux système informatique.En revanche, l’établissement est obligatoirementdestinataire d’un rapport «papier » qui doit être classé et présenté,en cas de contrô<strong>le</strong> inopiné ou pas, à laCommission de Sécurité. Cette dernièrepourra ainsi vérifier si <strong>le</strong>s travaux préconisésont été prévus, ont débuté, sontterminés ou si quelques préconisationsont été oubliées…L’Apave est une entreprise spécialiséedans la maîtrise des risques techniques,humains et environnementaux s'articulantautour de 5 métiers principaux :l'inspection, <strong>le</strong> bâtiment génie/civil, laformation, <strong>le</strong>s essais mesures, <strong>le</strong> conseil.Dans <strong>le</strong> cadre de notre contrat el<strong>le</strong> intervientà dates fixes afin d'assurer la sûretédes installations.Artic<strong>le</strong> rédigé, en collaboration avec Philippe Valéry, Directeur des Achats et du Patrimoine, et Wahida Amiar, son Assistante,par Lucienne Benoit-Filippi - CorCom du Siège24


Portrait d’un résidentMade<strong>le</strong>ine Gerbaud : 20 ans de présenceà Las Mélaïes et 104 printemps !El<strong>le</strong> nous livre son regard sur l’évolution de l’établissement.Made<strong>le</strong>ine Gerbaud vient de fêterson 104 ème anniversaire à la résidence.El<strong>le</strong> est née <strong>le</strong> 6 avril 1909 à MoutierMalcard, petite commune toute prochede l’EHPAD. Après avoir passé toute savie professionnel<strong>le</strong> en région parisienne,el<strong>le</strong> revient à Bonnat pour y passer sa<strong>retraite</strong>.Au décès de son mari, el<strong>le</strong> entre enfévrier 1991 à la résidence alors foyerlogement. Son excel<strong>le</strong>nte mémoire faitde M me Gerbaud la référence en souvenirs.D’autant plus que, depuis son arrivée,el<strong>le</strong> a pris d’innombrab<strong>le</strong>s notes etconservé beaucoup de documents sur<strong>le</strong>s grands évènements de la résidence.Vingt ans d’archives précieusementrangées dans des boites à chaussures,toutes étiquetées, déposées dans sonarmoire avec un classement très personnel.Doyenne de l’EHPAD, el<strong>le</strong> pose unregard positif sur sa vie de résidentependant laquel<strong>le</strong> el<strong>le</strong> a su se créer unefamil<strong>le</strong> et trouver des amis.Son anniversaire et Noël sont pourel<strong>le</strong> deux dates très importantes. La premièreparce qu’el<strong>le</strong> fait la fête et adoreêtre la reine du jour. Quant à Noël, el<strong>le</strong>voit chaque année <strong>le</strong>s enfants du personnelgrandir et suit de près <strong>le</strong>ur évolution,<strong>le</strong>s études, connaissant prénomet année de naissance de chacun.Toutefois, M me Gerbaud a la voix nostalgiquesur <strong>le</strong> temps qui passe et cemême si la résidence a connu multip<strong>le</strong>saméliorations depuis <strong>le</strong> passage enEHPAD en 2002.Quels sont <strong>le</strong>s changements <strong>le</strong>splus importants en 20 ans auxquelsvous avez assistés ?Il y a eu beaucoup de changementspour <strong>le</strong> confort des résidents :nouvel<strong>le</strong> cuisine avec l’utilisation dubain marie et d’un chariot à fromage,service à l’assiette. Le linge est entretenupar un service extérieur. Le carrelagedes salons, restaurants et couloirsa été refait. Les sal<strong>le</strong>s de bains ont ététransformées pour être mieux adaptéesà nos besoins et il y a eu la créationd’une deuxième sal<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>splus dépendants.Y-a-t-il eu une modification dela prise en charge des résidents ?En devenant EHPAD, la résidence avu un énorme changement au niveaudu personnel. De 15 salariés à l’ouverture,il y a aujourd’hui environ 43personnes qui nous encadrent : aidessoignantes,infirmières, employéesde service, cuisiniers, animatrice,hommes d’entretien. A mon entrée,j’avais une aide ménagère attitrée,que je rémunérais. Aujourd’hui, <strong>le</strong>personnel change plus souvent, c’estdommage car c’est plus diffici<strong>le</strong> pouravoir une relation d’amitié.M me Gerbaud est une personne attachantequi recherche beaucoup <strong>le</strong> relationne<strong>le</strong>t <strong>le</strong>s départs sont souvent desregrets pour el<strong>le</strong>. Le turn-over normalpour une structure est source de stresspour des résidents qui ont besoin derepères et de rythme réguliers.Cela a été <strong>le</strong> cas lorsque son médecintraitant depuis plus de 30 ans a prissa <strong>retraite</strong> en 2011.Qu’avez-vous <strong>le</strong> plus apprécié àvotre entrée et que vous avez puconserver jusqu’à aujourd’hui ?Je suis entrée avec mes meub<strong>le</strong>s,photos, souvenirs… Lorsque j’ai commencéà avoir des difficultés pour medéplacer, on m’a proposé un appartementplus près des salons. Le personnelme l’a réaménagé à l’identique.J’ai retrouvé « mon chez-moi ».M me Gerbaud fête ses 104 ans.Une petite danse avec Sylvieà l'occasion de Noël.Avec sa perte d’autonomie des dernièresannées, surtout à la marche,M me Gerbaud a besoin de l’interventiondu personnel. Néanmoins, sa force decaractère très indépendant lui confèreune autorité certaine auprès du personnelqu’el<strong>le</strong> dirige dans <strong>le</strong>s actes du quotidien.La seu<strong>le</strong> chose qu’el<strong>le</strong> ne se résoutpas à déléguer : <strong>le</strong> lavage de ses basqu’el<strong>le</strong> continue à entretenir el<strong>le</strong>-même« en cachette » !Artic<strong>le</strong> rédigé par Sylvie Pardoux - CorCom de Las Mélaïes - Bonnat (Creuse)25


Personnel et non confidentielNouvel<strong>le</strong>s de la famil<strong>le</strong> <strong>AFP</strong>EMBAUCHESNous souhaitons la bienvenue auxsalariés ayant rejoint <strong>le</strong> groupe <strong>AFP</strong>.Ont été embauchés et titularisés,au sein du Groupe, à l’issue de <strong>le</strong>urpériode d’essai :En janvier 2013- Josette MICHELETTI, Employée deservice à la Presqu’î<strong>le</strong>.En février 2013- Guillaume CHARTIER, Aide soignantau Belvédère Sainte Clothilde ;- Christine MORIZOT, Infirmièreaux Logis du Nivernais ;- Nicolas CAILLOT, Aide soignantà Laulade ;- Yannick CAVERNA, Chef d’équipecuisine à la Bastide du Chevrier ;- Nicolas BUREAU, Aide soignantà la Génollière :- Laetitia VOGELSINGER, Aide soignantede nuit à la Bastide du Chevrier.En mars 2013- Caroline CHAGRIN, Aide soignanteà la Bastide du Chevrier ;- Anne-Marie DUMAS, Infirmièreà la Bastide du Chevrier ;- Caroline LUZIER, Infirmièreà Saint Thibault ;- Aurore MACHEMY, Médecincoordonnateur aux Aures ;- Corinne TESTARD, Aide soignanteà Pierre Péricard ;- Clémentine VERNAUDON,Aide soignante à Las Mélaïes ;- Ludyvine MARION, Auxiliaire de vieaux Logis du Nivernais ;- Jean-Michel DEFRENAIX, Techniciende maintenance à Las Mélaïes ;- Julie GEAY, Aide soignanteaux Doucets ;Joël<strong>le</strong> Lecourbe - Las Mélaïes- David HARTMANN, Cuisinierau Belvédère Sainte Clothilde ;- Sabrina CORRAL, Infirmièreà la Péronnière ;- Nadine CABANES, Infirmièreréférente à la Bastide du Chevrier ;- Roger FOURNERIE,Agent de maintenance aux Morel<strong>le</strong>s.En avril 2013- Gaël<strong>le</strong> BAUCHET, Employée de servicede nuit au Clos Ad<strong>le</strong>r ;- Adeline LAURENT, Psychomotricienneau Clos des Tours ;- Estel<strong>le</strong> FRANGEUL, Psychologueau Pré Saint Jean ;- Sébastien GUIHARD, Employé de serviceà Laulade ;- Emmanuel<strong>le</strong> RUTHON, InfirmièreChristiane Fauvet - La Perroniereà Las Mélaïes ;- Tom GERMAIN, Cuisinierau Pré Saint Jean ;- Marina MAURICE, Aide soignante denuit à Saint Thibault ;- Christel<strong>le</strong> SERRE GARAT,Aide soignante à Las Mélaïes.DIPLÔMÉSFélicitations aux salariés ayantobtenu un diplôme.A obtenu <strong>le</strong> Diplôme d’Etat d’AideMédico-Psychologique :- Laëtitia MARIANI, La Source.A obtenu <strong>le</strong> CAP de Cuisinier :- Béatrice COUSSAUD, L’Abbaye.RETRAITENos vœux d’heureuse <strong>retraite</strong> !Décembre 2012Février 2013 : Joël<strong>le</strong> DECOURBE,Secrétaire à Las Mélaïes.Mars 2013 : Christiane FAUVET,Infirmière à la Peronniere.Avril 2013 : Annette LECOMTE,Auxiliaire de vie de nuit à Las Mélaïes.MÉDAILLE DU TRAVAILMédail<strong>le</strong> d’argent (20 ans) :Avril 2013 :Nico<strong>le</strong> BOCQUELET, Animatriceà la Bastide du Chevrier,Nico<strong>le</strong> Bocque<strong>le</strong>t - La Bastide du Chevrier26


NAISSANCESLa famil<strong>le</strong> <strong>AFP</strong> s’agrandit.Le 14 février 2013 : Flore,fil<strong>le</strong> d’Elodie CABALLERO,Infirmière au Clos des ToursLe 23 février 2013 : Lucie,fil<strong>le</strong> de Coralie VINATIER,Aide Soignante au Clos Saint Roch.Le 1er mars 2013 : Etann,fils de Vanessa LANGER,Employée de service au Pré Saint Jean.Le 14 Mars 2013 : Léo,fils de Claire LAMY,Aide Soignante à Las Mélaïes.Le 17 mars 2013 : Matéo,fils de Laure BURETTE,Infirmière aux Morel<strong>le</strong>s.Le 30 mars 2013 : William,fils de Stéphanie MUSCAT,Infirmière à La Presqu’î<strong>le</strong>.Le 27 avril 2013 : Max,fils de Séverine OLIVIER,Animatrice aux Doucets.MARIAGESTous nos vœux de bonheur !Le 30 mars 2013 : Sylvie BORTOLOTTI,Aide Soignante au Belvédère SainteClothilde épouse Patrick ELLIAS.Le 27 avril 2013 : Aurélie BOUTINOT,Aide soignante à l’Abbaye épouseJordan LE BRIS.Le 27 avril 2013 : Gwendoline DEFOIN,Aide Soignante aux Morel<strong>le</strong>s épouseDylan BARBA.Le 11 mai 2013 : Clémentine THIBERT,Animatrice à La Presqu’î<strong>le</strong> épouse SamirBESSAHRAOUI.NOUS ONT QUITTÉSMars 2013 :Jean-Pierre PEROCHON,Cuisinier au Pré Saint Jean.Avril 2013 :Jean-Michel GUINOT,Employé de service à Laulade.EtannFloreN’hésitez pas à donner des photos à votre Corcom pour égayer cette rubrique !LéoMatéoC<strong>le</strong>́mentine et Samir - La Presqu’î<strong>le</strong>Gwendoline et Dylan - Les Morel<strong>le</strong>sRubrique rédigée par Camil<strong>le</strong> Santoni, CorCom Ressources Humaines et tous <strong>le</strong>s Corcoms !Max27

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