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9EMLYONRapportScientifique2012-2013zoom publications3 articles à la loupeCe rapport scientifique ne saurait rendre compte de la diversité etde la richesse des articles de haut niveau publiés en 2012-2013par la Faculté d’EMLYON. En guise d’illustration de cette diversité,trois professeurs d’EMLYON commentent la contribution et l’histoired’un article récent.ARREGLE, Jean-Luc,MILLER, Toyah, HITT,Michael A. & BEAMISH,Paul W. 2013. Do regionsmatter? : An integratedinstitutional and semiglobalisationperspectiveon the internationalizationof MNEs. StrategicManagement Journal, 34 (8):910-934 P.Jean-Luc ARREGLE, vous avezrécemment publié, dans StratégicManagement Journal, un articleintitulé (traduit en français) :Les régions comptent-elles ? Uneperspective institutionnelle etsemi-globale de l’internationalisation des firmes multinationales.Quelle est l’idée principale ?Dans le champ du management international, lesrecherches indiquent habituellement l’existence d’unerelation entre les institutions des pays et les choixde localisation des firmes multinationales (FMNs).Cependant, des théories plus récentes ont égalementsuggéré que les FMNs raisonnent et se focalisent aussisur les régions, d’où le concept de semi-globalisation.Notre recherche examine les effets institutionnels dansun contexte de semi-globalisation. Spécifiquement,nous considérons l’influence sur les choix internationauxde localisation des FMNs de trois institutionsformelles : le niveau de régulation, la démocratiepolitique, et les investissements en capitaux, à la fois auniveau des pays et au niveau des régions géographiques.Nous utilisons un échantillon de FMNs japonaisesopérant dans 45 pays situés au sein de huit régions. Nosrésultats montrent que le degré d’internationalisationdans un pays est influencé à la fois par l’environnementinstitutionnel du pays et par celui de la région. Nousobservons aussi que la perspective semi-globale a unmeilleur pouvoir explicatif que la perspective traditionnelleau niveau des pays. Finalement, ces résultatsprésentent une nouvelle perspective de la façon dont lesFMNs considèrent leurs environnements institutionnelsdans leur stratégie internationale.La généalogie des idées est souvent mal connue, etpourtant parfois instructive. Comment l’intuitioninitiale est-elle venue ?J’avais déjà publié en 2009 un article avec mes collèguesPaul Beamish (Ivey school of Business) et LouisHébert (HEC Montréal) sur le rôle de la semiglobalisationpour les FMNs. La semi-globalisationsuggère que les investissements internationaux desentreprises suivent des trajectoires d’agrégation etd’arbitrage régionales pour faire face aux pressionsopposées de globalisation (i.e., intégration des filiales)et d’adaptation aux conditions locales. La semi-globalisationimplique des intégrations partielles entre pays :les barrières à l’intégration existent et sont assez élevéesmais pas suffisamment pour isoler un pays complètementdes autres. Ces situations ne peuvent pas êtrecorrectement analysées si l’on s’en tient uniquement auniveau d’analyse des pays (i.e., en considérant la maisonmère et les pays d’accueil) ; elles nécessitent une analysedes opérations à travers de multiples localisations quisont distinctes mais pas indépendantes, d’où le niveaurégional. Les régions composées de pays géographiquementproches constituent donc un niveau d’analyseimportant pour l’étude de l’internationalisation desFMNs et leurs décisions d’implantation de leurs investissementsdirects à l’étranger (IDEs).

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