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SITUATION DU MULTILINGUISME DANS LES ... - AFFOI

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JIU/REP/2011/4RésuméSituation du multilinguisme dans les organismes des Nations UniesJIU/REP/2011/4La présente étude a été inscrite au programme de travail du Corps commund’inspection (CCI) en 2010, à partir de propositions faites par l’Organisation desNations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Comité des commissaires auxcomptes (CCC) et le Département de l’Assemblée générale et de la gestion des conférences(DGACM), pour faire suite au rapport du CCI de 2002 sur le même sujet.L’objectif de l’étude est d’évaluer la situation du multilinguisme dans lesorganismes des Nations Unies par l’examen de différents aspects des services linguistiqueset de l’utilisation des langues, y compris l’accès à l’information et le développement desites Web multilingues, en vue d’assurer la parité entre les langues officielles et les languesde travail des secrétariats des organisations.Le rapport passe en revue les aspects essentiels du multilinguisme dans lesorganismes des Nations Unies, en analysant son fondement et ses implications pratiques, eten mettant en évidence des mesures efficaces pour en favoriser la mise en œuvre. Lesrecherches ont porté sur les domaines suivants: services de conférence, recrutement,formation, communication et partenariats institutionnels, entre autres.Principales conclusions et recommandationsPeu d’organismes des Nations Unies ont une politique formelle du multilinguisme,bien que l’utilisation de différentes langues dans les domaines liés à la documentation, auxréunions et aux communications externes soit d’une manière générale une réalité.Dans le contexte des réalités économiques et des restrictions financières, la tendanceau «monolinguisme» est loin d’être en recul, avec l’utilisation «hégémonique» d’unelangue, l’anglais, par rapport aux cinq autres langues des Nations Unies, pour des raisonsde pragmatisme. Les chefs de secrétariat des organisations ne montrent pas toujoursl’exemple et n’assurent pas non plus efficacement la surveillance, le contrôle et le respectde la parité entre les six langues officielles ni le traitement égal des langues de travail ausein des secrétariats, y compris l’utilisation de langues de travail supplémentaires danscertains lieux d’affectation.Dans les départements et entités du Secrétariat de l’ONU, en dépit de mesuresponctuelles non négligeables prises par le Département de l’information dans certainsdomaines particuliers, comme la communication, les sites Web et les partenariatslinguistiques, le rôle des coordonnateurs pour le multilinguisme n’est pas bien connu; il n’ya eu aucun plan stratégique visant à les faire participer d’une manière coordonnée àl’objectif général commun.Les principaux problèmes que connaissent les services d’interprétation et detraduction sont, entre autres, la pénurie de personnel linguistique due au prochain départ àla retraite de nombreux interprètes et traducteurs, le problème de la planification de larelève et les questions connexes des concours linguistiques et de la gestion des listes delauréats à ces concours.L’intérêt que représente IAMLADP, un réseau de responsables de services deconférence pour le développement de bonnes pratiques entre ses membres, est reconnu auplus haut niveau de l’administration des organismes des Nations Unies, comme l’a montrél’adoption de la Déclaration de Paris en 2010 dans laquelle les organisations membres deIAMLADP ont instamment invité leurs instances dirigeantes «à dégager les ressourcesbudgétaires nécessaires pour assurer la relève, notamment en menant des activités deGE.11-02120iii

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