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grand prix karting grand prix karting - FFSA

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VIE FEDERALEYVES JAVELAUDLa passion n’a pas d’âge !La France du <strong>karting</strong>, et la Commission Régionale Nord Picardie détiennent unrecordman ! A bientôt 90 ans,Yves Javelaud est en effet le doyen des licenciés deFrance, d’Europe, et probablement du Monde !Vous seriez donc le doyen deslicenciés <strong>karting</strong> dans le Monde ?“En France et en Europe, c’est certain et ilsemble que ce soit aussi le cas au niveaude la planète. C’est sûr que des licenciéstoujours actifs nés en 1916, il n’y en a pasbeaucoup !”Quand et comment avez-vousdécouvert le <strong>karting</strong> ?“J’ai d’abord toujours été amateur desports mécaniques. Il n’y a pas silongtemps, je roulais encore à 160 km/hsur l’autoroute, mais maintenant avec lesradars j’ai levé le pied ! C’est en 1961 quej’ai découvert le <strong>karting</strong>, non en tant quepilote, mais en tant que mécanicien demon fils. J’étais à la fois constructeur,préparateur et mécanicien. Je fabriquaistout moi-même et j’ai ainsi construitquatre châssis jusqu’en 1972. Je peux mevanter de savoir tout faire sur un kart, leconstruire, “gonfler” le moteur, régler unchâssis. C’était courant à l’époque. C’étaitpassionnant, et je regrette qu’aujourd’huioù l’on note une baisse des licenciés, on nepropose pas une catégorie dans laquellechacun pourrait venir avec du matériel desa propre fabrication. Ça attirerait lesamateurs de technique et permettrait àdes jeunes de rouler à moindre coût”.France Auto •Page 24Quelle était votre formation pour êtrecapable de construire votre propre kart ?“Tourneur, puis mécanicien et enfin chefd’atelier d’une grosse entreprise qui m’atoujours laissé énormément de liberté. Jen’ai jamais réellement piloté, hormis dansquelques courses rétro sur les pistes duMans et de Laval, mais j’ai pris ma licence àpartir de 1968 où j’ai commencé à exercerles fonctions de contrôleur technique.C’est moi qui ait amené dans les contrôlestechniques de <strong>karting</strong> la majorité desinstruments de mesure dont on disposeaujourd’hui”.En tant que contrôleur techniquejustement, vous avez dû voir défilerune belle brochette de pilotes ?“Oui, d’autant que j’ai été contrôleur surtoutes sortes de manifestations durégional aux Championnats du Monde. J’aicontrôlé des gars comme Patrese, Prost,Fittipaldi, Goldstein et aussi Schumacher. Al’époque, les pilotes s’intéressaient aussibeaucoup à la technique, c’était intéressantde les côtoyer”.Aviez-vous un préféré parmi eux ?“J’ai beaucoup admiré François Goldsteinqui fut un très <strong>grand</strong> Champion, et AlainProst qui était très fort aussi”.Comment jugez-vous l’évolution du<strong>karting</strong> ?“Ce sont de belles machines à présent,mais tout me paraît bien tropprofessionnel aujourd’hui ce qui fait que lekart coûte trop cher. Alors si ça me faitplaisir de croiser quelques vieux de lavieille sur les pistes, je suis ennuyé qu’il n’yait pas plus de jeunes à courir. Il fautabsolument trouver des solutions pourque ceux-ci puissent pratiquer plusfacilement le <strong>karting</strong>. A mes yeux, il n’y aque les jeunes qui comptent dans notresport”.Vous êtes licencié dans la CRKNord-Picardie, mais votre licenceest un peu particulière, expliqueznousça ?“J’ai reçu des mains de l’ancien secrétaireGénérale du GNK Norbert Pradines unelicence d’or pour mon action dans le<strong>karting</strong>. Mais je ne me suis pas arrêté là, etchaque année, c’est environ 80 journéesque je consacre à cette activité. L’autrejour, j’étais à Douvrin, et j’y retournebientôt. Karting et technique, j’aimetoujours autant ça !

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