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A.3.2 Études à l’échel<strong>le</strong> du bassin hydrologiqueSmith (2003) a <strong>en</strong>trepris une étude visant à : (1) évaluer <strong>le</strong>s listes des espèces dresséesà partir des données de re<strong>le</strong>vés; (2) déterminer l’effort d’échantillonnage requis pourétablir un pourc<strong>en</strong>tage cib<strong>le</strong> de l’estimation de la diversité des espèces, <strong>et</strong> déterminer si<strong>le</strong>s facteurs <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>taux, notamm<strong>en</strong>t la tail<strong>le</strong> du bassin hydrologique, ont uneincid<strong>en</strong>ce sur <strong>le</strong>s exig<strong>en</strong>ces liées à l’effort d’échantillonnage; <strong>et</strong> (3) élaborer un protoco<strong>le</strong>pour l’évaluation efficace de la composition des espèces dans <strong>le</strong>s bassins hydrologiquesdes Grands Lacs <strong>en</strong> examinant la répartition de l’effort déployé dans un bassin ou uncours d’eau. Son étude a été fondée sur neuf afflu<strong>en</strong>ts des Grands Lacs situés <strong>en</strong> divers<strong>en</strong>droits du bassin, <strong>et</strong> prés<strong>en</strong>tant des caractéristiques physiques <strong>et</strong> des typesd’assemblage de poissons différ<strong>en</strong>ts. La superficie du bassin hydrologique s’ét<strong>en</strong>dait de23,6 km 2 à 432,8 km 2 , <strong>et</strong> <strong>le</strong>s cours d’eau étai<strong>en</strong>t de troisième jusqu’au cinquième ordre.Les analyses statistiques ont révélé que la tail<strong>le</strong> des bassins hydrologiques (km 2 ),l’estimation de la diversité des espèces, <strong>et</strong> <strong>le</strong> nombre d’espèces moins communes avai<strong>en</strong>tapparemm<strong>en</strong>t peu d’incid<strong>en</strong>ce sur <strong>le</strong>s exig<strong>en</strong>ces liées à l’effort d’échantillonnage.Afin de choisir <strong>le</strong>s stations d’échantillonnage, Smith (2003) a regroupé selon l’ordre despassages de ruisseaux <strong>et</strong> a divisé <strong>le</strong>s longs passages de sorte qu’ils ne soi<strong>en</strong>t pas sousreprés<strong>en</strong>téslors du processus de sé<strong>le</strong>ction. Les passages des cours d’eau ont été choisisau hasard dans chacun des groupes d’ordre, un effort d’échantillonnage équiva<strong>le</strong>nt ayantété déployé pour chaque groupe. Afin de minimiser l’effort inuti<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s stationsd’échantillonnage au sein de chacun des passages r<strong>et</strong><strong>en</strong>us étai<strong>en</strong>t situées directem<strong>en</strong>t àun point d’accès ou à proximité, mais ce point d’accès était choisi au hasard parmi tous<strong>le</strong>s points d’accès possib<strong>le</strong>s au sein de ce passage. On a effectué un passage de l’APEsans fi<strong>le</strong>t de blocage à chaque station d’échantillonnage, sur une longueur moy<strong>en</strong>neéquivalant à la largeur du cours d’eau multipliée par 30. Une équipe de trois personnes aprocédé à l’échantillonnage <strong>en</strong> se dirigeant vers l’amont, <strong>en</strong> traversant régulièrem<strong>en</strong>t larivière tout <strong>en</strong> déplaçant l’anode suivant <strong>le</strong> schéma d’un « M », l’effort visant à couvrir latotalité du passage du cours d’eau. L’effort d’échantillonnage a été c<strong>en</strong>tré sur <strong>le</strong>s zonesoù l’on était plus susceptib<strong>le</strong> de trouver des poissons (autour de gros débris de bois) <strong>et</strong> oùl’on passait rapidem<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s zones non productives (<strong>le</strong>s aires ouvertes <strong>et</strong> sablonneuses).Smith (2003) avait estimé qu’il était nécessaire de visiter <strong>en</strong>tre neuf <strong>et</strong> 25 sitesd’échantillonnage, avec <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne 15,1 sites, afin de détecter 80 p. 100 des espècesprésumées exister au sein d’un bassin hydrologique. Pour détecter 90 p. 100 desespèces d’un bassin, on estimait devoir visiter de 17 à 49 sites, avec une moy<strong>en</strong>ne de30 sites. On estimait nécessaire de visiter <strong>en</strong>tre 30 <strong>et</strong> 98 sites, avec une moy<strong>en</strong>ne de49 sites, pour détecter 95 p. 100 des espèces d’un bassin hydrologique. Et pour <strong>en</strong>détecter la totalité, il faudrait échantillonner <strong>en</strong>tre 76 <strong>et</strong> 151 sites, avec une moy<strong>en</strong>ne de119.A.3.3 Berges des lacsOn peut effectuer efficacem<strong>en</strong>t l’échantillonnage de la communauté des poissons d’un lacuniquem<strong>en</strong>t si l’on a recours à plusieurs types d’<strong>en</strong>gins (Weaver <strong>et</strong> coll., 1993; Jackson <strong>et</strong>Harvey, 1997; Fago, 1998; Vaux <strong>et</strong> coll., 2000), l’APE étant un élém<strong>en</strong>t ess<strong>en</strong>tiel de toutre<strong>le</strong>vé réalisé dans un lac (Fago, 1998; Vaux <strong>et</strong> coll., 2000). Vaux <strong>et</strong> coll. (2000) ontdécouvert que l’APE employé seul, même si l’on avait recours à un APE dorsal installésur une p<strong>et</strong>ite embarcation, avait permis de capturer un plus grand nombre d’espèces qu<strong>et</strong>out autre type d’<strong>en</strong>gin.27

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