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PERSPECTIVES - Bureau fédéral du Plan

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<strong>PERSPECTIVES</strong>par une description des variations en 2030 entre les trajectoires 20/20 et 30/20 et le scénario à politiqueinchangée.La mise en œuvre des trajectoires d’émissions de GES proposées au niveau européen in<strong>du</strong>it une ré<strong>du</strong>ction notablede la demande finale d’énergie en Belgique.La ré<strong>du</strong>ction est de 5 % pour la trajectoire 20/20 et de 9 % pour les trajectoires 30/20 sur la période2005‐2030. En moyenne annuelle, ces évolutions se tra<strong>du</strong>isent par des taux de croissance de respectivement‐0,2 % et ‐0,4 %. A titre de comparaison, à politique inchangée, la demande finale d’énergieserait, en 2030, comparable à celle observée en 2005.Au niveau sectoriel, la mise en œuvre des trajectoires de ré<strong>du</strong>ction d’émissions de GES se fait surtoutsentir dans le secteur résidentiel. Entre 2005 et 2030, ce secteur voit sa consommation d’énergies’infléchir de 7 % pour la trajectoire 20/20 et de 15 % pour les trajectoires 30/20.Au niveau <strong>du</strong> bouquet énergétique, les évolutions peuvent se résumer comme suit: une progressionde la consommation de sources d’énergie renouvelables (SER) et d’électricité qui est plus quecompensée par une ré<strong>du</strong>ction de la consommation de tous les combustibles fossiles (charbon, gaznaturel et pro<strong>du</strong>its pétroliers).La consommation de SER progresse de 25 % sur la période 2005‐2030. L’évolution est similaire pourles trois trajectoires de ré<strong>du</strong>ction des émissions de GES, car le développement des SER est surtoutsuscité par l’objectif relatif aux SER qui ne varie pas en fonction des trajectoires étudiées. Le taux decroissance de la demande finale d’électricité est de 0,8 % par an en moyenne sur la période2005‐2030 pour la trajectoire 20/20 et de 0,6 % pour les trajectoires 30/20. A la différence des SER, lamise en œuvre des trajectoires ne modifie pas de manière significative l’évolution de la demandefinale d’électricité puisqu’à politique inchangée, le rythme de croissance de cette demande est de0,7 % par an en moyenne.En ce qui concerne les combustibles fossiles, la mise en œuvre des trajectoires de ré<strong>du</strong>ction desémissions de GES ne fait que renforcer la chute des consommations de pro<strong>du</strong>its pétroliers et decombustibles solides projetée dans le scénario à politique inchangée entre 2005 et 2030, chute principalementcausée, dans le premier cas, par les politiques et mesures en place, et dans le second cas,par l’évolution de la structure de la sidérurgie, le principal consommateur de charbon et de coke <strong>du</strong>pays. Par contre, pour le gaz naturel, la mise en œuvre des trajectoires modifie la tendance à politiqueinchangée : au lieu d’un accroissement sur la période 2005‐2030 de l’ordre de 10 %, on enregistreune diminution de la demande finale de gaz naturel de 6 à 12 % sur la même période, selon latrajectoire. Cette évolution s’explique surtout par les gains énergétiques dans le secteur résidentiel :quelque 40 % de la demande finale de gaz naturel sont dédiés au chauffage des logements.La mise en œuvre des trajectoires d’émissions de GES proposées au niveau européen a un impact non négligeablesur l’évolution des coûts énergétiques dans les secteurs de la demande finale.Par coûts énergétiques, l’on entend les coûts liés aux équipements énergétiques (chaudières, foursin<strong>du</strong>striels, électroménager, etc.), les coûts relatifs aux achats de combustibles, d’électricité et, le cas3

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