<strong>PERSPECTIVES</strong>Le scénario de référence a une approche plutôt conservatrice de l’évolution <strong>du</strong> mix de carburants pourle transport. Bien que les véhicules hybrides non rechargeables font une percée en projection, ce n’estpas le cas des véhicules électriques (tant les hybrides rechargeables que les véhicules purement électriques).Quant aux biocarburants, ils se développent conformément aux mesures actuellement misesen œuvre et non pas selon l’objectif fixé dans le paquet législatif Climat‐Energie. Leur évolution estnéanmoins significative : alors qu’ils n’apparaissaient pas dans les statistiques en 2005, ils représententune part de 7,0 % de la consommation totale d’essence et de gazole <strong>du</strong> secteur des transports en 2020,voire même de 9,3 % en 2030. Toutefois, leur contribution en termes absolus reste limitée.Pour le transport, deux indicateurs de coûts sont définis : le premier se réfère au transport de personneset représente la dépense totale de carburant (y compris l’électricité) par passager‐kilomètre, le secondse rapporte au transport de marchandises et donne la même dépense totale de carburant, mais partonne‐kilomètre. La dépense de carburant rapportée au nombre de passagers‐kilomètres diminue de6 % sur l’ensemble de la période de projection, principalement grâce au meilleur rendement énergétiquedes véhicules privés. Ce raisonnement ne s’applique pas au transport de marchandises pour lequella dépense de carburant par tonne‐kilomètre augmente de quelque 23 %. Cette évolutions’explique avant tout par un prix <strong>du</strong> pétrole doublant pratiquement au cours de la période sous revue(voir Graphique 5).c. Secteur résidentielLa demande finale énergétique <strong>du</strong> secteur résidentiel augmente au cours de la période 2005‐2020 pourensuite diminuer et atteindre un niveau supérieur de 1 % seulement par rapport à 2005. Entre 2005 et2020, la consommation énergétique finale des ménages progresse en moyenne chaque année de 0,2 %pour ensuite diminuer au même rythme entre 2020 et 2030.Par ailleurs, la demande d’électricité progresse en moyenne de 0,9 % par an sur la période 2005‐2030.La demande croissante d’électricité dans le secteur résidentiel s’explique principalement par unnombre toujours plus élevé d’appareils électriques par ménage, l’augmentation <strong>du</strong> nombre de ménageset le développement des applications électriques. Cependant, compte tenu de l’améliorationsensible <strong>du</strong> rendement énergétique de ces appareils et de l’éclairage (une augmentation d’un peu plusde 50 % de l’efficacité énergétique est prévue sur la période 2005‐2030), la croissance de la demanded’électricité reste modérée 16 . En ce qui concerne les combustibles fossiles, la consommation de charbondiminue encore (de ‐0,9 % en moyenne par an). En 2030, les ménages n’y ont pratiquement plus recourset sa part dans la demande finale totale ne dépasse par conséquent plus 1 %. La consommation decombustibles liquides diminue également (de 0,7 % en moyenne par an entre 2005 et 2030), notammenten raison <strong>du</strong> recours croissant au gaz naturel, lequel maintient sa part de marché. Enfin, la consommationde biomasse progresse chaque année de 0,5 % en moyenne. Seule l’énergie solaire fait mieux(+8,1 % par an), mais elle représente toutefois moins d’un pour cent de la demande finale d’énergie desménages en 2030. En fin de période de projection, le gaz naturel est la forme d’énergie la plus utiliséepar les ménages (38 % de la demande finale d’énergie), suivie par les pro<strong>du</strong>its pétroliers (30 %) etl’électricité (28 %).16 A titre de comparaison, l’électricité a progressé au rythme annuel moyen de 2,3 % dans le secteur résidentiel au cours de lapériode 1990‐2005.38
<strong>PERSPECTIVES</strong>Sur l’ensemble de la période de projection, l’intensité énergétique <strong>du</strong> secteur résidentiel (rapport entrela demande finale d’énergie et le revenu disponible réel) s’améliore de 1,2 % par an en moyenne, ce quiest encore mieux que les 0,6 % par an enregistrés entre 1990 et 2005. Cette évolution est attribuable auxeffets des mesures visant une meilleure efficacité énergétique et qui sont incluses dans le scénario deréférence (voir point 3.1.3).Graphique 1412000Evolution de la demande finale d’énergie dans le secteur résidentiel, scénario de référencektep10000800060004000200002005 2010 2015 2020 2025 2030Charbon Pro<strong>du</strong>its pétroliers Gaz naturel Electricité Chaleur SERSources : Eurostat (juillet 2011), PRIMES, calculs BFP.Note : Statistiques jusqu’en 2009 ; interpolation linéaire entre les années 2010, 2015, 2020, 2025 et 2030.SER = sources d’énergie renouvelables.Parallèlement, la demande d’énergie par habitant baisse pour atteindre 0,86 tep par habitant 17 en 2030,ce qui représente une baisse de 10 % par rapport à 2005. Deux phénomènes différant par leur incidenceet leur ampleur expliquent cette évolution. Premièrement, la demande d’électricité par habitant continuede croître quoique moins rapidement que par le passé (0,5 % par an sur la période 2005‐2030contre 2,0 % par an entre 1990 et 2005). Deuxièmement, la demande de combustibles fossiles par habitantdiminue (‐0,7 % par an sur la période 2005‐2030 contre une hausse de 0,6 % par an en moyenneentre 1990 et 2005).17 1 tep = 11 630 kWh.39
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