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Revue Technica, année 1943, numéro 38 - Histoire de l'École ...

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Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonTVles solutions autres que celle du grandbarrage <strong>de</strong> Génissiat.« J'ai indiqué, dans mon exposé du21 novembre 1941, les difficultés techniquesqu'il a fallu surmonter dès ledébut <strong>de</strong>s travaux, difficultés dontl'exposé <strong>de</strong> M. Léo {les statuts sont <strong>de</strong>1933, le cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> 1934 ;puis vinrent les adjudications) donneraità penser que la solution était <strong>de</strong>puislongtemps trouvée. On peut, aucontraire, se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r si les moyensdont on disposait en 1910 auraient permis<strong>de</strong> dériver le Rhône, car la technique<strong>de</strong>s travaux publics a fait, <strong>de</strong>puislors, <strong>de</strong> grands progrès.« Celle <strong>de</strong> l'aménagement <strong>de</strong>s chutesd'eau s'est aussi beaucoup perfectionnée,et l'expérience qui a été acquisedans l'aménagement <strong>de</strong> chutes<strong>de</strong> plus en plus importantes a permisd'adopter pour la plus puissante usinehydro-électrique européenne <strong>de</strong>s dispositions' plus rationnelles que cellesenvisagées il y a trente ans.« Sans qu'il y ait lieu <strong>de</strong> rechercherici si lès oppositions que lu CompagnieNationale, du Rhône a rencontrées peuaprès sa constitution ont eu ou nonpour effet <strong>de</strong> retar<strong>de</strong>r <strong>de</strong> quelquesmois, ou <strong>de</strong> quelques années l'aménagement<strong>de</strong> la chute <strong>de</strong> Génissiat, ondoit, à mon avis, se réjouir que lestravaux correspondants n'aient pas étéentrepris prématurément. »Une solution au problème du démarrage<strong>de</strong>s moteurs à gazogèneLe rêve du gazogéniste : utiliser leventilateur comme compresseur pour« gonfler » son moteur et lui rendreses chevaux, ne semble pas sur lepoint d'être réalisé, car le cinquième<strong>de</strong> cheval du ventilateur le phis puissantne peut même pas, à plein régime,gonfler un moteur <strong>de</strong> vélo-moteur.Mais, explique Ch. Faroux, dansl'Usine -(3 décembre), ce qui n'estqu'un' rêve pour la pleine puissance<strong>de</strong>vient possible lorsqu'il s'agit du lan- ;cernent du moteur et du démarrage duvéhicule, aussi longtemps que le -roo-,teur ne tourne -pas vite,-et.-c'est -ainsi.ATELIERSEDMOI.C*S. A. Cap. 2.000.000 <strong>de</strong> fr.18, route d'Heyrieux — LYONTéléph. : P. 15-41 (3 lignes)TOUS VIEUX MÉTAUXdécoupés, pressés, cassés, pourHauts Fourneaux, Aciéries, Fon<strong>de</strong>riesFERS DIVERS DE REEMPLOIET ACIERS MARCHANDS NEUFSDécoupage <strong>de</strong> tôles toutes épaisseurs,•suivant gabaritDEMOLITION D'USINESet TOUS OUVRAGES METALLIQUESDépositaires <strong>de</strong>L'Aluminium Français et Le DuraluminÉTABLISSEMENTSQ&cnttBs


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonCONSTRUCTIONS MECANIOUESMaison DUSSUD - J. BILLARD (193»)107, r. <strong>de</strong> Sèze, LYON - Tél. : LaJan<strong>de</strong> 06-318Mécanique Générale — Usinage <strong>de</strong> grossespièces jusqu'à 4 tonnes — Matériel pourteinture — Presses, pompes, accumulateurshydrauliques — Installations d'Usines.qu'im inventeur a pensé à utiliser leventiiateur « par les <strong>de</strong>ux bouts », sil'on peut dire.Par ici, il aspire l'air et, permet d'allumeret d'activer le foyer. Par là, ilsouffle dans le moteur, et le « gonfle »au moment du démarrage et tant qu'ilne tourne qu'au ralenti.D'où le très grand progrès que constituel'appareil S.E.V. dit « Starmatic »qui dispense le conducteur <strong>de</strong> gazogène<strong>de</strong> toutes les manoeuvres — souvent,malheureuses — jusqu'ici nécessairespour lancer un moteur à gazogène.Il fallait en effet : 1" amener aumoyen d'un ventilateur le foyer dugazogène à sa température maxima,puis arrêter le ventilateur;2° Essayer par le jeu <strong>de</strong>s manettes —et il n'en manque pas — <strong>de</strong> trouver unmélange convenable pour faire partir lemoteur. Pendant ces manœuvres, lefoyer du gazogène, qui n'est plus alimentépar le ventilateur, refroidit peuà peu. Plus le départ du moteur estlaborieux, plus le gazogène se refroidit,et moins il y a <strong>de</strong> chances que la moteurparte. C'est charmant'....3° Si le moteur n'a pas pu partir, onrélance le ventilateur pour réchaufferle gazogène et après une ou <strong>de</strong>ux minuteson arrête à nouveau le ventilateurpour recommencer les essais <strong>de</strong>lancement. Procédé illogique, discontinu,comportant <strong>de</strong>s manœuvres contradictoirespuisqu'il faut arrêter leventilateur qui chauffe le gazogène aumoment où, pour lancer le moteur, ilfaudrait que te gazogène soit le pluschaud, possible.Avec le « Starmatic », au contraire,le départ <strong>de</strong>vient une manœuvre. harmonieuseet, continue, car le ventila-- • teur reste toujours en marche. . Si ledépart du- moteur est, long- et difficile,•• les possibilités du gazogène <strong>de</strong>viennentV<strong>de</strong> plus en plus gran<strong>de</strong>s puisqu'il <strong>de</strong>vient<strong>de</strong> plus en plus chaud.On peut même, non seulement lan- •cer le moteur, mais aussi faire démar- \rer le véhicule,- ventilateur/ en marche,et l'utiliser comme compresseur tantque lé moteur tourne à faible régime,exactement comme on utilise la tirettedu « starter » pour un moteur à essence.Un récent perfectionnement, le « Tubostarmatic», remédie à Yinexpériencedu conducteur le moins averti <strong>de</strong>smystères du gazogène.Dans le « Tubostarmatic », une seuleet unique comman<strong>de</strong> : un bouton quipeut prendre trois positions : 1° allumagedu gazogène ; 2° lancement dumoteur {le ventilateur en marche <strong>de</strong>vientcompresseur et une bobine spécialed'allumage lance, non plus uneseule étincelle, mais un train d'étincelles); 3° marche normale (ventilateurarrêté et fonctionnement normal<strong>de</strong> la bobine).On pousse un bouton et l'on part !Le nettoyage du Tubostarmatic? <strong>de</strong>uxvis à <strong>de</strong>sserrer et tout l'appareil s'ouvreen <strong>de</strong>ux, tel « un homard sous le '-.couteau ».Procédés récents <strong>de</strong> régénérationdu caoutchoucLa pénurie actuelle du caoutchoucdonne un particulier intérêt aux pro- •cédés récents <strong>de</strong>stinés 'à rendre aucaoutchouc usagé la plasticité qu'il aperdue par la vulcanisation et <strong>de</strong> le< •rendre comparable au caoutchouc cru, ,en même temps qu'il perd le reste <strong>de</strong>l'élasticité que .la .vulcanisation lui •avait conférée, et qu'il faudra lui restituerpour le rendre propre à l'emploi.Dans la <strong>Revue</strong> Générale du Caout- ;chouc, citée par le Génie Civil (15 no- \PRODUITS «niAUCT 3 > rue RabelaisCHIMIQUES S*SJ>SfaNËT L X O N'COLLES — GELATINES — ENGRAIS; PHOSPHATES — PHOSPHORES — SUL­FURES et. CHLORURES <strong>de</strong> PHOSPHORE; ACIDES PHOSPHORIQUES — PHOSPHU-1 RES DE CALCIUM, ETAIN. FER, ' ZINChttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonV»• L'ACCUMULATEUR JS. A. F. T.CADMIUM NICKELBATTERIES FIXES POUR TRACTIONECLAIRAGE-TÉLÉPHONEHORLOGERIE - SIGNALISATIONSous-Stations — DéclenchementsSecours Salles d'opérations etc..Batteries alcalines sans dégagement aci<strong>de</strong>, pontantêtre prétnes dans tons locaux sans inconvénientCHARGE A TOUTE INTENSITÉDÉCHARGES RAPIDESLAMPES DE RONDE, DE MINES, ETC..SOCIÉTÉ DES ACCUMULATEURSFIXES ET DE TRACTIONRoule Nationale ROMAINVILLE (Seine)L. CHAINE, Inr E.C.L. (1912)71, Rue <strong>de</strong> Marseille — LYONTéléphone : Parm. 36-63A T E L- I E RD'ISOLATION ELECTRIQUEF A B R I Q U ED'ENROULEMENTS H ÏE TENSIONLABORDE& KUPFERIngénieurs-ConstructeursSociété à responsabilité limitéeCapital : 1.000.000 <strong>de</strong> francs6 à 10, rue Cronstadt- LYON ( 7 e ) -Téléph. : Parmentier 06-49Télégr. : Moteurélec-LyonRÉPARATION ET TRANSFORMATIONlie tout le gros matériel électriqueJULIEN & MEGEB. JULIEN, E. C. L. 192824 bis, boulevard <strong>de</strong>s Hiron<strong>de</strong>lles, LYONTél. : Parmentier 35-31POMPES - MOTEURSMachines à coudre « SANDEM >— ELECTEOVENTILATEUKS —vembre), M. L. Couvert, décrit sommairementles nombreux procédés <strong>de</strong>régénération qui ont été proposés ouappliqués <strong>de</strong>puis 1930. Parmi tous cesprocédés il en est <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux sortes : celuiutilisant l'oxygène et ceux recourantaux peptisants, qui tiennentcompte <strong>de</strong>s connaissances les plus récentessur la chimie du caoutchouc etsur le mécanisme <strong>de</strong> la vulcanisationqui n'est pas encore très bien connu.Par suite, ils paraissent appelés à remplacerles anciens procédés dans unavenir prochain.Emploi <strong>de</strong> l'oxygène. — On sait, <strong>de</strong>puislongtemps, qu'un pneu qui a assuréun service normal et qui, par suite,a vieilli naturellement, se régénèreplus facilement que les déchets neufs.D'autre part, l'emploi généralisé <strong>de</strong>santioxygènes pour retar<strong>de</strong>r le vieillissementet <strong>de</strong>s accélérateurs <strong>de</strong> la vulcanisationrend lu régénération plusdifficile.Le vieillissement naturel étant dûsurtout à l'action oxydante <strong>de</strong> l'air etl'oxygène jouant un rôle certain dansles anciens procédés <strong>de</strong> régénération,on a pensé pouvoir faciliter la régénérationen faisant agir l'oxygène soitpur, soit diulé dans un gaz neutre telque les hypochloriteis, le persulfated'ammoniaque ou le peroxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> benzoyle.En même temps, on utilise unou plusieurs <strong>de</strong>s anciens agents.Deux procédés brevetés, ceux <strong>de</strong> Essex(1936) et <strong>de</strong> la Rubber RegeneratingCo (1936 et 1939) sont fondés surcet emploi et permettent d'obtenir économiquement<strong>de</strong>ux marques <strong>de</strong> régénérésexcellents.Emploi <strong>de</strong>s peptisants. — Le premierprocédé, celui <strong>de</strong> la Société Dupont <strong>de</strong>Nemours, qui date <strong>de</strong> cinq ans, est déjàtrès employé pour accélérer la plastificationdu caoutchouc cru. Les corpshttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonVIITRANSFOBMATION ET EEPABATION<strong>de</strong> Machines et Appareils Electriques<strong>de</strong> toutes puissancesL. DAFFOS, Ing. I. E. G.65, rue <strong>de</strong> la VHIette - I/EONTéléphone : Moncey 54-27POSTE D'ESSAI DE 150.000 V.HAUTE ET BASSE TENSIONqui donnent ce résultat et d'autres, appeléspeptisants, peuvent aussi 'servir ûrégénérer le caoutchouc vulcanisé.Quatre brevets français ont été pris 'àcet effet.Dans celui <strong>de</strong> la Société B.F. Goodrich(1939), on emploie <strong>de</strong>s mercaptansaromatiques, qui sont d'une activité extraordinaire: ainsi 5 % <strong>de</strong> tho-Rnaphtol,après un chauffage pendant6 heures dans l'eau bouiMunte, permettentensuite d'obtenir, très facilement,le régénéré par les procédés ordinaires.Les mêmes peptisants sont aussi employésdans un procédé <strong>de</strong> VI. G. Farbenindustrie(1940). Dans un procédéantérieur (1939), cette Société revendiquaitl'emploi <strong>de</strong> composés <strong>de</strong> h,phénylhydrazine avec les aldéhy<strong>de</strong>s oules cétones.Ces différents procédés sont applicablesaux ' caoutchoucs artificiels et,comme on Va vu, aussi bien aux caoutchoucscrus qu'aux caoutchoucs vulcanisés.Seule, la proportion <strong>de</strong> peptisantajoutée varie. Dans tous les cas, le traitementultérieur s'effectue en présence<strong>de</strong> l'air et à une température beaucoupplus basse (100 à 130°) qtie par lesprocédés anciens. L'outillage est à peuprès le même, toujours très simple, et.on peut ne traiter que <strong>de</strong> petites quantités<strong>de</strong> déchets à la fois, ce qui metles procédés a & portée <strong>de</strong>s petites installations.Seul le prix encore assezélevé <strong>de</strong>s peptisants limite leur emploi.TOL- E: F? i E:NGISE - GALVANISÉE - ÉTAMÉEP. COLLEUILLE (E.C.L. 1902)58, rue Franklin Tél. B. 25-21"PROGIL"S. A. CAPITAL 60.000.000 DE FRANCSSiège Social :LYON - 10, Quai <strong>de</strong> SerinBurd. 85.31Bureaux .-PARIS, 77, Rue <strong>de</strong> Mipomesnil (8«)Lab. 81.10PRODUITS CHIMIQUESChlore et dérivés, Sou<strong>de</strong>, Solvants chloréset hydrogénés, Huiles diélectriques. Sulfure<strong>de</strong> carbone, Phosphates <strong>de</strong> Sou<strong>de</strong>. Silicates<strong>de</strong> fcou<strong>de</strong>, Chlorures d'étain et <strong>de</strong>zinc.SPÉCIALITÉS POUR TEXTILEAdjuvants pour teinture et impression,Blanchiment.SPÉCIALITÉS POUR TANNERIETanins naturels et synthétiques.PRODUITS POUR L'AGRICULTUREInsectici<strong>de</strong>s et anticryptogamiques.PAPETERIECellulose <strong>de</strong> Châtaignier blanchie, Procédépour blanchiment <strong>de</strong>s fibres, Papier d'impressionet d'écriture.Tous renseignements sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> adressée auSiège Social. — TechnieieDS spécialisas etlaboratoires à la disposition do toutes industriesÉLECTRICITÉETMÉCANIQUE152, rue Paul-Bert - LYONTél. : Moncey -i. 5-45- INSTALLATIONS -<strong>de</strong> Réseaux H. et B. T.CENTRALES -USINES- ÉCLAIRAGE - -FORCEMOTRICEÉCLAIRAGE PUBLICÉCLAIRAGE DÉCORATIFhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonvmAPPAREILLAGEAPPAREILLAGEPETIT A PPAREI LLEQUIPEMENTS AUTOMATIMOT EURSTUBES ISOLATEUIPIECES EN MATIÈRESMOULÉES//////////////////m£tecteO'&uduàlïielPÉTRIERTISSOT.RflYBflUD2IO.Av!!f Félix-Fa lire. LYON _Tél. M 05 01 4 LignesTOUT CE QUI CONCERNE LE CHAUFFAGEINDUSTRIELFOYERS AUTOMATIQUES "STEIN"Four Fours et ChaudièresGRILLES MÉCANIQUESCharbon pulvériséFOURS ET GAZOGÈNESpour toutes industries .GÉNÉRATEUR D'AIR CHAUD" AËROCALOR"pour séchage, étuvage, chauffageAgence régionale : M. RICHARD-GUÉRIN (E.C.L.)/, Quai <strong>de</strong> Serbie - LYON L-12-10"ROUBAIX"STEIN & ROUBAIX19, R.u.e Lord-Byron — I=A.R,IS (VIII")http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon/te-. *?-e?Hst-COUPE-GHEUITSCALIBRES ETRECHARGEABLESTYPE4illb wmmà grand pouvoir <strong>de</strong> coupureBASSE TENSION3 ÉLECTRIQUEShttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonXANCIENSÉTABLISSEMENTSCRÉPIN, ARMAND & C ieARMAND & C IEINGÉNIEURS-CONSTRUCTEURS51, Rue <strong>de</strong> Gerland, 55LYON (VI?)Téléph. : Farmentier 33-15 Chèques Postaux : 2<strong>38</strong>-64Succursale à NANCY : 8, Rue <strong>de</strong>s DominicainsAcier, cuivre, aluminium, nickel, métaux inoxydablesRivée, soudée, <strong>de</strong> toutes dimensions et <strong>de</strong> toutes épaisseursSpécialistes en gros réservoirs <strong>de</strong> stockage d'hydrocarburesProduits chimiques. Teintures, Brasseries, Distilleries et toutes; IndustriesChaudières à cuire. Générateurs vapeur ou eau chau<strong>de</strong>. Réservoirs, Cuves, CiternesColonnes et appareils à distiller. Monte-jus, Evaporateurs. Serpentins, etc.,Vagons-réservoirs, Echangeurs <strong>de</strong> températureTUYAUTERIESAcier, acier inoxydable, cuivre, aluminium pour tous flui<strong>de</strong>sCHAUFFAGECENTRALChauffage central à eau chau<strong>de</strong>, à vapeur, ou puisé ; avec ou sans régulation automatiqueChauffage au mazout, brûleurs à charbonhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN° <strong>38</strong> (Format <strong>de</strong> Guerre) JANVIER <strong>1943</strong>TECHNICAREVUE MENSUELLEOrgane <strong>de</strong> l'Association <strong>de</strong>s Anciens Elèves<strong>de</strong> l'Ecole Centrale Lyonnaise7, rue Grêlée, LyonLYONRÉDACTIONADMINISTRATION - PUBLICITÉ7, rue Grêlée (2 e air')Téléphone : Franklin 48-05ABONNEMENTS :Un an 60PRIX DU NUMÉRO : 6 francsCompte courant postal : Lyon 19-95SOMMAIRELettre du Prési<strong>de</strong>nt : 3. — Calcul <strong>de</strong>s Poutres soumises à <strong>de</strong>s efforts oscillatoires'(M. Mondiez) .:..5. .— Embauchage et Débauchage (M. Baudiot) : 17. —• Chronique <strong>de</strong>'l'Association E.C.L. : 23. —< Conseil d'Administration. ^- Petit Carnet. •— A propos d'unarticle <strong>de</strong> « <strong>Technica</strong> »j •— Caisse <strong>de</strong> Secours. -4 Cotisations. — Nouvelles.<strong>de</strong> camara<strong>de</strong>sparisiens. —• In Mémoriam. -s- Succès scolaire. —- Joseph Béthenod à l'Académie<strong>de</strong>s Sciences. -A- Réunions dn Conseil. —^ Réunions <strong>de</strong>s Groupes. i$~ Visites d'Usines.— Tournée * E.CX. 1942. &- Nécrologie (P; Roû*-Bs'rger, 1910)1 •—^ Pages <strong>de</strong> Guerre. —Ce qu'est la F.A.S.F.I. — Glanes à travers les publications techniques : A propos <strong>de</strong>Génissiat : III. — Une solution au problème du démarrage <strong>de</strong>s moteurs à gazogène : IV.— Procédés récents <strong>de</strong> régénération du caoutchouc : V. — Notes économiques etsociales. — L'aspect financier du marché noir : XVII.INGÉNIEURS, vous avez pensé trop souventqu'il vous suffisait <strong>de</strong> remplir avec consciencevotre fonction technique. Vous avez plus àfaire, car vous n'êtes pas seulement <strong>de</strong>stechniciens, vous êtes <strong>de</strong>s chefs. Comprenezvousbien le sens et la gran<strong>de</strong>ur du nom <strong>de</strong>c chef >. Le chef, c'est celui qui sait, à la fois,se faire obéir et se faire aimer. Ce n'est pascelui qu'on impose, c'est celui qui s'impose.N'oubliez pas que pour comman<strong>de</strong>r auxhommes, il faut savoir se donner.(Maréchal Pétain)http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon2Camara<strong>de</strong>s E. C. L.Pour vos comman<strong>de</strong>s <strong>de</strong>REPRODUCTIONS DE PLANS ET DESSINSTOUS TRAVAUX D'HELIOGRAPHIE(Procédé DOREL et autres)MATÉRIEL A DESSINFOURNITURES ET TRAVAUX POUR BUREAUXD'ÉTUDESadressez-vousà" HÉLIOLITHE "D i r e c t e u r :Maurice BENOITE. G. L. (1932)3 et 5, Rue Fénelon== LYON =Téléph. : Lalan<strong>de</strong> 22-73http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonLettre du Prési<strong>de</strong>nt3Il ne s'agit pas pour moi <strong>de</strong> vous adresserce soir <strong>de</strong>s vœux d'avenir.(Message <strong>de</strong> Noël du Maréchal Pétain)Mes chers Camara<strong>de</strong>s,Pourquoi faut-il qu'à cette même place où je vous disais, l'an <strong>de</strong>rnier, mon espérancepersistante, vienne tout d'abord, sous ma plume, cette parole <strong>de</strong> notre Chef vénéré ?Vous ne le <strong>de</strong>vinez que trop bien, car ne sont pas encore assez éloignés les tristesévénements qui semblent nous interdire maintenant tout espoir.Mais n'avons-nous pas entendu le Maréchal ajouter : « Méditez vos malheurs. Laméditation loin <strong>de</strong> vous accabler, vous élèvera. A l'heure où il semble que la terremanque sous vos pieds, levez la fête vers le ciel. Vous y trouverez assez d'étoiles pourne plus douter <strong>de</strong> l'éternité <strong>de</strong> la lumière et pour placer où il convient vos espérances ».L'avenir <strong>de</strong> notre pays apparaît si sombre à celui qui le conduit actuellement à ses<strong>de</strong>stinées que pour nous éloigner <strong>de</strong> la désespérance, une fois <strong>de</strong> plus il n'hésite pasà diriger notre regard vers la source éternelle <strong>de</strong> ces forces spirituelles qu'il faut bienappeler à notre secours après les avoir si longtemps proscrites.T'ai eu la bonne fortune, tout récemment, d'entendre le Chef <strong>de</strong> l'Etat dire, avecquelle force ! aux quelques ingénieurs venus .lui présenter leur travail en vue <strong>de</strong>l'établissement <strong>de</strong> quelque chose comme un « Ordre <strong>de</strong>s Ingénieurs » : « Vous faites,bien. Messieurs, <strong>de</strong> vouloir revaloriser vos titres, élever votre profession, en vousappuyant, d'abord, sur ces forces spirituelles et morales qui sont bien les assises lesplus soli<strong>de</strong>s que vous puissiez trouver pour construire votre édifice ».J'aurais voulu que vous entendiez tous le vainqueur <strong>de</strong> Verdun nous dire ces mots,si simples ! avec une netteté et une fermeté incomparables. Comme tous ceux qui lesentendirent vous auriez été certainement très impressionnés par la sincérité <strong>de</strong> leurexpression et vous auriez tous pris la ferme résolution <strong>de</strong> suivre aveuglément lesdirectives ainsi données.Certes, ceux d'entre vous, mes chers amis, qui êtes mes contemporains, pouvezcraindre <strong>de</strong> terminer trop tôt votre course terrestre avant que d'avoir atteint ces années<strong>de</strong> paix et <strong>de</strong> bonheur après lesquelles nous aspirons si ar<strong>de</strong>mment.Mais il vous faut penser que ces années heureuses seront celles d'hommes mûrsqui sont aujourd'hui la jeunesse pour laquelle nous œuvrons.Alors si l'espérance vous paraît inaccessible, conservez-la quand même ! pour vos fils.Puisse du moins cette année <strong>1943</strong> voir la fin <strong>de</strong> la discor<strong>de</strong> et <strong>de</strong> la tuerie, la réunion<strong>de</strong>s familles cruellement séparées, le retour <strong>de</strong> nos chers prisonniers.le voudrais vous faire trouver <strong>de</strong>s raisons d'espérer dans ce qui vient <strong>de</strong> se passerau sein même <strong>de</strong> notre Association où, <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années, je ne cesse <strong>de</strong> vous provoquerà une générosité <strong>de</strong> plus en plus gran<strong>de</strong>, en prévision <strong>de</strong>s malheurs que <strong>de</strong>vrapeut-être bien, hélas ! quelque jour soulager notre Caisse <strong>de</strong> Secours.L'année <strong>de</strong>rnière mon appel avait été, déjà, largement entendu. Que dois-je dire <strong>de</strong>la réponse faite, cette année, par ceux d'entre vous qui assistèrent à l'Assembléegénérale, au nouvel et pressant appel que je leur ai adressé ?La somme recueillie, tout à fait inconnue jusqu'ici dans les annales <strong>de</strong> notre Association,a dépassé <strong>de</strong> beaucoup mes espoirs.Je n'ai plus qu'un souhait à faire : celui que les absents du 13 décembre, répon<strong>de</strong>ntaussi généreusement à la sollicitation que je vais leur faire.Je voudrais que <strong>de</strong>vant ces preuves manifestes <strong>de</strong> la charité <strong>de</strong> vos cœurs, ceux <strong>de</strong>snôtres qui sont encore loin <strong>de</strong> nous, <strong>de</strong>rrière les barbelés, puissent comprendre quetout ici n'est pas uniquement : égoïsme, jouissance effrénée et marché - noir. ..Je voudrais qu'ils aient l'assurance qu'on pense à leur retour et que l'on s'organisepour les ai<strong>de</strong>r, si besoin est, à ce moment que nous souhaitons aussi proche quepossible.1Qu'eux aussi regar<strong>de</strong>nt vers le Ciel et qu'ils y voient briller d'un éclat <strong>de</strong> plus enplus vif l'Etoile « Ecéel » qui gui<strong>de</strong> tous les Anciens <strong>de</strong> notre chère Ecole.Pas plus que moi, alors, ils ne désespéreront.P. CESTIER.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon4POUR VOUS RENSEIGNERSUR LES PROPRIÉTÉSLES EMPLOIS, LE TRAVAILL'ALUMINIUMFT DE SES ALLIAGESDEMANDEZNOS BROCHURES DE DOCUMENTATIONSUR LES SUJETS QUI VOUS INTERESSENTCONSULTEZNOS SERVICES TECHNIQUESL ALUMINIUM FRANÇAISZ. O. - 23 bis, Rue Balzac - PARIS (8 e ) — Tél. Carnot 54-72Z. N. O. - Boîte Postale, 51 - AVIGNON (Vaucluse)E TS J. CREPELLE & C IECRÉÉS EN 1837Société à Responsabilité Limitée au Capital <strong>de</strong> 5.280.000 FrancsGérant : M. Pierre CREPELLESIEGE SOCIAL : Porte <strong>de</strong> Valenciennes — LILLEUsines à LILLE et à LORIENTMACHINES A VAPEURMOTEURS DIESELmarins et terrestres, <strong>de</strong> 80 à 400 cv.POMPES A VIDE — COMPRESSEURStous débits, puissance et pressionInstallation générale <strong>de</strong> postes <strong>de</strong> compression= et <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong> gaz haute pression =( J. CREPELLE & C'% 9, avenue <strong>de</strong> ViUiers, PARISAGENCES | G. CLARET, Ing. E. C. L., <strong>38</strong>, r. Victor-Hugo, LYON( SCHERER, Traverse Saint-Iust, MARSEILLE == =http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon5Calcul <strong>de</strong>s Poutressoumises à <strong>de</strong>s Efforts oscillatoirespar M. MONDIEZIngénieur en Chef <strong>de</strong>s Manufactures <strong>de</strong> l'EtatDirecteur <strong>de</strong> la Manufacture <strong>de</strong>s Tabacs <strong>de</strong> Lyon. Professeur à l'Ecole Centrale LyonnaiseI. — INTRODUCTIONLe développement constant du machinisme conduit <strong>de</strong> plus en plus à installersur <strong>de</strong>s planchera et <strong>de</strong>s véhicules <strong>de</strong>s appareils ou <strong>de</strong>s moteurs dontcertains organes sont animés <strong>de</strong> mouvements verticaux et oscillatoires. C'estle cas, par exemple, <strong>de</strong> machines à vapeur, <strong>de</strong> moteurs à essence, à huilelour<strong>de</strong> ou à gaz, à cylindres verticaux, <strong>de</strong> machines <strong>de</strong> fabrication, telles queletj hachoirs que l'on rencontre dans les Manufactures <strong>de</strong> Tabacs et dont l'organeutile est un couteau animé d'un rapi<strong>de</strong> mouvement oscillatoire vertical.C'est aussi le cas <strong>de</strong> toutes les machines qui ne comportent que <strong>de</strong>s mouvementsd e pièces circulaires (poulies, volants, scies, etc.) dont l'équilibrage nepeut jamais être exactement réaliLé et dont l'excentricité inévitable produit lesmêmes effets que les pièces à mouvement alternatif pur et simple.On constate alors que les diverses parties du plancher prennent à leur tourun mouvement vibratoire <strong>de</strong> même direction que celui <strong>de</strong>s pièces en mouvement.Des ruptures peuvent s'ensuivre et le moins qu'on puisse dire estque <strong>de</strong> telles vibrations sont désagréables pour les usagers et le personnel. H y adonc intérêt à connaître ces phénomènes pour les prévoir 1 et calculer en conséquenceles diverses parties <strong>de</strong>s planchers qui pourraient en être le siège. C'est.du reste parce que nous avons eu à installer, à la Manufacture <strong>de</strong>s Tabacs <strong>de</strong>Dijon, <strong>de</strong>s hachoirs à tabac dans <strong>de</strong>s conditions très différentes <strong>de</strong> celles qui setrouvaient généralement réalisées, que nous avons été conduit à traiter ce problème.A 'ce moment-là, c'était en 1932, il n'existait rien en France,, à notre connaissance,dans la littérature technique courante qui permit d'abor<strong>de</strong>r un tel sujet.L'équation <strong>de</strong>s poutres vibrantes était cependant connue dès le début duxrx c siècle, puisque Poisson essayait <strong>de</strong> l'intégrer en 1819. Elle servit, ensuite,vers le milieu du même siècle, à étudier les effets produits sur les ponts parles passages <strong>de</strong>s trains et ce problème, dit « <strong>de</strong>s charges roulantes », donnalieu, alors, tant en France qu'à l'étranger, à <strong>de</strong> nombreux travaux dont quelques-unsse trouvent dans les comptes rendus à l'Académie <strong>de</strong>s Sciences, dansles Annales <strong>de</strong>s Mines et dans les Annales <strong>de</strong>s Ponts et Chaussées. Par lasuite, Barré <strong>de</strong> Saint-Venant, dans une longue note ajoutée à sa traduction <strong>de</strong>la « Théorie <strong>de</strong> l'Elasticité <strong>de</strong>s Corps soli<strong>de</strong>s » <strong>de</strong> Clebsch, Résal dans son« Traité <strong>de</strong> Mécanique générale », etc., ont repris la question en ce qui concerneles vibrations propres <strong>de</strong>s poutres. De nos jours, <strong>de</strong>s travaux sur lemême sujet auraient paru, surtout à l'étranger, qui pourraient avoir trait ivxhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon6vibrations forcées ou entretenues, c'est-à-dire se produisant sous l'action <strong>de</strong>forces alternatives et permanentes. Mais tous, anciens ou mo<strong>de</strong>rnes, sontenfouis dans <strong>de</strong>s bibliothèques et ne sont connus que <strong>de</strong> quelques savantset spécialistes. H n'est donc pas téméraire <strong>de</strong> supposer qu'il pourrait être difficileà un ingénieur, livré à ses seules forces, <strong>de</strong> les découvrir et <strong>de</strong> lesconsulter.C'est pourquoi, et tout en avouant que, n'ayant pas canalisé notre activité'dans ce genre d'étu<strong>de</strong>s et ne nous étant pas préoccupé <strong>de</strong> rechercher ce quenotre travail <strong>de</strong> 1932 peut contenir ou non <strong>de</strong> nouveau, il nous a paru qu'ilpourrait rendre quelques services et nous l'avons confié à « <strong>Technica</strong> » qui abien voulu l'accepter.Nous pensons, cependant, qu'il est impossible <strong>de</strong> terminer cette introductionsans mentionner que M. Lemaire, réminent Directeur <strong>de</strong> l'Ecole Centrale Lyonnaise,s'est donné pour tâche <strong>de</strong> diffuser les notions fondamentales <strong>de</strong> la technique<strong>de</strong>s vibrations et que ses leçons, déjà rassemblées par ses élèves dansquatre gros volumes, constituent une œuvre aussi remarquable que précieusepour tous ceux qui os trouveraient aux prises avec les phénomènes vibratoires,si particuliers, et dont l'importance ne cesse <strong>de</strong> croître.H. — CONSIDERATIONS GENERALESLa mécanique rationnelle nous apprend que, lorsqu'un système est soumisà une force sinusoïdale, l'un ou l'autre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux phénomènes suivants seproduit :1° Si la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> la force est égale à une pério<strong>de</strong> propre d'oscillation dusystème, il prend un mouvement périodique d'amplitu<strong>de</strong> indéfiniment croissante.Pour une poutre fléchissant, sous l'action d'une telle force, en un mouvementalternatif <strong>de</strong> part et d'autre <strong>de</strong> sa position d'équilibre, la rupture seproduirait au moment où la résistance limite à l'allongement ou au raccourcissement<strong>de</strong>s fibres serait atteinte. Cette pério<strong>de</strong> est donc dangereuse pour lapoutre et on doit éviter <strong>de</strong> l'y soumettre. Il faut remarquer, cependant, quela pério<strong>de</strong> propre d'oscillation d'une poutre dépend <strong>de</strong> son coefficient d'élasticité,lequel varie lorsque l'allongement atteint la limite élastique et que, <strong>de</strong>ce fait, le phénomène précé<strong>de</strong>nt peut être modifié ;2° Si la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> la force est différente d'une pério<strong>de</strong> propre du systèmeconsidéré, il finit par prendre un mouvement oscillatoire <strong>de</strong> même pério<strong>de</strong> quela force et d'amplitu<strong>de</strong> constante. Alors, s'il ne s'agit que d'une poutre, sarupture ne pourrait se produire que si l'intensité <strong>de</strong> la force lui imposait <strong>de</strong>sdéformations incompatibles avec sa résistance. Mais, ici encore, un changementdans la valeur du coefficient d'élasticité pourrait se produire et modifiersensiblement l'allure du phénomène.Au reste, sans vouloir négliger la possibilité <strong>de</strong>s ruptures survenant parsuite <strong>de</strong> l'application aux poutres d'efforts oscillatoires trop intenses, nous marqueronsque, le plus généralement, on sera obligé <strong>de</strong> se préoccuper <strong>de</strong> leursoscillations bien avant qu'elles <strong>de</strong>viennent dangereuses pour les charpentes.Si le personnel supporte, en effet, sans fatigue appréciable <strong>de</strong>s amplitu<strong>de</strong>s,comptées entre positions extrêmes, inférieures à 0 mm. 5 ; s'il accepte encore<strong>de</strong>s amplitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 1 mm., <strong>de</strong>s amplitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 2 mm. sont franchement pénibleset <strong>de</strong>s amplitu<strong>de</strong>s supérieures donnent une véritable impression d'insécurité.Or, ces amplitu<strong>de</strong>s, qui ne correspon<strong>de</strong>nt qu'à <strong>de</strong>s écarts moitié moindres <strong>de</strong>part et d'autre <strong>de</strong> la forme d'équilibre, sont très inférieures à celles qui seraient 'http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyondangereuses pour la plupart <strong>de</strong>s poutres. Ce n'est donc pas tant par la condition<strong>de</strong> résistance qu'on doit calculer <strong>de</strong> telles pièces que par la condition,pour l'amplitu<strong>de</strong> la plus forte, <strong>de</strong> ne pas dépasser la valeur au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> laquellele confort n'existe plus. C'est donc par un calcul d'amplitu<strong>de</strong> qu'on seraamené, le plus souvent, à déterminer les dimensions d'une poutre susceptible<strong>de</strong> subir <strong>de</strong>s efforts oscillatoires et cela exige la connaissance <strong>de</strong> l'équation<strong>de</strong> la fibre élastique en fonction du temps. C'est à ce problème qu'est consacréle travail qui va suivre.Nous y supposerons les poutres soumises aux seules forces appliquées et auxréactions <strong>de</strong>s appuis. Nous ne tiendrons pas compte <strong>de</strong>s forces passives quinaissent à ces mêmes appuis, ni <strong>de</strong>s frottements internes qui amortissent trèsrapi<strong>de</strong>ment les vibrations propres provoquées par un ébranlement et qui diminuentles amplitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s vibrations entretenues. Cette diminution peut cependantêtre compensée par les jeux aux appuis permettant <strong>de</strong>s mouvementsd'encemble.7*- JE.Fig. 1M. EQUATIONS GENERALES••T*«c: a P-Considérons une poutre (Fig. 1) reposantsur <strong>de</strong>ux appuis A et B et maintenue fixeen ces <strong>de</strong>ux points. Appliquons-lui au point Cd'abscisse ^ une force F dépendant dutemps.Une fraction quelconque, A M, <strong>de</strong> cettepoutre est en mouvement sous l'influence <strong>de</strong>sforces qui lui sont appliquées, savoir :— la réaction <strong>de</strong> l'appui A qui peut se réduire à une force R x et à uncouple ui-— l'action <strong>de</strong> la fraction M B qui peut aussi se réduire à une force T, appeléeeffort tranchant et à un couple (j, dit moment fléchissant.— enfin, si M se trouve sur C B, la force directement appliquée.De la présence <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière force il résulte une discontinuité en C quenous retrouverons dans la forme <strong>de</strong> la fonction qui représente la ligne élastiquependant le mouvement.Pour trouver les équations du mouvement, nous écrirons les conditions d'équilibreà chaque instant entre les forces d'inertie et les forces appliquées.A cet effet, nous choisirons pour axe <strong>de</strong>s x la droite A B, elle-même supposéehorizontale, avec l'origine en A et A B pour sens positif. L'axe <strong>de</strong>s ysera la verticale <strong>de</strong> A dirigée vers le bas. Le sens positif <strong>de</strong> rotation sera celuikqui amène l'axe <strong>de</strong>s x sur l'axe <strong>de</strong>s y par une rotation <strong>de</strong> — autour <strong>de</strong> A. Il2résulte <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier choix que le moment par rapport à un point x 0 y 0 d'uneforce <strong>de</strong> composantes X et Y et appliquée au point x y sera donné par l'expression(x - x 0 ) Y - (y - y 0 ) Xhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon8sè<strong>de</strong> une accélération égale àCela posé, un élément <strong>de</strong> poutre d| d'abeissc £ compris entre o et x, posb2 yôt 2et fournit une force d'inertie égale àô 2 y— mdgbt 2si m est la masse <strong>de</strong> l'unité <strong>de</strong> longueur <strong>de</strong> poutre. Nous supposons que lapoutre est homogène et a même section sur toute sa longueur, <strong>de</strong> sorte que mest constant. Comme nous supposerons choisi le système d'unités M K S (mètre—kilogramme poids-secon<strong>de</strong>) qui reste toujours à peu près seul utilisédans ce genre <strong>de</strong> problèmes, nous exprimerons m en fonction du poids p dél'unité<strong>de</strong> longueur, <strong>de</strong> sorte quePm = —goù g est l'accélération <strong>de</strong> la pesanteur à Paris, égale à :9,81mètres,-iecon<strong>de</strong> 2La force d'inertie <strong>de</strong> l'élément d £ s'écrira donc :p b 2 ydlg btset son moment par rapport au point M <strong>de</strong> coordonnées x et o :P / \ b 2 y( i - x ) — d |g \ / bt 2Ecrivant maintenant les équations d'équilibre en effectuant la réduction parrapportà M, on obtient les <strong>de</strong>ux groupes suivants d'équations :/r xP b 2 yM est sur A C : — J d^ + R x + T = 0 (1).o g bt 2r* p ô 2 y- / -(ç-x) dg _R 1 x + [Xl + ^ = 0 (2>o g bt 2x p b 2 y/d £ +R-J + F + T = 0 (3>o g bt 2« P b 2 y•(|-x) dl-RjX+^ + Fdi-x) +u. = 0 (4)o S Ot 2Remarquons tout <strong>de</strong> suite que, quel que soit le groupe considéré, on trouvé,en dérivant la secon<strong>de</strong> équation par rapport à x et comparant avec la première,la relation bien connuehttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon6fAT = = (5)bxQuant à [x, il se détermine exactement comme en résistance <strong>de</strong>s matériauxpar un calcul bien connu et qui donneElV = (6)Poù E est le coefficient d'élasticité <strong>de</strong> la poutre, I le moment d'inertie <strong>de</strong> sasection droite par rapport à l'axe perpendiculaire au plan <strong>de</strong> la figure et passantpar le centre <strong>de</strong> gravité <strong>de</strong> la section, p le rayon <strong>de</strong> courbure <strong>de</strong> la fibreneutre, lieu <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> gravité <strong>de</strong> toutes les sections droites.Or, on sait que :6 2 y6x21 +(£)T(7)6yet que, dans cette expression, est extrêmement faible <strong>de</strong>vant l'unité parôxsuite <strong>de</strong> l'extrême faiblesse <strong>de</strong>s écarts admissibles pour la poutre <strong>de</strong> part etd'autre <strong>de</strong> sa forme d'équilibre ou <strong>de</strong>s faibles flexions que l'on admet généralementsous l'action <strong>de</strong> charges fixes. On peut donc négliger cette quantité,ce qui donne :et6 2 y[i = EI (8)6x2 •6|.i6 3 yT = = — El- (9)ôx 6x 3Cejc <strong>de</strong>ux expressions sont bien connues en Résistance <strong>de</strong>s Matériaux à celaprès que les dérivées sont ici partielles parce que y dépend <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux variablesindépendantes x et t.Elles donnent immédiatement les réactions R x et R 2 <strong>de</strong>s appuis, ainsi queles" moments d'encastrement j.^ et [i 2 qu'ils imposent à la poutre, lorsqu'onConnaît l'équation <strong>de</strong> la fibre neutre dite aussi ligne élastique. En effet, d'aprèsla définition même <strong>de</strong> l'effort tranchant, la réaction R x est égale et opposée àl'effort tranchant en A, tandis que R 2 est- égale à l'effort tranchant en B, d'où :y\6X3/X=0. \6X3 /(10)De même, j.^ est égal et opposé au moment fléchissant en A tandin que |x 2est égal au moment fléchissant en B. D'où :http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon30Portant ces valeurs dans les équations (1) à (4), on trouve les équations généralesdu mouvement <strong>de</strong> la poutre sous l'action <strong>de</strong> la force F :M est BUT AC:L b xs \ 5 X3 / x = o J J g b taLôxa y 6x2 y x==0 j j g v J b1/l\ b x 3 /x = o(13)M est sur C B :Xf b 3 y /b 3 y\ 1 /• p b 3 yEl • 1 +/— d£—F=o (14)Lbx3 \ 6 X 3/ X = 0 J J g btaK'Y b*y / b 2 y \ 1 r V -, à-yEl • -( 1 — /—(£-x) d£O_ E I Ï / _ ^ \ + F ( ? 1 - Ï ) = O (15)\ b x 3 / x = oDans chaque groupe, la première équation est la dérivée <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong> parrapport à x ; elle est donc plus générale et toute fonction y qui en est solutionn'est pas forcément solution <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong>. Par contre la réciproque est vraie,<strong>de</strong> sorte qu'il suffirait d'intégrer la secon<strong>de</strong> équation <strong>de</strong> chaque groupe pourrésoudre le problème.Mais cette opération étant impossible, nous allons chercher, au contraire, uneéquation plus générale encore que la première en la dérivant par rapport à x,ce qui donne pour les <strong>de</strong>ux groupes la même équation.b*y P b 2 yEl 1 = o (16)bx* g bt 2qui est du quatrième ordre, aux dérivées partielles et à coefficients constants,dont la solution générale contient la solution du problème. De tout ce qui précè<strong>de</strong>,il ressort du reste que la première équation <strong>de</strong> chaque groupe [équations(12) et (14)] est une intégrale première <strong>de</strong> (16), tandis que la secon<strong>de</strong> équation[équations (13) et (15)] en est une intégrale secon<strong>de</strong>. D'une façon précise, celasignifie qu'une solution <strong>de</strong> (16) sera solution du problème si elle satisfait auxéquations (12) et (13) sur AC et aux équations (14) et (15) sur CB. Ces <strong>de</strong>rnièreséquations jouent donc, par rapport à (16), le rôle <strong>de</strong> véritables conditionsaux limites.Notant, sans plus tar<strong>de</strong>r, que l'équation (16) est connue sous le nom d'équation.« <strong>de</strong>s poutres vibrantes », nous allons simplifier les conditions que constituentpour ses solutions les équations (12) à (15).http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonP 8 2 yPour cela, il suffit <strong>de</strong> remplacer sous le signe / ! la quantité - - parg gt 2ô 4 y— El . On constate alors que (12) et (13) sont <strong>de</strong> véritables i<strong>de</strong>ntités lorsquey satisfait à l'équation (16), <strong>de</strong> sorte que celle-ci les remplace purement etsimplement.Quant à (14) et (15), nous désignerons par y 1 l'ordonnée d'un point situé surla portion AC et par y 3 l'ordonnée d'un point situé sur CB, afin <strong>de</strong> différencierles <strong>de</strong>ux fonctions qui sont nécessaires pour représenter la fibre neutrepar suite <strong>de</strong> la discontinuité introduite par la force F et que nous avonsdéjà signalée. Cela entraîne les égalités suivantes lorsque le point M considéréest sur la fraction C B :J g 6 ts ./ Ô S* J b £*ol xd|lxô 2 y , . F I /•„ , ô 4 y xJ g bt 2 J ô E* Jlx( ^ - x ) ^ d jO Ç4Effectuant toutes les intégrations <strong>de</strong>s seconds nombres et portant dans (14)et (15) où y prend la valeur y 1 ou y 2 suivant qu'il se rapporte à A C ou B C,on trouve :11.IA & x3 A = s, V ô xs J x = 5 J T.(17)(»JL) = (illi) ( 18 )\ b x 2 /x = t, \ ô x^ / x = f,Ces égalités ne contiennent plus que les valeurs <strong>de</strong>s fonctions y 1 et y 2 aupoint C.Notons qu'elles sont i<strong>de</strong>ntiques à celles que l'on écrit en Résistance <strong>de</strong>sMatériaux classique à tous les points d'application <strong>de</strong> forces isolées et, même,qu'on aurait pu les écrire a priori en vertu <strong>de</strong>s définitions <strong>de</strong> l'effort tranchantet du moment fléchissant en un point <strong>de</strong> la poutre. Mais, établies commenous venons <strong>de</strong> le faire, c'est-à-dire comme conséquences <strong>de</strong>s équations dumouvement, il est plus tangible qu'elles sont compatibles avec elles.Le problème est donc ramené à intégrer l'équation (16) et à écrire que sasolution doit prendre, respectivement sur AC et sur CB, les valeurs. y x ety 2 satisfaisant aux conditions (17) et (18) d'une part, aux autres conditions,initiales et aux limites imposées par le problème, d'autre part. Malheureusement,il n'existe aucune métho<strong>de</strong> pour trouver l'intégrale générale <strong>de</strong>s équationsdu type <strong>de</strong> (16) et on en est réduit à chercher, dans chaque cas particulier,une métho<strong>de</strong> aussi particulière, et adaptée au problème. C'est ce quenous allons faire ici après avoir examiné <strong>de</strong> quelle façon se présente la force Fdans un très grand nombre d'applications.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon12FORCE F. — Dans le cas du hachoir à tabac que nousavons eu à étudier, un arbre O reçoit un mouvement <strong>de</strong>rotation <strong>de</strong> vitesse angulaire q constante et le transmet àune. manivelle ON articulée à un couteau NP, véritablebielle, dont l'extrémité P est maintenue tirés sensiblementsur la verticale Oz où elle procè<strong>de</strong>, lors <strong>de</strong> sa course <strong>de</strong>scendante,à la coupe d'un gâteau <strong>de</strong> tabac comprimé etamené en P par <strong>de</strong>s organes spéciaux.Dans un tel mécanisme, la masse <strong>de</strong> la manivelle O N esttrès faible vis-à-vis <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> NP et l'obliquité 6 <strong>de</strong> cecouteau reste toujours très faible sur la verticale; H enrésulte, qu'en première analyse, le centre <strong>de</strong> gravité <strong>de</strong> l'ensemble s'écarte trèspeu <strong>de</strong> O z et peut être considéré comme ne s'en écartant pas du tout.Ceci posé, supposons que nous appliquions la métho<strong>de</strong> qui nous a conduitaux équations (1) à (4) à une poutre qui, au lieu <strong>de</strong> la force F, supporteraiten C le mécanisme ci-<strong>de</strong>ssus et qui serait supposé faire corps avec elle. Lesforces intérieures s'éliminant parce qu'égales et opposées <strong>de</strong>ux à <strong>de</strong>ux (actiondu couteau sur le gâteau et réaction <strong>de</strong> celui-ci sur le couteau, paliers, etc.)la seule force à ajouter aux forces d'inertie <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> la poutre enmouvement et aux réactions <strong>de</strong>s appuis, serait la force d'inertie <strong>de</strong> l'ensemblecouteau-manivelle, c'est-à-dired 2 z— Mdt 2si M est sa masse et z la cote <strong>de</strong> son centre <strong>de</strong> gravité, l'axe O z étant dirigévers le bas. C'est donc cette quantité qui prendrait la place <strong>de</strong> la force Fdans (3) et (4), ce qui nous conduit à poser tout <strong>de</strong> suite :d 2 zF = — M- (19)dt2Mais, par suite <strong>de</strong> l'uniformité du mouvement circulaire <strong>de</strong> ON et <strong>de</strong>l'approximation qui nous a fait admettre que le centre <strong>de</strong> gravité du systèmeen mouvement se déplaçait sur O z, on a :d'où il résulte quez = z 0 sin q tF = M q 2 z 0 sin q t(20)(21)Le même raisonnement s'applique au système piston-bielle-manivelle d'unmoteur thermique, à cela près que le schéma <strong>de</strong> la figure 2 serait renversé,le piston P étant en haut, la manivelle et l'arbre O, en bas.Il en serait encore <strong>de</strong> même dans le cas où la force F serait produite parun organe <strong>de</strong> machine fixé en C et subissant en un <strong>de</strong> ses points <strong>de</strong>s effortsoscillatoires : ceux-ci, en effet, sont produits dans la très gron<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>scas par <strong>de</strong>s systèmes i<strong>de</strong>ntiques aux précé<strong>de</strong>nts.Il résulte <strong>de</strong> ce qui précè<strong>de</strong> que, presque toujours et avec une approximationsuffisante, la force F sera une fonction sinusoïdale du temps. C'est doncdans ce cas particulier qu'il importe <strong>de</strong> pouvoir résoudre le problème.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonINTEGRATION. — Soient G t (x, t) et G 2 (x, t) <strong>de</strong>ux solutions particulières<strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s équations (16), (17) et (18) et H (x, t) une fonction pouvantprendre sur les <strong>de</strong>ux fractions <strong>de</strong> la poutre <strong>de</strong>s valeurs différentes H t et H 2et qui, ajoutée à G x et à G 2 donne les solutions générales J x (x, t) et J 2(x, t) <strong>de</strong> (16), (17) et (18). En écrivant que G x et G 2 , d'une part, et queJi(x,-t) =Hf(x/t)+G 1 (x,t)J 2 (x, t) = H 2 (x, t) + G 2 (x, t)d'autre part, satisfont ces mêmes trois équations, il est facile <strong>de</strong> voir que Hjet H 2 sont les solutions <strong>de</strong> ces équations dans lesquelles on a préalablementsupposé F = o. Ce résultat est i<strong>de</strong>ntique à celui que l'on démontre dans lathéorie <strong>de</strong>s équations différentielles linéaires pour lesquelles l'intégrale générales'obtient en ajoutant à l'intégrale générale <strong>de</strong> l'équation sans secondmembre [qui correspond ici à F = o dans (17)], une intégrale particulière dél'équation complète.Malheureusement, comme nous l'avons déjà signalé, il n'existe pas <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>pour trouver la forme <strong>de</strong> l'intégrale générale <strong>de</strong> l'équation (16), H (x, t),qu'il faudrait ensuite porter dans (17) et (18) s'il était nécessaire <strong>de</strong> lui donner<strong>de</strong>ux formes différentes sur les <strong>de</strong>ux fractions <strong>de</strong> la poutre. On en est doncréduit à trouver par une métho<strong>de</strong> particulière la solution <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>séquations (16), (17) et (18) susceptible <strong>de</strong> remplir toutes les conditions initialeset aux limites. Si nous y parvenons, cette solution sera aussi celle duproblème, en vertu du postulat constamment admis en Physique mathématiqueet qui peut s'énoncer ainsi :Tout phénomène naturel ebt parfaitement déterminé par ses conditions, <strong>de</strong>sorte que, si on trouve, par quelque voie que ce soit, une loi qui satisfasse cesconditions, elle est la loi du phénomène étudié puisqu'il ne peut y en avoirqu'une.Or, nous montrerons que, lorsque la force F est une fonction sinusoïdale dutemps, il eLt possible <strong>de</strong> trouver une fonction G (x, t) sinusoïdale du temps,<strong>de</strong> même pério<strong>de</strong> que F et prenant sur les <strong>de</strong>ux fractions <strong>de</strong> la poutre <strong>de</strong>uxvaleurs différentes G x et G 2 , qui soient <strong>de</strong>s solutions particulières <strong>de</strong> (16), (17)et (18).Nous montrerons aussi qu'on peut former une fonction H (x, t), .prenant,si c'est nécessaire, <strong>de</strong>ux valeurs différentes H x et H 2 sur les <strong>de</strong>ux fractions<strong>de</strong> la poutre, qui soit solution du même système dans lequel on a fait F = oet qui, ajoutée à G ( ou à G 2 , suivant la fraction considérée, donne <strong>de</strong>ux fonctionsJ x (x, t.) et J 2 (x, t) définies par les <strong>de</strong>ux équations ci-<strong>de</strong>ssus et, d'unefaçon générale, par :13J (x, t) = H (x, t) + G (x, t) (22)qui puissent remplir toutes les conditions initiales et aux limites du problèmeEn vertu <strong>de</strong> ce qui précè<strong>de</strong>, la fonction J, prenant, suivant la fraction <strong>de</strong>poutre considérée, la valeur J x ou J 2 , représentera l'ordonnée y <strong>de</strong> la poutreen un point quelconque d'abscisse x et à un instant quelconque t.Avant <strong>de</strong> rechercher les fonctions G et H précisons leurs significations :Quand F = o, la poutre n'est soumise à aucune force appliquée. Si ellevibre, ce ne peut être que sous l'action d'une cause acci<strong>de</strong>ntelle et passagère :déformation suivie <strong>de</strong> l'abandon à elle-même avec ou sans vitesse initiale,ébranlement par choc, etc. On obtient, dans ces divers cas, ce qu'on appelleles « vibrations propres » <strong>de</strong> la poutre qui sont, par suite, représentées par lahttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon14fonction H (x, t). Celle-ci est unique ' lorsque la suppression <strong>de</strong> la force F nelaisse aucune cause <strong>de</strong> discontinuité. H faut,' au contraire, prendre <strong>de</strong>ux fonctionssemblables mais avec <strong>de</strong>s valeurs différentes pour les coefficients, H^{x, t) et H 2 (x, t), lorsqu'il subsiste une discontinuité, qui peut être en | xou en, un autre point, par suite, par exemple, d'une discontinuité dans lesconditions initiales.Comme nous le verrons quand nous la déterminerons, cette fonction H (x, t)représente un mouvement permanent et pouvant continuer jusqu'à l'infini dutemps, alors que l'expérience montre qu'une-poutre ne vibre <strong>de</strong> façon perceptibleque pendant un temps assez court sous l'action d'un choc ou d'unedéformation. C'est que, dans la réalité, les frottements internes <strong>de</strong> la poutruamortissent ses vibrations propres. La mécanique rationnelle montre a e soncôté que, lorsqu'on sait introduire dans les équations du mouvement <strong>de</strong>ssystèmes matériels soumis à <strong>de</strong>s forces oscillatoires le terme dû au frottement,la fonction H (x, t) est amortie, nulle pour t = DO et est déjà négligeable aprèsun temps assez court, comme le montre l'expérience.La fonction G (x, t), au contraire, n'est pas amortie par les frottements etreprésente pratiquement, à elle seule et au bout <strong>de</strong> ce même temps, le mouvementvibratoire <strong>de</strong> .la poutre. L'existence <strong>de</strong>s frottements a seulement poureffet d'en diminuer la valeur. Par conséquent, en choisissant pour elle la formeque l'on trouve en ne tenant pas compte <strong>de</strong>s frottements, on sera conduit àprévoir, pour une poutre, <strong>de</strong>s amplitu<strong>de</strong>s supérieures à celles qu'elle fourniraréellement. Cette forme présentera; donc une marge <strong>de</strong> sécurité quand on l'utiliserapour déterminer les dimensions d'une charpente dont on aura choisipar avance l'amplitu<strong>de</strong> qu'elle ne <strong>de</strong>vra pas dépasser.Le mouvement <strong>de</strong> la poutre, après amortissement suffisant <strong>de</strong> la vraie fonctionH (x, t), c'est-à-dire <strong>de</strong> celle qui tiendrait compte <strong>de</strong>s frottements, estson mouvement limite, qu'on peut aussi appeler mouvement permanent puisqu'ilsubsiste seul au bout d'un temps assez court et dure, ensuite, autantque l'application <strong>de</strong> la force F. Il constitue ce qu'on appelle les « vibrationsforcées ou entretenues » <strong>de</strong> la poutre qui, subsistant seules, présentent unegran<strong>de</strong> importance. Comme il se trouve, en outre, que la fonction G (x, t),obtenue sans l'intervention <strong>de</strong>s frottements et qui les donne avec une marge<strong>de</strong> sécurité, est <strong>de</strong> forme assez simple, tous les problèmes <strong>de</strong> vibrations forcéessont relativement faciles à .résoudre. C'est pourquoi nous les étudierons enpremier lieu et dans un assez grand nombre <strong>de</strong> cas pour apporter <strong>de</strong>s solutionstoutes prêtes aux problèmes les plus courants, la métho<strong>de</strong> employée<strong>de</strong>vant permettre <strong>de</strong> traiter tous les autres.Ce n'est qu'à la fin <strong>de</strong> ce travail que nous étudierons quelques problèmes <strong>de</strong>vibrations propres pour en montrer la complexité, pour aiguiller le lecteur surle phénomène <strong>de</strong> la résonance qui se produit lorsque la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> la forceest pério<strong>de</strong> propre <strong>de</strong> la poutre et pour permettre <strong>de</strong> comprendre certains phénomènestransitoires où les vibrations <strong>de</strong> la poutre sont régies par la fonctioncomplète J (x, t) et sont, par suite, dues à la superposition <strong>de</strong>s vibrations forcéesG (x, t) et <strong>de</strong>s vibrations propres H (x, t).(A suivre.)E tsOMNIUM & LALLEMENT (E. C .L.,9»S S, ru© IMolière — XiYOBTACCESSOIRES, OUTILLAGE AUTOMOBILEEquipement <strong>de</strong> vieilles pour roilsr ai bois, charbon <strong>de</strong> bois, gaz d'éclairage, à l'alcool, l'électricité, l'acétylènehttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


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Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon16Etablissements SEG1ÏIMSociété Anonyme au Capital <strong>de</strong> 7.500.000 francsSIEGE SOCIAL1, Cours Albert-ThomasLYONR. C. B. 1671SUCCURSALE48. Rue <strong>de</strong> la Bienfaisance — PARISROBINETTERIE GENERALEpour Eau, Gaz, Vapeurii_ -~ •VANNES ET ACCESSOIRESPOUR CHAUDIERESHaute et basse pressionsVANNES SPECIALESpour VAPEUR SURCHAUFFÉEVannes à sièges parallèles pourvapeur 40 kg. 325"E. FOULETIER (Ing. E.C.L. 1902)P. CLOPPE (Ing. E.C.L. 1920)M. PIN (Ing. E.C.L. 1908)J. PIFFAUT (Ing. E.C.L. 1925)FRAISES EN" ACIER RAPIDEPORTE-MOLETTES POINTES! EXCELSIOR "TOURNANTESAVEC ROULEMENTS A AIGUILLESET BUTEE A. BILLES.E- R. BAVOILLOTDirection et Usines : 258, rue Boileau — LYON Tél. M. 15-15Maisons <strong>de</strong> Ventéê'^91, rue du Faubourg St-Martin, PARIS28, cours Lieutaud, MARSEILLEhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon17Embauchage et DébauchagePar-M' BAUDIOT, Avocat-Conseil <strong>de</strong> l'Association.Depuis les arrêtés <strong>de</strong>s 19 septembre et 2 octobre 1942, qui ont réglementé cetteimportante question, <strong>de</strong>s interprétations contradictoires ont été données parla presse technique et l'Inspection du Travail.Il est nécessaire <strong>de</strong> faire le point.L'art. 5 <strong>de</strong> la loi n° 869 du 4 septembre 1942 prescrit :« Tout congédiement,toute résiliation <strong>de</strong> contrat <strong>de</strong> travail sans autorisation préalable <strong>de</strong>s services<strong>de</strong> 'l'Inspection du Travail sont interdits dans les entreprises industrielles etcommerciales, en vue d'assurer la stabilité du personnel. •« D'autre part, aucun embauchage ne pourra, dans lesdites entreprises, êtreeffectué que par l'intermédiaire <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l'Inspection du Travail ».Un arrêté interministériel du 19 septembre 1942, publié le 20 septembre, rendles prescriptions ci-<strong>de</strong>ssus applicables à dater du 19 septembre, aux entreprisesou parties d'entreprises ressortissant aux Comités d'organisation énumérésen son article 2 parmi lesquels figurent tous ceux <strong>de</strong> l'industrie et ducommerce <strong>de</strong>s machines, du travail <strong>de</strong>s métaux, <strong>de</strong>s transports, <strong>de</strong> la houille,dr' caoutchouc, du papier, <strong>de</strong>s combustibles, du bâtiment et <strong>de</strong>s travaux publics,<strong>de</strong>s voies ferrées, etc...'Toutefois, en ce qui concerne les entreprijes ressortissant au C.O.B.T.P., cesdispositions ne s'appliquent « qu'aux ouvriers travaillant en usine ou enatelier ou sur <strong>de</strong>s chantiers correspondant à <strong>de</strong>s travaux excédant 100.000 fr. ».L'arrêté <strong>de</strong>s Secrétaires d'Etat au Travail et à la Production industrielle du2 octobre 1942 précise que : « Toutes les entreprises ou parties d'entreprisesindustrielles ou commerciales, quelle que soit l'importance <strong>de</strong> leur personnel,sont soumises, en ce qui concerne l'embauchage <strong>de</strong> leur personnel <strong>de</strong> toutescatégories, aux dispositions <strong>de</strong> l'article 5 <strong>de</strong> la loi du 4 septembre 1942 (ci-<strong>de</strong>ssus)et <strong>de</strong> l'arrêté interministériel du 19 septembre 1942 à la date du prél.entarrêté »... qui a été publié dans l'Officiel du 11 octobre 1942.Notons au passage l'incohérence <strong>de</strong> ces prescriptions d'applicabilité du texteavant la date <strong>de</strong> sa promulgation!Un autre arrêté également interministériel du 19 septembre 1942, signé duChef du Gouvernement réglemente les formalités <strong>de</strong> débauchage et d'embauchage.Le salarié doit <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l'autorisation d'abandonner son emploi à l'Inspecteurdu Travail, par l'intermédiaire <strong>de</strong> son employeur, qui transmet la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>datée et signée avec son avis.... Comment feront nos manœuvres illettrés ?A défaut <strong>de</strong> réponse <strong>de</strong> l'Inspecteur dans les dix jours, il y a présomptiond'approbation tacite.L'homme autorisé à quitter son emploi doit en faire la déclaration à lamairie <strong>de</strong> sa rési<strong>de</strong>nce (art. 1", Dec, 19 sept. 1942).4 •http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon18Si la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> est motivée par une incapacité physique, l'Inspecteur peutsubordonner sa décision à une vérification médicale.L'employeur doit faire une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> licenciement; dans les mêmes formes,elle est soumise aux mêmes conditions <strong>de</strong> délai. Toutefois, en cas <strong>de</strong> renvoibasé sur un mô.if disciplinaire, l'approbation résulte du si'ence gardé pendanttrois jours par l'Inspecteur du Travail.Tout embauchage est subordonné à une autorisation délivrée par l'Inspecteurdu Travail à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> faite par l'employeur.« Cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> indique les nom, .prénoms, rationalité, âge, sexe, qualificationprofessionnelle ou métier exercé, <strong>de</strong> la personne à embaucher et éventuellementl'adresse du précé<strong>de</strong>nt employeur ainsi que la durée <strong>de</strong> présencedans l'établissement <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier ».Réponse dans les dix jours, à défaut, approbation tacite.Si le salarié n'a occupé aucun emploi <strong>de</strong>puis le 19 septembre 1942, « l'embauchagepourra avoir lieu immédiatement et <strong>de</strong>viendra définitif après approbation<strong>de</strong> l'Inspecteur », ou après son silence pendant dix jours.Dans tout établissement assujetti, il .jera constamment, tenu à jour un registre<strong>de</strong>s entrées et <strong>de</strong>s sorties du peisonnel qui doit porter toutes les indicationsprescrites pour les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s et les décisions <strong>de</strong> l'Inspecteur « ou à défautles dates <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s adressées à ce fonedonnaire ».L'établissement est tenu d'étab'ir un lèglement intérieur déterminant la disciplinegénérale dans le cadre <strong>de</strong> la législation ouvrière et sociale.Une circulaire ministérielle du 21 octobre 1942 donne <strong>de</strong>s précisions au sujet<strong>de</strong>s conditions d'application <strong>de</strong> ces textes.Elle dit : L'arrêté du 19 septembre « a pour objet <strong>de</strong> bloquer la main-d'œuvredans les entreprises industrielles ou commercia'es » ; celui du 2 octobre « subordonnetout embauchage, dans quelque entreprise que ce soit, à l'autorisation<strong>de</strong> l'Inspecteur du Travail ».El'e précise que : « Toute résiliation <strong>de</strong> contrat <strong>de</strong> travail, même conclu pourune durée déterminée ou à titre d'essai, et tout congédiement sont interdit?sans autoiisation préalable <strong>de</strong> l'Inspecteur du Travail... dans les entreprisesvisées à l'art. 2 <strong>de</strong> l'arrêté du 19 septembre. Par contre, l'embauchage estsubordonné, pour toutes les entreprises industrielles et commerciales, sansexception, à l'autorisation <strong>de</strong> l'Inspecteur du Travail ou à son approbation,lorsque la persor.ne embauchée n'a pas occupé un emploi <strong>de</strong>puis le 20 septembre1942 ».Quelle différence ce texte peut-il bien faire entre l'autorisation et l'approbation?La réponse est donnée par le <strong>de</strong>uxième arrêté interministériel du 19 septembre1942, dont l'art. 3 subordonne l'embauchage « à une autorisation délivréepar l'Inspecteur ' du Travail à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'employeur » dans les dixjours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> tendant à occuper un ouvrier en p'ace, tandis que s'il s'agit<strong>de</strong> prendre un ouvrier qui « n'a pas occupé un emploi salarié <strong>de</strong>puis la publicationdu présent décret ; l'embauchage pourra avoir lieu immédiatement et<strong>de</strong>viendra définitif après approbation <strong>de</strong> l'Inspecteur du Travail ou si aucuneréponse n'a été faite dans le délai <strong>de</strong> dix jours ».En tout cas, cette circulaire précisé que le débauchage n'est soumis à autorisationque dans les entreprises visées à l'art. 2, tandis que cette autorisationest requise pour l'embauchage dans toutes les entreprises industrielles et commerciales.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonCette distinction paraît fort mal poursuivre la réalisation du but indiquédans la loi du 4 septembre 1942 qui est d'assurer la stabilité du personnelpuisque le nombre <strong>de</strong>s entreprises pouvant débaucher sans autorisation' estlimité, tandis qu'aucune entreprise ne peut embaucher sans approbation.La circulaire distingue ensuite :I. — Résiliation du contrat <strong>de</strong> travail.IL — Congédiement.HI. — Embauchage.IV. — Règles <strong>de</strong> procédure.I. — RESILIATIONLe principe à observer par l'Inspecteur du Travail est le refus « lorsqu'ilapparaît que le désir <strong>de</strong> l'ouvrier ou <strong>de</strong> l'employé <strong>de</strong> quitter l'entreprise nerepose sur aucune raison valable » ; est raison valable « l'intention d'occuperun emploi vacant qui correspon<strong>de</strong> à un reclassement qualificatif <strong>de</strong> l'ouvrierintéressé ».Sera-t-elle valable, la raison tirée <strong>de</strong> l'incompatibilité d'humeur avec lecontremaître ou avec les camara<strong>de</strong>s ? ou <strong>de</strong> la nature du travail qui peutplaire à l'un et être insupportable à l'autre ?La circulaire recomman<strong>de</strong> une particulière bienveillance dans l'examen <strong>de</strong>s<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s tendant à rapprocher le salarié réfugié <strong>de</strong> sa région d'origine ou <strong>de</strong>celles motivées par une raison familiale, mariage, succession, regroupement <strong>de</strong>la famille.Il faudra « réserver un examen attentif aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s fondées sur l'insuffisance<strong>de</strong> la rémunération, afin d'éviter la hausse illicite <strong>de</strong>s salaires » ou surla faute du patron, les travaux excédant les forces ou nuisibles à la santé <strong>de</strong>l'ouvrier ???... avec quel appareil mesurer les force <strong>de</strong> l'ouvrier? et jusques àquand le costaud travailleur <strong>de</strong> force sera-t-il contraint à continuer son métierpénible ?L'autorisation <strong>de</strong>vra être accordée au bénéficiaire <strong>de</strong> la loi du 30 mai 1941instituant un pécule <strong>de</strong> retour à la terre.... pour permettre <strong>de</strong> lutter contre « lasurenchère résultant <strong>de</strong> la pénurie <strong>de</strong> main-d'œuvre dans certaines branches<strong>de</strong> l'activité économique » visée par l'alinéa précé<strong>de</strong>nt, <strong>de</strong> la circulaire !!!Et à ceux qui ensuite <strong>de</strong> tractations antérieures au 4 septembre 1942 voudront« reprendre ou créer avec l'autorisation réglementaire, <strong>de</strong>s entreprisesartisanales, commerciales ou industrielles ».Aux salariés nommés dans une administration publique, entrant dans lesEcoles <strong>de</strong>s Cadres, ou participant à la relève, ou constatés inaptes à la suited'un examen médical.II. — CONGEDIEMENTLes mesures disciplinaires ne seront sanctionnées qu'après vérification <strong>de</strong>la réalité <strong>de</strong>s faits graves dans le délai <strong>de</strong> trois jours imparti à l'Inspecteur duTravail par l'alinéa 5 <strong>de</strong> l'art. 2 <strong>de</strong> l'arrêté du 19 septembre.La pério<strong>de</strong> d'essai est considérée par la circulaire comme le commencementdu contrat <strong>de</strong> louage d'ouvrage et, à ce titre, « la règle générale à suivre estl'autorisation préalable <strong>de</strong> l'Inspecteur du Travail avant tout licenciement ».Et confondant l'essai .avec le travail temporaire, la circulaire 1 ajoute aussitôt: « Cependant, dans les professions qui emploient, du personnel intermittent,parfois pour une courte durée, l'observation <strong>de</strong> cette règle, d'une façon rigou-19http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon20reuse, occasionnerait une perturbation souvent excessive. H <strong>de</strong>vra être dérogéen cas <strong>de</strong> force majeure et toutes, les fois que son observation s'avérera tropdifficile ».Ce qui revient à dire qu'à la terminaison <strong>de</strong>s contrats à l'essai ou à duréedéterminée, le départ du salarié est soumis à l'autorisation <strong>de</strong> l'Inspecteur quidoit, en principe, là refuser.Si donc vous avez une comman<strong>de</strong> urgente à livrer à date fixe, le choix vousest donné entre le dépassement <strong>de</strong>s délais d'exécution ou l'accroissement définitif<strong>de</strong> votre personnel, fût-il inoccupé après la livraison <strong>de</strong> cette comman<strong>de</strong>.IU. — EMBAUCHAGECe chapitre <strong>de</strong> la circulaire vise : les jeunes gens, l'essai, les conventions etusages professionnels. 'Les jeunes' gens « qu'il importe d'introduire dans le circuit <strong>de</strong> l'activitééconomique doivent être autorisés à s'embaucher ».L'embauchage à l'essai est soumis à l'autorisation préalable avec dérogationpossible en cas <strong>de</strong> force majeure ou « en faveur <strong>de</strong>s entreprises qui emploientdu personnel intermittent ».Pour assurer le respect <strong>de</strong> la législation ouvrière et sociale et <strong>de</strong>s conventionscollectives, l'autorisation ne doit être donnée qu'après vérification <strong>de</strong>sconditions <strong>de</strong> rémunération et conditions <strong>de</strong> travail dans l'entreprise <strong>de</strong>man<strong>de</strong>resse.IV. — PROCEDUREDans le <strong>de</strong>rnier paragraphe <strong>de</strong> son chapitre I" (Résiliation), la circulaireenvisage la situation juridique <strong>de</strong> l'employeur et du salarié. Elle estime quele fait <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l'autorisation préalable <strong>de</strong> dénoncer le contrat n'influe enrien sur l'existence du contrat et que « le délai-congé ne saurait courir durantla pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> temps laissée à l'Inspecteur du Travail pour faire connaître sadécision ».L'approbation tacite présumée, à défaut <strong>de</strong> réponse <strong>de</strong> l'Inspecteur du Travaildans les délais impartis, amène la circulaire à imposer l'emploi <strong>de</strong>s lettresrecommandées pour <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r ou refuser les autorisations d'embauchage nt<strong>de</strong> débauchage.De même l'employeur est expressément invité à délivrer au salarié un récépissédaté <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> débauchage en vue d'établir qu'il a transmiscelle-ci à l'Inspecteur du Travail.Les délais légaux seront calculés « à dater <strong>de</strong> la remise ou <strong>de</strong> la premièreprésentation du pli recommandé ».L'Inspecteur du Travail pourra déléguer le droit <strong>de</strong> décision au.Directeur <strong>de</strong>l'Office du. Travail.En. résumé : dans tous les établissements ressortissant aux C'.O. énumérésdans l'art. 2 <strong>de</strong> l'arrêté du 19 septembre 1942, sauf en ce qui concerne leC.O.B.T.A., l'exception dont bénéficient les chantiers inférieurs à 100.000 fr.,tous les embauchages ou débauchages sont soumis à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'autorisation,qu'il s'agisse <strong>de</strong> contrats d'apprentissage, à l'essai ou à durée déterminée ;telle est l'impression qui se dégage <strong>de</strong> l'analyse <strong>de</strong>s textes offici-ib dont lalecture amène à penser que les industriels doivent songer à embaucherun personnel <strong>de</strong> bureau spécial pour paperasser les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'embauchageet <strong>de</strong> débauchage en tenant compte <strong>de</strong> la crise du papier. ,P. BAUDIOT,Avocat à la Cour,Avocat-Conseil <strong>de</strong> l'Association.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon21VÉHICULES INDUSTRIELS TITAN2,Quai Général Sarrail- LYON _ L.51-59Ô8,Rue Pierre Charron-PARIS _ BaL34-70nemopqwes . senu -pemorques „eai t P€^jeriesmétalliques "Titan VuJmto'-QaJzogè^ Titanafewi^.ATELIERS DE LÀ MOUCHE ETGERLAND. LYONJ.QUENETrE.fïÂD£NQT-E.e.L.1928LA SOUDURE AUTOGÈNE FRANÇAISESociété Anonyme au Capital <strong>de</strong> 30 millions <strong>de</strong> francsAGENCE <strong>de</strong> LYON : 66, rue Molière - Tél. • M. 14-SIAppareillageDémonstrationSOUDURE oxy-acétyléniqueélectrique à l'arcà l'arc par l'Hydrogène AtomiqueTRAVAUXMACHINES<strong>de</strong> soudureMétaux d'Apport contrôlés et Electro<strong>de</strong>s enrobéeset d'oxy- coupageConstruction soudéehttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon22LES VÉHICULES ELECTRIQUESUsine et Service VenteF. A. L.15 à ig, rue Jean-Bourgey, VILLEURBANNE -:-Tél v - 88854 portes — 4/5 placesDirecteur : H. PASCAL. E. C. L. 1908AUTOCARSISOBLOCPlace du Bachut -:- LYONhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon23CHRONIQUE 4Ê.i.=»jffl|l » DE L'ASSOCIATIONCONSEILD'ADMINISTRATIONLe scrutin pour l'élection <strong>de</strong> huit membres du Conseil a donné les résultatssuivants qui ont été proclamés par le Prési<strong>de</strong>nt au cours <strong>de</strong> l'Assemblée générale:Nombre <strong>de</strong> votants 504BulleUns nuls 3Nombre <strong>de</strong> suffrages exprimés 501Majorité absolue •' 251Ont obtenu :Mandat <strong>de</strong> 2 ansBERTHOLON (1910)499 voix (élu)BLANC J. (1922) : 501 voix (élu)GERMAIN (1923)501 voix (élu)COMPARAT (1935)501 voix (élu)Mandat <strong>de</strong> 3 ansBONNEL (1905)499 voix (élu)CHAPELLET (1911)499 voix (élu)VILLIERS (1920 B)498 voix (élu)VIBERT (1936)499 voix (élu)Le Conseil, dans sa séance du 28 décembre, a procédé à l'élection <strong>de</strong> sonBureau pour l'exercice 1942-<strong>1943</strong>. Celui-ci sera composé <strong>de</strong> la façon suivante :Prési<strong>de</strong>nt: P. CESTIER (1905).Vice-Prési<strong>de</strong>nts: G. VILLIERS (1920B), S. SCHEER (1922).Secrétaire: P. COMPARAT (1935).Trésorier : J. MONNIER (1920 N).; Archiviste: L. CHAINE (1912).GERMAIN est chargé du Service Placement, VIBERT, <strong>de</strong>s Visites


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonPETIT CARNET E. C. L.Naissances.NOS JOIESMaurice ANCELET (1929) nous fait part <strong>de</strong> la naissance <strong>de</strong> son fils Christian.Jean, Clau<strong>de</strong>tte, Félix et Janine Guillat, enfants <strong>de</strong> notre camara<strong>de</strong> LouisGUILLAT (1920 A), <strong>de</strong> leur petite sœur Marie-Cécile.Michèle, Claudine et Jean-François Levenq, enfants <strong>de</strong> notre camara<strong>de</strong> HenriLEVENQ (1922) <strong>de</strong> leur petit frère Jacques.Michel BERGER (1929), <strong>de</strong> sa fille Christiane.Toutes nos félicitations aux heureux parents et nos meilleurs vœux pour leursfamilles et tout, particulièrement pour les nouveaux venus.MariagesNotre camara<strong>de</strong> GAUTHIER André (1931) nous fait part <strong>de</strong> son mariage avecMlle Andrée DELAVY. La bénédiction nuptiale leur a été donnée en l'église St-Paul, à Lyon, le 21 novembre.Notre camara<strong>de</strong> Jean LAYRISSE (1936) nous faii part <strong>de</strong> son mariage avecMlle Marie-Louise TOUCHANT. La bénédiction nuptdale leur a été donnée dansl'intimité, en l'église Saint-François-<strong>de</strong>-Sales, à Lyon, le 28 novembre.Notre camara<strong>de</strong> Henri ALLAIGRE (1906) nous fait part du mariage <strong>de</strong> safille Colette, avec M. Pierre MARION, ingénieur <strong>de</strong> l'Ecole Polytechnique. Labénédiction nuptiale leur a été donnée à Lyon, le 3 décembre, dans la plusstricte imimité.Notre camara<strong>de</strong> Jean MERLIN (1942), fils <strong>de</strong> Marc MERLIN (1908), nous faitpart <strong>de</strong> son mariage avec Mlle Elisabeth GRENOUILLAT. La bénédiction nuptialeleur a été donnée en l'église_ Stl-Bonaventure, à Lyon, le 11 décembre.Notre camara<strong>de</strong> Georges VIALLE (1934), ingénieur E.C.L. et E.S.E., croix <strong>de</strong>guerre 39-40, nous fait part <strong>de</strong> son mariage avec Mlle Monique BEAUSOLEIL.La bénédiction nuptiale leur a été donnée en l'église N.-D. <strong>de</strong> Lour<strong>de</strong>s, à Lavalette,près St-Chamond (Loire), par Mgr Delay, évêque <strong>de</strong> Marseille.Nous souhaitons bonheur et prospérité aux jeunes époux et exprimons nossincères félicitations à leurs familles.. ,LA BENNE MARRELSAINT-ETIENNE (Loire)Fonctionnant à la main ou au moteurBasculant à l'an Hère ou sur les côtésSuccursales : LYON - MARSEILLE -BORDEAUXhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon.25Décès.NOS PEINESNous avons appris avec peine la mort à Momceau-les-Mmes <strong>de</strong> notre camara<strong>de</strong>Antoine ROUSSET (1883), l'un <strong>de</strong>s doyens <strong>de</strong> l'Association.i :iAnt!oiùej ROUSSET avait fait toute sa carrière d'ingénieur, à la" Compagnie duGaz.<strong>de</strong> kyon, où il occupa.ën <strong>de</strong>ntier lieu le poste <strong>de</strong> chef <strong>de</strong> bureau d'étu<strong>de</strong>s.Il avait pris sa retraite <strong>de</strong>puis quelques années et semblait avoir encore <strong>de</strong>vantlui une longue pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>. paisible repos. Mais il. fût- vivement affecté, il y >'aun- an,:paf le décès <strong>de</strong> sa fidèle compagne et dès lors sa résistance physique etmorale .fut sérieusement ébranlée. Il s'est éteint au foyer <strong>de</strong> sa fille,. mariée àun ingénieur aux.Mines <strong>de</strong> Montceau. _, .ROUSSET avait toujours montré un vif attachement et une fidélité exemplaireenvers l'Association; Nous sommes certains d'être l'interprète <strong>de</strong> noscamara<strong>de</strong>s en exprimant aux membres <strong>de</strong> sa famille nos vifs regrets et noscondoléances sincères.Alors que ce numéro <strong>de</strong> Teehnica est sur le point d'être terminé, nous appre*noms le décès <strong>de</strong> notre camara<strong>de</strong> Aimé FRANÇOIS (1906), survenu à Feurs le1 er décembre <strong>de</strong>rnier, dans sa 58° année. Nous reviendrons sur la carrière <strong>de</strong> cetexcellent camara<strong>de</strong> le mois prochain.Nous adressons à sa mère, si douloureusement éprouvée, nos respectueusescondoléances.•Nous assurons <strong>de</strong> notre sympathie ceux <strong>de</strong> nos camara<strong>de</strong>s qui ont été douloureusementéprouvés par les décès ci-après :M. Jacques LOISEAU, gendre <strong>de</strong> notre camara<strong>de</strong> Marcel CREUSOT (1912), décédéle 20 novembre à l'âge <strong>de</strong> 28 ans.Mme Vve J.-B. PERRICHON, née Eugénie Bonnier, belle-mère <strong>de</strong> notre camara<strong>de</strong>Jean PINGET (1922), décédée à Chazelles-sur-Lyon, le 23 novembre, àl'âge <strong>de</strong> 70 ans.Mme LEPELTIER, née Yseult <strong>de</strong> Gibon^belle-mère <strong>de</strong> notre camara<strong>de</strong> AndréFAIDY (1912), décédée le 28 novembre, dans sa 76" année.Mme ROUSSEIL, mère <strong>de</strong> notre camara<strong>de</strong> Charles ROUSSEIL (1910).FORGE-ESTAMPAGE!CONSTRUCTIONS MÉCANIQUES (Toutes pièces aciers ordinaires on spéciaux)Brat sVILEBREQUINS pour Moteursd 0 u u E sfxr pageATELIERS DEVILLE-GRAND-CROIX(LOIRE)S. A. R. 1_. Capital : 2.500.000 francs_. ( Jean DEVILLE (Ingénieur E.C.L. 1920) ', _.. ôv,.,„.„ Q „, ^Gérants j Louis DEVIU_ E ( \„| tor E , C .L. KM) Téléphone N« 4http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon26NOS FIERTÉSCITATIONOn nous communique le texte d'une magnifique citation, dont a été l'objetRené ALLOIX (1932), actuellement en captivité. Elle est un nouveau témoignage<strong>de</strong> la valeur et du courage dont ont fait preuve nos jeunes camara<strong>de</strong>sconfrontés avec <strong>de</strong>s situations qui exigeaient d'eux un esprit <strong>de</strong> décision etd'initiative presque surhumain dan s les terribles journées <strong>de</strong> combats <strong>de</strong> 1940.Nous_ exprimons aux siens nos félicitations et nous espérons qu'elles lui parviendrontdans son Oflag lointain, avec nos vœux <strong>de</strong> prompt retour.Vichy, le 18 février 1941.ORDRE N° 487/CLe Général d'Armée Huntziger, Commandant en Chef <strong>de</strong>s Forces terrestres,Ministre, Secrétaire d'Etat à la Guerre, cite :A L'ORDRE DE LA DIVISIONALLOIX, lieutenant au groupe <strong>de</strong> reconnaissance division. 91 :« Le 16 mai 1940, <strong>de</strong>vant Ohain, a maintenu intacte la position qu'il avait àdéfendre <strong>de</strong>vant une forte attaque ennemie. A lutté toute la nuit et le len<strong>de</strong>mainmatin contre les infiltrations ennemies souvent menaçantes. Après relève<strong>de</strong> son peloton par l'infanterie le len<strong>de</strong>main matin, s'est heurté durant sonrepli à <strong>de</strong>s détachements blindés ennemis qui lui barraient la route et aveclesquels il n'hésita pas à engager avec courage un combat inégal pour rejoindreles lignes. »(Citation homologuée par inscription au « Journal Officiel » du 28-8-1941,page 566, donnant droit au port <strong>de</strong> la Croix <strong>de</strong> guerre 1939-1940 (ruban vert etnoir) avec étoile d'argent.Signé: HUNTZIGER.GAZOGÈNE - R. ST. - BOIS<strong>de</strong> conception nouvelle et hardie - I00°/ 0 françaiseTuyères infusibles R. S. T. (brevetées). — Elimination <strong>de</strong>s goudrons grâceau déflecteur R. S. T. — Fond <strong>de</strong> loyer mobile assurant un décrassageautomatique. — Grille en fonte facilement démontable, garantie infusible. —Batterie <strong>de</strong> déten<strong>de</strong>urs à chicanes très largement calculée. — Epurateurvertical à gran<strong>de</strong> capacité. — Filtre <strong>de</strong> sécurité vertical retenant les<strong>de</strong>rnières impuretés. — Pot déshydrateur évitant tout excès d'humidité.DistrMenrpoor la région: SVX.A.S.E., 13, ruedaBocage, LYON. Tél.: P. 71-46LIVRAISON RAPIDEhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonA PROPOS D'UN ARTICLE DE « TECHNICA »L'article publié sous sa signataire et sa responsabilité par Guy VIBERT (1936)dans le <strong>de</strong>rnier numéro <strong>de</strong> <strong>Technica</strong>, sous le titre : « Libre Opinion », a suscité<strong>de</strong>s réponses que, faute <strong>de</strong> place, nous publierons seulement à partir du numéro<strong>de</strong> février.Il serait surprenant que tous les lecteurs <strong>de</strong> <strong>Technica</strong> eussent une opinionrigoureusement i<strong>de</strong>ntique sur toutes les questions qui se posent <strong>de</strong>vant les élitesy compris la question sociale. Nous ne saurions donc être étonnés et alarmés<strong>de</strong>s réactions provoquées par cet article. Bien au contraire, nous nous félicitonsd'une amicale controverse qui prouve que nos camara<strong>de</strong>s s'intéressent à leurrevue et la lisent avec attention.Nous pensons au surplus qu'ils ont assez <strong>de</strong> bon sens pour ne pas se considéreroffensés par l'expression <strong>de</strong> sentiments ou d'idées qui ne correspon<strong>de</strong>ntpas exactement à leurs propres idées ou sentiments. En écartant autantque possible <strong>de</strong> notre revue les discussions qui pourraient diviser nos camara<strong>de</strong>s,en nous abstenant <strong>de</strong> traiter les sujets irritants, et en étudiant les questionsd'actualité avec le souci d'apporter loyalement la contribution <strong>de</strong>s ingénieursà l'oeuvre du redressement national, nous pensons aller au <strong>de</strong>vant dudésir unanime <strong>de</strong> nos camara<strong>de</strong>s.27Voir page 41Le compte rendu détaillé <strong>de</strong>LA JOURNEE E.C.L. DU 13 DECEMBRE 1942http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon28 iPOUR LA CAISSE DE SECOURSNous - reprenons ci-après la publication <strong>de</strong>s versements faits à la Caisse <strong>de</strong>Secours. Notre précé<strong>de</strong>nte liste à paru dans le numéro d'octobre <strong>de</strong> <strong>Technica</strong>.Depuis cette date nous avons reçu quelques dons individuels. Il s'est produitsurtout un magnifique élan <strong>de</strong> solidarité à l'occasion <strong>de</strong>s déjeuners <strong>de</strong> promotion<strong>de</strong> la Journée E.C.L. du 13 décembre, qui nous permet d'enregistrer aujourd'huiun chiffre impressionnant <strong>de</strong> versements.Il ne faudrait pas pourtant que ceux <strong>de</strong> nos camara<strong>de</strong>s —• éloignés <strong>de</strong> Lyonou absorbés par leurs occupations — qui n'ont pas participé à ces déjeuners,se jugent dispensés d'un effort personnel pour la bonne raison que d'autresont fait cet effort à leur placé. Nous leur suggérons l'idée <strong>de</strong> verser à la Caisse<strong>de</strong> Secours la somme qu'ils auraient dépensée en prenant part au déjeuner- <strong>de</strong>leur promotion. Ils montreront ainsi leur solidarité avec leurs camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong>promotion et feront une bonne œuvre dont la nécessité ne doit échapper -àaucun E.C.Ii.• 'La Caisse <strong>de</strong> Secours ne pourra, en effet, ainsi que l'a dit avec force le 13 décembrele Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Association, atteindre pleinement son but dans le présentet assurer l'avenir, qu'à une condition: possé<strong>de</strong>r un capital suffisant pour luiprocurer un revenu annuel correspondant à ses charges. Ce but nous <strong>de</strong>vonsl'atteindre et, grâce à la générosité <strong>de</strong> nos camara<strong>de</strong>s, nous l'atteindrons.Voici la liste <strong>de</strong>s versements reçus <strong>de</strong>puis octobre :LAURENT (1927), 100 fr. ; LEFEVRE (1908), 25 fr. ; Marc MORET (1932),prisonnier, 300 fr. ; ROLLET (1936), à son retour <strong>de</strong> captivité, 500 fr. ; COMBET(1928), 20 fr. ; GHENZER (1931), 100 fr. ; NARJOUX (1920 N), 75 fr. ; FRAN-CILLON (1903), 100 fr. ; PONSONNET (1932), à son retour <strong>de</strong> captivité, 500 fr.;CAVAT (1920 A), 50 fr. ; CHARNIER (1935), 20 fr. ; PORRAZ (1903), 100 fr. ;PIONCHON Joseph et Edouard (1920 N et 1923), 300 fr. ; Mme LOUIS, 160 fr. ;anonyme, 500 fr.; anonyme, 100 fr.; Mme CAVAT, 25 fr.; NOTAIRE (1880), 500 fr.;BOLLARD (1905), 500 fr. ; anonyme, 200 fr.(A suivre.)Collectes faites au cours <strong>de</strong>s déjeuners <strong>de</strong> promotion': ,.Promotion 1902 ............. 860 » Promotion 1921 : 750 V-- 1903 ............. 450 » — 1922 •• 925 »- 1905 ............. 945 •» -1£ »23 1.880 »- 1906 ............ 610* - 1924 v- 500 • *1907 6801908 600*1909 4001910 6001911 3251912 .............1.1001913...:......... 5001914 : 1.3751920 A— 1925 750 '»_ i926 .......:. 570 »•—. v --- 1927 1.190 »— 1928 2.900 V.— 1929 ...........:. 900 >"•— . 1930 1.200 s— 1931 355 »— 1932 . . 435 *— 1934 ............. 790 »»>, .i 1 - 055 » ~ ïï V.Ï.V.V.Ï.:. i 1920N•••• 780 > _ 19<strong>38</strong> 350SOUDURE ELECTRIQUE LYONNAISEMOYNE (E.C.L. 1920 & HUHARDEAUX, Ingénieurs37, Rue Raoul-Servant — LYON — Téléph. : Parmentier 16-77CHAUDIERES D'OCCASIONSPECIALITE DE REPARATIONS DE CHAUDIERES PAR L'ARC ELECTRIQUEhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonCOTISATION <strong>1943</strong>Nos camara<strong>de</strong>s recevront prochainement par la poste, en même temps que le texte<strong>de</strong>s rapports moral et financier présentés à la <strong>de</strong>rnière Assemblée générale, un mandatcartedu service <strong>de</strong>s chèques-postaux que nous les invitons à utiliser pour le paiement<strong>de</strong> leur cotisation <strong>de</strong> <strong>1943</strong>, s'ils ne. peuvent effectuer ce versement au Secrétariat, 7, rueGrôlée, à Lyon. Il est rappelé que le taux <strong>de</strong> là cotisation est <strong>de</strong> 100 francs.Certains camara<strong>de</strong>s, qui avaient déjà réglé leur cotisation ont été surpris <strong>de</strong> recevoircet envoi l'année passée, et ont cru à une erreur du Secrétariat. Précisons donc quel'imprimé en question est envoyé sans discrimination à tous les membres <strong>de</strong> l'AssociationMEME S'ILS SE SONT DEJA ACQUITTES DE LEUR VERSEMENT. Agir(différemment entraînerait une perte <strong>de</strong> temps considérable, et risquerait <strong>de</strong> causer<strong>de</strong>s erreurs.Nous insistons afin que nos camara<strong>de</strong>s utilisent les mandats-cartes <strong>de</strong>s chèquespostaux pour payer leur cotisation. La présentation d'une quittance postale à domicile,à laquelle nous <strong>de</strong>vions recourir dans le cas contraire, comporte <strong>de</strong> nombreux inconvénientset coûte très cher à notre Association, notre <strong>de</strong>voir est donc <strong>de</strong> lui éviterces frais onéreux et inutiles. Nous serons du reste dans la nécessité <strong>de</strong> faire supporterune\ partie <strong>de</strong> ces frais aux intéressés en grevant d'un droit d'encaissement <strong>de</strong> S francsSes quittances que nous ferons présenter à ceux qui n'auraient pas réglé directementleur cotisation avant le 1 er mars.COTISATIONS VOLONTAIRESIl y a quelques années, un certain nombre <strong>de</strong> camara<strong>de</strong>s, ayant jadis rachetéleur cotisation dans <strong>de</strong>s conditions avantageuses, avaient bien voulu prendrel'engagement <strong>de</strong> verser annuellement à l'Association une cotisation volontairedont ils avaient eux-mêmes fixé le taux.. Quelques-uns sont restés fidèles àleur promesse mais d'autres ont cessé <strong>de</strong>puis lors tout versement. Ce n'est paslà, nous en sommes certains, mauvaise volonté, mais plutôt oubli et négligence,et ils ne nous en voudront pas <strong>de</strong> leur rappeler l'engagement pris envers l'Association.Par la même occasion nous invitons tous les camara<strong>de</strong>s qui, non liés par unepromesse, doivent néanmoins se sentir eux aussi quelque peu re<strong>de</strong>vables moralementenvers la communauté en raison <strong>de</strong>s augmentations successives du taux<strong>de</strong> la cotisation <strong>de</strong>puis quelques années, <strong>de</strong> vouloir bien considérer la situationnouvelle faite à l'Association par l'accroissement constant <strong>de</strong> ses frais générauxIl suffira d'attirer à ce sujet leur attention, et s'ils le peuvent, nous sommaspersuadés qu'ils tiendront à faire un geste témoignant à la fois <strong>de</strong> leur générositéet <strong>de</strong> leur attachement à leur Association.BREVETSM. Hans Gustaf von KANTZOW, propriétaire du brevet français N° 657.779du 13 décembre 1927 — Alliage résistant au feu et à haute résistance électrique.Pour tous renseignements, écrire au camara<strong>de</strong> Joseph MONNIER, Brevetsd'Invention, 150, cours Lafayette, à Lyon.C O N S T R U C T I O I V S M É T A L L I Q X J E 3 SPONTS —H. DUNOYER200,avenue Berthelot — LYONCHARPENTES - - OSSATURES DE BATIMENTS -& C,E— Tel P. 46-9029RÉSERVOIRS ET GAZOMETREShttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon30NOUVELLES DES CAMARADES PARISIENSA l'occasion d'un récent voyage à Paris, le Prési<strong>de</strong>nt a eu la joie <strong>de</strong> rencontrerplusieurs <strong>de</strong> nos camara<strong>de</strong>s parisiens, entre autres: FEREIER (1901) etMORAND (1903), anciens délégués; FAYOL (1902), délégué du Groupe <strong>de</strong>Paris ; BETHENOD (1901), membre <strong>de</strong> l'Académie <strong>de</strong>s Sciences. Il a pu constaterque le moral <strong>de</strong> tous restait très élevé dans les pénibles conjonctures actuelles.Ils l'ont chargé <strong>de</strong> transmetire aux camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la zone' non occupée leursamitiés et leurs vœux d'une prochaine réunion <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> famille E. C L.A son iiour, le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Association les a assurés <strong>de</strong> la constante penséeet <strong>de</strong> l'attachement <strong>de</strong> leurs camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> zone n. o.INMEMORIAMLa galerie <strong>de</strong> portraits du Secrétariat s'est enrichie récemment d'un très belagrandissement photographique <strong>de</strong> M. RIGOLLOT. Ceux <strong>de</strong> nos camara<strong>de</strong>s quifréquentent la Salle <strong>de</strong> Lecture <strong>de</strong> l'Association ont déjà pu admirer cetteœuvre..., les autres, espéronsi-le, y viendront désormais <strong>de</strong> temps en temps pourrevoir les traits <strong>de</strong> notre vénéré et regretté Directeur et rendre un hommagepieux à ,sa mémoire.SUCCESSCOLAIRENous apprenons que Jacqueline MOUCHET, fille <strong>de</strong> Victor MOUCHET (promotion1912), a été reçue à l'Ecole Normale Supérieure.Nos vives félicitations à l'intéressée et à ses parents.CAMARADESINDUSTRIELSVersez à l'Associationune partie <strong>de</strong> la Taxe d'ApprentissageEn cette pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'année, il est opportun <strong>de</strong> rappeler que lesIndustriels peuvent réserver à l'Association <strong>de</strong>s Anciens Elèves <strong>de</strong>l'Ecole Centrale Lyonnaise une' partie <strong>de</strong> la Taxe d'Apprentissage àlaquelle ils sont assujettis. Pour les membres <strong>de</strong> notre Association,c'est un <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> le faire car, ils lui permettent ainsi sans qu'il leur- en coûte rien <strong>de</strong> plus que le montant <strong>de</strong> cette Taxe, d'apporter uneai<strong>de</strong> matérielle à <strong>de</strong>s élèves dignes d'intérêt.Nous rappelons, en effet, que notre Association utilise la totalité <strong>de</strong>ssommes qui lui sont versées à ce titre en subventions servies à <strong>de</strong>sélèves <strong>de</strong> l'Ecole méritants et peu fortunés, permettant ainsi à ces<strong>de</strong>rniers <strong>de</strong> poursuivre leurs étu<strong>de</strong>s.Précisons enfin que les versements faits à l'Association, au titre <strong>de</strong>la Taxe d'Apprentissage, ne se confon<strong>de</strong>nt pas avec ceux faits à l'Ecole,tjui peut bénéficier elle aussi d'une fraction <strong>de</strong> la Taxe pour l'amélioration<strong>de</strong> ses installations et notamment pour ses laboratoires.Au moment <strong>de</strong> régler la Taxe d'Apprentissage pensez donc à fairebénéficier l'Association <strong>de</strong> la part qui peut lui être attribuée d'après lebarème <strong>de</strong>s pourcentages établi par la Commission permanente duConseil Supérieur <strong>de</strong> l'Enseignement Technique. Consulter à ce sujetle Secrétariat <strong>de</strong> l'Association.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon31JOSEPH BÉTHENOD (1901)à l'Académie <strong>de</strong>s SciencesLe 7 décembre 1942, l'Académie<strong>de</strong>s Sciences a élu par44 voix, notre camara<strong>de</strong> JosephBETHENOD, comme académicienlibre, au siège rendu vacantpar le décès <strong>de</strong> M. SE­JOURNE.Ce n'est pas dans cette revuequ'il est nécessaire <strong>de</strong> rappelerles titres qu'avait Joseph BE­THENOD à cette flatteuse désignation.On connaît la brillanteet soli<strong>de</strong> carrière qu'il a poursuivie<strong>de</strong>puis sa sortie <strong>de</strong> l'Ecole.Ici même, naguère, il évoquaitses débuts et la collaboration qui,durant <strong>de</strong> longues années, l'associaaux travaux du Maître incontesté<strong>de</strong> l'électrotechnique mo<strong>de</strong>rneAndré-Eugène BLONDEL.Indépendamment <strong>de</strong> très nombreusesinventions dont chacunesuffirait à établir la réputationd'un technicien, Joseph BETHE-Photo fechni'ca. p. w. 12.156 NOD a publié quantité d'étu<strong>de</strong>s,dé mémoires et d'articles consacrés principalement à la théorie <strong>de</strong> divers phénomèneset appareils électriques. On n'a peut-être pas oublié qu'il voulut bienécrire pour le numéro spécial <strong>de</strong> <strong>Technica</strong> consacré à Ampère et à l'électricité etpublié en mars 1936, un article sur Ampère et les origines <strong>de</strong> VElectrotechnique,dans lequel il évoquait la construction en 1833 sur les indications <strong>de</strong> l'illustresavant, <strong>de</strong> la Machine à induction <strong>de</strong> Pixii, qui fut la première génératrice électromagnétiquecapable <strong>de</strong> produire un, courant comparable à celui qu'on avaitobtenu uniquement, jusqu'alors, au moyen <strong>de</strong> piles.Notre camara<strong>de</strong> est prési<strong>de</strong>nt, ancien prési<strong>de</strong>nt et membre <strong>de</strong> nombreuses associationset sociétés scientifiques et techniques ; il a présidé durant quelquesannées aux <strong>de</strong>stinées <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> Société Française <strong>de</strong>s Electriciens ; il estmembre <strong>de</strong> notre Académie Lyonnaise <strong>de</strong>s Sciences, Arts et Belles-Leitres. Avant<strong>de</strong> l'appeler dans son sein, l'Académie <strong>de</strong>s Sciences avait tenu, à diverses reprises,à reconnaître ses mérites en lui conférant quelques-unes <strong>de</strong> ses plus hautesrécompenses: Prix Hughes en 1921, Prix Gaston Planté en 1923, Prix Ponceleten 1937. Dès 1924, notre Association lui conférait sa Plaquette d'Honneur « pourses inventions concernant la T.S.F. et la science radioélectrique ».Nous renouvelons ici à Joseph BETHENOD l'hommage plein <strong>de</strong> fierté etles félicitations qu'au nom <strong>de</strong> tous ses camara<strong>de</strong>s, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Associationlui a déjà exprimés.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


••• • — • • • •Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon32 ,Réunions du Conseil d'AdministrationDans sa séance du 26 octobre, à laquelle assistaient : CESTIER, JARICOT,CACHARD, CLARET, MONNIER, PELEN, QUENETTE et RODET, le Conseils est occupé <strong>de</strong> la situation créée par l'application à la lettre du décret <strong>de</strong> février1941, d'après lequel les Associations reconnues; dhitilité' publique >ne <strong>de</strong>vront pas;pourvoir: aux vacances <strong>de</strong> conseillers; qui se produiraient .pendant la durée <strong>de</strong>la guerre. D'après <strong>de</strong>s renseignement pris à la Préfecture —• renseignements quisont d'ailleurs en contradiction d'une part avec lé texte même <strong>de</strong>.ce 'décret et,d'autre part, avec les indications obtenues précé<strong>de</strong>mment à la même source, ilsemblerait que' l'Assemblée générale annuelle pût être tenue et que <strong>de</strong>sélections pussent avoir lieu. Il est décidé que le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra par écrit<strong>de</strong>s renseignements précis à ce sujet. Dans le cas où nous ne pourrions pas faire.d'élections générales il serait pourvu aux <strong>de</strong>ux vacances créées par les "démissions<strong>de</strong>. <strong>de</strong>ux conseillers :. le choix du Conseil s'arrête sur CHAPELLET ,(1913)et COMPARAT (1935).Le Conseil tient une séance spéciale le 3 novembre pour prendre communication<strong>de</strong> la réponse reçue <strong>de</strong> la Préfecture. Sont présents : CESTTER, JARICOT,BALAY, CHAMUSSY, CLARET, MONTFAGNON, PELEN, RODET et VETU.Des termes <strong>de</strong> cette réponse il ressort que nous pouvons tenir valablement uneAssemblée générale et procé<strong>de</strong>r au renouvellement du Conseil. Le Conseil déci<strong>de</strong>aloi-s par un vote que le renouvellement aura lieu par moitié ; les conseillersnommés cette année le seront : 4 pour un mandat <strong>de</strong> 2 ans et 4 pour un mandat<strong>de</strong> 3 ans. Les membres du Conseil font ensuite connaître leurs préférences pourle choix <strong>de</strong>s candidats à présenter et une liste <strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s les plus souventnommés est dressée parmi laquelle seront définitivement désignés les 8 d'entreeux qui seront proposés à l'Assemblée du 13 décembre.A la réunion du 16 novembre assistaient : CESTIER, CHAINE, CHAMUSSY,CLARET, MONNIER, MONTFAGNON, PELEN et QUENETTE. Le Conseilretient les noms <strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s ci-après pour remplir les postes <strong>de</strong>' conseillersà pourvoir :Pour un mandat <strong>de</strong> 2 ans : BERTHOLON (1910), BLANC (1922), GERMAIN(1923), COMPARAT (1935).Pour un mandat <strong>de</strong> 3 ans : BONNEL (1905), CHAPELLET (1913), VILLIERS(1920 B), VIBERT (1936).Le vote aura lieu dans les conditions prévues au règlement.Le Conseil adopte ensuite les termes du rapport moral qui sera lu à l'Assembléegénérale ; il se réunira à nouveau avant l'Assemblée pour prendre connaissancedu rapport financier. Celui-ci est adopté sans observations dans une réunionspéciale qui a eu lieu le 7 décembre et à laquelle assistaient : CESTIER,JARICOT, CHAMUSSY, CLARET, MONNIER et QUENETTE.GOIVSTJRXJGTIOI«rS M E T A T ,T ,IQTJ3EiSPlanchers et Charpentes en ferP. AMANT *—>296, cours Lafayette — LYON — (Tél. M. 40-74)S E R R U R E R I B POUIR U S I N E S EX B A T I M E N T Shttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon33REUNIONSGROUPE DE LYONAVISIMPORTANT• En raison <strong>de</strong> la réouverture du Gâfé <strong>de</strong> la Brioche, la prochaineréunion pourra avoir lieu le jeudi 14 janvier.Nous invitons nos camara<strong>de</strong>s lyonnais à y venir très nombreux. ..:. r .••GROUPE DE MARSEILLERéunion du 1" Décembre 1942Dix camara<strong>de</strong>s étaient présents, les absents eurent tort, car nous avions labonne fortune d'avoir parmi nous, CHAINE (1912), membre du Conseil <strong>de</strong>l'Association, camara<strong>de</strong> <strong>de</strong> promotion <strong>de</strong> DE MONTGOLFIER et MAGNAN, .duGroupe, ainsi qu'un autre Lyonnais d'adoption, HAAS, replié par suite <strong>de</strong>sévénements à Lyon.Sont-ce les conséquences <strong>de</strong>s événements actuels : couvre-feu plus ou moinsirrégulier, moyens <strong>de</strong> communication très précaires, etc..., qui ont incité noscamara<strong>de</strong>s à rester chez eux ? Nous voudrions espérer que chacun fera vn petiteffort pour assister à la prochaine réunion <strong>de</strong> janvier <strong>1943</strong>.En raison <strong>de</strong>s circonstances, le dîner annuel du Groupe n'aura pas lieu.Etaient présents: CHAINE (1912), DE MONTGOLFIER (1912), MAGNAN(1912), BOISSIER (1911), DUSSERT (1914), CLEMENT (1918), VILLEMINOT(1922), FARGES (1923), HAAS (1923), DAMON (1927).Excusés: COUGNY, VIAL, GUY.JULESWEITZCHANTIERS & ATELIERSDE CONSTRUCTION DE LYONBétonnières à tambour fixe et à tambour basculant<strong>de</strong> 75 litres à 2.000 litres <strong>de</strong> capacitéBétonnières à dosage automatique et marche continueMélangeurs pour industries chimiques, verreries, etc..Tous appareils <strong>de</strong> levageTout Matériel <strong>de</strong> Travaux Publics et d'Entreprise111, rue <strong>de</strong>s Culattes, LYON — P. 25-01 (3 lignes)http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon34GROUPE DE LA LOIRERéunion du 20 NovembreEtaient présents: VERCHERIN (1920A), CLAVEAU (1920B), VINCENT(1923), PREVOST (1927), DELAS (1928), ALLARD (1931), ALLARDON (1931).Excusé: TROMPIER (1923).Cette fois encore, ce sont à peu près toujours les mêmes camara<strong>de</strong>s qui ontbravé les ténèbres pour répondre à l'appel du Groupe E.C.L. <strong>de</strong> la Loire etc'est pour noire dévoué délégué à la fois une joie et un chagrin : une joieparce qu'il a ainsi la preuve que nos réunions ont lieu dans une atmosphère <strong>de</strong>bonne et franche camara<strong>de</strong>rie qui attire et retient tous nos camara<strong>de</strong>s qui laconnaissent, et un chagrin en constatant qu'il prêche dans le désert en essayantd'amener ceux que nous n'avons pas encore vus et que nous serions toujoursheureux d'accueillir parmi nous. Mais il faut vivre d'espoir et tous, nous espéronsque nos camara<strong>de</strong>s, s'ils doutent <strong>de</strong> l'agrément <strong>de</strong> nos réunions, finirontpar comprendre l'utilité <strong>de</strong> ces prises <strong>de</strong> contact et la nécessité plus impérieuseque jamais <strong>de</strong> se grouper autour <strong>de</strong> notre Association.Réunion du 19 Décembre 1942Présents: FORAISON (1896), BODOY (1904), CARROT (1920 N), PREVOST(1927), BONNEFOY (1936).Excusés: AYROLLES (1914), JACQUEMOND (1927).Les nombreux camara<strong>de</strong>s qui s'étaient rendus à Lyon pour l'Assemblée généraleavaient probablement esiimé que c'en était trop <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux manifestations« écélistes » dans la même semaine. .Ce ne sont donc que cinq camara<strong>de</strong>s qui se trouvèrent réunis <strong>de</strong>vant notretable habituelle. Nous <strong>de</strong>vons remercier sincèrement nos anciens FORAISON etBODOY <strong>de</strong> donner l'exemple aux jeunes.Malgré le petit nombre <strong>de</strong>s présents, la conversation fut animée et PREVOSTmit ses camara<strong>de</strong>s au courant <strong>de</strong> l'Assemblée générale du 13 décembre.••GROUPE DE LA COTE-D'AZURRéunion du 12 Décembre 1342Etaient présents: REY (1895), REVILLON (1897), MANGIN (1898), SERVE-BRIQUET (1901), CONDAMIN (1923), UNA (1923), RIVET (1929).PURGEURS D'EAU DE CONDENSATIONTHERMOSTATiQUES et MÉCANIQUESPermettant TOUTES RÉCUPÉRATIONS INTÉGRALESDES EAUX DE PURCÏE = SCOSffOMXEàS <strong>de</strong> CHARBON"SARCO"S. A. au Capital <strong>de</strong> 300.000 francsAg'nt pour le SUD-EST M. Emest BRET Siège Social et Usine :<strong>38</strong>, cours <strong>de</strong> la Liberté, LYON (E.C.L. 1907). 142, pue OberkampfTéléphone : Moncey S8-09 PARIS (XI e )http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonS'étaient excusés : Mme ELLIA retenue à Lyon pour affaires <strong>de</strong> famille,PERRETIERE (1901) en partance comme ingénieur volontaire aux usines Siemensen Allemagne, DURILLON (1923), BARDI (1928).Les camara<strong>de</strong>s présents à cette réunion on':, adressé au prési<strong>de</strong>nt CESTJJKRun télégramme expinmant leur regret <strong>de</strong> ne pouvoir être présents à la journéeE.C.L.Pour <strong>de</strong>s raisons inhérentes à leur situation géographique, le"s camara<strong>de</strong>sE.C.L. du Groupe Côte-d'Azur, n'ayant pu se réunir pour la journée E.C.L., ontdécidé <strong>de</strong> reporter ce déjeuner amical au dimanche suivant la fête <strong>de</strong>s Rois.Une convocation individuelle sera adressée aux camara<strong>de</strong>s leur fixant la dateexacte <strong>de</strong> cette réunion.35GROUPE DROME-ARDECHERéunion <strong>de</strong> DécembreNous avons eu notre première réunion du Groupe D.-A. samedi 5 décembre,à 12 h. 30, à l'Hô'.el du Grand Saint-Jacques. Très réussie. Douze présents :PRAL (1896), DELIERE (1903), DE MONTLOVIER (1904), GUILLOT-BEAUFET(1907), CHAMPION (1909), VIAL (1920A), DE LAGARDE (1924), LASSARA(1924), BARRELLE (1925), GAUTHIER (1926), FIOUX (1932), BERANGER(1932). Trois excusés: PERRIN (1909), ROMARIE (1925), BARRIERE (1935).Repas excellent, conversation animée où naturellement il fut surtout question <strong>de</strong>la France. Prochaine réunion fin janvier.VentilationIndustrielleChauffageConditionnementd'air^m%SéchageLYONCours GrambettaTransport pneumatiqueHumidificationhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonVISITE DE LA MANUFACTURE DES TABACSEn rendant compte le mois <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong> la visite <strong>de</strong>s établissements PEENAT,j'ai tenté d'en expliquer le succès en dénonçant le caractère magique <strong>de</strong> l'attraitexercé dans tous les âges sur l'homme par le feu, cette espèce <strong>de</strong> valet-maîtredont nous nous sommes faits le dompteur et l'adorateur tout ensemble. Je suisheureux <strong>de</strong> constater que 59 camara<strong>de</strong>s ou invités ont voulu, par leur présenceà la Manufacture <strong>de</strong>s Tabacs, apporter à ma thèse la plus lumineuse <strong>de</strong>s démonstrations.Le vieil adage dit en effet, ou à peu près, qu'il n'y a pas <strong>de</strong> feu sansfumée et, sans l'illustre inconnu qui a su dans <strong>de</strong>s temps héroïques nous conquérirl'étincelle, nul d'entre nous n'eût jamais pu jouir <strong>de</strong> cette volupté <strong>de</strong>s tempsmo<strong>de</strong>rnes dont parle Pierre Louys : la cigarette ! Quelle perte pour tous noscompatriotes mâles, uniformément voluptueux sur ce point, donc uniformémentpourvus <strong>de</strong> la carte <strong>de</strong> tabac, dont la pauvre figure émaciée s'est encore douloureusementétirée à la simple idée lancée par un bouffon inhumainement sarcastiquequ'on pût un jour manquer d'allumettes ! ,Mais le papier m'est strictement mesuré, la place me manque pour <strong>de</strong>s développementsphilosophiques et je'dois vous dire ce que fut cette visite. Je ne lep\ûis mieux qu'en retraçant rapi<strong>de</strong>ment la naissance <strong>de</strong> ces paquets que l'Etatnous octroie si chichement, telle que nous l'a fait vivre notre cher et dévouéprofesseur M. MONDIEZ, qui a bien voulu perdre sur un horaire serré le temps•<strong>de</strong> nous montrer tout ce qu'il y avait à voir dans la Manufacture qu'il dirige.Le tabac y arrive en balles <strong>de</strong> provenances diverses, autrefois nombreuses, aujourd'huilimitées surtout à la France même, un peu à l'Algérie et à l'Orient.Les feuilles, <strong>de</strong>sséchées et préalablement fermentées dans leurs lieux <strong>de</strong> rassemblement,y sont entassées par poignées en forme <strong>de</strong> bouquet lié par l'uned'elles. Telles quelles, elles sont trop sèches pour subir les opérations successivesqui en feront du tabac et il est nécessaire <strong>de</strong> les mouiller plus ou moins suivantla qualité ; en moyenne elles absorbent 24 % <strong>de</strong> leur poids d'eau. Ce mouillage.s'opère sur <strong>de</strong>s tapis roulants où <strong>de</strong>s ouvrières déposent les poignées déliéessous diverses rampes déversant une petite pluie <strong>de</strong> gouttelettes d'eau. CetteI eau est salée <strong>de</strong> manière à éviter que les feuilles ne pourrissent pendant les24 ou 48 heures qu'elles restent ainsi humectées dans <strong>de</strong>s espèces <strong>de</strong> sacs <strong>de</strong>cuir. Au bout <strong>de</strong> ce temps, elles sont aptes au hachage. Celui-ci a heu dans unevaste salle du premier étage où sont alignées <strong>de</strong>ux séries <strong>de</strong> hachoirs mécani-! ques. Les feuilles sont entraînées par <strong>de</strong>s cylindres cannelés sous <strong>de</strong>s couteaux-http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyonguillotines qui en font <strong>de</strong> minces lanières. A notre époque, la pénurie <strong>de</strong> matièrepremière a conduit nos manufactures à ajouter à ce vrai tabac du faux tabac,uniquement constitué par hachage <strong>de</strong>s tiges <strong>de</strong>s plantes dans la proportion <strong>de</strong>20 à 25 %. Ainsi n'y a-t-il pas à proprement parler <strong>de</strong> corps étranger dans notrepétun national mais les parties ligneuses <strong>de</strong>s plantes autrefois rejetées sont àprésent. utilisées avec les feuilles elles-mêmes. -La salle du hachage étant au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la torréfaction, le tabac frais <strong>de</strong>scend<strong>de</strong> lui-même dans les séchoirs, vastes grilloirs à café constitués d'un cylindrerotatif à. mouvement réglable, à l'intérieur duquel une vis hélicoïdale fait peuà peu progresser l'herbe <strong>de</strong> l'arrière vers l'avant où elle sort séchéeet légèrementgrillée. Pneumatiquement, elle part vers les masses, immenses cases <strong>de</strong>bois contenant chacune 8.0OO kgs <strong>de</strong> tabac environ, c'est-à-dire la fabricationquotidienne <strong>de</strong> la manufacture lyonnaise. Le tabac y séjourne trois à quatresemaines avant d'être <strong>de</strong> parfum franc susceptible d'utilisation. Des thermomètresplongeant dans la masse permettent d'en surveiller la température qui-nedoit • dépasser 45°, car il ne doit, pas y avoir <strong>de</strong> fermentation. Si la masses'échauffe trop, on y pratique sans tar<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s: tranchées d'aération. ' 'Et notre herbe n'a plus qu'à être entubée ou empaquetée pour être livrée àla passion <strong>de</strong>s hommes. Les cigarettes sont fabriquées par <strong>de</strong>s machines .automatiques,et les paquets <strong>de</strong> gauloises ou autres sont eux aussi mécaniquementconfectionnés. A Chicago, me disait-on dans mon enfance, on place un cochondans l'entrée d'une machine et les saucissons sortent à l'autre extrémité. Ici letabac est <strong>de</strong> même entonné d'un côté et les cigarettes jaillissent à l'autre bout ;je dis jaillissent car il s'agit vraiment d'un jet continu débitant 20 cigarettes àla secon<strong>de</strong>, tronçonnées par un couteau rotatif sur un boudin indéfini obtenupar enrobage d'un cylindre <strong>de</strong> tabac dans une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> papier préalablementmarquée du nom <strong>de</strong> la futvire cigarette. Les petites tiges toutes blanches comme<strong>de</strong>s novices sont empilées dans <strong>de</strong>s cadres qui alimentent les machines à empaqueter: d'un côté le cadre, d'un autre la ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> papier qui, par découpage,constituera le paquet, d'une troisième celle qui, en tranches successives, formerales ' fermetures au timbre <strong>de</strong> l'Etat et les paquets terminés tombent <strong>de</strong>vant uneouvrière à la ca<strong>de</strong>nce d'environ 50 à la minute. Il n'y a plus qu'à les réunir pargroupes <strong>de</strong> 50 pour la livraison aux débitants.Quant aux paquets <strong>de</strong> scaferlati, Us sont constitués par <strong>de</strong>s machines analoguesalimentées par <strong>de</strong>s petites balances à fléau où <strong>de</strong>s ouvrières déposent unepoignée <strong>de</strong> tabac que l'accoutumance leur fait doser avec assez <strong>de</strong> précision.Après leur confection, ces paquets sont vérifiés par une balance automatique quitrie d'une part les échantillons dé poids normal, à une faible tolérance près*,37http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyonmd'autre part, en les séparant, les paquets trop lourds et les paquets trop légers.Ces <strong>de</strong>ux espèces d'anormaux sont défaits et leur contenu est renvoyé à, lamachine à empaqueter.Je n'ai pas la place <strong>de</strong> dire tous les détails intéressants que M. MONDIEZ nousa commentés avec une patience dont nous le remercions. J'ajouterai cependantque notre visite, après un passage aux sous-sols pourvus d'un quai sur un épi<strong>de</strong> la voie ferrée Perrache-Brotteaux, s'est achevée par une station sur le poiitdu chemin <strong>de</strong> fer d'où le directeur' nous a fait admirer les lignes pures et harmonieusementgrandioses <strong>de</strong> sa Manufacture. Il nous a dit tout le travail <strong>de</strong>sbureaux <strong>de</strong> l'Etat qui ont étudié cet ensemble <strong>de</strong> bâtiments avec un tel souci<strong>de</strong> la précision dans la beauté que les entrepreneurs chargés <strong>de</strong> la constructionont reçu à cet effet <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins en gran<strong>de</strong>ur et. même en couleurs <strong>de</strong> tousles motifs et <strong>de</strong> tous les détails architecturaux, <strong>de</strong>puis les tuiles <strong>de</strong>s couverturesjusqu'aux pavés <strong>de</strong>s cours. Et les matériaux ont été choisis et employés <strong>de</strong> tellesorte que cet immeuble soit capable, puisqu'il est construit pour un propriétaireimmortel, <strong>de</strong> durer lui aussi éternellement, comme les -vers <strong>de</strong> Malherbe,comme tout ce qui, français, est bien fait.M. CHAMBON (1922),VISITE DE L'USINE A GAZ DE LA MOUCHESamedi 16 Janvier•••••»•»M. CHALMOT, .ingénieur en chef <strong>de</strong>s usines à gaz <strong>de</strong> la Compagnie du Gaz<strong>de</strong> Lyon, veut bien nous autoriser à visiter l'usine à gaz, 69, chemin Saint-Jean-<strong>de</strong>-Dieu, dite Usine <strong>de</strong> la Mouche.Nos camara<strong>de</strong>s y trouveront le plus grand intérêt, les installations <strong>de</strong> cetteusine étant très mo<strong>de</strong>rnes à tous les points <strong>de</strong> vue : manutention, distillation,épuration et récupération <strong>de</strong>s sous-produits.GANEVAL & SAINT-GENISINGÉNIEURS-CONSTRUCTEURSI 1 i! : imSSm ... ' % ;i à IT'IH 'MACHINESPOUR L'INDUSTRIETEXTILE29, rue Belle combe- - L Y O N - .Tél. L. 45.02http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonRen<strong>de</strong>z-vous à 14 h. 30, 69, chemin <strong>de</strong> Saint-Jean-<strong>de</strong>-Dieu, samedi 16 janvier.Moyens <strong>de</strong> transports :Tram N° 18 (place Sathonay-Gerland), arrêt terminus Gerland.Tram N° 12 (Bellecour-Saint-Fons ou Vénissieux), arrêt place du Moulinà-Vent.Les autorisations <strong>de</strong> visite étant données aux membres <strong>de</strong> notre Association,tout camara<strong>de</strong> qui désire amener un parent ou un invité doit en avertir notreSecrétariat, la politesse élémentaire veut que nous prévenions les dirigeants <strong>de</strong>susines visitées.A ce propos, nous <strong>de</strong>vons préciser que, tant à l'égard <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers que <strong>de</strong>smembres <strong>de</strong> l'Association participant aux visites d'usines, l'Association déclinetoute responsabilité au sujet <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts qui pourraient se produire.Egalement nous recommandons à nos camara<strong>de</strong>s la plus gran<strong>de</strong> discrétionet la plus gran<strong>de</strong> correction, au cours <strong>de</strong> ces visites. Que ceux qui peuvent seconsidérer comme concurrents se présentent à leur arrivée pour ne pas laissercroire qu'ils ont voulu profiter <strong>de</strong> cette occasion pour se documenter sans êtreconnus.Enfin, au cours <strong>de</strong> ces visites nous <strong>de</strong>vons tous nous comporter très correctement.C'est le bon renom <strong>de</strong> tous les anciens E.C.L. qui est en jeu et qui nedoit pas être compromis par la... légèreté d'un seul.Devant le succès <strong>de</strong> la visite <strong>de</strong> la Manufacture <strong>de</strong>s Tabacs, nous nous <strong>de</strong>mandonssi la majorité <strong>de</strong> nos camara<strong>de</strong>s ne préféreraient pas que les visites aientlieu un jeudi après-midi plutôt qu'un samedi après-midi.Pour nous former une opinion, nous vous <strong>de</strong>mandons <strong>de</strong> nous faire connaîirevos préférences, avec .raisons à l'appui si possible, par une simple otarie postaleadressée à notre Secrétariat ou par tout autre moyen.39Machines-Outils <strong>de</strong> précisionDERAGNE36, rue Hippolyte-Kahn et 128, rue Dedieu-VILLEURBANNERIGIDITESIMPLICITÉRéglage <strong>de</strong> vitesse par variateur.Appareil <strong>de</strong> centrage par montre.Gran<strong>de</strong> table.Appareil d'affûtage automatique.J. DERAGNE (1921)Aléseuse <strong>de</strong> précision, type 50 Bhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonP R O CHAI NESREUNIONSGROUPE DE LYON,. . J©udi 14 janvier, à 20 h. 30Café <strong>de</strong> la Brioche, 4, rue <strong>de</strong> la BarreVisite <strong>de</strong> l'Usine à, Gaz <strong>de</strong> la Mouche,, samedi .16 janvier, à 14 h. ,30.GROUPE DE MARSEILLEDélégué : : De Montgolfier (1912), La Tour dés Pins, Ste-Marthe, Marseille.Brasserie Charley, 20, bd Garibaldi, salle du sous-sol. — A' 18'h. 60 :Mardi 2 FévrierGROUPE DE GRENOBLEDélégué : Dutel, 22, avenue Félix-Viallet, Grenoble.Café <strong>de</strong>s Deux-Mon<strong>de</strong>s, place Grenette, Grenoble. — A 19 heures :Mercredi 20 JanvierGROUPE DE SAINT-ÉTIENNEDélégué : Prévost (1927), 46, rue Désiré-Clau<strong>de</strong>, St-Etienne.Café <strong>de</strong> la Paix, 1, place <strong>de</strong> l'Hôtel-<strong>de</strong>-Ville, St-Etienne. — A 20 h."15, 'Samedi 16 JanvierGROUPE DRQME-ARDÈCHEDélégué : Pral (1896), 18, rue La Pérouse, Valence.Hôtel Saint-Jacques, Faubourg Saint-Jacques, Valence. — A 12 heures :Sur convocation du Secrétaire.GROUPE COTE-D'AZURDélégué : Serve-Briquet (1901), 23, boulevard Carabacel, Nice.Café Tout va Bien, angle pi. Masséna et r. Gioffredo, 1" étage - A 17 h.-Samedi 13 FévrierGROUPEMENT DE LA RÉGION MACONNAISECorrespondant : Bellemin (1924), Ingénieur à l'Usine à Gaz <strong>de</strong> Mâcon.Brasserie <strong>de</strong>s Champs-Elysées, place <strong>de</strong> la Barre. — A 18 h. 30 :Mercredi 3 FévrierETABLISSEMENTSCHEVROT - DELEUZECHAUX et CIMENTS — Usines à TREPT (Isère)Dépôt à Lyon : "73, R.U.© do l'Abondance — Tél. M. 15-18• TOUS MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION, Chaux, Plàlres, Cimenls, Produits céramiques, etc.." A. Deleuze, Ing. (E.G.L. 1920).http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonJournée E.C.L. 194241Cette journée E.C.L. 1942 ne pouvait ressembler tout à fait aux autres —•celles d'avant-guerre où s'affirmaient avec éc'at, dans <strong>de</strong>s manifestations variées,la- vita'ité <strong>de</strong> l'Ecole et <strong>de</strong> l'Association et la force <strong>de</strong>s. liens écélistes, cellesaussi <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux premières années <strong>de</strong> l'armistice éclairées <strong>de</strong> l'espoir d'un achèvementprochain <strong>de</strong>s épreuves <strong>de</strong> notre pays et du retour <strong>de</strong> nos chers prisonniers.Les événements récents ont ajouté aux épreuves <strong>de</strong> la France un surcroît<strong>de</strong> souffrances morales et matérielles et d'humiliation. La tragédie dont nousvivons présentement un <strong>de</strong>s plus cruels épiso<strong>de</strong>s ne permet pas à nos pensées, <strong>de</strong>s'abstraire entièrement, ne fut-ce qu'un jour, <strong>de</strong> l'obsédante angoisse du len<strong>de</strong>mainetj malgré le caractère réconfortant <strong>de</strong>s contacts pris entre camara<strong>de</strong>s,au milieu même <strong>de</strong> la chaleureuse intimité dans laquelle se déroulèrent lesdéjeuners <strong>de</strong> promotion, bien <strong>de</strong>s participants, en appréciant à leur prix ladouceur <strong>de</strong> ces joies fugitives, évoquaient malgré eux les difficultés présenteset les incertitu<strong>de</strong>s du len<strong>de</strong>main. •Il n'en reste pas moins que, sans' doute par un instinctif besoin <strong>de</strong> se rapprocher,<strong>de</strong> se serrer plus étfoitemen'j les uns contre les autres en ces heures<strong>de</strong> péril national, jamais nos camara<strong>de</strong>s ne s'étaient rassemblés plus nombreuxen leurs rencontres annuelles. Jamais non plus ils n'avaient assisté avecplus <strong>de</strong>' grave recueillement au service funèbre célébré en l'église Saint-Bonaventure,où, soudain, l'on sentit planer sur - la foule <strong>de</strong>s assistants une gran<strong>de</strong>émotion quand la gran<strong>de</strong> voix du Cardinal Gerlier évoqua le sacrifice <strong>de</strong> nosmorts <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux guerres. Jamais, enfin, nos camara<strong>de</strong>s n'avaient écouté avec plusd'attention et d'intérêt la lecture <strong>de</strong>s rapporte et l'allocution du Prési<strong>de</strong>nt au cours<strong>de</strong> l'Assemblée générale, ni apporté plus <strong>de</strong> cordialité dans les diverses manifestations<strong>de</strong> la journée, ni répondu avec autant <strong>de</strong> générosité à l'appel fait' enlaveur <strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong> Secours.De telle sorte que cette journée restera malgré tout pour ceux qui y ont prispart un bon et réconfortant souvenir.LA CEREMONIE DE ST-BONAVENTUREDès 10 heures, l'immense vaisseau <strong>de</strong> pierre <strong>de</strong> Saint-Bonaventure est remplid'une foule d'Anciens Elèves accompagnés pour la plupart <strong>de</strong> leurs familles.Dans le chœur ont pris p?ace les autorités : le représentant <strong>de</strong> M. le Préfetrégional Angeli, M. Dissard, préfet délégué ; M. Villiers, maire <strong>de</strong> Lyon ; M.Charbin, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong> Commerce ; M. Gau, recteur <strong>de</strong> l'Université<strong>de</strong> Lyon ; M. Lemaire, directeur <strong>de</strong> l'Ecole Centrale Lyonnaise ; M. leGénéral gouverneur <strong>de</strong> l'Ecole Polytechnique,, les Prési<strong>de</strong>nts ou représentants<strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s Associations soeurs, notamment, MM. le Général Jambon, prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong>s Anciens Polytechniciens ; Gœnaga, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Anciens Elèves <strong>de</strong> l'EcoleCentrale <strong>de</strong>s Arts et Manufactures ; Domenach, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Anciens Elèves <strong>de</strong>l'Ecole Supérieure d'Electricité ; M. Vourloud, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Anciens Elèves <strong>de</strong>l'Ecole <strong>de</strong> Chimie <strong>de</strong> Lyon ; M. Pra<strong>de</strong>l, membre du Conseil <strong>de</strong> l'ECL, etc..La messe solennelle est célébrée par notre camara<strong>de</strong> l'abbé Cottet (1913) ;les chants liturgiques sont interprétés à la perfection par'une chorale mixte.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon42Après les <strong>de</strong>rnières prières, S. E. le Cardinal Archevêque <strong>de</strong> Lyon monte enchaire. Il s'excuse tout d'abord <strong>de</strong> n'avoir pas pu être présent dès le début <strong>de</strong>la messe, retenu par une autre cérémonie d'un caractère un peu semblable puisque,comme dans celle-ci, il s'agissait d'honorer <strong>de</strong>s morts: les malheureuses victimes,<strong>de</strong> la terrible explosion <strong>de</strong> Fontaines-sur-Saône. C'est avec empressementqu'il a répondu à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Anciens E.C.L. en acceptant <strong>de</strong>prési<strong>de</strong>r cette cérémonie et d'y prendre la parole. Nous sommes fiers <strong>de</strong> notreEcole Centrale Lyonnaise, dit le Cardinal, fiers du rang élevé qu'elle tientparmi les Ecoles d'Ingénieurs et qui est, dû à, la haute qualité scientifique <strong>de</strong>son enseignement, à l'éminente personnalité <strong>de</strong> son directeur, à la valeur <strong>de</strong>son corps enseignant, à la compétence technique reconnue <strong>de</strong>s Ingénieurs E.C.L.Puis le Cardinal Gerlier évoque la mémoire <strong>de</strong> ceux dont le souvenir nousrassemble en. cette église : nos morts et plus particulièrement nos camara<strong>de</strong>stombés <strong>de</strong> 1914 à 1918 et <strong>de</strong> 1939 à 1940 sur les champs <strong>de</strong> bataille ; il donnelecture du palmarès glorieux <strong>de</strong> l'Ecole, sa voix s'est faite grave et émue, ildétache les chiffres impressionnants et qui parlent d'eux-mêmes, avec éloquence :pendant la Gran<strong>de</strong> Guerre l'Ecole a eu 624 élèves mobilisés, 118 sont morts pourla France, plus <strong>de</strong> 350 ont été blessés, 69 <strong>de</strong> nos camara<strong>de</strong>s ont été promus dansl'ordre <strong>de</strong> la Légion d'honneur, 50 décorés <strong>de</strong> la Médaille militaire, 27 <strong>de</strong> décorationsétrangères, 4<strong>38</strong> ont reçu la Croix <strong>de</strong> -guerre avec plus <strong>de</strong> 600 citations.Enfin, sur 624 mobilisés, 295 furent promus officiers sur les champs <strong>de</strong> bataille.Pendant la <strong>de</strong>rnière guerre, notre Ecole a donné à la France 14 <strong>de</strong> ses anciensélèves et la liste n'est peut-être pas définitive, 70 E.C.L. sont encore en captivité,sur plus <strong>de</strong> 100 faits prisonniers en mai et juin 1940.Le Cardinal dégage ensuite la signification spirituelle' <strong>de</strong> la cérémonie quinous rassemble dans cette église. Vous pratiquez entre vous la solidarité, dit-il,et vous avez compris que la prière est la plus haute forme <strong>de</strong> la solidarité.Enfin, il félicite no^re Ecole et no'ire Association d'avoir compris la missionsociale <strong>de</strong> l'Ingénieur et en <strong>de</strong>s termes d'ur:e gran<strong>de</strong> élévation <strong>de</strong> pensée ilexhorte les élites à pratiquer cette justice socia'e nécessaire pour- permettre àla Frarcé <strong>de</strong> retrouver la paix intérieure, gage et garantie <strong>de</strong> son redressement.Nous n'avor.s pas eu la prétention <strong>de</strong> résumer, le sermon du Cardinal Geôliermais simplement d'en rappe'er les thèmes principaux. L'Archevêque <strong>de</strong> Lyon ala réputation méritée d'être l'un, <strong>de</strong>s premiers orateurs <strong>de</strong> notre pays; on nepeut i'er.tendre en vérité sans être captivé par le charme <strong>de</strong> son verbe élégant,<strong>de</strong> sa voix chau<strong>de</strong> et prenante et <strong>de</strong> son geste à la fois mesuré et précis. Ouine saurait toutefois assez dire combien il possè<strong>de</strong> le don si rare <strong>de</strong> convaincreles esprits et <strong>de</strong> toucher les cœurs. Son discours du 13 décembre a produit surtous ceux qui eurent le privilège <strong>de</strong> l'entendre une impression profon<strong>de</strong> et quiAPPAREILLAGE G.M.N.48, r. du DauphinéLYONTRANSFORMATEURS ELECTRIQUES pourTOUTES APPLICATIONS INDUSTRIELLES jusqu'à 15 K.V.A.Transformateurs <strong>de</strong> sécurité.Auto-Transformateurs. i BOIGESurvoltGUrs - Dévolteurs. _ "Sou<strong>de</strong>uses électriques.E - c -L > (1928)Matériel pour postes <strong>de</strong> T.S.F. et pourDirecteurConstruction Radioélectrique professionnelle.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyonaura dans leurs âmes <strong>de</strong> longues et fortes résonances. Qu'il nous soit permis<strong>de</strong> lui exprimer ici notre respectueuse gratitu<strong>de</strong>.«L'ASSEMBLEEGENEBALEOn se retrouve à 11 heures dans la salle <strong>de</strong>s Réunions Industrielles du Palais<strong>de</strong> la Bourse vraiment trop petite dans la circonstance malgré ses vastes proportions; beaucoup <strong>de</strong> camara<strong>de</strong>s doivent, rester <strong>de</strong>bout, d'autres emplissent lagalerie extérieure; c'est la première fois qu'une réunion <strong>de</strong> ce genre sedéroule <strong>de</strong>vant une assistance qu'on peut évaluer au tiers <strong>de</strong> l'effectif <strong>de</strong> notreAssociation. C'est un beau résultat si l'on tient compte <strong>de</strong> la. dispersion <strong>de</strong> noscamara<strong>de</strong>s dans les régions les plus diverses <strong>de</strong> notre pays, y compris la zoneoccupée, dans nos colonies, à l'étranger et dans les camps <strong>de</strong> prisonniers.Le prési<strong>de</strong>nt CESTIER est entouré du camara<strong>de</strong> JARICOT, vice-prési<strong>de</strong>nt, et<strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s PELEN, secrétaire du Conseil, et MONNIER, trésorier. Il donnatout d'abord la parole à PELEN pour la lecture du rapport moral. Celui-ci estécouté avec intérêt et adopté sans discussion et à l'unanimité. A son tour MON­NIER Ht son rapport financier qui est adopté dans les mêmes conditions.Ces <strong>de</strong>ux rapports, ainsi que les comptes <strong>de</strong> l'exercice, seront imprimés commesupplément à <strong>Technica</strong> <strong>de</strong> janvier et envoyés par la poste à tous les membres<strong>de</strong> l'Association.Le prési<strong>de</strong>nt proclame ensuite le résultat du vote que l'on trouvera reproduitpar ailleurs ; puis il prononce l'allocution suivante : •Mes chers Camara<strong>de</strong>s,J'ai tout d'abord le très agréable <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> remettre aujourd'hui en voirenom la médaille d'honneur <strong>de</strong> l'Association à notre jeune camara<strong>de</strong> Marc DE-GROS, major <strong>de</strong> la promotion 1942. La moyenne magnifique, et exceptionnelle,obtenue par lui lors <strong>de</strong>s examens <strong>de</strong> \?râe nous donne la certitu<strong>de</strong> qu'il ferahonneur à sa formation. Je veux espérer que, pourvu <strong>de</strong> la brillante situationque celle-ci lui vaudra ceriainement à bref délai, il n'en oubliera pas pour celanotre groupement dont il pourra être un membre <strong>de</strong>s plus écoutés.A notre camara<strong>de</strong> Joseph BETHENOD (1901), j'ai eu, il y a quelques jours àpeine, le très grand plaisir d'adresser nos félicitations les plus sincères eti lesplus cordiales à l'occasion <strong>de</strong> son élection à l'Académie <strong>de</strong>s Sciences. Il a étél'un <strong>de</strong> ceux qui ont le plus fait honneur à notre chère Ecole à laquelle ildoit sa première formation scientifique. Tous les anciens E.C.L. se doivent d'êtreCONDITIONNEMENT D'AIR — VENTILATIONDEPOUSSIERAGE ET TRANSPORT PNEUMATIQUE — SECHAGECHAUFFAGE MODERNE - RAFRAICHISSEMENT - HUMIDIFICATIONSOCIÉTÉ LYONNAISE DEVENTILATION INDUSTRIELLESociété Anonyme au Capital <strong>de</strong> 1.750.000 Francs61, Rue Francîs-<strong>de</strong>-Pressensé, 61 BUREAUX : 43, Rue Lafayette, PARISVILLEURBANNE (Rhône)ATELIERS : Rue Martre, CLICHY.Téléphone : Villeurbanne 84-64 Téléphone : Trudaine 37-49http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon•Mfiers <strong>de</strong> lui. Je renouvelle à Joseph BETHENOD l'expression <strong>de</strong> leur reeon-,naissance pour le lustre qu'il donne à leur diplôme et celle <strong>de</strong>s vœux qu'ilsformulent afin que sa brillante carrière se poursuive inlassablement et pendantlongtemps encore pour le plus grand profit <strong>de</strong> ses contemporains.J'ai ensuite à dire ma gratitu<strong>de</strong> à ceux <strong>de</strong>s membres du Conseil arrivés à fin<strong>de</strong> mandat... et même bien au <strong>de</strong>là, puisque certains siègent au Conseil <strong>de</strong>puissept années. Je dois <strong>de</strong>s remerciements plus particuliers à mon ami JARICOTqui m'a toujours suppléé avec là plus, parfaite bonne grâce dans toutes lescérémonies auxquelles je ne pouvais assister ; à RODET dont les avis mefurent précieux parce que francs et nets ; à CLARET enfin dont chacun <strong>de</strong>nous sait avec quel zèle il s'est occupé <strong>de</strong> l'ingrat Service <strong>de</strong> Placement. Jesuis convaincu que leur passage au Conseil aura contribué à attacher plusfermement à l'Association tous nos collègues qui s'en vont et que l'on contiin.ueraà les y voir souvent apporter à leurs jeunes camara<strong>de</strong>s les bons conseilsque pourra leur dicter l'expéreince acquise <strong>de</strong>s choses qui nous concernent..Anticipant un peu sur la proclamation <strong>de</strong>s résultats du scrutin qui va amenerau Conseil huit nouveaux conseillers, je souhaite à ceux-ci la plus cordialebienvenue au nom <strong>de</strong>s huit conseillers restant en 'fonction et dont le mandatprendra' fin l'année prochaine. J'espère fermement que nos nouveaux collèguesseront comme leurs prédécsseurs un peu plus attachés à l'Association par leursnouvelles fonctions et je reste persuadé que, pendant leur court mandat, ilssauront nous donner les prémices <strong>de</strong> cet attachement plus intime, par leurar<strong>de</strong>ur à s'occuper <strong>de</strong>s questions qui leur seront soumises et par les conseilsjudicieux; et éclairés qu'ils auront à donner. .. Concernant la vie même <strong>de</strong> notre chère Association pendant cet exerciceje ne vois pas ce que j'aurais à vous dire <strong>de</strong> plus que ce que vous en a ditnotre camara<strong>de</strong> PELEN dans son excellent rapport moral. Cependant, à làveille <strong>de</strong> rentrer dans le rang, et parce que ' je suis <strong>de</strong>puis longtemps sur i labrèche (plus longtemps qu'il n'aurait été <strong>de</strong> mise), peut-être ne me dénierezvouspas le droit <strong>de</strong> vous donner une fois <strong>de</strong> plus quelques conseils, toujoursles mêmes d'ailleurs : soyez unis entre vous et pour cela soyez fidèles à l'Association: lien naturel rattachant les jeunes promotions qui arrivent dans notrevie professionnelle, aux plus anciennes promotions dont les survivants sontbien prêts <strong>de</strong> la quitter. Vous ne sauriez croire combien nous aurions tous àgagner à cette union plus rigi<strong>de</strong>, plus complète surtout ! Deux anciens élèvessur cinq ne faisant pas partie <strong>de</strong> l'Association, c'est beaucoup trop. Ces <strong>de</strong>ux-làne sont pas ici naturellement. Us ne peuvent donc m'entendre et resteront sourdsà mon appel. Mais <strong>de</strong>s trois autres il y en a un ou <strong>de</strong>ux dans cette salle. C'estsur eux que je compte pour ramener les indifférents, les mécontents et mêmeles égoïstes, car il y en a qui disent n'avoir pas besoin <strong>de</strong> l'Association, oùplus exactement qui croient n'en jamais avoir besoin. Le moins que je puisseleur dire c'est que, par les temps qui courent, c'est là une espérance quelquepeu chimérique et les preuves en abon<strong>de</strong>nt que la plus élémentaire discrétionm'empêche malheureusement <strong>de</strong> fournir publiquement.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonLes mécontents, il a pu y en avoir, j!en conviens ; mais je crois que lepassé a été racheté. Vous en avez une preuve dans le rapport financier <strong>de</strong>notre camara<strong>de</strong> MONNIER ; vous en avez d'autres dans la réputation dont jouitnotre Association, dans le renom <strong>de</strong> notre revue "technica qui se maintient malgréle cadre mo<strong>de</strong>ste dans lequel nous <strong>de</strong>vons lia faire survivre. Il n'est pas,je ne crains pas <strong>de</strong> le dire, jusqu'au prestige <strong>de</strong> notre Ecole qui n'ait été largementrétabli et cela grâce en partie à l'appui sans réserve que nous avons,donné à l'artisan <strong>de</strong> ce rétablissement.Les indifférents sont le plus grand nombre, niais ce sont aussi les plus facilesà ramener dans notre giron. Il y suffit d'un peu <strong>de</strong> persévérance: non pas pourun seul car il ne faut pas longtemps pour le convaincre mais pour plusieurscar, évi<strong>de</strong>mment, il faut les toucher individuellement et cela <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du tempsen raison surtout <strong>de</strong> leur dispersion.Laissez-moi vous dire, mes chers amis, que vous avez, pour toucher ces indifférents,<strong>de</strong>s arguments indiscutables et je m'en voudrais <strong>de</strong> ne pas vous enparler ici. Deman<strong>de</strong>z donc à ceux <strong>de</strong> vos camara<strong>de</strong>s qui ne font pas partie <strong>de</strong>l'Association, comme d'ailleurs à ceux qui en font partie en se contentant <strong>de</strong>'payer scrupuleusement et chaque année leur cotisation, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>z-leur donc àtous ceux-là s'ils estiment faire leur <strong>de</strong>voir en regard <strong>de</strong>s sentiments exprimésà l'égard <strong>de</strong> l'Association par ceux <strong>de</strong> nos camara<strong>de</strong>s que le sort <strong>de</strong>s armesmaintient <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années loin <strong>de</strong> nous, au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> la frontière ?Deman<strong>de</strong>z-leur s'ils ne rougissent pas en constatant que certains <strong>de</strong> nos chersprisonniers rentrant dans leurs foyers ont cru <strong>de</strong>voir marquer cet événementheureux <strong>de</strong> leur existence (après <strong>de</strong> si mauvais). par un versement généreuxà notre Caisse <strong>de</strong> Secours, alors qu'eux-mêmes heureusement restés dans leursfoyers, avec grand profit souvent, ont complètement ignoré l'existence <strong>de</strong>celle-ci.Pour ma part, j'ai toujours été très ému par l'expression <strong>de</strong>s sentiments quej'ai trouvée dans les nombreuses correspondances directes ou indirectes quinous apportent la preuve que <strong>de</strong>rrière les barbelés on ne nous oublie pas. Eh !bien, il faut que <strong>de</strong>rrière ces barbelés <strong>Technica</strong> puisse aller dire que nous non"plus nous n'oublions pas les absents. Tout à l'heure, nous avons tous communiédans leur souvenir et dans celui <strong>de</strong> nos chers disparus. Cela ne suffit pas ! Ilfaut que <strong>Technica</strong> aille leur dire, dans les stalags et les oflags qu'ici nous serronsles rangs. Il faut que nos camara<strong>de</strong>s sachent que nous restons forts pour lesaccueillir et les soutenir lorsqu'ils reviendront ; li faut qu'ils sachent que lesE.C.L., conscients <strong>de</strong> la gravité <strong>de</strong> l'heure, oublient toutes dissensions, sont E.C.L.avant tout, pour être Français,, pour rester Français. A défaut du colis <strong>de</strong> Noëlque nous ne pouvons leur envoyer, cette assurance que je veux leur donneren votre nom sera un réconfort moral qu'ils priseront, j'en suis certain, bienplus encore que le réconfort naturel que leur porterait cet impossible colis.C'est au nom <strong>de</strong> nos camara<strong>de</strong>s prisonniers que je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, mes chersamis, cette union écéliste indéfectible en laquelle je veux voir le gage <strong>de</strong>cette union non moins nécessaire entre tous les Français pour que notre belleFrance ressuscite. Elle ressuscitera si nous le voulons tous. Moins que jamais,il ne faut oublier que la patience est une forme du courage.45Pour... JGî§5& La longne expérience <strong>de</strong>s EtablissementsENGRENAGESC. PIONCHON<strong>de</strong> Tons systèmes. 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Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon46H nous faut aussi avoir aujourd'hui une pensée affectueuse pour ceux <strong>de</strong>snôtres dont nous sommes séparés matériellement par la faute <strong>de</strong>s tristes événementsqiu accablent notre malheureuse planète. Je pense à ceux qui, au <strong>de</strong>làdés mers ou même simplement au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> cette cruelle ligne <strong>de</strong> démarcation,songent peut-être bien en ce moment à notre réunion traditionnelle <strong>de</strong> cetteépoqueet voudraient bien avoir eux aussi la possibilité <strong>de</strong> se retrouver entrebons et vieux camara<strong>de</strong>s pour se remémorer <strong>de</strong>s temps plus heureux : ceux <strong>de</strong>leur passage à l'Ecole. Je pense surtout à nos bons camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'Afrique duNord dont j'ai quelques raisons personnelles <strong>de</strong> connaître le profond attachementà l'Association. Je voudrais pouvoir leur faire savoir qu'eux aussi sonten ce moment bien près <strong>de</strong> nos cœurs.Dans vos réunions <strong>de</strong> promoitons où vous allez vous retrouver tout à l'heurevous avez convié aussi bien les membres <strong>de</strong> l'Association que les autres. Quevos organisateurs nous apportent <strong>de</strong>main <strong>de</strong> nombreuses <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> réintégrationdans les rangs <strong>de</strong> l'Association. Ce sera la meilleure façon <strong>de</strong> témoignervotre reconnaissance à ceux <strong>de</strong> vos camara<strong>de</strong>s du Conseil qui ne plaignent pasleurs peines pour la prospérité <strong>de</strong> notre belle Association. Et si vous savez vousmontrer généreux après l'appel qui vous sera fait en faveur <strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong>Secours, d'avance je vous en dis toute ma gratitu<strong>de</strong> en mon nom et au nom<strong>de</strong> ceux qui ont ou auront hélas un jour besoin <strong>de</strong> notre ai<strong>de</strong>.Vive notre Association,Vive notre chère Ecole,Vive la France surtout quand même !Cette allocution est vivement applaudie et l'on acclame longuement sa péroraisonvibrante <strong>de</strong> foi et <strong>de</strong> patriotisme.Le camara<strong>de</strong> BURELLE (1913) <strong>de</strong>man<strong>de</strong> alors la parole et, certain <strong>de</strong> traduirele sentiment général, adresse au prési<strong>de</strong>nt CESTTER et à 1' « équipe » qui adirigé à ses côtés les <strong>de</strong>stinées <strong>de</strong> l'Association l'expression <strong>de</strong> la gratitu<strong>de</strong> et<strong>de</strong>s remerciements <strong>de</strong> tous nos camara<strong>de</strong>s.LES DEJEUNERS DE PROMOTIONLe traditionnel banquet d'antan — remplacé <strong>de</strong>puis la guerre par un mo<strong>de</strong>sterepas en commun —• ne pouvant avoir lieu cette année, on voulut en maintenirle principe, et faute <strong>de</strong> pouvoir réunir toutes les promotions autour d'une mêmetable, on décida d'organiser <strong>de</strong>s déjeuners <strong>de</strong> promotion. Cette formule transitoireimposée par la situation actuelle semble avoir séduit beaucoup <strong>de</strong> nosBREVETS BINVENTIONGERMAIN & MAUREAUIng. E. CL. ' Ing. I. E. 6.Membres <strong>de</strong> la Compagnie <strong>de</strong>s Ingénieurs-Conseils en Propriété Industrielle31, rue <strong>de</strong> l'Hôtel-<strong>de</strong>-Ville - LYON - Téléph : F. 07-82Bureau annexe à SAINT-ETIENNE - 12, rue <strong>de</strong> la République - Téléph. : 21-05http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyoncamara<strong>de</strong>s ; elle a été en tout cas accueillie avec une faveur marquée, comme entémoigne le grand nombre <strong>de</strong> promotions qui l'ont appliquée et la quantité importante<strong>de</strong> camara<strong>de</strong>s qui y ont participé.Ce qu'il faut souligner principalement ici, c'est que, dans ces réunions, régnaun esprit <strong>de</strong> camara<strong>de</strong>rie et <strong>de</strong> so'idarité dont une preuve tangible nous estfournie par le résultat <strong>de</strong>s collectes faites au profit <strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong> Secours. Iciles chiffres ont une signification dont l'éloquence se passe <strong>de</strong> commentaires.Trenie et une promotions ont organisé <strong>de</strong>s déjeuners réunissant au total 421camara<strong>de</strong>s. Les collectes dont le détail figure par ailleurs ont produit la somme<strong>de</strong> 24.045 francs ; n'est-ce .pas là un résulta'., magnifique ?Les organisateurs <strong>de</strong>s déjeuners <strong>de</strong> promo'lon nous ont, pour la plupart,envoyé <strong>de</strong> longs comptes rendus que, faute <strong>de</strong> place, nous serons obligés <strong>de</strong>)résumer en nous efforçant toutefois <strong>de</strong> faire revivre la physionomie et le caractèrepropre <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong> ces réunions.Promotion 1902. — Quarante ans ! C'est l'anniversaire que fêtait la promotion1302, sortie <strong>de</strong>puis quarante ans <strong>de</strong> l'Ecole.Joie discrète, sans douté, commandée par les événements, mais joie profon<strong>de</strong>qui va retrouver jusqu'au fond <strong>de</strong>s cœurs les sentiments <strong>de</strong> bonne camara<strong>de</strong>rieformés pendant les trois années passées sur les mêmes bancs.Et que <strong>de</strong> souvenirs à rappeler !Sur trente-six sortants, onze sont décédés, dont <strong>de</strong>ux morts pour la France,cinq sont en zone occupée et un en pays d'Empire.Sur les seize que nous avons pu atteindre, tous ont répondu à l'appel : troisse. sont récusés pour raison majeure. Treize sont présents à la même table auRestaurant <strong>de</strong> l'Univers. Ce sont: BONNET, BOUVIER, DE LA BUSSIERE,CHARMETANT, COLEUILLE, COLLON, FOULETIER, GIRAtlD, GUERRIER,LAHOUSSE, LACROIX, REVOUX, TISSOT.Les souvenirs se pressent en foule à l'esprit <strong>de</strong> ces treizs camara<strong>de</strong>s : c'estla vieille Ecole du quai <strong>de</strong> la Guillotière, l'inauguration <strong>de</strong>s somptueux bâtiments<strong>de</strong> la nouvelle Ecole, les anciens directeurs, les professeurs, les mul'.iplesévénements <strong>de</strong> la vie à l'Ecole... Heureux temps <strong>de</strong> notre jeunesse !Les absents ne sont pas oubliés. CHARMETANT rappelé le souvenir <strong>de</strong> ceuxqui nous ont quittés..., <strong>de</strong>s absents que la ligne <strong>de</strong> démarcation ne nous a paspermis d'atteindre : à eux une carte collective interzone va leur redire toutenoire affectueuse pensée. Enfin un souvenir ému va vers nos jeunes camara<strong>de</strong>sprisonniers et, pour adoucir leur exil, 860 fr. sont recueillis dans unerapi<strong>de</strong> collecte.47SOCIÉTÉ DES USINES CHIMIQUESRHONE POULENCSociété Anonyme - Capital 200.000.000 <strong>de</strong> fr.SIÈGE SOCIAL:21, RUE JEAN-GOUJONPARIShttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon48On se retrouvera l'an prochain, plus nombreux encore, nous l'espérons ; etBOUVIER est confirmé dans ses fonctions <strong>de</strong> fourrier pour préparer notreprochaine rencontre.Promotion 1903. — FRANCILLON avait convoqué tous les camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> lazone non occupée. Il n'a reçu qu'une adhésion, celle <strong>de</strong> CLARET. Plusieurs•camara<strong>de</strong>s ont envoyé <strong>de</strong>s lettres d'excuses, DELTERE n'a pu venir <strong>de</strong> Valence,VENOT est retenu à Saint-Genis-Laval par l'état <strong>de</strong> sa santé, PETROD, récemmentmala<strong>de</strong>, se repose dans les environs <strong>de</strong> Lyon, TJbilVOLET est en <strong>de</strong>uil <strong>de</strong>son beau-frère notre regretté camara<strong>de</strong> LOUIS, ROCOFFORT s'est fixé àAnnecy sans donner' sa nouvelle adressa, PITRAS habite actuellement Constaniineet la lettre envoyée à son ancienne adresse <strong>de</strong> Tarascon est revenue,MORAND, enfin, qui était dans la région <strong>de</strong>puis plusieurs mois, a dû par malchanceregagner Paris avant le 10.Pour faire nombre, FRANCILLON et CLARET se sont réunis en ménage àla Brasserie Georges.CLARET a émis l'idée <strong>de</strong> réunir toute la promotion en <strong>1943</strong>, 40' anniversaire<strong>de</strong> sa sortie <strong>de</strong> l'Ecole, si les circonstances le permettent.Au cours <strong>de</strong> ce déjeuner tout intime et dont FRANCILLON, l'organisateur, aété félicité à l'unanimité, la Caisse <strong>de</strong> Secours n'a pas été oubliée. La collecte,jointe aux envois <strong>de</strong>: LALLEMAND, VENOT, PETROD et PORRAZ a réunila somme <strong>de</strong> 450 francs.En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> PITRAS et ROCOFFORT nous sommes sans adresses <strong>de</strong> :AVOCAT, DELFAU t et TAINTURIER ; les camara<strong>de</strong>s qui pourraient nousdonner <strong>de</strong>s renseignements à leur sujet voudront. bien le faire par l'intermédiaire<strong>de</strong> CLARET, qui voudrait pouvoir convoquer l'année prochain© tous lescamara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la 1903, auxquels, il faut l'espérer, voudront bien se joindre d'autrescamara<strong>de</strong>s, tels que BRISSAUD, COMBETTE, NICKLY, RONY, etc., quiont été nos condisciples pendant nos années d'étu<strong>de</strong>s.Promotion 1905. — La promotion du zi<strong>de</strong>nt se <strong>de</strong>vait à elle-même et <strong>de</strong>vaità son animateur <strong>de</strong> donner une. fois <strong>de</strong> plus le bon exemple dans cette circonstance.Elle n'y a pas manqué. Un déjeuner aussi brillamment servi queles circonstances le permettaient dans une ambiance cordiale, a rassemblé autour<strong>de</strong> CESTIER: BONNEL, BUCLON, FRECON, HUVET, LACHAT, PELISSE,REY, SEIGNOBOSC et THEVENIN. S'étaient excusés : BERTHIER, GABERTet CHAMBOUVET (qui, tous trois, avaient envoyé leur participation à la col-BREVETS D'INVENTIONMARQUES -:- MODÈLES (France et Etranger)J H MONNIERE. C. L. 1910 - Licencié en Droit4Recherche d'antériorités - Procès en contrefaçon et tout ce qui concerne la Propriété Industrielle150, cours Lafayettc - LYON - Téléph. : Moncry 52-84http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyonlecte pour la Caisse <strong>de</strong> Secours), DALBANNE, MALTERRE, MORIN, RIVOL-LIER, BUTHION et BOLLARD. On échangea <strong>de</strong> nombreux et déjà lointainssouvenirs, on parla <strong>de</strong>s morts, <strong>de</strong>s disparus, <strong>de</strong>s absents. Mais on n'oublia pasceuy. qui ont ou auront besoin <strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong> Secours à laquelle on envoya1.145 fr. Il faisait nuit quand on se sépara avec l'espoir <strong>de</strong> se retrouver encoreplus nombreux l'année prochaine.' Quatre camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la promotion 1 1909, trop peu nombreuse pour organiserelle-même un déjeuner, s'étaient joints à la 1905, qui firent un accueil cordialà : JARICOT, ANJOU, CHAPUIS et LAMTJRE.Promotion 1906. — Six camara<strong>de</strong>s se sont trouvés réunis chez GARCIN, aprèsl'Assemblée générale, pour le déjeuner : ALLAIGRE, BRAL, CHEVASSU, LE-GRAND, Daniel MARTIN et PEY.S'étaient excusés: ASTTER, BOREL, FERRAND, FRANÇOIS, GANDER,SAVY et SILVESTRE.N'avaient pu être touchés : ANDREUX, BERTHIER, DUVAL, DE FUMI-CHON, GARIN, LAMBERT, DE PRANDIERES, REMILLIEUX, RENAUD Félixet SIDO.Dans l'atmosphère très cordiale d'un salon particulier, un déjeuner pas troprestrictions, nous permit pendant quelques heures <strong>de</strong> réveliler nos chers souvenirsd'école, <strong>de</strong> reparler <strong>de</strong> tous les anciens camara<strong>de</strong>s excusés, absents ou morts,<strong>de</strong> nous promettre <strong>de</strong> nous réunir à nouveau l'an prochain en <strong>de</strong>s jours quenous espérons meilleurs, aussi nombreux que possible.Une collecte pour nos camara<strong>de</strong>s malheureux ou prisonniers, qui donna 610 fr.,fut versée à la Caisse <strong>de</strong> Secours <strong>de</strong> l'Association.Promotion 1907. — C'est également dans l'évocation <strong>de</strong> vieux et quelque peumélancoliques souvenirs que s'est déroulé le déjeuner <strong>de</strong> cette promotion organisépar les soins <strong>de</strong> DOMENACH au restaurant Bick, aussi bien qu'on pouvaitl'espérer dans cette pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> restrictions sévères. Plusieurs d'entre nous nes'étaient pas revus <strong>de</strong>puis 35 ansj on <strong>de</strong>vine que leur rencontre fut pour euxune joie. Hélas ! notre promotion, soi'tie <strong>de</strong> l'Ecole peu avant l'autre guerre, aété décimée, 50 % <strong>de</strong> nos camara<strong>de</strong>s sont déjà disparus, leur souvenir fut pieusementévoqué.Les présents : BLANC, BRET, BROSSE, CHAMOUTON, DOMENACH, PARA­DIS, PAGET (avec son fils), PERROCHET, TARDY J., ont regretté que nos49ÉTABLISSEMENTS A. OLIERSociété Anonyme an capital <strong>de</strong> 3.875.000 francsSiège Social et Usines à CLERMONT-FERRANDBureaux commerciaux à PARIS, 10, rue Beaurepalre — Usines à ARGENTEUIL (S.-et-O.)Machines pour caoutchouc et matières plastiques — Matériel d'huilerie et corps gras— Matériel hydraulique à haute pression — Marteaux-pilons pour forge et estampage— Machines pour la fabrication <strong>de</strong>s câbles métalliques — Diffusion continue poursucreries et distilleries — Déshydratation <strong>de</strong>s légumes et <strong>de</strong>s fruits — Matérielpour industrie chimique et industrie pharmaceutique — Machines à aggloméreren continu pour tourteaux composés — Roues et Jantes métalliques, etc..Etu<strong>de</strong> et construction <strong>de</strong> Machines spéciales pour toutes industriesMécanique — Chaudronnerie — Fon<strong>de</strong>rie fonte et bronzehttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon50autres camara<strong>de</strong>s n'aient pu se rendre à notre invitation. Et ils exprimèrent.levœu <strong>de</strong> voir ces déjeuners <strong>de</strong> promotion organisés à nouveau en <strong>1943</strong>. Une quêtepour la Caisse <strong>de</strong> Secours a produit la somme <strong>de</strong> 680 fr.Promotion 1908. — Quinze camara<strong>de</strong>s se sont retrouvés au restaurant Garcta,à la diligence <strong>de</strong> MERLIN. Succès dû, sans doute, à la fois à l'autorité du Majorqui reste intacte, au sentiment d'une union plus étroite en ces heures graves,et au caractère d'intimité <strong>de</strong> cette réunion « décentralisée ».Se trouvèrent ainsi réunis: AMÏET, CHAVENT, COZON, CREPIEUX, DO-MEqK, ESTRAGNAT, GIRAUDIER, HUMBERT, LAFFIN, LEFEVRE (venu <strong>de</strong>Paris), LEPINE, MERLIN, E. DE NANTES, ROJON, VINCENT.Dix camara<strong>de</strong>s s'étaient excusés: AUJAS, CHABERT (<strong>de</strong> Paris), CLERC-RENAUD (rentré <strong>de</strong> captivité), GRENIER, LAPLACE (<strong>de</strong> Paris), C. DE NAN­TES, PATURLE, PIN, THIMEL, VIEILLEVIGNE (<strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux).La bonne humeur présida au repas, chacun oubliant, durant quelques heures,dans cette ambiance d'intime cordialité, les soucis que nous prodigue la sombreépoque que nous vivons. Au café, en un amical petit laïus, MERLIN remerciace quart <strong>de</strong> promotion d'avoir assuré le succès d'une si belle tablée 34 ans aprèsle <strong>de</strong>rnier déjeuner commun au réfectoire <strong>de</strong> l'Ecole. Après lecture <strong>de</strong>s lettresd'excuses, il refit le bilan <strong>de</strong>s disparus <strong>de</strong> la promotion (15 camara<strong>de</strong>s déjà,dont 4 morts pour la France), il rappela ensuite, au nom du prési<strong>de</strong>nt CES-TEER, combien les circonstances exigent plus que jamais la cohésion et la solidarité<strong>de</strong> tous dans le cadre <strong>de</strong> l'Association.La Caisse <strong>de</strong> Secours ne fut pas oubliée ; une somme <strong>de</strong> 600 fr. fut collectéepar GIRAUDIER à son profit. On se sépara en convenant d'une plus gran<strong>de</strong>fréquence <strong>de</strong> ces réunions <strong>de</strong> promotion dont le charme ne diminue point avecle temps.Promotion 1910. — Malgré son âge un peu critique cette promo a réuni sanspeine la douzaine <strong>de</strong> convives: BERTHOLON, BONIFACY, CHOFFEL, ECO-CHARD, GANGOLPHE, GILBERT, GOURDON, LOMBARD-GERIN, LESTRA,MONIN, VACHON, VANEL.L'habileté et le flair <strong>de</strong> BERTHOLON et VANEL leur avait ménagé le plusintime <strong>de</strong>s abris, contribuant ainsi à accroître le caractère familial <strong>de</strong> cetteréunion. Le menu fut sans doute moins familial, puisque, parmi les nombreuxservices, figurait quelque chose d'aussi auguste qu'un plat <strong>de</strong> pommes <strong>de</strong> terrefrites.Etabl ts GELAS et GAILLARD(Ing" E. C. L.)CHAUFFAGE68, cours Lafayette, LYONCUISINETél.M. 14-32SEULS ^ = ^ . SANITAIREFABRICANTS ^^^FUMISTERIEVENTILATIONMaison fondée en -l 86O i ^ ^ CLIMATISATIONDU POÊLE LEAUhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonLes conversations commencèrent par une revue <strong>de</strong> la promo, telle qu'elle étaitil y a 32 ans et à l'appel <strong>de</strong>s noms surgissait tel sourire, telle mèche <strong>de</strong> cheveuxblonds, telle manie, telle phrase typique qui, pour beaucoup hélas, restera la<strong>de</strong>rnière forme du souvenir qu'ils nous laisseront. Une pensée particulière futaccordée à notre <strong>de</strong>rnier disparu, ROUX-BERGER, l'infatigable et luci<strong>de</strong> apôtredu Transsaharien.Puis nous parlâmes beaucoup <strong>de</strong> notre Ecole et <strong>de</strong> notre Association. Tout lemon<strong>de</strong> fut aussi d'accord pour trouver que cette réunion <strong>de</strong> promo, cellulefamiliale <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> Association, était charmante et pouvait être utile etfécon<strong>de</strong>, aussi résolution fut prise d'en accroître la fréquence et l'on pritren<strong>de</strong>z-vous ferme pour le dimanche 7 février <strong>1943</strong>.. Avant <strong>de</strong> nous séparer, une somme <strong>de</strong> 600 fr. a été réunie pour nos fondsd'assistance.Promotion 1911. — Huit camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cette promotion étaient réunis au restaurant« Chez Paul », rue Garibaldi : BRUN, CABAUD, COTELLE, GANEVAL,MAGAT, ROCHE, RAMEL, REY. LACOSTE, qui n'avait pu assister au déjeuner,est venu à 14 heures s'entretenir avec ses camara<strong>de</strong>s jusqu'à l'heure du départ.Tous les présents se sont déclarés enchantés <strong>de</strong> la formule adoptée, qui permetune réunion plus intime et un échange <strong>de</strong> vues plus complet qu'un banquetgénéral.Plusieurs camara<strong>de</strong>s empêchés <strong>de</strong> participer à notre déjeuner s'étaient excusés,ce sont: CHARVOLIN, CURIS, MICHALON, qui avait envoyé son obole pourla Caisse <strong>de</strong>. Secours, VETU qu'un acci<strong>de</strong>nt à la main gauche retenait encoreà la clinique, SCHILFARTH souffrant. .' La collecte pour la Caisse <strong>de</strong> Secours et les prisonniers a produit 325 fr.51Promotion 1912. — C'est au restaurant « La Petite Auberge », 13, rue Terraille,que se sont retrouvés, après l'Assemblée générale, les camara<strong>de</strong>s :BERNARD, CHAINE, CHAMUSSY, FAIDY. GINDRE, MAGNAN, MORTA-MET, MOUCHET, PROST, ROCHET, SOURISSEAU.S'étaient excusés : BUSSERY, CREUSOT, DEYDIER, MAGNIN Maurice,MEDECET.Notre restaurateur, faisant preuve <strong>de</strong> très gran<strong>de</strong> ingéniosité culinaire et touten respectant les normes réglementaires, nous régala <strong>de</strong> mets délicats et copieuxet <strong>de</strong> délicieuses friandises, arrosés <strong>de</strong> vins dignes <strong>de</strong>s meilleurs crus <strong>de</strong> notrebelle France, qui ajoutèrent encore à l'animation <strong>de</strong> cette chaleureuse réunion.E T A B L I S S E M E N T SLE PLOMB DUR...TOUTE CHAUDRONNERIEEN PLOMBFon<strong>de</strong>rieRobinetterieTuyauterie70, RUE CLÉMENT-IHAROT — LYONhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon52Dans une ambiance <strong>de</strong> franche amitié, on remua ensemble les cendres d'unpassé déjà lointain, y extrayant <strong>de</strong> bien bons souvenirs ; présents et absentsfurent tour à tour invoqués et une pensée particulière revint aux chers disparus<strong>de</strong> la promotion. Les conversations sur les difficultés du moment mon^trèrent que chacun maintient son activité et son moral, gardant une foi inébranlabledans les <strong>de</strong>stinées <strong>de</strong> notre patrie.MAGNAN fut tout particulièrement remercié d'avoir bien voulu venir spécialementd e Marseille pour assister à l'Assemblée générale et à nos agapes,malgré ses nombreuses et lour<strong>de</strong>s occupations, geste <strong>de</strong> remarquable dévouementet d'exquise amabilité pour ses camara<strong>de</strong>s, exemple qui mérite d'êtreporté à la connaissance <strong>de</strong> tous.La quête faite à la fin du déjeuner pour la Caisse <strong>de</strong> Secours a réuni unesomme <strong>de</strong> 1.100 fr.En se séparant, nos camara<strong>de</strong>s se sont bien promis <strong>de</strong> renouveler cette agréableréunion l'an prochain,Promotion 19,13. — Dix-sept camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la promotion 1913 se sont réunisen un déjeuner qui avait pu être organisé suivant une formule économique,bien appréciée par ces temps <strong>de</strong> vie chère : fournitures <strong>de</strong>s victuailles au restaurateurqui s'est contenté <strong>de</strong> louer ses fourneaux.Ajoutez à cela qu'un camara<strong>de</strong> avait fourni du vin <strong>de</strong> Condrieu en quantitéfort appréciable ; <strong>de</strong> sorte qu'autour <strong>de</strong> cette table, les « 1913 » ont pu oublier,un instant, dans une gaieté <strong>de</strong> bon aloi, les événements auxquels ont été mêlésceux <strong>de</strong> la promo.Etaient présents: DARODES, ARMAND, LOMBARD, HAAS, GIGNOUX,FORRAT, CELLARD, BURELLE, DUMAS, FRIES, FAVIER, BURDIN; CHA-PELLET, COTTET, VOISIN, GUINAND et MONNOYEUR.Le privilège <strong>de</strong> l'âge fait que cette promotion ne compte plus <strong>de</strong> prisonniers,notre; camara<strong>de</strong> CHAPELLET ayant été libéré, l'an <strong>de</strong>rnier, leur souvenir aété cependant évoqué, et une collecte, qui a produit 500 fr., fut adressée àleur intention à la Caisse <strong>de</strong> Secours.Promotion 1914. — Le dimanche 13 décembre 1942, en plein chaos moral, économiqueet matériel, cette promo d'avant-guerre et aussi d'avant-gar<strong>de</strong> s'estadjugé : le record d'unité écéliste par 24 présents au dîner <strong>de</strong> promo sur 29 régionalistesconvoqués, soit 83 % ; le record <strong>de</strong>s idées, par la création <strong>de</strong>s réunionsinterfamiliales. Elle ne doit pas être loin non plus du record d'entr'ai<strong>de</strong>par sa collecte <strong>de</strong> 1.375 fr. recueillis au profit du Secours EC.L.LOCATION PE MATERIEL!MATÉ• E. NEYRAND & P. AVIRON^OCCASIONM 36 ,'i»p 0 a U i| e^G|nas LVQN Tel, ^o^ey.85-51LOCATIONACHAThttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonMOUCOT a, une fois <strong>de</strong> plus, vaincu pour nous les difficultés et l'hydre <strong>de</strong>la faim, aidé en cela par la direction <strong>de</strong> la Brasserie <strong>de</strong> la Préfecture, qui nousreçut <strong>de</strong> façon parfaite dans ses salons. Gaieté <strong>de</strong> bon aloi, enthousiasme sanstickets, on oublie pour quelques heures... on re<strong>de</strong>vient Bizuths. C'est l'heure<strong>de</strong>s laïus ; ils sont courts, simples, parfois émouvants ; je voudrais pouvoir lestraduire ici en enseignement pour les jeunes' qui montent. On entend successivementMOUCOT, le zi<strong>de</strong>nt DE VEYLE, CAILLAT puis BETHENOD et MULA-TIER, Enfin RIGOLLOT, visiblement ému par l'évocation affectueuse <strong>de</strong> sonregretté père, répond à cet hommage spontané à celui qui fut un peu notrepère ; on l'écoute <strong>de</strong>bout, avec émotion. Pieux souvenir.La fête n'est =pas terminée car BETHENOD va innover le cycle <strong>de</strong>s réunions<strong>de</strong> « coin du feu » en réunissant chez lui tous les camara<strong>de</strong>s présents, idée charmantepartie du cœur généreux <strong>de</strong> ce camara<strong>de</strong> idéal. On se retrouve ainsiauprès <strong>de</strong> la grâce accueillante <strong>de</strong> Mme BETHENOD qui reçoit avec distinctionet simplicité, entourée <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux charmantes jeunes filles et <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux fils.On boit et l'on mange <strong>de</strong> délicieuses productions Maison, on-apprécie un peu<strong>de</strong> bonne musique, tout cela dans une chau<strong>de</strong> atmosphère familiale où l'onretrouve un peu <strong>de</strong> l'époque <strong>de</strong> nos 20 ans... exquise réminiscence.Us se souviendront longtemps <strong>de</strong> cette journée les : AYROLLES, BETHENOD,BUCLON,. CAILLAT, DAMON, DELESCLUSE, EDOUARD, D'EPENOUX, FRE-REJEAN, HUDRY, JOUFFROY, KLEIN, LAURAS, MIZONY, MONTEL, MOU­COT, MOUTERDE, DE MULATIER, REYNAUD, RIGOLLOT, RICHELMY,TENET, VAESEN et DE VEYLENous excuserons volontiers :• DURAND, GAUCHERAND, ROBATEL et TOU-RASSE et nous saluons avec amitié ceux <strong>de</strong> la promo 1914 qui, retenus loin <strong>de</strong>nous, étaient cependant près dans nos cœurs, en cette belle journée traditionnelle.Promotions 1920 A et 1920 B. — C'est au restaurant du « Petit Véfour », rueConstantine, que furent conviés les E.C.L. <strong>de</strong>s promotions sœurs 1920 A et 1920 Bpar leurs camara<strong>de</strong>s MAGNARD et CACHARD.Etaient présents : ALLARD-LATOUR, BEAUCHENE, BOTTET, BOURGEOIS,CABAUD, CAVAT, DEGAUD, DUBOIS, DUVERDY, GIRAUD, LASSERRE;MAGNARD, MARTIN Marcel, MORGNIEUX, PERRET et PIONCHON, <strong>de</strong>1920 A;ACHARD, BRANCIARD, CACHARD Robert, COCHET, COTTON, DUCHAMP,FONTUGNE, GONTARD, GRIACHE, JACQUET, LEHODEY, MOYNE, PARI-SIS, PERENET, VIDALON et VILLIERS, <strong>de</strong> 1920 B.53E. CHAMBOURNIERP.'CHAMBOURNIER (E.C.L. 1930)IMPORTATEUR-MANUFACTURIERImportation directe <strong>de</strong> MICA et FIBRE VULCANISÉE25, rue <strong>de</strong> Marseille - LYON - p - 452tOBJETSMOULÉSAMIANTE, ÉBONITE, FIBRE, FILS, JOINTS, MICA,PAPIERS, RUBANS, TOILES, TUBES, VERNIShttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon54Etaient excusés : CHARVIER, CHAVANON, CLECHET, DAMEZ, ESCHA-LTER, GAUTHIER, GUILLAT, JOANNARD, JUSSERAND, LACATON, LARO­CHE, STRAETMANS, <strong>de</strong> 1920 A ;DESCOURS, DOYEUX, LACROIX, PICOUT, ROUX, SIMON et VERICEL,<strong>de</strong> 1920B.Le déjeuner se déroula dans une atmosphère intime et fort cordiale. Les événementsprésents un moment estompés, ce fut l'évocation habituelle <strong>de</strong>s années,déjà lointaines, passées à notre chère Ecole. Au <strong>de</strong>ssert, CACHARD rappelal'appel du prési<strong>de</strong>nt CESTIER en faveur <strong>de</strong>s prisonniers et la quête qui suivitrapporta 1.055 fr.Enchantés <strong>de</strong> cette formule <strong>de</strong> rassemblement, nous nous séparâmes aprèsavoir décidé <strong>de</strong> renouveler plus souvent ces petites réunions.•Promotion 1920 N. —• Le déjeuner <strong>de</strong> promotion avait réuni 14 camara<strong>de</strong>s auCarillon Champêtre à l'issue <strong>de</strong> l'Assemblée générale annuelle. Etaient présents :BERTHELON, BIORET, BERTRAND, BLACHON, CAILLET, DUCRET, FER-RAZ, LARAT, GAGNE, MONNIER, MAGENTIES, PRUNIER A., ROGER-DAL-BERT, TURREL.Excusés: BATHELLIER, CASTAN, CHARPENTIER, FALCONNIER, MAS-SEAUX, PERRIER.Tous furent d'accord pour reconnaître que la formule <strong>de</strong>s déjeuners par promotionassure une atmosphère <strong>de</strong> camara<strong>de</strong>rie beaucoup plus intime que legrand banquet <strong>de</strong> jadis où les relations d'amitié ou <strong>de</strong> commerce entre camara<strong>de</strong>s<strong>de</strong> promotions différentes venaient se superposer au souvenir <strong>de</strong>s annéespassées ensemble à l'Ecole et le faisaient quelque peu oublier.Une quête en faveur <strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong> Secours produisit la somme <strong>de</strong> 780 fr.Et lors <strong>de</strong> la séparation, chacun se promit bien d'insister l'an prochain auprès<strong>de</strong>s absents pour que le nombre <strong>de</strong>s participants soit plus grand encore.Promotion 1921. •— Dans un joli cadre <strong>de</strong> banlieue, où la vue découvrait quelques-uns<strong>de</strong>s plus charmants aspects <strong>de</strong> cet au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> Lyon, qui n'est déjà plusla grand' ville et pas tout à fait encore la campagne, la promo 1921 avait organiséun déjeuner qui fut bien servi et copieux. La gaieté et la bonne camara<strong>de</strong>rierégnèrent autour <strong>de</strong> la table où avaient pris place, autour <strong>de</strong> DE PARISOT,organisateur <strong>de</strong> cette charmante petite fête: BONNEL, CHERVIN, DERAGNE,DUPONT, GYRARD, GROSCLAUDE, GUIOT, IHLER, KAMM, MICHEL, PE-GUIN, POURADIER-DUTEIL, HAAS, soit 14 convives.Neuf camara<strong>de</strong>s s'étaient fait excuser: AILLOUD, DU BESSET, CAPITAN,CHANTELOUBE, COLIA, COURT, DUTEL, MARION, TOUZAIN.La collecte au profit <strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong> Secours a produit la somme <strong>de</strong> 750 fr.JULESWEITZCHANTIERS & ATELIERSDE CONSTRUCTION DE LYONConcasseurs — Gravillonneuis giratoires — BroyeursCribles mécaniques et vibrants — Trommels — LaveursAppareils dé manutentionInstallations complètes <strong>de</strong> carrières, Scrapers, DragfinesTous appareils <strong>de</strong> levageTout Matériel <strong>de</strong> Travaux Publics et d'Entreprise111, rue <strong>de</strong>s Culattes, LYON — P. 25-01 (3 lignes)http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonPromotion 1922. — La promotion 1922, en organisant un déjeuner <strong>de</strong>stiné àremplacer le banquet <strong>de</strong> la journée E.C.L., l'a fait aussi pour commémorer le20 e anniversaire <strong>de</strong> son existence. Vingt ans ! Déjà, ont dit les nombreux participants<strong>de</strong> cette fête bien mo<strong>de</strong>ste que les circonstances ont entachée <strong>de</strong> déplorablesrestrictions. Mais rien n'a pu altérer la bonne humeur <strong>de</strong>s convives sice n'est, dans l'appel <strong>de</strong> tous les anciens élèves, appel qui fut une belle manifestation<strong>de</strong> souvenir, les noms <strong>de</strong> tous nos disparus, trop nombreux déjà. Etaussi s'est serré le cœur <strong>de</strong> chacun à l'évocation <strong>de</strong> ces vieux fidèles dé nosréunions qu'un sort cruel retient encore loin <strong>de</strong> chez eux, loin <strong>de</strong> leurs amis,dans un' pays lointain au climat parfois inhumain. Mais cette émotion qui nousa ainsi étreints s'illuminait du grand espoir d'un retour que nous leur souhaitonsle plus proche possible. C'est pour leur dire tout cela, pour leur confirmernotre vieille amitié, que les camara<strong>de</strong>s CACHARD et NICOLAS ont fait organiserune collecte en nature à leur intention, chacun <strong>de</strong> nous s'est juré d'apporterau bureau <strong>de</strong> CACHARD, 9, rue Jean-<strong>de</strong>-Tournes, une utilité ou unedouceur pour nos quatre camara<strong>de</strong>s prisonniers : ELLIA, GILLE, PAILLARD,DE VAUGELAS, et un paquet leur parviendra que nous voulons être chaud àleur cœur comme au nôtre. A côté <strong>de</strong> cette quête spéciale, il a été réuni 925 fr.pour la Caisse <strong>de</strong> Secours <strong>de</strong> l'Association.Notons les noms <strong>de</strong>s présents: BAL, BALAY, BLANC, BLANCHET, CA­CHARD, CHAMBON, DE CHAVANNES, CONVERT, CUVELLE, DARODES,DURAND, EDOUARD, GRANDMOTTET, LECLERE, LEVENQ, LUMPP, MAR­TIN L., MASSAUX, MATHIEU, MICHAUD, NICOLAS, PERRET, PETIT, PRU-DHOMME, SENTENAC, VALETTE, VERON.Ceux <strong>de</strong>s excusés, la plupart pour obligations professionnelles : : ARMAND,EMESr, HAIMOFF, RAQUIN, RENAND, ROCHAS. 'Et remercions encore d'abord ceux qui ont tenu à être <strong>de</strong>s nôtres en dépit<strong>de</strong>s hasards actuels d'un long et difficile voyage, ensuite ceux qu'une vocationtardive nous a fait retrouver après vingt ans d'absence plus ou moins volontaire ;mais il leur sera beaucoup pardonné.La promotion s'est quittée en se fixant un premier ren<strong>de</strong>z-vous à la réunion<strong>de</strong> janvier <strong>de</strong> l'Association et un plus lointain au 23 e déjeuner amical qui s'organiseraen février ou mars. Nous n'y faillirons point.Promotion 1923. — Cette promotion, l'une <strong>de</strong>s plus nombreuses <strong>de</strong> la- pério<strong>de</strong>d'après-guerre, avait pu réunir 35 participants à son déjeuner qui bénéficiaitainsi d'une atmosphère d'animation qui n'excluait pas le charme tout intimed'une rencontre entre camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> promo.55PIÈCES MÉCANIQUES COULÉES EN SÉRIES - MOULAGES EN COQUILLEFONDERIEVILLEURBANNAISE240, Route <strong>de</strong> Gênas et 11, Rue <strong>de</strong> l'Industrie -:- BRON (Rhône)Tél.: V. 99-51VINCENT (E.CL. 1931) Co-géranthttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonseLes présents étaient: D'AUBAREDE Paul, AUCLAIR Raymond, BABOINRené, BALAY Edmond, BERGER Lucien, BOISSON André, BONIFAS Georges,CROIZAT Georges, DESMULE Pierre, GERMAIN Henri, GRAND Albert,JOUVE Georges, LEBAYLE Etienne, LEYNAUD Arsène, LIENARD Edmond,MASSON Georges, MATTE Pierre, MERIEUX Paui, METRA Louis, MICHONPierre, MOUISSET Alfred, NUGUET Louis, PERRIN Gabriel, PIONCHONEdouard, REYNET Henri, RIGOLLOT André, RODET Jean, SILTE Jean, SOLYPierre, TARDY Pierre, THOMAS Marc, TONELLI Aurâien, TROMPIER Christian,TROMPIER Léopold, VINCENT Georges.S'étaient excusés : BALME Raymond, BOULAS Louis, CHARVET Camille,CHATAL Louis, GOUJET Henri, LYAUTEY Louis, REAL Francisque, ROUTIERAlbert, VERILHAC Robert.A l'issue du déjeuner, une collecte a été faite pour la Caisse <strong>de</strong> Secours, àl'intention notamment <strong>de</strong>s prisonniers et a rapporté : 1.880 fr.Il faut souligner qu'à cette occasion les organisateurs du déjeuner <strong>de</strong> la 23ne négligèrent pas l'intérêt général <strong>de</strong> l'Association, puisque, grâce à leur intelligentepropagan<strong>de</strong>, cinq camara<strong>de</strong>s se firent réinscrire comme membres actifset payèrent leurs cotisations: CROIZAT Georges, MICHON Pierre, REYNETHenri, SILIE Jean et TONELLI Aurélien ont. solicité leur adhésion à l'Association.Promotion 1924. — Après avoir consciencieusement rempli leurs autres <strong>de</strong>voirs<strong>de</strong> sociétaires, treize camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cette promotion se soot mystérieusementréunis dans un petit « bistro » à l'ombre d'une voûte... Ne nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>z pasni l'adresse <strong>de</strong> ce restaurant, ni le menu, pour ne pas attirer sur le cuisinierles foudres du Ravitaillement. Disons simplement que ce menu était honorablepar les temps qui courent !... Du reste, quelques suppléments avaient été offertspar <strong>de</strong> généreux camara<strong>de</strong>s privilégiés (BILLIEMAZ, BENETON), qui méritent<strong>de</strong> figurer au tableau d'honneur, l'organisateur GOUDARD <strong>de</strong>meurant horsconcours.La collecte au profit <strong>de</strong> notre Caisse <strong>de</strong> Secours a produit 500 fr. ; il fautespérer que les absents tiendront à se faire excuser en envoyant leur obole(les dons anonymes sont acceptés !) au camara<strong>de</strong> MATHIEU, 22, rue Grôlée,à Lyon. Ils sont d'avance remerciés.Etaient présents: ARGAUD, ARTHAUD, BENETON, BERTHAUD, BILLIE­MAZ, CLEMENCON, GOUDARD, HEMAIN, LAVAUX, MATHIAS, MATHIEU,PERONNET, VOLAND.VÉHICULES:Chariots d'usinesTransporteursTracteursElévateursF R E I N SJOURDAINMOISI NE R ET30, r. Clau<strong>de</strong>-DecaenPARIS (XII e )ÉLECTRIQUESCamionnettes<strong>de</strong>transport urbain500 kg. et 1.000 kg.REMORQUES DE TOUS SYSTEMESBATTERIES DE TOUTES MARQUES — POSTES DE CHARGEhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonEtaient excusés: BAUDURET, BELLEMIN, BERTHET Georges, COLLETFORT, DE LAGARDE, LAURE, MOTTEROZ, NOVE, VALETTE.La promotion a encore trois prisonniers: BARBIER, HERGUEZ, KATZMAN.Promotion 1925. — Autour d'une table très agréablement servie étant donnéles circonstances se trouvaient réunis dans un restaurant d'Oullins : BICK, BOIS,CHALENDAR Aimé, DE CHALENDAR, CHILLET, CONTAMINE HUVET'MERMET, MICOUD, PATEL, POUZET, VALLETTE. Trois autres ' camara<strong>de</strong>sfirent acte <strong>de</strong> présence en regrettant <strong>de</strong> ne pouvoir prendre part au repas •LTVET, MELIODON, PERNET.S'étaient excusés : BARRELLE, BERTHET Paul, BOURGEAT, CHOL, GAU-BERTHIER, GROS Marcel, ROMARIE, TERRY, TIANO, TOUEZER, RAVEL.On évoqua <strong>de</strong> chers souvenirs, on se réjouit du retour <strong>de</strong> captivité <strong>de</strong> plusieurscamara<strong>de</strong>s; BRUNEAU, DE CHALENDAR, GONNET, POULAIN etpar <strong>de</strong>là le présent on se plut à évoquer un avenir réconfortant pour <strong>de</strong>s cœursfrançais. A l'appel <strong>de</strong> POUZET, les portefeuilles s'ouvrirent et c'est une somme<strong>de</strong> 750 fr. qui fut recueillie pour la Caisse <strong>de</strong> Secours.Pour conserver à cette journée un caractère très E.C.L. une visite fut ensuiteorganisée au chantier <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> POUZET et on se sépara, heureux <strong>de</strong> cettejournée qui, espérons-le, ne sera pas sans <strong>de</strong> fructueux len<strong>de</strong>mains.Promotion 1926. — Un repas bien ordonné malgré les sévères restrictions gastronomiquesréunissait 18 camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cette promotion au restaurant « Commechez Soi ».Etaient présents: ADAM, BONTRON, CHAUMET, DESAUTEL, DUMOND,DURIF, GACHON, GROBON, LAURENÇON, LEBUY, PETRIER, PIN, RI­CHARD; TARGE, TEILLAC, VILLET, VIORNERY, WEYL.S'étaient excusés: BOREL, DEMURE, GAUTHIER (marié <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux mois),LALLEMENT, POIRIER (retenu à Roanne et annonçant la naissance prochained'un quatrième enfant), ROUX et SAUTOUR.Au <strong>de</strong>ssert, PIN renouvela le désir du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Association, et son désirpersonnel <strong>de</strong> voir tous les anciens E.C.L. participer, matériellement et moralement,d'une manière plus active, à la vie <strong>de</strong> l'Association. Il exprima ensuite sesregrets que trop <strong>de</strong> camara<strong>de</strong>s n'aient pas cru <strong>de</strong>voir répondre à l'appel qui leuravait été adressé.Faisant un tour d'horizon <strong>de</strong> la promo 1926, après une pensée recueillie ausouvenir <strong>de</strong>s six camara<strong>de</strong>s décédés <strong>de</strong>puis la sortie <strong>de</strong> l'Ecole, il fut rendu unparticulier hommage à la mémoire <strong>de</strong> Léon CHODIER, mort pour la France en57L'AUXILIAIRE DES CHEMINS DE'FER ET DE L'INDUSTRIESociété Anonyme au Capital <strong>de</strong> 4.800.000 francsSiège Social, Bureaux, Usines : 117, Quai Jules-Gues<strong>de</strong>, VITRY-s/-SEINETraitement <strong>de</strong>s Liqui<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s Vapeurs et <strong>de</strong>s GazFiltres — Epurateurs — Dégazeurs — Déferriseurs — StérilisateursAdoucisseurs d'eau par échange <strong>de</strong> basesEau totalement déminéralisée par échange <strong>de</strong>s cations et anionsEpuration continue <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> piscinesAgence : G. CLARET, Ingénieur E. C. L., <strong>38</strong>, rue Victor-Hugo, LYONhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon58juin 1940. Puis, un salut amical fut adressé à nos <strong>de</strong>ux camara<strong>de</strong>s prisonniers:Pierre MANDIER et Henri POLGE, à l'intention <strong>de</strong>squels une collecte est faitequi permettra <strong>de</strong> leur adresser à chacun un colis. A ce sujet, que le camara<strong>de</strong>Camille GUENARD, <strong>de</strong> retour <strong>de</strong> captivité, soit salué avec joie par ses camara<strong>de</strong>s<strong>de</strong> promotion qui seront heureux <strong>de</strong> le revoir.Divers renseignements furent ensuite recueillis <strong>de</strong>s uns et <strong>de</strong>s autres sur<strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s, on relève avec plaisir la présence parmi eux d'un grand nombre<strong>de</strong> chefs <strong>de</strong> familles nombreuses ; mention toute spéciale doit être faite <strong>de</strong>VIORNERY, qui attend la naissance prochaine <strong>de</strong> son septième enfant.A la fin du repas, la collecte au profit <strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong> Secours a réuni lasomme <strong>de</strong> 570 fr. Les camara<strong>de</strong>s absents, qui liront ces lignes, peuvent encoreparticiper à ce geste <strong>de</strong> solidarité en, adressant leur don, le plus généreux possible,à l'Association. Ainsi ils auront leur part du succès <strong>de</strong> cette belle journée.Promotion 1927. •—• Dix-neuf camara<strong>de</strong>s, dont beaucoup n'avaient pas ' eu<strong>de</strong>puis bien longtemps l'occasion <strong>de</strong> se rencontrer, sont heureux <strong>de</strong> se retrouverensmble autour d'une table sympathique, à la Brasserie Georges. Le ParisienLETRONE, <strong>de</strong> passage à Lyon, peut se joindre à nous, tandis que TAVEAU etPREVOST, toujours très fidèles à nos réunions, n'ont pas hésité à venir l'un<strong>de</strong> Die, l'autre <strong>de</strong> Saint-Etienne. BONNAUD, BOURDHST, CLEMENT, JACQUE-MOND, MARMONNIER, PRENAT nous avaient exprimé leurs regrets <strong>de</strong> nepouvoir se joindre à nous. Etaient présents : BERTE3LLIER, CADE, CARRIER,DERESSY, DUCRET, GOURD, LETRONE, LAGROST, MOREL, PAYETPELEN, POISAT, PREVOST, RETIVAT, RICOL, SAINT-GENIS, SEYEWETZ;TAVEAU, VINCENT.La réunion s'est terminée sans discours, mais ce qui valait mieux, la collectepour la Caisse <strong>de</strong> Secours et nos camara<strong>de</strong>s prisonniers a produit la somme <strong>de</strong>1.190 fr. Bonne journée pour tous et pour l'Association. Que les hésitants <strong>de</strong>cette année comprennent, regrettent et prennent <strong>de</strong> bonnes résolutions pourl'année prochaine.Promotion 1928. — Ce fut <strong>de</strong>vant <strong>38</strong> couverts que se retrouvèrent ceux <strong>de</strong> la28. Quelques camara<strong>de</strong>s étaient accompagnés <strong>de</strong> leur femme ; grâce à ellescette réunion prit un caractère <strong>de</strong> charme et d'élégance, qui fait généralementdéfaut aux réunions <strong>de</strong> techniciens...Gros succès à tous points <strong>de</strong> vue. Mais nous serons discrets et sur la qualitédu déjeuner et sur les mérites <strong>de</strong> ses anonymes organisateurs. Bien entendu,ceux qui, du temps <strong>de</strong> l'Ecole avaient le privilège « d'être d e nombreuses foisnommés » (dixit et cf. FRACHON), étaient fidèles au poste. Tout le mon<strong>de</strong> sereconnut aisément grâce aux restrictions qui nous ont rendu notre ligne d'il ya quinze ans.Société Nouvelle <strong>de</strong>sAnciens EtablissementsF. WENGERREDUCTEURS DE VITESSEA vis sans finA Engrenages droitsA Train PlanétaireRéducteurs combinés à grand rapport13, Rue GuiHoudL Y O NTREUILS - VARIATEURS DE VITESSEhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonA la fin du déjeuner, QUENETTE, dans un speech « assis » (à tous points <strong>de</strong>vue), attaqua et défit les rares « mous », encouragea et gonfla les nombreux« durs ». Après quelques mots sur l'Association, il rappela les camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> lapromo décédés, et les 5 prisonniers; il fit un appel à la générosité <strong>de</strong> tous etpour ces camara<strong>de</strong>s prisonniers et pour la Caisse <strong>de</strong> Secours <strong>de</strong> l'Association.Une collecte organisée aussitôt atteignit le chiffre record <strong>de</strong> 2.900 fr.Après QUENETTE, le Major BOIGE et le camara<strong>de</strong> DE VALENCE prononcèrentquelques mots. Quant au P.D.M., il se contenta <strong>de</strong> dire « qu'il n'avaitrien à dire », ce qui prouve que cette réunion fut empreinte d'une cordialité sitotale qu'aucune critique n'était possible. DELATTRE ayant fait judicieusementremarquer que 1928 + 15 = <strong>1943</strong>, on en conclut que la condition nécessaire etsuffisante était atteinte pour « remettre ça l'année prochaine »...Voici les noms <strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s présents à ce déjeuner : AMBONVILLE, AU-CHERE, BALAYE, BERARD et Madame, BERGER, BISSUEL, BOIGE et Madame,CHILLIET, COMBET, DELAS, DELATTRE, FOUGERAT et Madame,FRACHON, GARNIER Henri, GARNIER R, GIRAUD et Mme, JOCHEM, JU­LIEN et Madame, LEFAUCHEUX, MORET et Madame, PAOLI, PERRET etMadame, QUENETTE et Madame, ROSSIGNOL, SAINT-DENIS et Madame,TRAVERSE, DE VALENCE et Mme, VALENTIN.S'étaient excusés: ADENOT, SARAZIN, SIRAND.Promotion 1929. — Réunion très cordiale <strong>de</strong>vant l'excellente table d'un petitbistro, perdu quelque part dans notre bonne ville <strong>de</strong> Lyon. Nos camara<strong>de</strong>sPLANTE et NOBLET, qui avaient assumé la tâche délicate d'organiser cedéjeuner, ont mérité tous les éloges <strong>de</strong> leurs camara<strong>de</strong>s. Un certain nombred'entre nous, obligés <strong>de</strong> partir avant la fin, ont eu <strong>de</strong> la peine à s'arracher àl'atmosphère <strong>de</strong> chau<strong>de</strong> camara<strong>de</strong>rie que <strong>de</strong> courts instante avaient suffi àrecréer. Quatorze <strong>de</strong>s nôtres participaient à ce déjeuner : BERGER, CATTON,CHEMINADE, COMBE, COTTE, DAVOINE, FOURNIER, FRANÇON, MEAU-DRE, MIRABEL, NOBLET, PERRICHON, PIOLET, PLANTE. Plusieurs autrescamara<strong>de</strong>s, en particulier DARODK3 qui n'a pu assister qu'à l'apéritif, avaientexprimé à PLANTE leurs regrets. Après un laïus <strong>de</strong> notre P.D.M. la collecte apermis <strong>de</strong> réunir 900 fr. pour la Caisse <strong>de</strong> Secous : ce chiffre souligne assezéJoquemment l'esprit <strong>de</strong> solidarité qui animait nos camara<strong>de</strong>s. Signalons le gestegénéreux <strong>de</strong> CONVERT qui avait accompagné sa lettre d'excuses d'une largeobole.Un projet <strong>de</strong> réunion d'été a été esquissé, souhaitons <strong>de</strong> le "•oir réalisé dansquelques mois.59LEFIL DYNAMO107 à 111, rue du Quatre-Août, VILLEURBANNETéléphone : Villeurbannne 83-04Tréfilerie et Câblerîe pour l'ElectricitéFils <strong>de</strong> bobinage isolés à la rayonne,au papier, au coton, au vetrotex,à l'amiante, etc.Fils émaillés, nus ou guipés.Câbles laminés, câbles tréfilés.Tresses métalliques. Fils étamés.Fils <strong>de</strong> résistance guipés.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon60Promotion 1930. — Etaient présents : AMANT, BERLIET, BILLARD, CHAM-BOURNIER et Madame, DENIS, DESFONDS et Madame, JALLADE, JOAN-NARD, DE MAGNEVAL et Madame, MARTIN Louis et Madame, NOGIER etMadame, PRADAT et Madame.Etaient excusés : DUBROCARD, FAUVAIN, HENRIN, LOUDE, MOTTARD,MOUCHEROUD, PERRET, VILLEMAGNE.Le déjeuner se déroula dans l'ambiance instantanément retrouvée <strong>de</strong> la camara<strong>de</strong>riequi nous unissait à l'Ecole, rendue encore plus agréable par la présence<strong>de</strong>s femmes d'un certain nombre <strong>de</strong> nos camara<strong>de</strong>s.A la fin du repas, en tant qu'organisateur, notre camara<strong>de</strong> CHAMBOURNIERdonna connaissance <strong>de</strong> quelques recommandations que le prési<strong>de</strong>nt CESTIERlui avait faites relativement à l'organisation <strong>de</strong> cette journée.H rappela le souvenir <strong>de</strong>s disparus : notre camara<strong>de</strong> BERTHEUX mort auChamp d'honneur, la femme et l'enfant <strong>de</strong> notre camara<strong>de</strong> MOUCHEROUD tuésdans le bombar<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> Givors, <strong>de</strong> nos prisonniers : RICHARD, MARTIN Philibert,GARDE, GATTEFOSSE, QUET, DESANGES.L'appel qu'il fit ensuite en faveur <strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong> Secours fut entendu avecune telle générosité que, malgré le nombre restreint <strong>de</strong>s convives, la collectes'éleva à la somme <strong>de</strong> 1.240 fr. A l'unanimité le vœu fut adopté d'envoyer, parl'intermédiaire <strong>de</strong> l'Association et <strong>de</strong>s familles, colis, nouvelles, informations relativesà cette journée.;;On se sépara dans l'espoir que <strong>de</strong>s réunions fréquentes s'organiseraient, quela prochaine aurait lieu dans <strong>de</strong>s temps meilleurs et qu'en plus <strong>de</strong> nos camara<strong>de</strong>sBAULT, DENIS, JALLADE, libérés, nous aurions parmi nous tous nosprisonniers.Promotion 1931. — Les camara<strong>de</strong>s BIARD, BLANC, CHARLON, CHARTRON,COUNITCHANSKY, DE LA BOURDONNAYE, DARCON, DUMONT, MONT-FAGNON, RAMBAUD, REAL, REBOUT LET, REPELLIN, RIGAUD, TRAN­CHANT, VINCENT, fuyant les bruits <strong>de</strong> la ville, s'étaient réfugiés dans uncoin charmant et tranquille <strong>de</strong> la banlieue lyonnaise, à la Demi-Lune, où, dansune salle sympathique, se déroulèrent les agapes <strong>de</strong> leur promotion. Vers lafin du repas, MONTFAGNON, en quelques mots, rappela le souvenir <strong>de</strong>s disparuset exprima notre satisfaction <strong>de</strong> passer quelques heures dans une ambiancequi nous fait revivre les heureuses années d'Ecole. Il souhaita enfin quepar <strong>de</strong>s réunions comme celle-là nous renforcions encore davantage notre soli-35, Boulevard Emile-Zola - OULLINS (Rhône) "?«• 0"»fa» *30-6ihttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyondarité écéliste. L'après-midi se termina agréablement et trop vite sur les traditionnelles« histoire <strong>de</strong> rire ».La collecte faite pour la Caisse <strong>de</strong> Secours a produit une somme <strong>de</strong> 355 fr.Promotion 1932. — Malgré <strong>de</strong>s défections <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière heure, sept camara<strong>de</strong>sse sont retrouvés au déjeuner <strong>de</strong> leur promo ; ce n'est pas un record, maisl'atmosphère était cordiale et empreinte <strong>de</strong> bonne humeur malgré les difficultésdont tout le mon<strong>de</strong> pâtit. Les participants étaient: DOMENACH, DUPRAT,GARAND, GEXAN, LAFAY, LAMBOTTE, PEYRAUD. La collecte pour lesprisonniers totalisa la somme <strong>de</strong> 435 fr.Promotion 1934. — A Fontaines-sur-Saône, dans le cadre du Restaurant <strong>de</strong>la Terrasse, la promotion s'est réunie autour d'une table agréablement servieen dépit <strong>de</strong>s rigueurs du temps présent. L'agrément <strong>de</strong>s propos compensaitd'ailleurs ce qui aurait pu en d'autres temps paraître insuffisant.Mais tout le charme <strong>de</strong> cette réunion n'était-il pas fait <strong>de</strong> la joie <strong>de</strong> nousretrouver ensemble, d'éprouver la solidité <strong>de</strong>s liens <strong>de</strong> camara<strong>de</strong>rie qui nousunissent, et <strong>de</strong> sentir que nous pourrons toujours compter les uns sur lesautres.La séparation se fit à regret vers 17 heures sur une <strong>de</strong>rnière promesse <strong>de</strong>faire naître bientôt une nouvelle occasion <strong>de</strong> sacrifier ainsi à l'amitié.Etaient présents : BEDEL, BILLIG, BISSUEL, GENINA, DE JERPHANIONAlfred, DE JERPHANION Jacques, DE MAGNEVAL, MONTALLIER, PAL-LIERE Emmanuel, PALLIERE Henri, PLANA, REVIL, SERVAN, TIANO, TIS-SOT, TRAYNARD, WELTERT.Excusés : AUDRA, BIOT, GAUTHEY, REY, ROUSSEAU, VALLET, VIALLEainsi que nos camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Z.O.Promotions 1935 et 1936. — Les promotions <strong>de</strong>s années qui ont <strong>de</strong> peu précédé la guerre ne pouvaient^ évi<strong>de</strong>mment, réunir les conditions qui ont assuréle succès à tous les points <strong>de</strong> vue, <strong>de</strong>s déjeuners organisés par leurs aînés. Peunombreuses, ayant particulièrement souffert <strong>de</strong> la guerre et comptant encoredans les camps <strong>de</strong> prisonniers une partie importante <strong>de</strong> leur effectif, elles onteu <strong>de</strong>s ambitions plus mo<strong>de</strong>stes lorsqu'il leur fut possible <strong>de</strong> mettre sur piedune réunion <strong>de</strong> promo.La promotion 1935 avait tenu à participer à la journée E.C.L. Son déjeuner<strong>de</strong> promo rassemblait six camara<strong>de</strong>s: GRUNTHALER, PETLLON, CHARNIER,BUSSCHAERT, GALLE, COMPARAT, plus <strong>de</strong>ux anciens compagnons d'étu<strong>de</strong>s :MARQUE et LANDRIEUX.61Raoul ESCUDIERAdministrateurAGENCE GÉNÉRALE POUR LE SUD DE LA FRANCEET L'AFRIQUE DU NORD39 bis , rue <strong>de</strong> Marseille — LYONTéléphone : PARMENTIER 05-34 (2 lignes)— Télégrammes : ROULESSERO-LYON —http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyonfi2VIBERT, <strong>de</strong> la promotion 1936, s'était joint, seul <strong>de</strong> son espèce, à ce petitgroupe, <strong>de</strong> sorte que les <strong>de</strong>ux promos 35 et 36 étaient représentées à ces agapes.S'étaient excusés : DELABORDE, BARRIERE, BURIN DES ROZIERS, FOU­LARD.Dans cette intimité la réunion n'en' eut pas moins beaucoup d'attraits. Unecollecte pour la Caisse <strong>de</strong> Secours rapporta 270 fr. Souhaitons que la prochainefois, grâce au retour <strong>de</strong>s prisonniers, le déjeuner <strong>de</strong> la 35, et aussi celui <strong>de</strong> la 36,revêtent davantage le caractère <strong>de</strong> réunions générales.Promotion 19<strong>38</strong>. — Quelques camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cette très jeune promotion éprouvéeelle aussi par la guerre, se sont retrouvés avec plaisir au Caveau, rue Auguste-Comte. Les présents étaient: DUSSAP, MILAN, NANTERME, NOURRISSON,OGJER, PERRIN. Henri SEVENTER avait bien voulu représenter son frèreAndré, notre camara<strong>de</strong> <strong>de</strong> promotion, actuellement prisonnier. BRUNEL, <strong>de</strong>Bonmeville, était attendu mais n'a pu se joindre à nous. A la fin <strong>de</strong> cette sympathiqueréunion, une collecte faite pour la Caisse <strong>de</strong> Secours a produit lasomme <strong>de</strong> 350 francs.Télégramme du Group© Côte-d'AzurLe Groupe E.C.L. <strong>de</strong> la Côte-d'Azur a adressé à notre Association, à l'occasion<strong>de</strong> la journée E.C.L. du 13 décembre, le télégramme suivant qui est malheureusementarrivé trop tard pour permettre au prési<strong>de</strong>nt d'en donner lecture aucours <strong>de</strong> l'Assemblée générale :« Camara<strong>de</strong>s Côte-d'Azur présents réunion 12 courant expriment prési<strong>de</strong>ntCESTIER regrets <strong>de</strong> ne pouvoir être <strong>de</strong>s leurs pour journée E.C.L, <strong>de</strong> cœur aveccamara<strong>de</strong>s lyonnais, lui adressent expression sentiments les meilleurs, sympathie,confiance. — SERVE-BRIQUET. »Tous nos camara<strong>de</strong>s seront sensibles au témoignage d'affection et <strong>de</strong> solidarité<strong>de</strong>s E.C.L. du littoral méditerranéen.CAMARADESE.C.L.BONNEL Père & FilsENTREPRISE GÉNÉRALE DE CONSTRUCTION(B.C.L. 1905et 1921)14, avenue Jean-Jaurès, 14 —LYONsont à votreservicehttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon03PIERRE ROUX-BERGER (1910)Notre camara<strong>de</strong> Pierre ROUX-BERGER est mort le13 octobre 1942, à la suite d'une douloureuse maladiequi nécessita <strong>de</strong>ux fois l'intervention du chirurgien.Tous les camara<strong>de</strong>s se rappelleront avec émotion cegrand garçon sympathique dont le cheveu indisciplinésurmontait un visage lumineux. Il vint se joindre ànous au début <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong> année, en même tempsPhoto Techniea. P. W. 12.157 que son grand ami THOMERET, dont il partageait lesgoûts. Tous les anciens <strong>de</strong> la promo se souviennent <strong>de</strong> leur installation estivaleau restaurant Bocuse, sur les bords <strong>de</strong> la Saône.Ce qui caractérise ROUX-BERGER dans notre souvenir fut sa personnalitébien accusée. Il avait un goût marqué pour les locomotives et tout ce qui serattachait aux chemins <strong>de</strong> fer. Il fut aussi un géographe distingué, et tout jeune,on <strong>de</strong>vinait en lui le futur globe-trotter. Son tempérament éclectique recherchaittoujours les connaissances ou les horizons nouveaux. C'est ainsi qu'unbeau soir, au Grand-Théâtre <strong>de</strong> Lyon, il découvrit la musique et le charme<strong>de</strong>s ballets ! Peu après, on pouvait le voir à la sortie <strong>de</strong>s cours, filant discrètementprendre sa leçon <strong>de</strong> piano. Ensuite ce fut la danse. Mais, au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>tout, son goût <strong>de</strong>s voyages <strong>de</strong>vait influencer sa vie. Il fit la Gran<strong>de</strong> Guerre dansl'aviation et l'armistice le trouva lieutenant attaché au groupe Koltchack, enSibérie. Son retour en France fut un record <strong>de</strong> lenteur. H mit plus <strong>de</strong> trois anspour rentrer, choisissant toujours l'itinéraire le plus long et s'arrêtant sousn'importe quel prétexte dans chaque ville intéressante : Mouk<strong>de</strong>n, Wladivostock,Schanghaï, Benarès, Honoîulu, San-Francisco et New-York eurent sesvisites. H fut ensuite ingénieur chez Berliet où il s'occupa <strong>de</strong> la mise au point<strong>de</strong>s premiers loco-tracteurs à essence. Chez Zénith il fit un long stage auxlaboratoires d'essais <strong>de</strong>s carburateurs d'aviation. C'est dans cette pério<strong>de</strong> qu'ilfit la connaissance d'une charmante jeune fille qui, peu après, <strong>de</strong>vint sa femme.Mais la vie normale ne suffisait pas à son besoin <strong>de</strong> mouvement ; il fit <strong>de</strong> lapolitique et fut longtemps conseiller général <strong>de</strong> l'Allier, son département. L'œuvreà laquelle il consacra le plus <strong>de</strong> son temps et <strong>de</strong> son enthousiasme fut le« Transsaharien ». Pour répandre cette idée dans le peuple français, il fit, en1932, et à ses frais, plus <strong>de</strong> 300 conférences dans les principales communes <strong>de</strong>France et <strong>de</strong>s colonies. Ses conceptions et ses projets étaient si judicieux, qu'ileut, avant <strong>de</strong> mourir, la joie d'en voir commencer la réalisation par un- Gouvernementqui, enfin, pensait français.Pierre ROUX-BERGER fut une gran<strong>de</strong> figure et une gran<strong>de</strong> âme d'ingénieur.H fut un fidèle <strong>de</strong> notre Association, et <strong>de</strong>ux jours avant sa première opération,c'est-à-dire un mois avant sa mort, il <strong>de</strong>mandait <strong>de</strong>s nouvelles <strong>de</strong> notreécole et <strong>de</strong>s anciens <strong>de</strong> sa promotion dont il conservait chèrement le souvenir.H <strong>de</strong>mandait également le nom <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers ouvrages techniques parus. Notrecamara<strong>de</strong> était le frère du célèbre professeur ROUX-BERGER, <strong>de</strong> Paris, spécialistedu cancer. Par un hasard curieux, ce fut précisément la maladie quiemporta notre ami, le 13 octobre 1942, à 2 heures du matin, dans sa belle propriété<strong>de</strong> Lusigny, à quelques kilomètres <strong>de</strong> Moulins.Un <strong>de</strong>uil <strong>de</strong> plus, pour notre belle promotion déjà si éprouvée !G. VACHON (1910).http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonPAGESDE GUERRENous détachons du Carnet <strong>de</strong> Guerre <strong>de</strong> notre camara<strong>de</strong> EdmondMAILLET (1932) ces quelques feuillets, où tous ceux qui ont éprouvéles fortes émotions du combat et l'amertume <strong>de</strong> la défaite, et plusencore peut-être ceux qui ont connu l'humiliation et les épreuves<strong>de</strong> la captivité, retrouveront l'écho <strong>de</strong> leurs intimes souvenirs. Lavaleur <strong>de</strong> témoignage <strong>de</strong> ces pages vécues, leur accent sincère etpoignant, leur forme parfaite, justifient l'accueil qui leur a été faitpar « <strong>Technica</strong> ».MOBILISATIONOù t'en vas-tu, François Terreux,une chanson fron<strong>de</strong>use aux lèvreset musardant comme une chèvreabandonnée au chemin creux.Le vin dans ton cerveau pétilley ramenant je crois, garçon,le rire clair <strong>de</strong> quelque filleaccroché le long <strong>de</strong>s buissons.Français d'abord, qu'on me pardonne !mais pour dire la vérité,regrettant un peu la braconnece <strong>de</strong>rnier jour <strong>de</strong> liberté.Descends au <strong>de</strong>vant <strong>de</strong> la viebravant d'orageux len<strong>de</strong>mains,là-bas au détour du chemin ?(2 septembre 1939)PREMIERSOIR EN LIGNEUn jour entier j'avais creusé la terreou l'oeil aux instruments surveillé l'ennemi, -à l'heure <strong>de</strong> gagner mon terrier solitaire ,je m'y glissais comme un ver 1 et dormis.Mais ce sommeil fut plein d'horreur,j'ai connu, le silence et le poids <strong>de</strong> la terre,j'ai senti son o<strong>de</strong>uret le poignant frisson <strong>de</strong> la nuit funéraire.O maître <strong>de</strong> la vie,que ce soit par un jour ruisselant <strong>de</strong> soleiloù mon âme ici-bas d'espace inassouvies'élève au bleu profond par les neiges du ciel !(Septembre 1939).http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonXIMESSE DANS LA FORETEn ce matin tardif, la forêt magnifique aux futaies évoquant les hautes nefs gothiquesdresse ses troncs vainqueurs. Les ramures, dardant <strong>de</strong>s traits <strong>de</strong> flammes sombres,rappellent les vitraux dont les feux et las ombres ont chanté dans nos cœurs.L'âpre o<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> l'humus, du bois vert et <strong>de</strong>é* souches pénètre nos poumons et parfumenos bouches comme un. rustique encens, et parfois les canons au souffle <strong>de</strong> tempêtefont vibrer la forêt d'un hymne d'orgue en fête aux célestes accents.Sur un bloc que le lierre annoblit <strong>de</strong> verdure, plus beau que les autels surchargés<strong>de</strong> dorures, les vases sont dressés. Alentour la clairière a refermé ses portes.-Sur letapis moussu jonché <strong>de</strong> feuilles mortes, nos rangs se sont pressés.O grands aînés, l'orage ahattu sur la Francs et qui vous emporte n'était qu'unsouvenir, à peine une rumeur au loin <strong>de</strong> noire enfance, au pied <strong>de</strong> notre étrave unflot venant mourir ;et voici- qu'héritiers <strong>de</strong> votre âpre victoire et marchant dans vos pas, ca<strong>de</strong>ts prêts àfrémir, si frêles pour porter votre manteau <strong>de</strong> gloire, c'est à nous d'affronter les flots<strong>de</strong> l'avenir.Nous découvrons votre œuvre, ô frères héroïques, combattants <strong>de</strong> Verdun vêtus <strong>de</strong>sainteté, martyrs auréolés d'un sacrifice unique, passés dans la légen<strong>de</strong> au seuil <strong>de</strong>votre été.Nous savons "aujourd'hui ce que la <strong>de</strong>stinée représenta pour vous <strong>de</strong> jours désespérés,<strong>de</strong> jeunesse envolée au rythme <strong>de</strong>s années, d'espoirs évanouis et <strong>de</strong> "rêves brisés.Nous savons votre mort au bout <strong>de</strong> la souffrance, humble, obscure et parfois en totalabandon, celle qui vint à vous* comme une délivrance et celle qui surgit brutale et sanspardon,Jusqu'à votre naufrage au profond <strong>de</strong> la terre, où nageurs épuisés et les membresflottants, le regard envahi par l'aube du mystère et le froid déversé dans vos cœurshaletantsvous avez échoué là-bas sur l'autre rive. Nous recueillant alors pour chercher dansJe vent si par* <strong>de</strong>là les ans votre voix nous arrive, nous n'avons entendu que les cris<strong>de</strong>s vivants :« Dans la course au bonheur où chacun se coudoie, soyons les plus ar<strong>de</strong>nts,amassons, gardons-nous et puis vivons, vidons la coupe <strong>de</strong> la joie, seuls se font <strong>de</strong>ssoucis les naïfs ou les fous • •>. (. ..O martyrs oubliés, que vos âmes meurtries puissent trouver enfin dans la saintepatrie le repos mérité ; que le chœur <strong>de</strong>s élus vous couvrant <strong>de</strong> leurs ailes vienne vousrecevoir à la vie éternelle dans la Haute cité.A nous aussi, mon Dieu, ceint un jour <strong>de</strong> ta gloire et portant sur ton front la suprêmevictoire, tu nous apparaîtras, car tu n'oublieras pas- tes. enfants <strong>de</strong> la terre ; grands aînés<strong>de</strong> Verdun, ca<strong>de</strong>ts <strong>de</strong> cette- guerre, tu nous réuniras.(11 novembre 1939)EXODESur l'écran blêmissant <strong>de</strong> l'aube grelottanteoù flambent par instants <strong>de</strong> sanglantes lueursle cortège sans fin <strong>de</strong> ces ombres tremblantesfuit l'assaut sans merci <strong>de</strong>s bombardiers piqueurs.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonXIIJeunes mères poussant leurs h^bés en voiture,frêles adolescents brouettant <strong>de</strong>s vieillards,chars où l'on a jeté ballots et couvertureset qu'on suit sans parler comme <strong>de</strong>s corbillardsvont en hâte et sans but. Pauvres tribus errantescmarcherez-vous toujours <strong>de</strong> ce pas harasséou chercherez-vous, hantés <strong>de</strong> visions d'épouvante,'le terrier <strong>de</strong> salut <strong>de</strong>s animaux blessés ?Butant sur les gravats <strong>de</strong>s villes démoliesvous allez palpitants et les cheveux au ventet. parfois on lirait <strong>de</strong>s lueurs <strong>de</strong> foliedans le trouble rniroir <strong>de</strong> vos yeux sans regard.Belgique, 13 mai 1940.(à suivre)w&«f&Vâ»SOCIÉTÉANONYMEENTREPRISE CHEMINAu Capital <strong>de</strong> 5.400.000 francsDIRECTION GÉNÉRALE : 51, rue du ColombierTEL. P. 35-47 - LYONTRAVAUX PUBLICS — TERRASSEMENTSEXPLOITATIONS DE CARRIÈRESTRAVAUX ROUTIERSAGENCESLYON-MARSEILLE 1*TOULOUSE-PARIS^S FAX - AL G E RDAKAR - BAMAKOhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonXIII .Ce qu'est la F.A.S.F.LSA FONDATION, SON OBJET, SON ACTIVITENos camara<strong>de</strong>s peuvent lire souvent dans cette revue <strong>de</strong>s communicationsintéressant la F.A.S.F.I. (Fédération <strong>de</strong>s Associations et Sociétés Françaisesd'Ingénieurs). Or il apparaît que beaucoup d'entre eux sont insuffisammentrenseignés sur cette Fédération à laquelle notre Association est affiliée et quiest par conséquent la leur.Il nous semble donc nécessaire d'exposer aussi brièvement que possible cequ'est la F.A.S.F.L, d'indiquer les buts qu'elle se propose et <strong>de</strong> résumer lebilan <strong>de</strong> son activité.En 1929 fut créée, sous l'impulsion <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Ingénieurs Civils <strong>de</strong>France, <strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong>s Gran<strong>de</strong>s Ecoles (Mines <strong>de</strong> Paris, Mines <strong>de</strong> Saint-Etienne, Ponts et Chaussées, Ecole Centrale) et <strong>de</strong> la « Semaine <strong>de</strong> l'Ingénieur »:la Fédération <strong>de</strong>s Associations, Sociétés et Syndicats Français d'Ingénieurs(F.A.S.S.F.I.).Les Groupements fondateurs furent :La Société <strong>de</strong>s Ingénieurs Civils <strong>de</strong> France.Les Associations Amicales d'Anciens Elèves <strong>de</strong>s Ecoles : Centrale, Mines <strong>de</strong>Paris, Mines <strong>de</strong> Saint-Etienne, Ponts et Chaussées, Arts et Métiers, Supérieured\Electricité, Physique et Chimie <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Paris, Institut Agronomique,Institut Industriel du Nord.Dans la suite, au cours <strong>de</strong> son Assemblée, générale <strong>de</strong> janvier 1942, la Fédération,pour mettre ses statuts en harmonie avec la législation nouvelle, a modifiéson litre qui est <strong>de</strong>venu « Fédération <strong>de</strong>s Associations et Sociétés Françaisesd'Ingénieurs » (F.A.S.F.L), par suppression <strong>de</strong> l'indication « Syndicats ».Cette mesure n'a d'ailleurs touché que trois adhérents groupant au total moins<strong>de</strong> 250 ingénieurs. ..COURSES 2*%à9sous vo!af|| etau tabUfouBREVETÉ FRAÎlcèSrRAtIGERMASQUE DÉPOSÉECOMMANDES A DISTANCEPOUR GAZOGÈNES?kUTOS-TRACTEURS If VÉHICULES DIVERSALLUMAGEMELANGEURAIR-GAZRALENTI^: S.E.S.AJ^QuaiCIdu^ernQrgZLYON -GROS EXCLUSiFjhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonXIVLa Fédération actuelle comprend 26 Groupements représentant 45.000 ingénieurs,soit plus <strong>de</strong> 75 % <strong>de</strong>s ingénieurs diplômés <strong>de</strong> toutes origines, <strong>de</strong> toutesspécialités et <strong>de</strong> toutes catégories : ingénieurs patrons, ingénieurs salaries, ingénieursexerçant une profession libérale.Aux termes <strong>de</strong> ses statuts, la F.A.S.F.I. a pour objet :1° d'établir entre les Groupements adhérents une liaison pour l'étu<strong>de</strong> en commun<strong>de</strong> toutes les questions touchant les intérêts professionnels <strong>de</strong>s ingénieurs»français;2" <strong>de</strong> coordonner les. moyens d'action et généralement prendre toutes mesuresappropriées pour faciliter aux Groupements adhérents l'exercice <strong>de</strong> leurs <strong>de</strong>voirset <strong>de</strong> leurs droits ainsi que la défense <strong>de</strong> leurs intérêts collectifs ;3," d ? iiïtervenir, soit auprès <strong>de</strong>s pouvoirs publics pour présenter la défense <strong>de</strong>ces intérêts et obtenir une représentation équitable dans les grands organismesnationaux, ou internationaux, soit dans les manifestations d'ordre économiqueet social intéressant particulièrement l'ensemble <strong>de</strong>s ingénieurs.La Fédération est administrée par un Conseil fédéral composé <strong>de</strong> conseillerschoisis parmi les délégués que chaque Groupement adhérent désigne pour lereprésenter à l'Assemblée générale <strong>de</strong> la Fédération.Les nombres <strong>de</strong>s conseillers et <strong>de</strong>s délégués sont fixés par un barème basésur le nombre <strong>de</strong> membres appartenant à chaque Groupement.Le Conseil nomme chaque année un Bureau comprenant un Prési<strong>de</strong>nt, <strong>de</strong>uxVice-Prési<strong>de</strong>nts, un Trésorier et un Secrétaire. Un Secrétaire général assure,sous la direction du Bureau, les services permanents <strong>de</strong> la Fédération.Depuis la fondation <strong>de</strong> la Fédération, les Prési<strong>de</strong>nts ont été : MM. MONTEEL(E.C.P. 1898), MOUTIER (E.CP. 1883), LAURAS (Mines <strong>de</strong> Paris 1886), LIOTJ-VJLLE (E.C.P. 1898), ALLAMEL (A. et M. 1891).Le Prési<strong>de</strong>nt en exercice <strong>de</strong>puis janvier 1942 est M. VAN" DE VELDE (E.C.P. '1905), Vice-Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Association Amicale <strong>de</strong>s Anciens Elèves <strong>de</strong> l'EcoleCentrale <strong>de</strong>s Arts et Manufactures.Les principales ressources annuelles <strong>de</strong> la F.A.S.F.I. proviennent du versement,par chaque Groupement adhérent, d'une cotisation annuelle dont le montantest fonction du nombre <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> chacun d'eux au 1 er octobre <strong>de</strong>l'exercice précé<strong>de</strong>nt.Dans ces conditions, et bien que les membres <strong>de</strong> chaque Association ne versentindividuellement aucune cotisation annuelle à la F.A.S.F.I., ils ne s'en trouventpas moins affiliés à cette Fédération par l'intermédiaire <strong>de</strong> leur Association.XJ.:M:. ID. i=»-Vidanges et Curage à fond <strong>de</strong>s :FOSSES dAISANCES, PUITS PERDUS, BASSINS <strong>de</strong> DÉCANTATIONTransport en vrac <strong>de</strong> LIQUIDES INDUSTRIELS, <strong>de</strong> LIQUIDES INFLAMMABLES, du GOUDRO'I et <strong>de</strong> ses DÉRIVÉSFABRICATION D'ENGRAIS ORGANIQUE DE VIDANGESUSTSECTICIDES AGRICOLESC. BURELLE, DIRECTEUR - INGÉNIEUR E. C. L. (1913)Tous tes Ingénieurs <strong>de</strong> la Société sont <strong>de</strong>s E. C. L.20, rue Gasparin - LYON Tél. Franklin 51-2i (3 lignes)http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonXVL'activité <strong>de</strong> Ja Fédération s'étend à toutes les questions susceptibles d'intéresserl'ensemble <strong>de</strong>s ingénieurs. Ses avis et ses interventions auprès <strong>de</strong>s pouvoirspublics ont maintes fois apporté à la cause <strong>de</strong>s ingénieurs <strong>de</strong>s avantagestrès appréciables.Elle a. pris une part, prépondérante dans le vote <strong>de</strong> la "oi du 10 juillet 1934sur la protection du titre d'ingénieur diplômé et obtenu que certaines dispositionsdu projet primitif fussent modifiées par le Parlement conformément àses vues et sur ses instances.Elle est intervenue également dans la question <strong>de</strong>s breveis d'invention, aupoint <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la protection <strong>de</strong> l'inventeur salarié, et <strong>de</strong>s inventions intéressantla défense nationale.Le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Fédération a été consulté par la Commission <strong>de</strong> législation<strong>de</strong> la Chambre sur la question <strong>de</strong> la « Clause <strong>de</strong> non concurrence ». Grâce àson avis, <strong>de</strong>s dispositions favorables aux ingénieurs ont été insérées dans leiexie du projet <strong>de</strong> loi présenté par la Commission.Citons encore les interventions <strong>de</strong> la F.A.S.F.I. dans les questions suivantes :Statut <strong>de</strong>s architectes — Orientation professionnelle — Statut <strong>de</strong> l'enseignementtechnique supérieur — Examen <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong>s Ecoles d'ingénieurs —Statut <strong>de</strong>s ingénieurs <strong>de</strong>s fabricaiions d'armement — Protection <strong>de</strong>s ingénieursfrançais à l'étranger — Stages <strong>de</strong>s jeunes ingénieurs français à l'étranger et <strong>de</strong>sjeunes ingénieurs étrangers en France — Protection <strong>de</strong> la main-d'oeuvre nationalecontre une concurrence étrangère insuffisamment qualifiée — Protection<strong>de</strong> la propriété scientifique —• Protection <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins industriels •— Recrutement<strong>de</strong>s ingénieurs <strong>de</strong> l'Etat — Défense <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong>s ingénieurs civils dans lestravaux <strong>de</strong>s collectivités, etc..A un autre point <strong>de</strong> vue, la Fédération a été appelée à représenter les ingénieursen diverses circonstances, tant auprès <strong>de</strong>s pouvoirs publics que dans <strong>de</strong>sréunions d'ingénieurs nationales ou internationales.Elle les a représentés pendant plusieurs années avant 1936 au Conseil NationalEconomique.Elle les représente toujours au Conseil Supérieur <strong>de</strong> l'Enseignement technique,à la Commission du titre d'Ingénieur, au Comité français d'étu<strong>de</strong>s « Protectionet Sécurité », à l'Office régional <strong>de</strong> placement <strong>de</strong>s employés et techniciens duCommerce et <strong>de</strong> l'Industrie.En 1937, le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Fédération a présidé le Congrès <strong>de</strong>s Ingénieursauquel prirent part plus <strong>de</strong> 5G0 ingénieurs français et 40 groupements étrangers.A l'étranger, la Fédération a représenté les ingénieurs français aux réunionsSERVICE RAPIDET6U .r.num ,5.75'PARIS-MARSEILLE-NICE ET LITTORALAFRIQUEDU NORDLAMBERT & VALETTE, (S.A.),LYON (Siège Social)T7, Rue Chïl<strong>de</strong>toertGROUPAGES : GRANDE ET PETITE VITESSECHAUDRONNERIE CUIVRE ET TOLEL. 1^, £«. aFOREEEa Fils . 79 £ J ë 1 r b !Chaudières neuves et d'occasionhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonXVIinternationales qui se sont tenues à Rome, à Belgra<strong>de</strong> et à Liège. Elle <strong>de</strong>vaitégalement les représenter en 1939 à Zurich, mais cette réunion n'a pu avoirlieu en raison <strong>de</strong>s circonstances.Enfin, le Bureau International du Travail a <strong>de</strong>mandé plusieurs fois à laF.A.S.F.I. son avis sur <strong>de</strong>s questions intéressant les ingénieurs.En ce qui concerne l'avenir, la première tâche <strong>de</strong> la F.A.S.F.I., sous sa nouvelleforme, est <strong>de</strong> solliciter et d'obtenir l'adhésion <strong>de</strong>s Associations ou Sociétésd'Anciens Elèves d'Ecoles françaises d'Ingénieurs qui s'étaient tenues éloignéesd'elle jusqu'à présent.Elle sera ainsi l'organe véritablement représentatif <strong>de</strong> la totalité <strong>de</strong>s ingénieursdiplômés français.S'appuyant sur ces adhésions massives, développant l'ac'ivité dont elle n'acessé <strong>de</strong> faire preuve <strong>de</strong>puis sa fondation, usant <strong>de</strong>s appuis que lui donnentses positions acquises dans <strong>de</strong>s organismes officiels tant nationaux qu'internationaux,la F.A.S.F.I., présente partout où il sera nécessaire, mettra le poids<strong>de</strong> son autorité au service <strong>de</strong> la cause <strong>de</strong>s ingénieurs diplômés <strong>de</strong> France.POUR VOS COMPTABILITÉSPour toute organisation et vérification <strong>de</strong> comptabilités <strong>de</strong> sociétés : JeanCHEVALIER, Expert-Comptable près les Tribunaux, Commissaire-Vérificateur<strong>de</strong> sociétés inscrit sur la liste <strong>de</strong> la Cour d'Appel, 41, rue Victor-Hugo, Lyon (2°),Téléph. : F. 29-07.Maison fondée en 1839mmm m mn-nmmmET FONDERIES DE G1V0USEtablissementsPRÉ^RTTéléphone 6 et 79S. A. capital (Rhône) 3.600.000 frsTélégr. HAUTS Fondéries-Givors FOURNEAUX G I V 0 R S FOURS A COKEFontes hématitesCoke métallurgique — Coke calibréPoussierMoulage et affinage — Fontes SpiegelUsine <strong>de</strong> rêcuoération :Fontes spéciales — Sable <strong>de</strong> laitier Benzol, Goudron, Sulfate d'ammoniaqueFONDERIES DE 2 me FUSIONMoulages en tous genres sur modèles ou <strong>de</strong>ssins — Moulages mécaniques en sériePièces moulées jusqu'à 40 tonnes, en fonte- ordinaire, extra-résistante, aciéréeRéfractairé au feu ou aux aci<strong>de</strong>s, compositions spéciales, fontes titrées.ATELIER <strong>de</strong> CONSTRUCTION - ATELIER <strong>de</strong> MODELAGE (Bois et Nélallique)http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonNOTESECONOMIQUES ET SOCIALESxvirL'aspect financier du Marché NoirPour le Français moyen il n'est, qu'unseul aspect du marché noir, l'aspectéconomique en rapport avec le problèmealimentaire. Sans doute, mêmeà ce point <strong>de</strong> vue le marché noir, parla hausse <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées qu'il provoque aégalement <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nces financières.Mais il est surtout intéressant <strong>de</strong> l'étudier,d'un point <strong>de</strong> vue plus général, auregard du grave problème <strong>de</strong> la monnaieet <strong>de</strong>s prix dont les répercussionspeuvent être très graves dans notreéconomie d'après-guerre.C'est ce problème qu'a exposé clairementdans un récent numéro du GénieCivil (1 er décembre), M. GeorgesLaine, docteur ès-sciences poliiujiËés etéconomiques. De son excellente étu<strong>de</strong>nous tirerons quelques considérationsqui intéressent particulièrement les entreprisesindustrielles et commerciales.Avec raison, l'auteur fait observertout d'abord qu'actuellement le marchénoir est pour ainsi dire une nécessitépour beaucoup d'entreprises. En particulier,la plupart <strong>de</strong>s cliantiers <strong>de</strong>constructions et <strong>de</strong> réparations d'immeublesencore ouverts, fermeraient<strong>de</strong>main si tous les matériaux qu'ilsemploient <strong>de</strong>vaient être payés, au prixlégal. L'entrepreneur a souvent lechoix : ou arrêter ses travaux, ou avoirrecours au marché noir.Contrairement à ce que l'on pourraitcroire, ce ne ' sont pas les affairesimportantes qui sont les animateurs <strong>de</strong>ce marché. Une société a une comptabilitétenue à jour, sans cesse soumiseaux investigations du fisc ; il luiest difficile <strong>de</strong> la truquer. Le petit in-• âustriél; par contre, a plus <strong>de</strong> facilitéspour inscrire dans sa comptabilité, tenueà retar<strong>de</strong>ment, les prix d'achats et ''<strong>de</strong> ventes qui lui permettent d'échapperaux sanctions.Le, marché noir doit-il être seul renduresponsable <strong>de</strong> la hausse <strong>de</strong>s prix ?Assurément non. La hausse <strong>de</strong>s prixest, <strong>de</strong> toute évi<strong>de</strong>nce, favorisée parlui. Mais elle est due, essentiellement, |d'une part, à la rareté <strong>de</strong>s produits,d'autre part, 'à la multiplication <strong>de</strong>smoyens <strong>de</strong> payement, celle-ci étfint jrendue inévitable par l'obligation du ,payement <strong>de</strong>s sommes prévues auxconditions <strong>de</strong> l'armistice.Par moyens <strong>de</strong> payement, il ne faut •pas entendre seulement l'impression <strong>de</strong> ,billets sans contre-partie en or ou en jeffets <strong>de</strong> commerce : il faut entendre \aussi la création <strong>de</strong> tout moyen libératoiresans cette contre-partie. Celui \qui reçoit un chèque ou dont le compte jbancaire est crédité d'une .certaine \somme, a, en effet, la possibilité d'à- jcheter au prix fort la même marchan- idise qu'avec <strong>de</strong>s billets <strong>de</strong> banque re- iprésentant une somme égale. Aussi l'o- ibligation d'effectuer par chèque toutpayement supérieur à 3.00O fr., édictée •pour freiner l'augmentation d'une cir- \culation fiduciaire qui atteint, autour- jd'hui, 340 milliards <strong>de</strong> francs, ne peutelleavoir qu'une influence très limitéesur la hausse <strong>de</strong>s prix.Cette hausse <strong>de</strong>s prix, l'intérêt généralexige que l'on fasse tout ce quiest possible pour la freiner. Peut-on yparvenir ? Tout dépendra <strong>de</strong> la mesuredans laquelle la France (y comprisson empire colonial) pourra, commeelle le faisait avant la gxierre, dis-\ poser pour elle-même <strong>de</strong> ses produc-• tions agricole et industrielle, ainsi q«e• du revenu <strong>de</strong> son épargne investie àl'étranger, revenu dont l'importancehttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonMÉTAUX BRUTSPierreETVIEUX•SUFFET4, rue <strong>de</strong> l'EspéranceE ,scoT AGT 140-:- LYON -:-Tél. Moncey 13-66PIVOT & C'°S. A. R. L. 300.000 francs C22, rue <strong>de</strong> SongieuVILLEURBANNETél. V. 96-50Machines automatiquesp»ur la fabrication <strong>de</strong>s •Lampes ElectriquesRadioet TélévisionQs= T 150Filières d'étirage encarbure <strong>de</strong> tungstèneFilières hexagonales,extensibles, etc.Machines à filières ;considérable lui avait permis, jusqu'en1939, <strong>de</strong> palUer en partie à son insuffisanced'exportation.Si le traité <strong>de</strong> paix ne rend pas ànotre pays — indépendamment <strong>de</strong> saliberté politique •—• sa liberté économique,la guerre en aura fait, et pourlongtemps, un pays pauvre.L'abondance <strong>de</strong>s produits — génératrice<strong>de</strong> la baisse — <strong>de</strong>vra être égalementrechercliée dans une augmentation<strong>de</strong> la production associée à wnediminution <strong>de</strong> ta consommation. LesFrançais <strong>de</strong>vront comprendre qu'aprèsla terrible saignée subie par leur pays,et qui porte aussi bien sur les instruments<strong>de</strong> production que sur les matièresconsommables, le relèvement està ce prix.Comme on le voit, le marché noir nepeut être rendu entièrement responsable<strong>de</strong> la hausse continue <strong>de</strong>s prix, quise poursuit <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans. Du point;<strong>de</strong> vue social, par contre, ses conséquencessont indiscutables, car il estgénérateur <strong>de</strong> disette, <strong>de</strong> misère et <strong>de</strong>souffrances ; il oppose & la clientèle <strong>de</strong>gens riches qui peut acquérir ce qui luiest nécessaire sans se préoccuper duprix à payer, la foule <strong>de</strong>s consommateurspeu ou pas fortunés, et, ainsi, ilproduit <strong>de</strong>s ferments <strong>de</strong> révolte, engendrela haine et les rancunes <strong>de</strong>classes et, risque <strong>de</strong> causer un jour <strong>de</strong>stroubles sociaux qui seraient pour notrepays la suprême épreuve.Devant ce danger les pouvoirs -pub'iicsse <strong>de</strong>vaient <strong>de</strong> combattre le marchénoir et ils n'y ont pas manqué. M.Laine consacre une partie <strong>de</strong> son exposéà l'abondante législation répressiveactuellement en vigueur. Lu, loidu 27 septembre 1940 punit d'un emprisonnement<strong>de</strong> six jours à <strong>de</strong>ux moiset d'une amen<strong>de</strong> <strong>de</strong> 100 francs à 10.000francs les acheteurs et, intermédiairesqui font ou tentent <strong>de</strong> faire une opérationsur un produit alimentaire au<strong>de</strong>ssusdu prix tarifé. L'article 62 <strong>de</strong> laloi du 21 octobre 1940 punit toute majoration<strong>de</strong> prix illicite d'un emprisonnement<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois a cinq ans etl'article 37 <strong>de</strong> cetye même loi consi-http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonXIXdèie comme majoration illicite les« acluits ou offres d'achat »• rçle mêmeqïte l'article ,460 • du Çiddë. pénaî'i-.punitle'recel <strong>de</strong>s peines <strong>de</strong> l'article'401 prévuespour le vol.Société s responsabilité limitée capital 10.000.000 <strong>de</strong> frtél.1-20' • • ' • • • •TRANSFORMATEURSCONDENSATEURS" SAVOISIENNE "Bobines <strong>de</strong> SoufflageBobines d'équilibreSou<strong>de</strong>uses ElectriquesBureaux à XJ"5T01SI :3S, Gours cie la. LiToërtétéléphone : M. 05-41Directeur : A. CAiLLAT, E. C. L. tàttMais une Ici. ne - vaut que par, son'application. :'Or si lés ven<strong>de</strong>urs sontquelquefoispcv.rsuivis, les acheteurssent rarement inquiétés, bien qu'ilssoient faciles-, à découvrir, saits~ râout.eparce .gin s sont-,trop 1 nombreux.Il est. à souhaiter que les classesmo<strong>de</strong>stes, et var là nous enten<strong>de</strong>msnon seulement les travailleurs, maistous ceux dont les ressources sont invariables: petits rentiers, retraités victimes<strong>de</strong> cette escroquerie larvée quis'appelle, la hausse <strong>de</strong>s prix, soient ef- .ficacement protégés contre l-es méfaitsdu marché noir et puissent, dans ledomaine alimentaire surtout, se procureren abondance et à wl P r 'x assezbas lés marchandises nécessaires à la.vie.Ë CLPour vos achats,consulte?nos annonceurs.FONDERIE DE CUIVRE ET BRONZEFabrique <strong>de</strong> Robinetss*M. MOULAIAE67-69, ru* H-K^hn — VILLEURBANNETéléphone Villeurbanne 98-57http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonXXGARAGE DE SEZESociété Anonyme au .Capital <strong>de</strong> 1.200.0Q&'francsDirecteur général : AILLOUD, E. CL. 1921Concessionnaire Distributeur pour :Rhône, Ain, Ardèclie. Loire, Haute-LoireSPECIALISTE INSTALLATION MOTEURS INDUSTRIELSGAZOGÈNES A BOIS ET POLYGOMBUSTIBLES"S4, Rue d© Sèze L Y O N Téléph. : Ulan<strong>de</strong> 50-55SERVICES(Gérant • H. 8ESSON)toHHUTàniQIIU ftUTOMOBILB . INDUSTRIE)les exigences les plusédiates <strong>de</strong>secu/ute§Dispositifs <strong>de</strong> freinage WESTINGHOUSE(frein air comprimé, frein à dépression,frein moteur).Gazogène GOHIK-POULENC adaptablesur camions, voitures <strong>de</strong> tourisme,tracteurs' cfgricoles et moteurs fixes.iCAfoûtWùpt^tmMRaffineur <strong>de</strong> la SOCIÉTÉGÉNÉRALE DES FILTRESpour huiles usées.Concasseur à charbon <strong>de</strong>bois FOUGÂ. Le pluséconomique,UiwtmtGÀZEIFICATEUR CAPRA, pourl'utilisation <strong>de</strong> l'alcool par les moteurs•à essence.Le Gérant : A. SOULIER. 113.461. — Imp. Réunies. Lyon. 1-<strong>1943</strong>.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net

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