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Revue Technica, année 1936, numéro 38 - Histoire de l'École ...

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Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon!g-. --Avril- <strong>1936</strong>.L . PARMENTIER 45-21' — 45-22^s. Télégr. : MICA-LYONCogef Lugagne 1929A, B. C. Lieber'sTE C H N I G AE. CHAMBOURNIERImportateur-ManufacturierImportation directe <strong>de</strong> misa et pibfe vuleaniséePhilippe CHAMBOURNIER (E.C.L. 1930 • ingénieur E.S.E.)23-25, rue <strong>de</strong> MarseilleLYONMAISON FONDÉE EN 1895IINUI Liste <strong>de</strong> mes produits dont le stock est toujours important IIPIMIAlliage fusible (111e et rabane)Aluminium p' fusible(fllset rubans).AMIANTEsous toutes ses formes.Boucbetrou (peinture <strong>de</strong>garnissage).Bourrages en tous genres.Bourre d'amiante.Cartomlante {amiante compriméen plaques).Cartons lustrés (Presspann)Carton laqué (pièces façonnées).Caoutchouc Industriel.Carton amiante.Celluloïd en feuilles (transparentet <strong>de</strong> nuances).Chatterton en bâtons.Clmamlante, panneaux etgran<strong>de</strong>s plaque*.Colle <strong>de</strong> Chatterton.Cordonnet amiante.EBONITE(bâtons, plaques,tubes).Ebonlte (pièces façonnéestoutes formes).Faveur sole.Feutre en ron<strong>de</strong>lles etpièces façonnées.Feutre en plaque.Feutre en pièces.FIBREvulcanisée d'Amérique, etc.Fibre vulcanisée pièces façonnéestoutes formes.Fibre d'amiante.FILS émaillés pourmagnétos et con<strong>de</strong>nsateurs.Fils amiante.Gommes laques (en paillettes).Indéchirable JAPON (papier).JAGONAS ecrus.JOINTSRoitérlt; bimétalliques; métallo-plastiques;pour automobiles;<strong>de</strong> bougies; <strong>de</strong> bri<strong>de</strong>s;cuivre et amiante.Papéroïd <strong>de</strong> grand isolement.Masse Isolante.MATIÈRE à BOITE DE JONCTIONMICA BRUT IT TAILLE(immense stock).Huby, tendre; taillé; vertou rose; ambré, gran<strong>de</strong> spécialité;régulier.MICANITEBrune; moulée, sous toutesses formes; collecteurs; flexible;au vernis; pour appareils<strong>de</strong> chauffage. Mlcafollum.PAPIERSAmiante; Isolants, huilés etvernis pour magnétos; similiJapon paraffiné; simili Japonnon paraffine: imitation Japon;véritable Japon en rouleaux;mlcanlte; laqué et verniaux résines Isolantes marque« CHAMPION »; toilemlcanlte.Paraffine blanche en pain.Plaques <strong>de</strong> propreté «IDÉA­LE », celluloïd 14 nuances.PLAQUE < CHAMPION ,pour grand isolement.Poignées Isolantes (matièresmoulées, fibre et ébonlte).Pâte A sou<strong>de</strong>r (garantiesans aci<strong>de</strong> pour souduresélectriques). Résines Isolantesmarque. CHAMPION i.RUBANSIsolants; huilés et vernis;cbattertonnés ; para pur ;caoutchoutés noir, Jaune,blanc; diagonaux, Jaune etnoir, huilés vernis coton;écru.Soles huilées pour con<strong>de</strong>nsateurset magnétos.Souffleurs <strong>de</strong> poussières.TOILESMlcanlte; caoutchouc pourJoints; Carborundum; Isolantesvernies Jaune et noire;huilées toutes épaisseurs, Jauneet noire.Tresses amiante et coton;tubulaires coton et amiante.TUBES• CHAMPION », papier enrouléà la pression; en fibre;papier et carton Isolants,-amiante; en ébonlte; caoutchoucsouple; coton vernisJaune et noire, grand Isolement,7.000 à 10.000 volts.VERNISIsolants Jaune et noir, séchant& l'air; séchant A l'étuve;émail gris et rouge et autrespeintures Isolantes.Toile " CHAMPION "en plaqueset moulés pourOBJETSMOULÉS.artisiipesDépôt à PARIS :Î97, Boulevard Voltaire (xi°)Teléph. : ROQUETTE 29-24I.:CHAMB0MICA-PARIShttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonII T E C H N I C A N°.<strong>38</strong>. - - Avril 1Q3 6-225LESETABLISSEMENTSCOLLET FRÈRES & CSociété anonyme au capital <strong>de</strong> 3.000.000 <strong>de</strong> francIESIÈGE SOCIAL :45, Quai Gailleton, 45LYONTéléphone : Franklin 55-41AGENCE :69, Rue d'Amsterdam, 69PARIS (8 e )Téléphone : Trinité 67-37ENTREPRISE GENERALED'ELECTRICITEET DE TRAVAUX PUBLICSTRANSPORT DE FORCE JUSQU'A 150.000 VOLTSRÉSEAUX PRIMAIRES ET SECONDAIRESCANALISATIONS SOUTERRAINESLIGNES DE TRACTION, VOIE, SUSPENSION, CATÉNAIREPOTEAUX ET SOCLES EN BÉTON ARMÉDISTRIBUTION D'EAU ET DE GAZRÉSERVOIRS EN BÉTON ARMÉ — ÉGOUTSTOUTES ÉTUDES, PROJETS, DOSSIERS ADMINISTRATIFS*0, rue du Cotisée •:• PARISagence <strong>de</strong> LYON : 36, rue Wal<strong>de</strong>ck-RousseauVentilateur VHP. 140 :19300 m heure à 800 m/m d'eauPOMPES - VENTILATEURS - COMPRESSEURSTURBINES A VAPEURROBINETTERIE INDUSTRIELLE TOUS ORIFICESjfPOURCon<strong>de</strong>nseurs fior mélangeet riar surface.Pomnes à vi<strong>de</strong> sec.Ejecteurs d'airRég^uateurs d'alimeru^aUbn.Bouilleurs Evanorateurs.Réchauffeurs et Désaérateurs d'eauuId'alimentation.EcHanqeurs <strong>de</strong> chaleur.(^rLqérants d'eau.Refrcndisseurs d'air et <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong>s.Filtres d'air et <strong>de</strong> Liqui<strong>de</strong>s.^kld^ines frigorifiques.Pamfves pour liqui<strong>de</strong>s grasSon<strong>de</strong>urs ultra - sonores.Stations <strong>de</strong> détection etd'tnterooTTununicaudnfEf D •j&mzmm s HE&Mipiiaic seine BAM642. Rue <strong>de</strong> CUch^, Paria Cl 100.Société Anonyme au Capital <strong>de</strong> 2 000 000 <strong>de</strong> francsING R -REPR T : H. ROCHE43, rue Wal<strong>de</strong>ck-Rousseau - LYON Tél. Lalan<strong>de</strong> 19 55>••••••••••••••••••»••••»»»•••http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon:N° àt <strong>38</strong>. •— Avril <strong>1936</strong>. î Ë C H N I C À rrrorties et Forgea <strong>de</strong> Saint-FrançoisK d e GennevllliersAciéries Thomé-Cromback^CUMULATEURSL'iiliiiniiiiiim-IrançatsilEUBUEWENTplerrefeuPPABE1LLAOE ÉLECTRIQUEAciéries <strong>de</strong> GennevllliersAnciens Etablissements Sautter-Ilarlé...ÂtAliers <strong>de</strong> constructions <strong>de</strong> MetzSorppagnie Electro-Industrielle .... ....leyisieux et AUlod...••Pétrier Tissot et RaybaudSociété Industrielle <strong>de</strong>s téléphonesparis-Rhône. . '•Société SaTOisienneppAREILS A VIDEScamPPAREILS DE LEVAOE, MANUTENTIONApplevage •Ascenseurs GervaisG. Bonifas.Etablissements TourtelierLa Manutention rationnelleLuc-Court•••••8. Claret y 4 couvSociété Alsacienne <strong>de</strong> constr. mécaniques—R0HITECTS8DurandTony Garnier. •SPIRATEURS DE POUSSIÈRESAsplron •••ISURANCES Bombail, zenone et PinL'Union Industrielle.UT0MOBii.ES1 BerlietCitroënACHESBiches RocheANQUE8Crédit Lyonnais. .Société Générale. .Société Lyonnaise.Inciesc-I^épertoire cie la. FiiToliortéPayescou10XII442619couv. 31424XVIIXIII28XXI92et 176couv. 336xvXXXVIXXII28BREVETS D'INVENTIONCompagnie <strong>de</strong>s Ingénieurs-conseils.Germain et MaureauJoseph MonnierBROSSESHenry SavyBRULEURS A MAZOUTG. ClaretCABLES ET FILS ELECTRIQUESFil DynamoLouyotSociété Alsacienne <strong>de</strong> constr. mécaniques..Société <strong>de</strong>s Cables <strong>de</strong> LyonSociété Industrielle <strong>de</strong>s TéléphonesCAOUTCHOUC INDUSTRIELSociété Industrielle <strong>de</strong>s Téléphones.PagesXlliSiXVICLICHÉS7. et 17 Alexandre34186XXVI19CHAINESRafer Frères et C lexxiCHARBONS POUR CHAUFFAGEPierre Cabaudcouv. aLéon Robert et Bernard couv. 2CHARBONS POUR L'ÉLECTRICITÉCompagnie LorraineivSociété Le Carbone 30CHARPENTES MÉTALLIQUESAmant16CHAUDIÈRES ÉLECTRIQUES ET A VAPEURBabcok et WilcoxG. Claret 4 couv.Moyne et Huliar<strong>de</strong>auxPenhoëtSociété Alsacienne <strong>de</strong> constr. mécaniquesSociété anonyme <strong>de</strong>s FoyersSociété industrielle <strong>de</strong> CrellCHAUDRONNERIEAnciens Etablissements Teissèdre.Armand et C eLa Soudure Autogèneautomatiques.XXIIIet 1726xiv635XXIV14XIX18CHAUFFAGE Installations et appareils <strong>de</strong>)Armand et C»xixBoucnayer et VlaUet 22Etablissements Coste-CaumartinniEtablissements Gelas et Gaillard - vMathias et Béard couv. 3CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE PigesPaul Raquln vCHEMINS DE FER (Matériel <strong>de</strong>)Aciéries <strong>de</strong> GennevllliersxiA. Pôtolat-Dijon xSociété Alsacienne 6xviLaureys 28COMPRESSEURSG. Claret 4 couv. .et 17Société Alsacienne <strong>de</strong> constr. mécaniques 6Société RâteaunCOMPTEURS (eau, gaz, électricité)Chauvin et ArnouxxixCompagnie Continentalecouv. sCompagnie Française <strong>de</strong>s conduites d'eau.. 14CONSTRUCTION BÉTON ARMÉBonnel père et ûlsxvinBougerolvPauflque FrèresxxviCONSTRUCTIONS MÉCANIQUESSociété Alsacienne 6CONSTRUCTIONS MÉTALLIQUES10P. AmantXIXArmant et C 18Anciens Etablissements Teissèdre14DISTILLATION ET DEGAZAGE DE L'EAUScamEAUX (Adduction et distribution d')Marc MerlinSa<strong>de</strong>EAUX INDUSTRIELLES (Traitement <strong>de</strong>s)ClaretEmile Desrrémont.ECHANGEURS DE TEMPÉRATUREA. S. E. TÉLECTRICITÉ (Fourniture <strong>de</strong> courant)Compagnie du Gaz <strong>de</strong> LyonÉLECTRICITÉ (Installations)Gharreyre et 0»Collet Frères et OEMBOUTISSAQECartoucherie françaiseSuccesseurs <strong>de</strong> Bois et Cbassan<strong>de</strong>EMBRANCHEMENTS INDUSTRIELSSté Lyonnaise <strong>de</strong>s embranch. industriels.XXIVXXIII4 couv. et 17VIII242224XXIVsuitep a g e IV.E TS J.-L. MATABONCONSTRUCTIONS ÉLECTRIQUESLYON - 161, avenue Thiers - LYONLALAMDEMOTEURS COMPENSESBrevetés S. G. D. G.CONDENSATEURSSTATIQUESMOTEURS ET GENERATRICESA COURANTS ALTERNATIFS ET CONTINUMOTEURS DOUBLE CAGEGROUPES CONVERTISSEURSCOMMUTATRICES TRANSFORMATEURSToutes Puissances - Toutes TensionsLA SOCIÉTÉ ANONYME DESETABL- ANT. COSTE-CAUMARTINL A C A 1 V G H B ( G ô t e - d ' O r )FABRIQUETOUS APPAREILS DE CHAUFFAGE ET DE CUISINE, BUANDERIE, POTERIE, etc.DANS LA GAMME TRÈS VARIÉE DE SES MODELES :<strong>de</strong> Poêles <strong>de</strong> chambre, <strong>de</strong> Cuisinières, <strong>de</strong> Fourneaux <strong>de</strong> cuisinetout en fonte, ou en tôle et fonte, ordinaires, émaillés, nickelés, eto...EXISTE LE TYPE QUE VOUS RECHERCHEZBIN VENTE : D A N S TOUTES LBS QTJI2KT O AILXJH5R.IH3S ET Gh R, .A. N • S M A G A S I N Shttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonIV T E C H N I C A N° <strong>38</strong>. — Avril 1935.COMPAGNIE LORRAINE DE CHARRONS= POUR L'ELECTRICITE = = =173, boulevard Haussmann, PARIS (VIII e )USINES à PAGNY-S.-MOSELLE (M.-et-M.) et à MONTREUIL-S.-BOIS (Seine)pour Machines Electriques et Equipements d'Automobiles.GllSIirbOS&Sg Eclairage, Cinématographie, Electro<strong>de</strong>s. «jpIlSIlIlpG F a 11 S ï et Appareils d'Eclairage Rationnel.Carhoram.Carbure <strong>de</strong> tungstène pour l'usinage <strong>de</strong>smétaux, et le travail <strong>de</strong> matières duresou abrasives. *, Agence <strong>de</strong> Lyon : PRONIER (E. c. L. )92oN) 30 bls , rue Vaubeoour, LYONTéléphone : FRANKLIN <strong>38</strong>-32ENGRENAGESAciéries <strong>de</strong> GennevilliersChambournlerEtablissements PionchonEPURATION, F1LTHATION DES EAUXEtablissements Phillips et PainESSOREUSESRobatel-Buffaud et C 1 »EXPERTS-COMPTABLESSociété Fiduciaire <strong>de</strong> LyonFERMETURES EN FERG. PontilleFILTRES D'AIRScam ,FONDERIEArthaud, La Selve et C 18C" <strong>de</strong>s hauts-fourneaux et lon<strong>de</strong>r. <strong>de</strong> Givors.Duranton et AchardFon<strong>de</strong>rie <strong>de</strong>s Ar<strong>de</strong>nnesFon<strong>de</strong>rie <strong>de</strong> l'Isère, Mitai et MaronLouyotPerrot et AubertlnRouxVanney-MichaletFORCE-ESTAMPAGEAteliers DevilleFRAISES EN ACIERBavoillotFRAISEUSESGambin et C' 6HORLOGERIE ÉLECTRIQUEUelormeHUILES POUR AUTOSLa PrémoleineIMPRIMERIESJuhanINSTRUMENTS DE PESAGETrayvouISOLANTSAciéries <strong>de</strong> GennevilliersChambournierLa RoyaniteLABORATOIRES D'ESSAIS ET DE CONTROLEE.C.LLAMPES ELECTRIQUESVisseauxMACHINES-OUTILSGambin et CieMarcMACHINES POUR L'INDUSTRIE CHIMIQUERobatel, BuHaud et Ciehttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frIn<strong>de</strong>x-Répertoire <strong>de</strong> la FiatoHoité (siirte)PagesXII304XXVIIXXVIIIvinn203li39XXV1010X1434H)XIIIXIVXVI30MACHINES POUR L'INDUSTRIE TEXTILE P>g«Société Alsacienne 6MACHINES POUR LA VENTILATIONG. Claret 4 couv. et 17 PRODUITS CÉRAMIQUESRené <strong>de</strong> VeyleMATÉRIEL D'ENTREPRISESNeyrand et Avironvu PRODUITS CHIMIQUESMATÉRIEL DE CHEMINS DE FERAciéries <strong>de</strong> GennevilliersMÉCANIQUE DE PRÉCISIONDeragne père et fllsMÉTAUX (Commerce <strong>de</strong>s)Arthaud, La Selve et C leMEUBLES LAQUÉSR. BillardMOTEURSAnciens Etablissements Sautter-Harlé.Bombail, Zenone et PinClaret 4 couv. et 17Etablissements J.-L. MatabonJulien et Alè^eRobatel, Buffaud et C 1 »Société Alsacienne <strong>de</strong> constr. mécaniques.xiy20m28XXVIIeMOTO-POM'PESG. Claret. ... 4 couv. et 17OPTIQUE (Instruments d')Augier30Gambscouv. 3couv. 1PeterOUTILLAGE MÉCANIQUEFenwick frères et 0 leMarc•PAPIER A DESSINCanson16XXITPAPIERS ONDULÉSTardy et filsPAPIER PHOTOGRAPHIQUEGayINDUSTRIELXIIPAPETERIESChanoelXXVPEINTURE-PLATRERIERenova(Entreprise <strong>de</strong>)32 PHOTOGRAPHIEMargaud(Produits pour)28PILES ELECTRIQUESSociété Le CarboneXIVPOMPESXXVIIBombail, Zenone et Pin.Julien et MèyeSociété Râteau'24XXVII26433028PONTS A BASCULESSociété <strong>de</strong> Construction <strong>de</strong> Voiron.ProgllRbOne-PoulencSociété <strong>de</strong>s Produits chimiques Oolgnet.POULIES BOISBéné et fllsPROTECTION GÉNÉRALE CONTRE L'INCENDIEEtablissements Phillips et PainRÉFRIGÉRANTS D'EAUScamRESPIRATEURSVeuve Detourbe.ROBINETTERIE INDUSTRIELLEEtablissements SeguinSociété RâteauSEGMENTSSegmentsSERRURERIEAmant. . ..Bi-Ra.SOUDURE AUTOGÈNE ET ÉLECTRIQUEMoyne et Huhar<strong>de</strong>auxSoudure autogène française (La)SOUDURE ALUMINO-THERMIQUEAciéries <strong>de</strong> GennevilliersTERRASSESCouvraneuf.TERRES ET BRIQUES RÉFRACTAIRESEtablissements Lucien ProstTOLERIE INDUSTRIELLELa Soudure autogène française.ThivolletTRANSFORMATEURSLe Transformateur.TRANSPORTS INTERNATIONAUXMoiroud et C»TUBES AOIER OU CUIVRERossler, Galle et 0*pijii43svin181http://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonVI T E C H N I C A N° <strong>38</strong>. — Avril 193e.mTOUS 1 ! ILESPAPIERSpour la REPRODUCTION <strong>de</strong> PLANS••••••«iniinmiiEu g. G A Y - LYON154, Rue Moncey # •:• f nupbon, -.NONCEY i7-osDEPOT A PARIS : 62, Rue Chardon - Lagache - TiUphon* . AUTEUIL 08-88FABRIQUE <strong>de</strong> PAPIERS :FERRO - PRUSSIATETDT-TOHnOf^ A V ( -'• développement à sec :-\ MARQUEST JL±.\y A. V_^\Jt±\. JL y aux vapeurs d'Ammoniaque / DÉPOSÉEUSINE DE LYONREPRODUCTION <strong>de</strong> PLANSà l'échelle exacte, en traits <strong>de</strong> toutes couleurs:: :: sur tous papiers, d'après calques :: ::PAPIERS A CALQUER, A DESSINhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>. T E C H N I C A VIISLACLocation<strong>de</strong> CompresseursSLOCOMLocation<strong>de</strong> ConeasseursPelles MécaniquesPINGUELYNEYRAND & AVIRON(E. C. L.)(E. P.)MATERIEL D'ENTREPRISE36, route <strong>de</strong> Gênas {Impasse Morel) LYONTéléphone MIONOEY Se - S-l (S lignes)A travers la presse techniqueLe paquebot Queen Mary, rival <strong>de</strong> Normandie.La lutte pacifique — mais ar<strong>de</strong>nte — que les <strong>de</strong>uxpaquebots géants se livreront dans peu <strong>de</strong> mois sur leseaux <strong>de</strong> l'Atlantique Nord, enfièvre déjà les imaginations<strong>de</strong> tous ceux qui se passionnent — avec raison ---pour les prouesses maritimes. Le Queen Mary, rival d.eNormandie, va commencer ses essais ; c'est le moment<strong>de</strong> dire ce qu'est cette superbe unité <strong>de</strong> la flotte coramercialeanglaise, qui va essayer <strong>de</strong> ravir à Normandieorgueil <strong>de</strong> la marine française, le fameux ruban bleu.Nous empruntons les détails qui suivent à un article<strong>de</strong> M. Paul Robert dans « Science et Mon<strong>de</strong> » (mars).Avec une discrétion qui se base sur la saine raison,certaines données concernant l'immense paquebot britanniquene seront dévoilées qu'après la conclusion <strong>de</strong>sessais et en particulier après l'enregistrement définitifdu navire par le Lloyd's. Ces données concernent d'unepart le tonnage exact, d'autre part la vitesse. Ces <strong>de</strong>uxpoints essentiels en vue d'une comparaison rigoureuseavec les performances <strong>de</strong> Normandie, nous font encoredéfaut. Nous pouvons cependant indiquer que la longueurtotale <strong>de</strong> Queen Mary est <strong>de</strong> 310 mètres, la longueurà la ligne <strong>de</strong> flottaison <strong>de</strong> 304 mètres et la largeur<strong>de</strong> 36 mètres. La hauteur mesurée <strong>de</strong> la quille auniveau du pont supérieur atteint 42 mètres ; mesuréejusqu'au sommet du mât, Queen Mary aura une hauteur<strong>de</strong> 72 mètres.Il existe 12 ponts dont le pont-promena<strong>de</strong>, long <strong>de</strong>230 mètres, c'est-à-dire <strong>de</strong> la longueur exacte du paquebotMauretania, qui passait, il y a quelques annéespour un géant <strong>de</strong>s mers.Queen Mary possè<strong>de</strong> trois cheminées à section elliptiqueet si une seule cheminée <strong>de</strong> Normandie a le diamètred'une station du métropolitain <strong>de</strong> Paris, les constructeurs<strong>de</strong> son rival anglais, indiquent que trois locomotivesmarchant <strong>de</strong> front pourraient circuler à l'intérieurd'une cheminée <strong>de</strong> Queen Mary.La coque est percée <strong>de</strong> 2.000 hublots présentant unesurface totale <strong>de</strong> 230 mètres carrés <strong>de</strong> vitres.En ce qui concerne la partie technique du navire,nous trouvons quatre groupes propulseurs indépendants,constitués par <strong>de</strong>s turbines haute pression dusystème Parson, entraînant par engrenages à réduction,4 hélices à 4 pales, chacune du poids respectable <strong>de</strong>39 tonnes. Chacune <strong>de</strong>s turbines comporte 257.000 lamesajustées à la main au 40" <strong>de</strong> mm. près. Les turbinessont alimentées par 27 chaudières chauffées au mazout,grâce à 200 brûleurs auxquels plus <strong>de</strong> 2 kilomètres <strong>de</strong>tuyauteries amènent le combustible. Ce <strong>de</strong>rnier est renfermédans 50 soutes à mazout dont le plein peut sefaire en 8 heures. La puissance totale <strong>de</strong> ces quatregroupes atteint 200.000 CV, et les armateurs espèrentvoir le navire atteindre une vitesse <strong>de</strong> croisière <strong>de</strong>32 nœuds à l'heure, ce qui permettrait d'accomplir latraversée <strong>de</strong> l'Atlantique en 96 heures.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


• • ' " '•• • : • • ' / • - • : ' •'•• iEcole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonVIII T E C H N I C A N° <strong>38</strong>. —- Avril 193(1Siège social. LYON34 ter, route <strong>de</strong> VienneTéléphone : PARMENTIER 07-93€tabl**^"T,CAP' 1 '*'''_MARSEILLE6, rue GuérinNICE139 bis, route <strong>de</strong> Marsei!LES SPÉCIALISTES DE TOUS SYSTÈMES DE FERMETURESRIDEAUX A LAMES AGRAFÉES - PORTES BASCULANTES - PERSIENNESVOLETS ROULANTS BOIS OU ACIER - ESCALIERS - GRILLES ARTICULÉESM. Clau<strong>de</strong> BLANCHON, E.C.L. 1 920 Catalogua et dévia sur» <strong>de</strong>man<strong>de</strong>l^ILER. C. Cambrai 544 AINGÉNIEUR-CONSTRUCTEURL_E G A T E A U (NOBO)TRAITEMENT DES EAUXFILTRATIONFILTRES OUVERTSET SOUS-PRESSIONNETTOYAGE par SOUFFLERIE D'AIRET RETOUR D'EAU ACCÉLÈRECLARIFICATION et DÉCOLORATIONÉPURATION CHIMIQUEA CHAUD et à FROIDpar tous procédésADOUCISSEURS A ZÉOLITHE(0° hydrotimétrique)PURGE CONTINUEPOUR CHAUDIÈRESMmWÊÈBÈM• - l'mmTéléphone 47INDUSTRIELLEMAvïlHH I• TJf '^Ù" Vï> "SURCHAUFFEURS DE VAPEURjusqu'à 700"RÉCHÀUFFEURS D'AIRjusqu'à 800°PROJETS SUR DEMANDE••••BRULEURS à GAZ et au MAZOUTSOUPAPES DE VIDANGEAgent régional : E. GHARVIERIngénieur (E.C.L. 1920), 5, rus Mazard, LYON » Tél.Franklin 41-15c cPROGIL "Anciennement PRODUITS CHIMIQUES GILLET & FILSSociété Anonyme au Capital <strong>de</strong> 5o.ooo.ooo <strong>de</strong> FrancsS1ÈG& SOC1ML Ï.T B\JTOEA\5X ; \0, Qua\ <strong>de</strong> Serà, \XOKTéléphone: Bur<strong>de</strong>au 51-31 — Télégrammes : PROGILUSINES à Lyon-Vaise, Les Roches-<strong>de</strong>-Condrieu (Isère). Pont-<strong>de</strong>-Claix (Isère), Ris Orangis (S.-et-O.),Clamecy (Nièvre), Condat-le-Lardin (Dordogne), Avèze-Molières (Gard), Saint-Jean-du-Gard (Gard),Labruguière (Tarn), St-Sauveur-<strong>de</strong>-Montagut (Ardèche).PHOSPHATE TRISODIQUE POUR ÉPURATION D'EAUX DE CHAUDIÈREShttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN" - Avril <strong>1936</strong>. T E C H N I C A IXPROTECTION GENERALECONTRE L'INCENDIE"PEP"P.P.EXTINCTEURSPYRENE<strong>de</strong> 1/2 à 2 litresMOUSSALCO<strong>de</strong> 6 à 200litrespour voitures et intérieurs"VOLCAN" pour feux <strong>de</strong> cheminéeVOLCAN-AUTOAutomatiques pour feux <strong>de</strong> capot <strong>de</strong> voitures6 àRODEO » »CO-NEIGELE PROCÉDÉ D'EXTINCTION ET DE SAUVETAGELE PLUS MODERNE — LE PLUS FOUDROYANTTURBO-MOUSSEUR P.P.UN TORRENT DE MOUSSE DE 150 A 1500 M 3 -HEUREINSTALLATIONS FIXES ET MOBILESPOUR CENTRALES ÉLECTRIQUES - - DÉPOTS D'HYDROCARBURESCHAMPS D'AVIATION - NAVIRESDETECTION DES FUMEESVENTE - ABONNEMENT -ENTRETIENFournisseurs <strong>de</strong> l'Air, Marine, Armée, P.T.T., etc.Références incontestables — Réputation incontestéeHomologués par les Compagnies d'Assurancepour les réductions <strong>de</strong> primesE TS PHILLIPS & PAINSiège Social : 31, Rue <strong>de</strong> la Vanne - Nlontrouge (Seine)L Y O N9, Cours <strong>de</strong> la Liberté — Tél. : Moncey 82-36Nous invitons nos lecteurs à jeter un regard sur lapage 1132 <strong>de</strong> notre numéro <strong>de</strong> juin 1935, où ils trouverontles chiffres comparatifs au sujet <strong>de</strong> Normandie.Ils constateront que si ce <strong>de</strong>rnier bateau dépasse légèrementson rival anglais en longueur et en largeur, illui reste inférieur en hauteur. En outre, chaque hélice<strong>de</strong> Normandie pèse 32 tonnes seulement.On dit que l'un <strong>de</strong>s charmes tout particuliers <strong>de</strong>Queen Mary sera la voix <strong>de</strong> ses sirènes, qui sera perceptibleà 10 milles à la ron<strong>de</strong> et correspondra sensiblementau la à <strong>de</strong>ux octaves sous le diapason.Nous ajouterons enfin que Queen Mary aura sa carènenoire, ses ponts blancs et ses cheminées rouges,baguées et couronnées <strong>de</strong> noir. C'est sous les mêmescouleurs que son glorieux prédécesseur Mauretania adétenu pendant longtemps le fameux ruban bleu,actuellement propriété <strong>de</strong> notre Normandie.La production <strong>de</strong> l'aluminium en Allemagne.Avant la guerre, l'Allemagne, bien qu'elle consommât<strong>de</strong>s quantités importantes d'aluminium, en produisaitpeu, ce qui s'expliquait par la quantité élevéed'énergie électrique nécessaire à cette fabrication, etpar le manque d'usines hydro-électriques importantesdans ce pays.Par la suite, <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s centrales thermiques utilisant<strong>de</strong>s combustibles bon marché comme le lignite, ontété créées en Allemagne, permettant <strong>de</strong> produire lecourant électrique à <strong>de</strong>s conditions modérées.De telle sorte que, principalement pour répondre auxnécessités <strong>de</strong>s fabrications <strong>de</strong> guerre, l'Allemagne produit,à l'heure actuelle, <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s quantités d'aluminium.Le « Génie Civil » (14 mars) cite quelques chiffressignificatifs. Après avoir indiqué que, pendant laguerre, <strong>de</strong>ux importantes sociétés industrielle avaientété amenées à construire les usines d'aluminium <strong>de</strong>Rummelsburg, près Berlin, <strong>de</strong> Horrem près Cologne et<strong>de</strong> Bitterfeld, d'une capacité globale <strong>de</strong> production <strong>de</strong>9.000 tonnes par an, qui fut portée ensuite à 12.000 tonnes,et rappelé que si les <strong>de</strong>ux premières furent arrêtéesà la fin <strong>de</strong> la guerre, l'usine <strong>de</strong> Bitterfeld, parcontre, fut considérablement agrandie, cette revueajoute :D'autre part, en 1917, le Gouvernement du Reich,avec la Fabrique Chimique <strong>de</strong> Griesheim et la Metallbankund Metallurgische Gesellschaft, construisirentà Senftenberg (Lusace) l'usine <strong>de</strong> Lautawerk. L'usineErftwerk, à Grevenbroich (Nie<strong>de</strong>rrhein), fut construiteà la même époque par le Reich, la firme Giulini frèreset les Rheinisch-Westfaliche Elektrizitatswerke. Enoutre, l'usine hydroélectrique <strong>de</strong> l'Inn fut installée, pourla fabrication <strong>de</strong> l'aluminium, sous le contrôle du Reichet <strong>de</strong> la Bavière, par les Sociétés A. E. G., Siemens-Schuckert et la firme Giulini. En 1925, les usines Lautawerk,Erftwerk et Innwerk furent réunies par la sociétéVereinigte Aluminium-Werke (V. A. W.), sous lecontrôle du Reich, au capital <strong>de</strong> 24 millions <strong>de</strong> marks.L'usine <strong>de</strong> Lautawerk comporte 4 turbines <strong>de</strong> 16.000kVA, une turbine <strong>de</strong> 20.000 kVA et une <strong>de</strong> 30.000 kVA,soit un total <strong>de</strong> 114.000 kVA. Outre raluminium, ellehttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonX T E G H N I C A N° <strong>38</strong>. Avril 1030POMPEScentrifuges, rotatives et à pistonsappareils pour puits profondsSAM & IHAROGERNIMES (Gard)MOTEURS<strong>de</strong> 1/8 CV à 1 CVVentilateurs, aspirateursBELZON l RICHARDOTBAVILLERS {Terr. <strong>de</strong> Belfort)ETABLISSEMENTSF MI1MÏT I 7PNMÏF ÏPTNuJUIMlL.J./iJjliUltLiJ.nll(E. C- L. 1926)S.A.R.L. au capital <strong>de</strong> 100 000 francs15, Avenue Jean-Jaurès - LYON (7 e )Tél. : PAHMENTIER 31-06 R. C. Lyon B. 954Notice sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>PERROT & AUBERTINBEA.TjrasrTîi (Oôte-d'Or)(E. G. L. 1908) Téléphone 197 R. C. 3713Ateliers <strong>de</strong> ConstructionsMatériel complet pour la fabrication du papieret du cartonMatériel pour le travail <strong>de</strong> la pierre et du marbrePompes centrifuges et Pompes a vi<strong>de</strong> rotativespour toutes industriesOND229 Registre du Commerce, Dijon n" 851A. PETOLAT-DIJONCHEMINS DE FER PORTATIFSBERLINES DE MINESLQCOTRACTEURSLOCOMOTIVESCONCASSEURS, BROYEURSMALAXEURS, BÉTONNIÈRESLORYSCHANGEMENTS DE VOIEPOMPES, etc..RAILSVOIES PORTATIVESet tous accessoiresWAGONS ET WAGONNETSmétalliques et en bois<strong>de</strong> tous types et <strong>de</strong> tous cubesAGENT GÉNÉRAL POUR LA RÉGIONM. MAJNONI-DlTIfiNANO, Ing. (E. C. L. 1923), Usines PÉTOLAT • DIJONTél.: 1-29 et 23-29fabrique, en liaison avec la Otavi Minen und EisenbahnGesellschaft, <strong>de</strong> Berlin, du ferrovanadium à96,5 %, à partir <strong>de</strong> minerais africains.L'usine Erftwerk est alimentée, en énergie électriqueà 100.000 volts, par les Rheinisch-Westfaliche Elektrizitatswerke.L'usine <strong>de</strong> Bitterf eld, qui est située à proximité <strong>de</strong> lacentrale <strong>de</strong> l'I.-G.-Farbenindustrie, reçoit aussi du courant<strong>de</strong> l'usine Golpa, <strong>de</strong>s Elektrowerke A. G. Elle consommeenviron 200 millions <strong>de</strong> kilowatts-heure par anIl convient <strong>de</strong> signaler que Bitterfeld est la seule usineayant produit une certaine quantité d'aluminium à partir<strong>de</strong> l'argile : elle a traité, en effet, environ 600 tonnesd'alumine extraite <strong>de</strong> l'argile.La production alleman<strong>de</strong> d'aluminium a atteint sonmaximum en 1929, avec 32.700 tonnes, pour une consommationintérieure <strong>de</strong> 39.000 tonnes. En 1933, laproduction n'a été que <strong>de</strong> 18.400 tonnes, mais la consommationintérieure, qui était tombée 1 , l'année précé<strong>de</strong>nte,à 18.500 tonnes, est remontée brusquement à27.500 tonnes en 1933. L'an <strong>de</strong>rnier, la production a largementdépassé 30.000 tonnes. Etant donné que les usinesLautawerk, Erftwerk, Rheinfel<strong>de</strong>n et Bitterfelddoivent être fortement agrandies, on peut s'attendre àce que l'Allemagne soit bientôt en mesure <strong>de</strong> produire60.000 à 70.000 tonnes d'aluminium par an.Machines nouvelles.Dans les Notes et Commentaires <strong>de</strong> la Machine Mo<strong>de</strong>rne(février et mars), nous trouvons les détails ciaprèssur <strong>de</strong>ux machines-outils nouvelles et très curieuses,construites, la première dans une usine américaine,la secon<strong>de</strong> dans <strong>de</strong>s établissements industrielsanglais.D'une capacité <strong>de</strong> 50 tonnes, la pelle électrique laplus puissante du mon<strong>de</strong> vient d'être récemment miseen service en Amérique par la Nothern Steam ShovelCy. Cette pelle géante a été construite par la MarionSteam Shovel Co. L'immense benne qui a une capacité<strong>de</strong> 24 m 3 46 ou 30 m ;! chargée à plein mesure approximativement3 m. 50X5m. 50X4 m. 85 et prend unecharge d'environ 50 tonnes.La benne elle-même est fabriquée en plaques et enpièces fondues en aluminium. Ces pièces sont protégéespar <strong>de</strong> l'acier résistant à l'usure aux points où l'usureest la plus gran<strong>de</strong>. Le grand bras <strong>de</strong> la pelle mesure30 mètres <strong>de</strong> long et le petit bras près <strong>de</strong> 20 mètres. Lacharge peut être élevée à une hauteur <strong>de</strong> 21 mètres.La puissance totale <strong>de</strong>s moteurs <strong>de</strong> cette pelle, <strong>de</strong>stinéeà pratiquer le dégagement <strong>de</strong>s veines <strong>de</strong> charbons,excè<strong>de</strong> 3.500 CV.* *Une machine automatique à fraiser les canneluresd'alésoirs, usinant trois alésoirs à la fois vient <strong>de</strong>ttecréée par la maison anglaise Pearn. Dans cette machine.la table avance vers l'avant, tandis que trois canneluressont taillées, elle <strong>de</strong>scend ensuite <strong>de</strong> 3 mm. pour dégagerles pièces et recule rapi<strong>de</strong>ment, la division s opeautomatiquement et la table avance à nouveau, tehttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonAvril 1030. T E C II N I C A XIAC HR MOULEENGRENAGES -APPAREILS DEVOIPIÈCES D'USURROUES DE WA60NÉRIEL ROULANT•fcUVESA RECUIREJCIER MAGNÉTIQUEOULAGES EN SÉRIEACIER SPÉCIAL AU NIC KEbCHROMÊ MOULÉ"INFATie^B .E'' R > 100 Kg.PIÈCES FORGÉES A iWjTE RÉSISTANCEMÉTAL ANTIFRICALAUTO SOUDUREAMÉLIORATION DlMETAUX Pi4 "EVEREST"ITESFERS ET DES ACIERS)NTES ET DES ACIERSE CARBONEACIÉRIES DE GENNEVILLIERS 0S.AAn CL* Etab l -sC.DELÀCHÀUX119, Avenue Louis-Roche GEN N EVI LU E RSfSeinelTéléphoneAdresse TélégraphiqueWAGRAM 23-92 A 95INTERWAGRAM 6Aê^nt général pour leSud-Est:LUMINOTERH PARI-CODE TÉLÉGR LIEBERR.C.SEINE 183.613M. DEBRAY, 17. rue <strong>de</strong> l'Hôtel-<strong>de</strong>-Ville, LYONTéléphone : BURDEAU 12-29Agent particulier pour l'acier moulé et le métal "Everest":M. CHAINE, Ing. E.CL. (1912),71, rue <strong>de</strong> Marseille LYONTéléphone PARME.IMTIER 36-S3machine permet <strong>de</strong> fraiser <strong>de</strong>s alésoirs jusqu'à un diamètre<strong>de</strong> 50 mm. avec <strong>de</strong>s cannelures droites ou spirales,<strong>de</strong>s alésoirs cylindriques ou coniques et aussi <strong>de</strong>salésoirs moitié cylindriques, moitié coniques avec <strong>de</strong>scannelures spirales peuvent être usinés sur cette machine.Un turboalternateur <strong>de</strong> 165.000 kilowatts.Un turbo-alternateur <strong>de</strong> 165.000 kw. vient d'être instcdlédans l'usine centrale <strong>de</strong> Richmond, à Phila<strong>de</strong>lphie.« L'Industrie Electrique » (10 mars) publie les renseignementssuivants sur ce nouveau groupe qui fait partied'un ensemble <strong>de</strong> groupes <strong>de</strong> 50.000 kw. mis en marchevers 1925.L'encombrement du nouveau groupe <strong>de</strong> 165.000 kw.n'est pas supérieur à celui d'un <strong>de</strong>s premiers groupes<strong>de</strong> 50.000 kw. et le <strong>de</strong>rnier emplacement reste vacant.La turbine, système Westinghouse, comporte un corpshaute pression à réaction et un corps basse pression à<strong>de</strong>ux flux équilibrés, montés en ligne avec l'alternateur;la vapeur est fournie par <strong>de</strong>ux chaudières Babcocket Wilcox, débitant chacune à l'heure 270 tonnes <strong>de</strong>vapeur à 30 kg : cm 2 et 455° <strong>de</strong> surchauffe.Ainsi alimenté, le groupe développe 135.000 kw.,puissance suffisante pour les besoins actuels; la pleinecapacité pourrait éventuellement être atteinte au détrimentdu ren<strong>de</strong>ment en faisant appel à la chaufferieexistante, dont la vapeur a une pression <strong>de</strong> 25 kg. : cm 2et une température <strong>de</strong> 355°.Contrairement à l'ancienne chaufferie, qui est équipée<strong>de</strong> grilles mécaniques, les <strong>de</strong>ux chaudières sont chaufféesau charbon pulvérisé, d'où possibilité d'adaptationà la chauffe aux huiles ou au gaz naturel ; les fuméessont dépoussiérées électriquement par <strong>de</strong>s appareilsCottrell.Pour parer aux risques d'incendie, les servo-moteurshydrauliques <strong>de</strong> l'équipement régulateur <strong>de</strong> la turbinesont garnis d'un flui<strong>de</strong> incombustible, dit « Aroclor ».La surface d'échange du con<strong>de</strong>nseur est <strong>de</strong> 10.500 m 2 .L'emploi <strong>de</strong> l'huile d'olive pour le graissage<strong>de</strong>s automobiles.L'huile d'olive, huile alimentaire particulièrementappréciée, n'avait pas semblé jusqu'ici présenter lesqualités requises d'une huile <strong>de</strong> graissage. Si nous encroyons la Journée Industrielle, cette huile conviendraitpourtant à la lubrification <strong>de</strong>s machines et, notamment,à la lubrification <strong>de</strong>s moteurs d'automobiles. En effet,dit notre confrère :La viscosité <strong>de</strong> l'huile d'olive, qui à la températureordinaire est faible, mais appropriée, néanmoins, auxconditions <strong>de</strong> graissage d'un moteur d'automobile, présenteune caractéristique remarquable, c'est d'être peuinfluencée par les écarts <strong>de</strong> température. C'est un pointtrès important, car on sait que dans un moteur d'automobile,l'huile du carter, après un certain temps <strong>de</strong>fonctionnement, atteint une température relativementélevée, pouvant être chiffrée aux environs <strong>de</strong> 25° C/.Une huile présentant une gran<strong>de</strong> stabilité <strong>de</strong> viscositépermet donc d'assurer un graissage convenable aussibien à froid qu'à chaud.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonXII T E C H N I C A N" <strong>38</strong>. — Avril 19.3.IlllliMais la température que nous venons d'indiquer estune température moyenne et en certains points du m 0 .teur, l'huile est soumise à une température plus élevéeencore. C'est ainsi que dans l'intervalle pistons-cyH n .dres, la couche lubrifiante se trouve portée à une températuresupérieure à 100°. Or, dans un moteurà explosion, on estime à plus <strong>de</strong> 50 % ,frottement global les pertes dues aux frottements<strong>de</strong>s pistons sur les cylindres. Une lubrification qui setrouve peu affectée par l'élévation <strong>de</strong> température estdonc éminemment favorable non seulement à l a durée<strong>de</strong> la machine, mais à son ren<strong>de</strong>ment mécanique.COMPAGNIE DES INGENIEURS CONSEILSEn Propriété Industriellet Ane 1 Association Française <strong>de</strong>s Ingénieurs Conseilsen Propriété Industrielle >EXTRAIT DES STATUTSART. 2 La Compagnie a pour but . 1° Do grouper lei Ingénieurs-Conseils en Propriété Industrielle qui réunissent lesqualités requise* d'honorabilité, <strong>de</strong> moralité et <strong>de</strong> capacité ; 2* <strong>de</strong> veiller ou maintien <strong>de</strong> la considération et <strong>de</strong> ladignité <strong>de</strong> la profession d'Ingânieur-Conseil en Propriété Industrielle.LISTE DES MEMBRES TITULAIRESArmengaud Aine Kî & Ch. Dony. .Armengaud JeuneE. Bert & G. <strong>de</strong> Keravenant **C. Bletry c *G. Bouju ôïH. Brandon, G. Simonnot & L. RinuyCasalonga °"**Chassevent & P. BrotP. Coulomb °H. Elluin * & A. Barnay *Germain & Maureau * *F. Harle * & G. Bruneton °•** . . .U Josse** & Klotz*Lavoix ° * Gehet & ColasP. Loyer**A. MonteilhetP. Regimbeau**21, boulevard Poissonnière, PARIS23, boulevard <strong>de</strong> Strasbourg, PARIS115, boulevard Haussmann, PARIS2, boulevard <strong>de</strong> Strasbourg, PARIS49, rue <strong>de</strong> Provence, PARIS8, avenue Percier, PARIS34, avenue <strong>de</strong> l'Opéra, PARIS48, rue <strong>de</strong> Malte, PARIS80, Rue Saint-Lazare, PARIS31, rue do l'Hôtel-<strong>de</strong>-Ville, LYON12, rus <strong>de</strong> lo République, S'.ETjENNE21, rue La Rochefoucauld, PARIS2, rue Blanche, PARIS25, rue Lavoisier, PARIS2, rue <strong>de</strong> Pétrograd, PARIS37, aven. Victor Emmanuel III, PARISLa Compognie ne se chargeant d'aucun travail, pr ère <strong>de</strong> s'adresser directement a ses membresen se recommandant <strong>de</strong> li 1 présente publication.ifife lt«l*ll«NSMIBMMEIiaM*«RMS» a N iïtfhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonJ° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>. T E C H N I C A XIIIsusses >fl$^*v5LEVAGEet MANUTENTION MÉCANIQUEANSONprenant le crayon et l'encre,résistant au grattage, <strong>de</strong> trèsbelle transparence naturelle,<strong>de</strong> parfaite conservation.envoi <strong>de</strong> l'échantillonnage sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>aux Papiers Canson, rue Bonaparte, 42: : : : Paris (6 e ) : :G. BONIFA8Ingénieur (E. C. L. 1923)24, Cours <strong>de</strong> la Liberté — LYON (3 e )Pontsroulants.Monorails —Palans.Monte-charges — Montebennes—Cerbeurs —Téléphone: Moncey 52-76Monte-sacs.Ascenseurs.Eta'l. Veriin<strong>de</strong>.Voies aériennes « BIRAIL »Ponts transbor<strong>de</strong>urs« BIRAIL »La Manutention ra ionnelle.Transporteurs(Vis, palettes, rubans métalliques,rouleaux).Elévateurs —Sauterelles.Etabl.Wiliemanne.Transporteurs aériens parcâbles.Plans inclinés.Transporteurs aériens Monziès.Treuils —Cabestans.Transbor<strong>de</strong>ursTracteursEtabl.Hillairet.Air comprimé — DécapageAéro- Elévateur.Etabl.Lucbaire.iFRAISES EN ACIER RAPIDEPORTE-MOLETTES•'EXCELSIOR"POINTES TOURNANTESAVEC ROULEMENTS A AIGUILLESEl BUTEE A BILLES,STOCK IMPORTANT - TARIF FRANCO SUR DEMANDEET2 R.BAVOILLOTDIRECTION ET USINES :258, Ru* Boil.au, 258tYON (IIP)Adi. télég, ! Bavolllot-lyonTéléphone : Mencey 15.15 (21lgnes)MAISON DE VENTE : —-,91, Rua du Faubourg St-MarHrPARIS (XOTôlégr. •Téléphonéavoillot - 114 - Pari»Bolxarli 23-80 —AGENCE [T DÉPÔT A tHUXill.ES : 281, Rué du Pregrét • Téléphoné 15.71.»**mmmmm——mmm—nm^m^\ i.j uni.229 y -H. C. SEINE 139.475TUYAUX MÉTALLIQUES FLEXIBLESpour toutes applicationsGAZ-EAU-VA PEUR-basses ethautes pressionsAir comprimé, Huiles, Pétroles, eto.Ramoneurs et Piqueurs pour Tubes <strong>de</strong> Chaudières" X.S OALMAR "SOCIÉTÉDEIlïillS"FRANÇAISEumMISSiège Social : 18, Rue Commines -:- PARIS (3 e )Usinas à ESSOHES(S.-et-O.)Adr. Télégr. : FLEXIBLES-PARIS Téléph. : Archives 03-08INDUSTRIELS!!!VOUS ignorez les multiples emplois <strong>de</strong> nos tuyauxTOUS vous en avez besoin 11 IDeman<strong>de</strong>rCatalogues et RenseignementsMarc FONTUGNE, Ingénieur (E.C.L. 1920)Agent régional exclusif206, Gran<strong>de</strong> Rue <strong>de</strong> la Guillotière -:- LYONTéléphone : Parmentier 44-83http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonXV TECHNICA N° <strong>38</strong>, - - Avril 19;]CGAMBII :ING R5 .CONST RS .A.M.- S.A.R.L.CAP^.CHAUDIÈRESReprésentant à Lyon :M. François CROCHET62, rue Ferdinand-BuissonLYON-MontchatSociété <strong>de</strong>sChantier et Ateliers <strong>de</strong>St-NAZAIRE PENHOETSociété Anonyme au Capital <strong>de</strong>34.686.000 Iran»Siège Social :7, rue Auber, PARIS (9 e )Téléphone :Opéra 47-40 (3 lignes)Inter-Opéra 3Adr. Téiéar. :Shipyard-Paris-96Ateliers :à St-Nazaire-Penhoët( Loire- Inférieure )Grand-Quevilly près RouenR. C. Seine 41-221http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.fr.1CHAUDIERESWALTHERTypes à tubes verticauxà 2, 3 ou 4 collecteurs.Type à sections.CHAUDIERESPENHOETType à faisceau vertical.Type à sections.GRILLES MECANIQUESCHAUDIERES DE RECUPERATIONCentrale <strong>de</strong> Drocourt. 2 chaudières Waltr<strong>de</strong> 1300 m2 timbrées à 35 HPZ.PENHOET •http://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>. 1TECHNICAREVUE TECHNIQUE MENSUELLEParaît du 15 au 20 <strong>de</strong> chaque mois.LYONRÉDACTIONADMINISTRATION -- PUBLICITÉ7, rue Crolée (2 e arr')Téléphone : Franklin 48-05ABONNEMENTS :France 40 »Etranger 70 »PRIX DU NUMÉRO : 3 50Compte courant postal : Lyon 19-95TECHNICA est l'organe officiel <strong>de</strong> l'Association <strong>de</strong>s Anciens Elèves <strong>de</strong> l'Ecole Centrale Lyonnaise( Ingénieurs E.C.L.), fondée en 1 866 et reconnue d'utilité publique par décret du 3 Août 1911MM.B0LLAERT, Préfet du Rhône.HERRIOT Edouard, Maire <strong>de</strong> Lyon, Député du Rhône.Général DOSSE, Gouverneur militaire <strong>de</strong> Lyon.LIRONDELLE, Recteur <strong>de</strong> l'Académie <strong>de</strong> Lyon.COMITÉ DE PATRONAGEMM.BONN'EVAY, Prési<strong>de</strong>nt du Conseil général. Député du Rhône.MOREL-JOURNEL H., Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong> Commerce.LUMIÈRE Louis, Membre <strong>de</strong> l'Institut.VESSIOT, Directeur <strong>de</strong> l'Ecole Normale Supérieure.MM.BACKÈS Léon, Ingénieur E.C.L., ancien Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Association, Ingénieur-Constructeur.BAUDIOT, Avocat, Professeur à l'E.C.L.. Avocat-Conseil <strong>de</strong> l'Association.BELLET Henri, Ingénieur E.C.L.. ancien Chargé <strong>de</strong> cours à l'Ecole CentraleLyonnaise.BETHENOD Joseph, Ingénieur E.C.L., Lauréat <strong>de</strong> l'Académie <strong>de</strong>s Sciences.COCHET Clau<strong>de</strong>, Ingénieur E.C.L., Ingénieur en Chef au Service <strong>de</strong> la Voieà la Compagnie P.L.M.DIEDERICHS Charles, Ingénieur E.C.L., Ingénieur-Constructeur.DULAC H., Professeur à la Faculté <strong>de</strong>s Sciences et à l'Ecole CentraleLyonnaise.FOILLARD Antoine, Ingénieur E.C.L., Ingénieur en chef aux anciens EtablissementsSautter-Harlé.COMITÉ DE RÉDACTIONMM.JARLIER M., Ingénieur en chef <strong>de</strong>s Mines, Professeur à l'Ecole CentraleLyonnaise.LEMAIRE Pierre, Ingénieur, Directeur <strong>de</strong> l'Ecole Centrale Lyonnaise.LICOYS Henri, Ingénieur E.C.L., Conseiller du Commerce extérieur. Inspecteurgénéral du Bureau Veritas.LIENHART, Ingénieur en chef <strong>de</strong> la Marine, Professeur à l'Ecole CentraleLyonnaise.MAILLET Gabriel, Ingénieur E.C.L., Ingénieur-Conseil.MICHEL Eugène, Ingénieur E.C.L.. Ingénieur-Architecte.MONDIEZ A., Ingénieur en chef <strong>de</strong>s Manufactures <strong>de</strong> l'Etat, Directeur <strong>de</strong> laManufacture <strong>de</strong>s tabacs <strong>de</strong> Dijon, Ancien Professeur à l'Ecole CentraleLyonnaise.RIGOLLOT Henri, Profeseur honoraire à la Faculté <strong>de</strong>s Sciences, Directeurhonoraire <strong>de</strong> l'Ecole Centrale Lyonnaise.SIRE J., Professeur à la Faculté <strong>de</strong>s Sciences et à 1 Ecole Centrale LyonnaiseSOMMAIREPagesQuatre garçons sur la banquise (EDITORIAL). 2Chronique <strong>de</strong> l'Association E.C.L 37L'Expédition scientifique française sur laCôte Est du Groenland 5A travers la Presse techniqueLes faits économiquesVIIXVIIApplications <strong>de</strong> l'Aérocmescopie (R. MONTFA-GNON) 21En supplément : La Force <strong>de</strong> la Propagan<strong>de</strong>(Roger FERLET).Tout budget <strong>de</strong> publicité technique doit comprendre TECHNICAla revue que lisent les techniciens du Sud-Est et <strong>de</strong> la région rhodanienne.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon2 T E C H N I C A N° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>.EDITORIALIUllll»Quatre garçons sur la banquiseIK)00«Nous publions plus loin le récit détaillé, et illustré<strong>de</strong> documents photographiques inédits, <strong>de</strong> l'Expéditionscientifique qui, <strong>de</strong> 1934 à 1935, a exercé sa bienfaisanteactivité sur la côte Est du Groenland.On objectera peut-être que la technique n'a rien àvoir dans ces lointains voyages d'exploration, où entrentsurtout en jeu le goût <strong>de</strong> l'aventure et le courage<strong>de</strong>s participants. Nous sommes d'un avis différent.Il nous paraît, au contraire, que la préparation et l'exécutiond'une expédition semblable, en même tempsqu'elles nécessitent un matériel mo<strong>de</strong>rne important etd'une mise au point délicate, exigent <strong>de</strong> ceux qui yprennent part, une culture scientifique, un sens <strong>de</strong>l'organisation et <strong>de</strong>s qualités <strong>de</strong> précision, que les ingénieurs,par formation et par nécessité, possè<strong>de</strong>nt à un<strong>de</strong>gré élevé. Un technicien est donc, nous semble-t-il,tout à fait apte à diriger avec succès ces grands voyagesd'exploration et <strong>de</strong>. recherche scientifique.En voici aussitôt la preuve. Le chef <strong>de</strong> l'Expéditionsur la côte Est du Groenland, composée <strong>de</strong> quatrehommes, très jeunes, très instruits et doués d'aptitu<strong>de</strong>sphysiques remarquables, ce jeune chef, dont ona loué, avec raison, l'intelligence, la maturité d'esprit,le courage et les connaissances, est un E.C.L. sorti <strong>de</strong>l'Ecole en 1928, et qui <strong>de</strong>puis, tout en organisant sonexpédition, a trouvé le temps <strong>de</strong> préparer ses examens<strong>de</strong> licence ès-sciences, qu'il a passés avec succès. Nousn'avons trouvé ces renseignements dans aucun <strong>de</strong>scompte-rendus si abondants publiés dans la presseconcernant l'Expédition P.-E. Victor. N'était-il pas nécessaire<strong>de</strong> noter ceci pour l'<strong>Histoire</strong>, dans cette revue,où les débuts <strong>de</strong> Paul-Emile Victor, prometteurs d'unfécond avenir, ont éveillé tant <strong>de</strong> sympathie.Ce n'est pas, d'ailleurs, seulement cette raison,que l'on pourrait à juste titre trouver fort subjective,qui inspire nos sentiments à l'égard du chef <strong>de</strong> l'Expéditionau Groenland, et nous englobons dans une communeadmiration, celui qui assuma la direction et lesresponsabilités <strong>de</strong> l'entreprise et ses trois admirablescompagnons.On répète souvent — et non hélas ! sans quelqueraison — que notre époque est celle <strong>de</strong>s ambitionsmesurées et <strong>de</strong>s petits caractères ; que <strong>de</strong> plus enplus, dans notre pays, les esprits se détournent <strong>de</strong> cequi est noble et beau, mais comporte <strong>de</strong>s dangers, etmontrent un goût affligeant pour ce qui est terre àterre mais sans risque ; que le désir <strong>de</strong> jouissance et,par voie <strong>de</strong> conséquence la soif <strong>de</strong> l'argent même malhonnêtementacquis, inspire toutes les pensées d'ungrand nombre <strong>de</strong> gens ; que la jeunesse n'a ni idéal,ni foi ; que nous sombrons enfin dans la veulerie,la facilité et la corruption.Mais, à ces réflexions d'esprits désabusés, les faitsviennent heureusement, chaque jour, apporter quelquescorrectifs et nous donner <strong>de</strong>s motifs <strong>de</strong> réconfort,malgré les tristesses <strong>de</strong> l'heure présente. Parmi toutesles raisons d'espérer, il en est une qui trouve son fon<strong>de</strong>mentdans le sérieux et l'élan <strong>de</strong> la jeunesse intellectuelled'aujourd'hui. L'œuvre admirable <strong>de</strong>s quatrecompagnons, formant la Mission scientifique françaisedu Groenland, nous en apporte une nouvelle preuve.Voilà <strong>de</strong>s jeunes gens bien nés, instruits, douésd'une robuste santé, et <strong>de</strong> tournure séduisante, capablesen un mot <strong>de</strong> faire la meilleure figure dans lemon<strong>de</strong>. Ils auraient pu, comme tant d'autres, dissipeices dons au fil <strong>de</strong>s jours d'une existence confortable,mais médiocre, parce que sans idéal et sans générosité;ils ont préféré vivre dangereusement une vie d'aventure,d'efforts périlleux, <strong>de</strong> sacrifice : une véritableépopée, heureux, en développant les dons qui sont eneux, d'être utiles à la science et à l'humanité.Vous représentez-vous l'existence <strong>de</strong> ces quatre garçons,<strong>de</strong>puis le jour où le grand Charcot les prit à sonbord, jusqu'à celui où ils posèrent <strong>de</strong> nouveau le piedsur la terre <strong>de</strong> France ! Dès les premiers jours, ilss'étaient préparés avec sérieux à leur tâche, en apprenantla langue du pays où ils <strong>de</strong>vaient vivre.Puis le « Pourquoi-Pas ? » les débarqua à Angmassalik,et aussitôt ils se jetèrent avec entrain dans cettehttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>. TECHNICA 3vie prodigieuse qui convenait si bien à leur jeunessear<strong>de</strong>nte, sérieuse, enthousiaste. Vous trouverez quelquespages p' us ' om un récit, bien insuffisant, bienincomplet, mais qui vous donnera néanmoins une idée<strong>de</strong> ce que fut l'Expédition française au Groenland. Ceque nous <strong>de</strong>vons dire ici, c'est que leur courage futtoujours à la hauteur <strong>de</strong>s pires circonstances. Combien<strong>de</strong> fois les quatre camara<strong>de</strong>s sentirent-ils passer sureux le souffle <strong>de</strong> la mort, sur la banquise, égarés dansles neiges et les glaces, ou lorsque leur légère embarcationétait chavirée par les icebergs ?Il faut insister également sur les services rendus parl'Expédition à la science et aux populations indigènes.« Grâce à la mission Victor, a affirmé Charcot, le nom<strong>de</strong> notre pays, dans la région d'Angmassalik, est <strong>de</strong>venule synonyme <strong>de</strong> bienveillance. »Dans quelques jours, trois, <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> la premièreexpédition vont repartir, toujours sous la direction<strong>de</strong> P.-E. Victor. Cette fois, comme nous le disonsd'autre part, c'est surtout une mission humanitairequ'elle va d'abord accomplir. En ce moment, si proche<strong>de</strong> leur départ, nous adressons à ces vaillants — à leurchef surtout, qui, avec un cran admirable, a décidé <strong>de</strong>rester seul une année entière, après le réembarquement<strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux compagnons — le témoignage <strong>de</strong>notre admiration et nos vœux ar<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> réussite./http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonT E C H N I G A N° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>.aciéries1HOMÉ JROMBACKUSINESUSINESINOUXONVILLE NOI(Ar<strong>de</strong>nnas)STAINS • SEINEforgeestampageaciermouléfonte malléablegrenaillesd'acierÉPURATIONFILTRATIONDES EAUX•Usages IndustrielsALIMENTATION <strong>de</strong>s VILLES,CITÉS, HOPITAUX, PISCINESTOUS PROCÉDÉSÉPURATION A CHAUDÉPURATION A FROIDCLARIFICATIONDÉFERRISATIONSTÉRILISATIONNOMBREUSES RÉFÉRENCESDANS TOUTES INDUSTRIESUsages MénagersMAISONS-CHATEAUX-CLINIQUESPETITESADOUCISSEURSINDUSTRIESCOLLEGESAUTOMATIQUES*' PERMO "Un seul volant à tournerFILTRES CLARIFICATEURSVERDUNISATEUR MÉNAGER" PERMO "NOTICES ET DEMONSTRATIONSPERMUTITEX^PERMO^\P.PXAgent régional : E. CHARVIERINGÉNIEUR (E. C. L. 1920)5, rue Mazard -:- LYON Tél. : Franklin AI-IB _^E TSPHILLIPS & PAINSiège Social : 31, Rue <strong>de</strong> la Vanne - fflontrouge (Seine)LYONCours <strong>de</strong> ia Liberté — Tél. : Moncey 82-36http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>. T E C H N I C AH L'Expédition scientifique française Asur la côte Est du GroenlandAu mois <strong>de</strong> juillet1934, le navire« Pourquoi - Pas ? »du CommandantCharcot, le célèbresavant, et explorateur,quittait les côtes <strong>de</strong>France pour unenouvelle croisière.Il avait, cette fois,pour mission la récupération du matériellaissé au Scoresby-Sund par l'annéepolaire 1932-1933 et prêté au gouvernementDanois, et la continuation <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong><strong>de</strong> la mer et <strong>de</strong> la côte orientale duGroenland. Il <strong>de</strong>vait en outre assurer letransport et l'installation à Angmassalikd'une expédition scientifique envoyée auGroenland par le Muséum National d'<strong>Histoire</strong>Naturelle ; celle-ci avait été prise à son bord le 11 juillet, àSaint-Servan, et <strong>de</strong>vait passer une année dans les régions polairesoù elle comptait se livrer, en même temps qu'à d'autres travauxsecondaires concernant la physique du globe (marées, météorologie),à <strong>de</strong>s recherches ethnographiques sur les Esquimaux du Scoresby-Sund et <strong>de</strong> la région d'Angmassalik.Lyonnaise. Superbe garçon à la physionomie franche et ouverte,au corps d'athlète, il a donné une âme à cette entreprise dont il futle promoteur et qu'il réalisa envers et contre tout.Ses trois camara<strong>de</strong>s : le D r Robert Gessain, un Lyonnais, fils d'unmagistrat <strong>de</strong> notre ville, mé<strong>de</strong>cin, chargé <strong>de</strong> la partie anthropologique; Michel Perez, géologue, chargé <strong>de</strong> la partie géographiegéologie; Fred Matter-Steveniers, chargé <strong>de</strong>s prises <strong>de</strong> vues cinématographiqueset <strong>de</strong> la photographie, partageaient sa foi, sonmépris du risque et son ar<strong>de</strong>ur pour la recherche scientifique.Le D r Charcot — bon connaisseur enhommes et qui a donné personnellementmaintes preuves d'une valeur hors pair —a porté sur les membres <strong>de</strong> l'expédition cesimple témoignage, éloquent dans sa brièveté: « Il appartiendra au chef <strong>de</strong> cettemission, M. P.-E. Victor, <strong>de</strong> rendrecompte <strong>de</strong> son organisation et <strong>de</strong> sestravaux. Je me contenterai, actuellement,d'affirmer que, malgré <strong>de</strong>s ressourcesfinancières extrêmement mo<strong>de</strong>stes, elle apu débuter dans <strong>de</strong>bonnes conditions grâceà l'enthousiasme et àla persévérance <strong>de</strong> cetteéquipe <strong>de</strong> jeunes gens. »Et encore : « Le chef <strong>de</strong>la mission française etses membres possè<strong>de</strong>nttoutes les qualités phy-•"•"M»"Le chef et ses trois camara<strong>de</strong>sL'expédition scientifique se composait <strong>de</strong> quatre personnes —Quatre jeunes gens totalisant à peine 100 ans ! — leur chef, PaultmileVictor, est enseigne <strong>de</strong> vaisseau <strong>de</strong> réserve et licenciées sciences ; il a appartenu à la promotion 1928 <strong>de</strong> l'Ecole Centrale£1Les quatre Membres <strong>de</strong> l'Expédition.De haut en bas : P.-E. Victor, D r Cessain,M. Pérez, Fred Matter-Stevenier.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonT E C H N I C AN° <strong>38</strong>. — A vril 1930.OCIÉTIALSACIENNEE CONSTRUCTIONS MÉCANIQUESA G E N C E S A. :BORDEAUX. 15, cours G. Clemenceau NANCY • • • 34, rue GambettaEPINAL . 12. rue <strong>de</strong> la Préfecture NANTES. • 1, rue Camille-Berruyer...... j 155, rue du Molinel ROUEN- • . 7, rue <strong>de</strong> Fontenellen ,.'.•• î!j' r ;* a |?K e(Texl,le) STRASBOURG 7, rue du TribunalLYON- MARSEILLE • • 13, 9, rue Sylvabelle Grêlée -m,,, TOULOUSE. nucr . ti. 14, boulevard K„„I„„„„H ^„„„ CarnotSOCIETE ANONYME AU CAPITAL DE 114.750.000 FRANCSMm à MULHOUSE (Haut-Khin) - GRAFFENSTADEN v*m - Câblerle à CLIU,Maisonjà [PABIS : 32. Rue <strong>de</strong> Lisbonne (8")CHAUDIÈRES, MACHINES A VAPEURMOTEURS A GAZ ET INSTALLATIONS D'ÉPURATION DE GAZTURBO-COMPRESSEURS, MACHINES ET TURBO-SOUFFLANTESTURBINESHYDRAULIQUESFILS ET CABLES ISOLÉS ET ARMÉS POUR TOUTES APPLICATIONSMACHINES-OUTILS —LOCOMOTIVES A VAPEURMACHINES POUR L'INDUSTEIE TEXTILEChaudière antituhulaireavec son réchauffeur d'eauen cours <strong>de</strong> montage (Centrale Markolsheim).CRICS ET VÉRINS U.-G. - BASCULES - TRANSMISSIONSPOMPES ROTATIVES VOLUMÉTRIQUES " BIR0T0R "POUR LIQUIDES VISQUEUX, ESSENCE, ETC., ETC.MACHINES ET APPAREILS POUR L'INDUSTRIE CHIMIQUEPublicité A.G.E.P.P., 37, rue Marbeuf, Paris (ContreTOILES IMPERMEABLESBÂCHES INDUSTRIELLESBÂCHES AGRICOLESTENTES-STORESRIDEAUX-VELUMSPARASOLSATELIER DECONSTRUCTION MÉCANIQUEET SERRURERIESeul Fabricant <strong>de</strong>sTISSUS APORÉTIOUESBÂCHEVQUADRILLÉES(Marques déposées) Garantiesirulcchirablss eftmfterméabtesD&/is,Renseiqn&, Zctiantiliorusur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frH W£%&JETABLIS p. MARCHE- ROCHEkTWN 163-165. AVENUE DE SAXEfèléph.Moncey 3o34LYONïïlltéléqr. Bâches-Lyonhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>. TECHNICA 7Les Esquimaux viennent en oumiak et en kayak rendre visiteaux Membres <strong>de</strong> l'Expédition à leur camp <strong>de</strong> base.siques et <strong>de</strong> savoir qui leur permettront <strong>de</strong> réussir. »But et moyens <strong>de</strong> l'ExpéditionLe concours du « Pourquoi-Pas ? »Pour entreprendre une expédition <strong>de</strong> cette importancequi nécessite un matériel considérable et fortcoûteux, comment P.-E. Victor et ses compagnonsréussirent-ils à obtenir les concours qui, autant queleur courage et leur volonté, furent le gage dusuccès ? C'est une belle histoire que le jeune chef acontée avec esprit.« Malgré une vieille prédilection pour la Polynésie,écrit-il notamment, je désirais <strong>de</strong>puis longtempsobserver les Esquimaux, avec la curiosité froi<strong>de</strong>mentscientifique et la chau<strong>de</strong> sympathie <strong>de</strong> l'ethnographe.Mais comment aller dans l'Extrême-Nord ? Mon seulespoir était d'embarquer sur le « Pourquoi-Pas ? » et<strong>de</strong> participer à sa croisière annuelle.Le commandant Charcot me reçut avec cette affabilitésouveraine qui caractérise son accueil, m'écouta,pesa et soupesa mon projet.« Impossible <strong>de</strong> vous emmener, mon petit. Je nepars que pour trois mois. Je ne reste jamais plus<strong>de</strong> quinze jours dans chaque endroit. Vous n'auriezpas le temps <strong>de</strong> réunir les matériaux utiles.« — Pour bien faire il faudrait que je passe unan dans le cercle polaire, dis-je.« — Un an, pourquoi pas ?« Le commandant me regarda, sourit pensivementet me mit la main sur l'épaule. Je compris que j'étaissauvé. Il nous avait adoptés, mon <strong>de</strong>ssein téméraireet moi. »La caution <strong>de</strong> Charcot produisit <strong>de</strong>s miracles. Legouvernement Danois (le Groenland est terre danoise),à la suite d'un voyage à Copenhague que la générositédu savant rendit possible, accorda l'autorisation<strong>de</strong> séjourner au Groenland et fournit aux explorateursrenseignements et conseils précieux ; leMusée d'ethnographie chargea P.-E. Victor d'unemission officielle, à quoi vint bientôt s'ajouter unesubvention <strong>de</strong> 8.000 francs du Ministère <strong>de</strong> l'Educationnationale.Ces premiers résultats n'étaient pas à dédaigner,mais la question pécuniaire restait préoccupante.8.000 francs pour organiser une expédition anGroenland, c'est peu, même en y ajoutant les sacrificespersonnels consentis généreusement par lesmembres <strong>de</strong> l'expédition.Alors, <strong>de</strong>s lettres, appuyées par <strong>de</strong>s recommandationsdu Commandant Charcot, furent envoyées danstoutes les directions, vers <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> toutgenre et <strong>de</strong> toute importance, <strong>de</strong>mandant tout ce dontl'expédition avait besoin, et, dit P.-E. Victor, « prévenantnos correspondants, avec une parfaite ingénuité,que nous n'avions ni les moyens, ni l'intention'<strong>de</strong> les payer ».Le croirait-on ? en pleine crise, alors que tant <strong>de</strong>soucis assaillent les chefs <strong>de</strong> maison, ces lettres obtinrentun succès merveilleux. Et, en quelques semaines,500.000 francs <strong>de</strong> matériel scientifique, d'équipementet <strong>de</strong> vivres étaient rassemblés.L'expédition scientifique n'avait plus, dès lors, qu'àse préparer au départ..Le voyage du « Pourquoi-Pas ? »Le Commandant Charcot a retracé, dans une instructiveet vivante conférence, les péripéties mouvementéesdu voyage qui conduisit le « Pourquoi-Pas ? »à Angmassalik. Après une courte escale à Akureyri(Islan<strong>de</strong>) où le navire compléta ses approvisionnementsen eau, charbon et vivres, il appareilla le 4août, faisant route au Nord.Le 6, à dix heures, on apercevait la banquise. Apartir <strong>de</strong> ce moment, les difficultés <strong>de</strong> navigation,aggravées par le manque <strong>de</strong> visibilité, mirent à ru<strong>de</strong>P.-E. Victor, le D r Gessain et Fred Matter-Stevenieren costume d'Esquimaux.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonTECHNICAN° <strong>38</strong>. — Avril 193G 336.Ce ©transformateurSociété Anonyme Capital 2.000.000Siège social :29, rue <strong>de</strong> Berri - PARIS (8«)R. C. Seino 39254Direction et Usines :PETIT - QUEVILLY (S.-I.)MÉTHODE DE VAPORISATIONLe WilliamsAugmentation <strong>de</strong> la puissance<strong>de</strong> vaporisation <strong>de</strong>s ChaudièresEconomie <strong>de</strong> combustibleLa Métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> vaporisation et Le WILLIAM'S » est baséesur l'utilisation industrielle <strong>de</strong> phénomènes physiques (notammentle phénomène <strong>de</strong> Gernez), qui suppriment les résistancesà la formation <strong>de</strong> la vapeur et à son dégagement.Elle apporte constamment, sur les tôles chauffées, la bulled'air et l'aspérité mobile complètement entourées d'eau, nécessairesà la formation et au dégagement immédiat <strong>de</strong> lavapeur.La vaporisation est généralisée et régularisée à tous lespoints <strong>de</strong> la surface <strong>de</strong> chauffe, jusqu'à concurrence <strong>de</strong> lachaleur disponible.La circulation <strong>de</strong>vient plus intense, et on peut pousser leschaudières jusqu'à la limite <strong>de</strong> la bonne combustion, sansnuire à l'utilisation et sans crainte d'entraînements d'eau àaucun moment. >_ L'emploi du « WILLIAM'S » empêche en outre la précipitation<strong>de</strong>s sels incrustants sous forme cristalline. Ceux-ci,comme l'indiquent les micro-photographies ci-<strong>de</strong>ssous, restentà l'état amorphe, très ténus et par suite assez légers poursuivre les courants <strong>de</strong> circulation et pour être évacués chaquejour.L'emploi <strong>de</strong>s désinorustants <strong>de</strong>vient donc sans objet... ~..;1^,.\1Transformateur triphasé <strong>de</strong> 2.500 KVA 35.000 voltsavec réglage <strong>de</strong> tension en charge.TRANSFORMATEURS DE MESURECHARIOTS ET TRACTEURSPOSTES DE SOUDURE A L'ARC -Représentant: lïl. PierreÉLECTRIQUESLAMPES A INCANDESCENCEBRACHET, Ing. EX L. et E.S.E.6, Av. Jales-Ferry, LYON - Téléph. Lalan<strong>de</strong> 19-04Anciens Etablissements SAUTTER-HARLÉ16 à 26, Avenue <strong>de</strong> Suïïren. PARIS (XV e )R. C. Seine 104.728Tél. : Ségur I 1-55GROUPES ÉLECTROGÈNESà turbines radiales à double rotation, système Ljongstrom, à très faibleconsommation <strong>de</strong> vapeur, pourStations Centrales et Propulsion Électrique <strong>de</strong>s NaviresAPPAREILS ÉLECTROMÉCANIQUES DIVERSSans William's-cristaux.Avec William's -pas <strong>de</strong> cristauxMioro-photographies Indiquant la différence d'état physique<strong>de</strong>s sels Incrustants dans les chaudières traitées et dansles chaudières non traitées.Quant aux anciens tartres, en quelques jours ils sont désagrégéset les chaudières en sont débarrassées, grâce à laformation <strong>de</strong> la vapeur que les agents <strong>de</strong> vaporisation,constitués par « Le WILLIAM'S », déterminent dans lesfissures du tartre ou entre la tôle et celui-ci ; la désincrustation,ainsi due à une action mécanique, se produit toujoursd'une façon complète.L'économie <strong>de</strong> combustible d'environ 10 % sur les ehaudiereiprises complètement propre» est en pratique, par la suppressioncomplète <strong>de</strong> tous tartres, dépôts et boues, bien supérieureà ce taux.a Le WILLIAMS » maintient stables dans les chaudières lasnitrates et les chlorures, et arrête absolument toutes les corrosions,même celles provenant <strong>de</strong> l'oxygène.Téléph. : Franklin 19-4S -Télégr.:LEWILLIAMS-LYONCASIMIR BEZ et ses FILS105, Rue <strong>de</strong> l'Hôtel-<strong>de</strong>-Ville, LYON -19, Avenue Parmentier, PARISSociété à responsabilitélimitéeBREVETS S.CD.G. en FRANCE et à L'ETRANGERServices d'Ingénieurs suivant régulièrement les applications<strong>de</strong> la Métho<strong>de</strong> et visitant les chaudières : Paris, Lyon, Marseille.Lille, Le Havre, Rouen, Brest, Nantes, Bor<strong>de</strong>aux,Léran, Saint-Etienne, Le Creusot, Alger, Tunis, Strasbourg',Bruxelles, Anvers, Liège, Barcelone.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonBanquise au large d'Angmassalik. — Août 1934.épreuve la solidité du bateau et la résistance <strong>de</strong>l'équipage. A plusieurs reprises, le « Pourquoi-Pas ? »,emprisonné par les glaces et entraîné par le courantavec la banquise, parvint difficilement à se dégager<strong>de</strong> l'étreinte.Enfin, le 25 août, le navire était à l'entrée du fiordd'Angmassalik encombré <strong>de</strong> glaces serrées. Il fallutencore manœuvrer pendant plus <strong>de</strong> cinq heures pourfranchir cinq milles, avant <strong>de</strong> trouver un étroit chenald'eau libre entre les glaces et la terre en approchantdu mouillage.Les membres <strong>de</strong> l'expédition P.-E. Victor, aidés<strong>de</strong> tout l'équipage disponible du « Pourquoi-Pas ? »,s'employèrent dès l'arrivée à débarquer et à installerleur important matériel dans un bâtiment qui jusqu'alorsavait servi d'infirmerie et qui leur étaitaffecté par le gouvernement danois. C'est dans cettemaison, très bien construite et confortable, que futétablie la base <strong>de</strong> l'expédition scientifique françaisedurant tout son séjour au Groenland.Le 31 août, le «Pourquoi-Pas?» lève l'ancre etl'expédition P.-E. Victor reste seule en face <strong>de</strong> satâche.Les Esquimauxd'AngmassalikSans perdre <strong>de</strong> temps, elle achève son installatione ', déjà, <strong>de</strong>s contacts sont pris avec la populationesquimau.Les Esquimaux manifestèrent aussitôt une gran<strong>de</strong>confiance à l'égard <strong>de</strong> ces Français "qui avaientapporté avec eux tant <strong>de</strong> choses étonnantes et susceptibles<strong>de</strong> trocs avantageux. Le Danemark a réalisédans ce pays, <strong>de</strong>puis cinquante ans, une œuvre admirablesouvent rappelée par Charcot, et fait d'unepopulation autrefois sauvage, <strong>de</strong>s êtres doux, policés,instruits et serviables.Il y a un <strong>de</strong>mi-siècle, en effet, qu'un officier <strong>de</strong>la marine danoise, Gustave Holm, découvrait sur lacôte Est une agglomération <strong>de</strong> quelques centainesd'Esquimaux dans la région du fiord d'Angmassalik.Ces indigènes n'avaient jamais eu le moindre contactavec d'autres races ; ils vivaient suivant <strong>de</strong> trèsanciennes coutumes et, dans les jours <strong>de</strong> disette, ils<strong>de</strong>venaient anthropophages, sacrifiant <strong>de</strong>s enfantspour servir <strong>de</strong> nourriture aux adultes. Les vieillards— bouches inutiles — étaient alors supprimés.Patiemment et avec métho<strong>de</strong>, les Danois s'appliquèrentà éduquer ces êtres frustes, et les résultatsobtenus font honneur à ceux qui ont poursuivi cettetâche, sans craindre les dangers, ni ménager leurspeines.C'est ainsi que fut fondée la station dite d'Angmassalik,dans le Tasinsak-Fiord ; elle <strong>de</strong>vint Kong-Oscaro-Havn et étendit son action sur les agglomérations<strong>de</strong> la région.Les chiens <strong>de</strong> l'ExpéditionAu début <strong>de</strong> septembre, l'explorateur anglais MartinLindsay arriva à Angmassalik après sa traversée<strong>de</strong> l'Ice-Pac. Des relations cordiales s'établirentaussitôt entre lui et l'expédition française, et il fit donà celle-ci <strong>de</strong> la meute <strong>de</strong> chiens qui lui restait, et5http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon10 T E C H M I C A N° <strong>38</strong>. — Avril 19; «.FONDERIES DE L'ISÈREMITAL & MARONS.A.R.L. CAPITAL : 1. 5 0 0 . 0 0 0 FRANCSLA VERPILLIERE (ISÈRE)Siège Social ; 158. Rue <strong>de</strong> Créqui, 25ÔLYONTe/


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonJ^Jk.Le traîneau <strong>de</strong> l'Expédition en ordre <strong>de</strong> marcheprit sur lui <strong>de</strong> lui prêter <strong>de</strong>s instruments fournis parla Royal Geographical Society <strong>de</strong> Londres qui voulutbien ratifier ce geste <strong>de</strong> bonne camara<strong>de</strong>rie.Ils étaient six chiens, <strong>de</strong> superbes Danois, qui<strong>de</strong>vinrent pour l'expédition, <strong>de</strong>s compagnons, <strong>de</strong>samis, <strong>de</strong>s frères... On ne peut lire sans émotionl'hommage qui a été rendu par Fred Matter à cesanimaux qui partagèrent pendant un an leur existencecl, leurs dangers :« Jamais il n'y eut serviteurs plus fidèles, frèresplus dévoués, amis plus sûrs. Sans eux, nous n'aurionspu accomplir notre mission. Ils ont eu faimquand nous avons eu faim. Ils ont souffert quandnous avons souffert. Ils ont marché <strong>de</strong>s jours et <strong>de</strong>sjours, sans manger, lirant <strong>de</strong> toutes leurs forces nostraîneaux sans un gémissement, sans un grognement<strong>de</strong> mauvaise humeur. Ils ne nous <strong>de</strong>mandaientqu'une chose, au soir <strong>de</strong> ces exténuantes étapes, unmot <strong>de</strong> compliment — car une parole amicale les faisaitfrémir <strong>de</strong> joie — moins encore, un simple regardd'amitié... »La vie et les travaux <strong>de</strong>s quatre compagnonsau GroenlandDès le mois <strong>de</strong> septembre, les quatre amis partirenten embarcation pour visiter les principaux settlements(1) et faire plus complète connaissance avecles indigènes.A partir du 10 octobre, la mission resta bloquéeau camp <strong>de</strong> base d'Angmassalik jusqu'à janvier, par(1) Petites colonies d'esquimaux.suite <strong>de</strong>s circonstances climatériques habituelles etprévues : trop <strong>de</strong> glaces pour permettre <strong>de</strong>s déplacementsen embarcation ; pas assez <strong>de</strong> glace et <strong>de</strong>neige pour permettre <strong>de</strong>s déplacements en traîneau.Ce temps fut utilisé, en premier lieu, pour l'installationdu groupe électrogène, <strong>de</strong> l'appareil <strong>de</strong> rayonsX, <strong>de</strong> l'appareil électrique d'enregistrements sonoressur disques, <strong>de</strong>s projecteurs pour photographies,etc., en outre, l'expédition compléta sa documentationauprès <strong>de</strong>s indigènes <strong>de</strong>s autres setllements venantau comptoir, et qui prirent rapi<strong>de</strong>ment l'habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>se laisser loger et nourrir au camp <strong>de</strong> base.Nous <strong>de</strong>vons dire ici que les membres <strong>de</strong> l'expéditionavaient employé leurs loisirs, sur le « Pourquoi-Pas? », à prendre; <strong>de</strong>s leçons <strong>de</strong> langue esquimau,qui leur étaient données par la femme d'unfonctionnaire du Scoresby-Sund, embarquée àAkureyri. C'est en partie grâce à leur connaissancesuffisante <strong>de</strong> la langue, qu'ils durent la sympathie <strong>de</strong>sindigènes et les résultats obtenus au point <strong>de</strong> vuescientifique.De février à juin, l'état <strong>de</strong> la glace leur permitenfin <strong>de</strong>s déplacements en traîneau pour documentation,observations, et recueil <strong>de</strong> collections.De juin à août, la dislocation <strong>de</strong> la banquise leurpermit <strong>de</strong> se déplacer en embarcations dans le mêmebut.Au cours <strong>de</strong> ces déplacements, les membres <strong>de</strong> lamission s'adaptèrent intégralement au mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>sindigènes, partageant leur nourriture, leur logementet leurs moyens <strong>de</strong> transport.Pour conquérir la sympathie <strong>de</strong>s Esquimaux, ilfaut en effet vivre comme eux <strong>de</strong> toutes les manières.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyont\3HfiOseZH-1O>cocoDépart sur la banquise. — Février 1935.CDCohttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN" <strong>38</strong>. - - Avril <strong>1936</strong>. T E C II N I C A 13Aussi, dès le début, les quatre Français comprirentque leur acclimatation aurait fait un grand pas lejour où ils seraient habillés en vrais Esquimaux. Etils firent confectionner par les femmes du village —ce qui n'alla pas sans difficultés étant donné leur tailleélevée si différente <strong>de</strong> celle <strong>de</strong>s indigènes — un uniformeesquimau complet: pantalon, veste <strong>de</strong> fourrure,kamik ou chaussures doublées <strong>de</strong> poils <strong>de</strong> chien.Ils apprirent à manger <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> phoque, àse servir d'un kayak (1), à conduire un traîneau, às'exprimer habituellement dans la langiie esquimau« dont les modulations assourdies et les nombreusessyllabes claires évoquent pour une oreille étrangèrele doux parler français ». Ils connurent enfin la séductionétrange et irrésistible du danger, inséparable <strong>de</strong>la vie au Groenland.Dangers courus sur la banquiseAvec l'insouciance <strong>de</strong> leur jeunesse et l'ar<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>leur tempérament, nos compatriotes s'accoutumèrentvite à l'existence <strong>de</strong> ce « cher compagnon ». Lisez àce sujet les quelques lignes suivantes extraites ducarnet <strong>de</strong> voyage <strong>de</strong> Fred Matter, où celui-ci évoqueavec simplicité les périls traversés par ses amis etlui :« Au Groenland, on ne peut pas faire un pas sansrencontrer l'aventure. La plus banale promena<strong>de</strong>peut finir tragiquement. Un acci<strong>de</strong>nt qui, dans nosclimats, serait sans conséquence, là-bas vous couchepour jamais dans la neige, car tout s'y passe loin <strong>de</strong>tout : à trois kilomètres du village vous pouvez fortbien mourir <strong>de</strong> froid, tout simplement parce que vousvous êtes cassé la jambe.« Mais le danger sur la banquise n'est pas n'importequel danger. Son plus grand charme rési<strong>de</strong>dans le fait qu'on peut éviter ses pièges, mais non saprésence, jour et nuit. C'est pourquoi la mentalitésportive, là-bas, disparaît tout <strong>de</strong> suite. Les cassecoules plus endurcis <strong>de</strong>viennent sages.« Nous pouvons affirmer qu'il ne s'est pas passé <strong>de</strong>semaine où nous n'ayons failli laisser notre peaudans quelque aventure, mais il n'est pas moins vraique nous n'avons jamais couru un risque inutile,jamais nargué le <strong>de</strong>stin.« Dans le cercle polaire, l'impru<strong>de</strong>nce perd toutpanache, la témérité semble presque ridicule ; quandle danger vous poursuit avec tant d'assiduité, vousn'éprouvez nullement le besoin <strong>de</strong> courir après lui.« Noya<strong>de</strong>s en kayak, combats qui tournent malavec un ours blanc ou un niniartek — cet étrangephoque-léopard <strong>de</strong>s mers boréales — chutes dans <strong>de</strong>screvasses, expéditions perdues dans la solitu<strong>de</strong> et quilournent en rond autour d'une maison ou s'arrêtentpour la suprême étape à quelques centaines <strong>de</strong> mètres(1) Petite barque individuelle.d"un dépôt <strong>de</strong> vivres, tels sont les acci<strong>de</strong>nts les plusfréquents sur la banquise.« Nous leur avons échappé <strong>de</strong> justesse, bien <strong>de</strong>sfois ; bien <strong>de</strong>s fois, nous avons vu <strong>de</strong> malheureuxcamara<strong>de</strong>s esquimaux y succomber.« Je me souviens <strong>de</strong> notre brave ami Vitou, quipartit par une claire matinée <strong>de</strong> printemps pour allerà la chasse <strong>de</strong> l'autre côté du fjord d'Angmassalik,et ne revint pas.« On ne sut jamais ce qui lui était arrivé. »Bilan <strong>de</strong> l'ExpéditionCette vie aventureuse laissait une place aux travauxqui étaient le principal but <strong>de</strong> l'expédition. Ils serésument dans quelques chiffres : 22 settlements successivementhabités et visités en entier, et, au cours<strong>de</strong> ces visites, 875 habitants mensûrés, examinés etinterrogés ; constitution <strong>de</strong> collections ethnographiquescomprenant environ 3.300 pièces ; enquêtesethnographiques ; recherches d'anthropologie, physiologie,pathologie (environ 820 individus mensûrés,500 groupes sanguins, 290 sédimentations <strong>de</strong> sang,etc.), étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> géographie, géologie, météorologie,etc. ; cartographie, exploration ; film ethnographique; photographies (environ 8.000) ; enregistrements<strong>de</strong> chants (environ 250 chants sur 60 disques).Les distances couvertes par l'expédition sont <strong>de</strong>2.000 kilomètres en traîneau et 700 kilomètres enembarcation.Le retourUn jour, au bout du douzième mois, le messageradio suivant parvint à Angmassalik : « Pourquoi-Pas ? » quitte île Jean-Mayen pour Islan<strong>de</strong> où feraescale <strong>de</strong>ux jours. Repartirai ensuite pour Angmassalik.Aussitôt, les membres <strong>de</strong> l'Expédition P.-E. Victorcommencèrent leurs préparatifs <strong>de</strong> départ sous lesyeux désolés <strong>de</strong>s Esquimaux qui s'étaient attachés àces quatre jeunes Français exubérants, parfoisbruyants, mais si sympathiques.Le len<strong>de</strong>main, <strong>de</strong>uxième message : « Pourquoi-Pas ? » quitte Akureyri pour Angmassalik et sera làsi conditions sont bonnes, dans quatre jours. Puisun troisième radio : Sommes dans glaces difficiles,70 milles nord Kang<strong>de</strong>stugvaksiak. Avançons lentement.Enfin, du haut d'un cap élevé, nos jeunes explorateursvoient apparaître un navire. C'est le « Pourquoi-Pas? » « minuscule dans ce paysage démesuré,mais distinct dans tous ses détails, <strong>de</strong> la pomme dumât à la lisse ». Du coup, le souvenir <strong>de</strong>s douze moispassés sur la banquise tombe dans le passé, et seulsubsiste, pour les quatre compagnons, l'immensejoie du retour.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonU . T E C H N I C A N° <strong>38</strong>. — Avril 19 36 .RtNE.S. A. au Capital <strong>de</strong> 10.000.000 <strong>de</strong> francsTélégramme : SAVOISIENNE-AIX-LES-BAINSTéléphone : 1-20BUREAU A LYON : <strong>38</strong>, cours <strong>de</strong> la LibertéTéléphone : Moncey 05-41 (3 lignes)Directeur :A. CAILLATIngénieur E. CL. (1914)AGENCESdans lesprincipales villes<strong>de</strong> FranceTransformateurs monophasés <strong>de</strong> 6}00 KV A — ro pério<strong>de</strong>s —pour fours " système MIGUET " 160.000 à 200 000 Ampères par unité,45,000/40 à 65 volts. Refroidissement par circulation d'huile à l'extérieurTRANSFORMATEURSCONDENSATEURS "SAVOISIENNE"BOBINES DE SOUFFLAGE - BOBINES D'ÉQUILIBRECOMPAGNIE FRANÇAISEDES CONDUITES D'EAUSociété Anonyme au Capital <strong>de</strong> 7.000.000 <strong>de</strong> francsSIÈGE SOCIAL :/ 06-/08, Rue <strong>de</strong> Lourmel, PARIS ( XV'>ETUDE - ENTREPRISE - EXPLOITATIONRégie <strong>de</strong> distribution d'eauCompteur <strong>de</strong>vitesse admispar la Ville<strong>de</strong> Lyonet <strong>de</strong> gaz. - Compteurs d'eau,vitesse el volume.Compteurs à gaz - Compteursà aie. — Compteurs spéciaux poureau chau<strong>de</strong>. — Compteurs pour- - alimentation <strong>de</strong> chaudières - -AGENCE DE LYON :, route <strong>de</strong> Vienne,LYON (7 e )Téléphone : Parmentier 20-81R. C. Seine 108.683LES FONDERIES PI FONT)4rm.m290, cours Lafayette, LYON - Tél. Vaudrey 3 9 - 7 3223 Registre du Commerce n» 10.550CHAUDRONNERIEet CONSTRUCTIONS MÉTALLIQUESAnciens EtablissementsTEISSEDREà Terrenoire (Loire)Téléphone n° 3Roulage à la ^achinepar petites pièces en séries- - Roulage à la


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN" <strong>38</strong>. - - Avril 193C: TECHNICA 15Tandis que l'équipage du « Pourquoi-Pas ? » embarquaitle matériel et les collections <strong>de</strong> l'expédition,celle-ci complétait durant quelques jours ses travauxpar <strong>de</strong>s observations qui purent être effectuées grâceaux ressources du navire (embarcation à moteur) eth un supplément <strong>de</strong> matériel <strong>de</strong>mandé par radio aucours <strong>de</strong> l'hiver.L'appareillage définitif eut lieu le 25 août 1935. Labanquise était traversée sans gran<strong>de</strong> difficulté, et le27 le « Pourquoi-Pas ? » faisait escale à Reykjavik(Islan<strong>de</strong>). Le retour en France fut mouvementé, enraison du mauvais temps, mais sans grave avarie lenavire parvint à gagner la côte d'Irlan<strong>de</strong> et il poursuivaitsans autre inci<strong>de</strong>nt sa route jusqu'à Rouen,où il arrivait le 23 septembre.n'a été tentée <strong>de</strong> celte façon. L'expédition s'engagedonc dans <strong>de</strong>s conditions nouvelles -d'incertitu<strong>de</strong>,sinon <strong>de</strong> risques propres à faire hésiter <strong>de</strong>s explorateursmoins courageux. P.-E. Victor et ses compagnonsvont cependant faire cette tentative, bien décidésavec l'insouciance et le mépris du danger qui lescaractérisent, à la mener jusqu'au bout, et à rempliravec succès leur nouvelle mission.•••HDeux traîneaux <strong>de</strong> l'Expédition en raid d'exploration. — Avril 1935.La prochaine expéditionPaul-Emile Victor, le docteur Robert Gessain etMichel Perez se préparent à retourner au Groenland.Cette nouvelle expédition a un but scientifique ethumanitaire. C'est une véritable caravane <strong>de</strong> secoursqui va se diriger vers la côte Est du Groenland oùles indigènes sont atteints <strong>de</strong>puis peu d'une graveépidémie <strong>de</strong> grippe qui fait <strong>de</strong> nombreuses victimes.La côte Est du Groenland étant bloquée par lesglaces <strong>de</strong> 10 à 11 mois par an, les membres <strong>de</strong> laprochaine expédition, pour avoir un été entier <strong>de</strong>travail, ont l'intention <strong>de</strong> traverser le Groenlandd'Ouest en Est ; ils arriveront ainsi sur la côte et<strong>de</strong>ux mois avant qu'un bateau ne puisse franchir labanquise.Jamais encore la traversée <strong>de</strong> la calotte glaciaireDébarquant sur la côte Ouest — où la navigationest possible 7 mois par an — il faudra environ <strong>de</strong>uxmois à l'expédition pour couvrir en traîneaux àchiens et à skis, les 1.000 kilomètres que comportela traversée <strong>de</strong> la calotte glaciaire qui couvre leGroenland. Ce parcours sera effectué à une altitu<strong>de</strong>variant <strong>de</strong> 2.000 à 3.000 mètres ; l'expédition camperadans <strong>de</strong>s tentes où la température maximumest <strong>de</strong> — 15°.« Chacun <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> la mission, a expliquéP.-E. Victor, aura son traîneau tiré par 12 chiensavec son équipage complet : nourriture pour leschiens, pour l'homme et le matériel scientifique. Nousnous dirigerons exactement comme l'on navigue : ausextant et au compas. Le poids <strong>de</strong> nos bagages aété calculé au gramme près... C'est ainsi que nousemmenons très exactement 13 litres, <strong>de</strong> pétrole, cequi nous permettra d'utiliser notre réchaud un nombre<strong>de</strong> minutes très précis par jour et que nous nepourrons pas excé<strong>de</strong>r.« Il nous faudra environ <strong>de</strong>ux mois pour réaliserce raid, mais il nous permettra <strong>de</strong> profiler <strong>de</strong> toutl'été pour préparer mon hivernage, car je compterester seul sur place, une année. Je séjournerai danshttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon16 TECHNICA N" <strong>38</strong>. — Avril 193G.INSTALLATIONS ELECTRIQUECHARREYRE ET C"FRANKLIN 45-43 26, Place Bellecour -:- LYON FRANKL.N 46 4325 ans <strong>de</strong> références dans la France entièreimnmnnnni iTYPOGRAPHIELITHOGRAPHIEGRAVURE:CLICHÉS SIMILI-TRAITTIRAGES EH COULEURSCATALOGUESJOURMAUXAFFICHE: STOUS TRAVAUXADMINISTRATIFSTOUTES FOURhlTURfSPOUR BUREAUXARTICLES DrzCLASSEHEMTnmimititirin MMmtmAiiii IESTAMPAGE Tout Z/^ZT 1 "Marteaux - Puons à Estamper jusqu'à S.OOO kilos <strong>de</strong> puissanceVILEBREQUINS pour Moteurs ^/SST"*ATELIERS E. DEVILLE - GRAND-CROIXJean iJCV J LLt ; . . . ._,•'Louis DEVILLE \ ( ,n « en,eu " E - c - L - '^° !Fondés en i8j4Tcléplione N» *»CONSTRUCTIONSMÉTALLIQUESPLANCHERS ET CHARPENTES EN FERCombles, Scheds, Installations d'Usines, Grilles, Serres, Marquises.Vérandas, Rampes, Portes et Croisées en fer. Serrurerie3 P. AMANTINGÉNIEUR (E. C. L. 1893)SSS, Cours Lafayette — L Y O NTéléphone : MONCEÏ 40-74Seppapepie poap Usines et Bâtiments«24FONDERIE, LAMINOIRS ET TREFILERIEUsines à PARIS et à BORNEL (Oise)E. LOUYOTIngénieur <strong>de</strong>s Arts et Manufactures16, Rue ne la Folie-Mêricourt - PARISTéléphone : â PARIS 901-17 et k BORNEL (OiseFil spécial pour résistances électriques. — Barreaux pourdécolleteurs et tourneurs. — Ano<strong>de</strong>s fondues et laminées. -Maillechort, Cuivre <strong>de</strong>mi-rouge. Laiton Aluminium. -Argentan, Alpacca, Blanc, Demi-Blanc, Similor, Chrysocai,Tombac en feuilles, ban<strong>de</strong>s, ron<strong>de</strong>lles, fils et barres. -Aluminium strié pour marchepieds. — Joncs et cornièresNickel et alliage <strong>de</strong> cuivre et <strong>de</strong> nickel fcrut pour Fon<strong>de</strong>ries. —Guprc-Manganèse.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>. T E C H N I C A 1?le district d'Angmassalik, probablement à 200 kilomètresdu camp <strong>de</strong> base <strong>de</strong> notre <strong>de</strong>rnière expédition.« J'habiterai, seul blanc, une hutte esquimauisolée, je chasserai et vivrai exactement l'a vie <strong>de</strong>sindigènes...« En menant cette 'existence, je me trouverai dansles conditions les meilleures pour étudier ce peupleesquimau en marge du mon<strong>de</strong>.« Eh août <strong>1936</strong>, le « Pourquoi-Pas ? » aura ramenéen France le docteur Gessain et Michel Perez. »*Paul-Emile Victor restera donc seul sur place pourune année. Il hivernera dans le district d'Angrnassalik,probablement à 200 kilomètres du camp <strong>de</strong>base <strong>de</strong> 1934-1935. Il habitera une hutte esquimauisolée, chassera et vivra comme les indigènes. Enmenant cette existence difficile, le jeune et courageuxexplorateur se trouvera dans les conditionsidéales pour étudier ce peuple si particulier... Ilrapportera sans aucun doute, <strong>de</strong> ce séjour, une abondanteet intéressante documentation.Photos prises par lesmembres <strong>de</strong> l'expéditionet communiquées par P.-E.Victor.G. CLARETTéléphone : Franklin 50-55 E. C. L. 1903 Adresse télégraphique : Serela<strong>38</strong>, rue Victor-Hugo ~ LYONZEKHYD AGENT REGIONAL EXCLUSIF DE(L'AUXILIAIRE DES CHEMINSDE FER ET DE L'INDUSTRIE)Epuration <strong>de</strong>s eaux par tous procédés — Épurateursthermo-sodique, chaux et sou<strong>de</strong> — Adoucisseurs ZERHYDà permutation par le ZERWAT — Filtres à sable UNEEK— Filtres à silex — Epuration <strong>de</strong>s eaux résiduaires —Traitement complet <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> piscines.J. Crepelle k C 1Compresseurs — Pompes à vi<strong>de</strong> — Machines à vapeurGroupes mobiles Moto-Compresseurs.= Appareils et EYaporateurs Kestuer =Appareils spéciaux pour Findustrie chimique|ompes sans calfat — Monte-aci<strong>de</strong>s — .VentilateursLavage <strong>de</strong> gaz — Valves à aci<strong>de</strong>s — ÉvaporateursConcentreurs — Cristalliseurs.Maison Frédéric Fouché =Chauffage industriel — Aérocon<strong>de</strong>nseurs — Séchage —Humidification - Ventilation - Dépoussiérage - Enlèvement<strong>de</strong>s buées - Conditionnement d'air - Appareils <strong>de</strong>Stérilisation - Matériel pour Fabriques <strong>de</strong> Conserves etUsines d'Équarrissage.S. I. A.Brûleurs automatiques à mazout pour chauffage central— Emploi du fuel oit léger sans réchauffage.Meunier et C"Groupes électropompes immergés, sans entretien, nigraissage pour tous forages <strong>de</strong>puis 150 m/m <strong>de</strong> diamètre.Matériaux d'Isolation CellulairesBétons. — Plâtre. — Colle.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


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Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon20 TECHNICA N° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>.L'ACCUMULATEURFER-NICKELCADMIUM-NICKELSOCIÉTÉ DES ACCUMULATEURS FIXES ET DE TRACTIONBoute Nationale - ROMAIN VILLE (Seine)L CHAINE, Ing. E.C L. {1912) 71, Rue <strong>de</strong> Marseille, LYONTéléphone : Parmentier 36-63|gjgSBSS8SggaggJgg^^230ARTHAUD & LA SELVEICommerce <strong>de</strong>s Métaux bruts et ouorés : ITéléphone : Parmentier 25-78Plomb, Zinc, Etain, Cuivre rouge en tubeset feuilles, Tubes fer, Tôles noires, étamées,galvanisées, Fers-blancs.Usine à Neuuille-sur-Saône :Plomb <strong>de</strong> chasse marque « au Lion », Plombdurci, Plomb en tuyaux, Plomb laminé en toutesdimensions et épaisseurs, Soudure autogène.Fon<strong>de</strong>rie, 12, rue <strong>de</strong>s Petite s-Sœurs :Fonte <strong>de</strong> métaux, Oxy<strong>de</strong>s, Peroxy<strong>de</strong>s,Plomb antimonieux, Plomb doux, Zinc enplaques, Lingots <strong>de</strong> cuivre rouge, jaune,Bronze aluminium, Antifriction, Alliages pourimprimerie, etc.DEPOT DES ZINCSDE LA SOCIETE DE LA VIEILLE MONTAQNEBUREAUX ET MAGASINS :82, rue Chevreul et rue Jaboulay, LTONLIVRABLECOTES SÉRIEET RÉPARATIONPOURCITROËNRENAULTPEUGEOTROSENGARTM A T H I SFORDLE SEGMENT BI.RAAvenue <strong>de</strong> HontélimarVALRÉAS(Vaucluse)'Pub.G.S..étonneSupprime lesremontées d'huileAugmente leren<strong>de</strong>ment.Diminue laconsommationHuile:90%.Essencei ILDEMANDEZ NOTICE .TARI FRÉFÉRÉ NCES.FRANCOJ. PAILLASSON, (E.C.L. 1910) 215, rue Vendôme, LYON - Tél. Laianda 25-91AGENCE MARITIME,TRANSPORTS INTERNATIONAUXAGENCE EN DOUANEIER. MOIROUD & CSociété à responsabilité limitée au Capital <strong>de</strong> i.000.000 <strong>de</strong> francs31, rue <strong>de</strong> l'Hôte 1-<strong>de</strong>-Ville, LYONAGENTS DES COMPAGNIES :\merican Express C°. — American Llne. —Canadian Pacifio Railway. — Ganadian Pacific Express C° -General Steam Navigation C°. — Leyland Llne. — LloydRoyal Hollandais. — Peninsular & Oriental S. N. Oy. — RedStar Line. — Royal Mail Steam Packet G 0 . — Union GastleLlne. — Ward Line. — Whlte Star Line. — White Star DominionLlne. — panama Pacific Llne. — C la <strong>de</strong> NavigationNationale <strong>de</strong> Grèce.Service Rapi<strong>de</strong>, par messagers, pourPARIS, GRENOBLE, MARSEILLE,ROMANS, BOURC-DE-PÉAGE,NICE ET LITTORAL, ET VICE-VER8A,L'ANGLETERRE, LA BELGIQUE, LA HOLLANDE,LA SUISSE, L'ITALIESERVICES PAR AVIONS pour l'Angleterre, la Belgique, laHollan<strong>de</strong>, l'Allemagne, la Pologne, la Tchécoslovaquie,l'Autriche, la Hongrie, la Roumanie, la Turquie, leDanemark, le Maroc.Services spéciaux <strong>de</strong> groupages pour :l'Angleterre, la Belgique, la Hollan<strong>de</strong>, la Suisse, l'Italie,l'Espagne, l'Autriche, la Pologne, les Pays Scandinaves,les Pays Balkaniques, etc..Télégr : Duorlom-Lyon.flndPéTél. Franklin : S»-7B (* lign*»)TEflET (1914) Ingénieur E CL.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN„ <strong>38</strong>_ __ Avril <strong>1936</strong>. TECHNICA 21àAérocinescopie par étincellespar M. René MONTFAGNONIngénieur E. C. L., Licencié ès-sciencesIngénieur-Docteur1,^ Mesure <strong>de</strong> la vitesse d'un flui<strong>de</strong> dont le champ <strong>de</strong> vecteursvitesseest uniforme ou quasi uniforme et permanent.Aucun <strong>de</strong>s procédés actuels <strong>de</strong> mesure, sauf la métho<strong>de</strong>[du tube <strong>de</strong> Pitot, n'offre le caractère <strong>de</strong> simplicité <strong>de</strong>l'Aérocinescopie ; aussi ne ferons-nous la comparaison quee ces <strong>de</strong>ux métho<strong>de</strong>s.Par vitesse quasi uniforme, on peut entendre la vitesse;d'un gaz s'écoulant dans une conduite cylindrique, àcondition que les mesures soient faites suffisamment loines parois.a) MÉTHODE DU TUBE DE PITOT.1° On admet que la pression mesurée au droit <strong>de</strong> lafente circulaire (ou <strong>de</strong>s orifices) représente bien la pressionstatique p 0 ; ceci revient à poser que la fente n'apporteaucune modification à l'écoulement. En fait, il existetoujours un anneau <strong>de</strong> tourbillons dans cette région.Cependant, si les arêtes sont bien nettes, cet anneau nedoit pas modifier sensiblement la pression mesurée.On admet aussi que la couche limite transmet inaltérée lapression p 0 ; l'expérience montre qu'il en est sensiblementainsi mais, le gaz perdant près <strong>de</strong> ces frontières certaines<strong>de</strong> ses propriétés <strong>de</strong> flui<strong>de</strong>, une erreur peut en résulter,pi ne dépasse guère 1 % <strong>de</strong> la pression dynamique.2° Lorsqu'il s'agit <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s mesures dans une canalisation(assez loin <strong>de</strong>s parois) l'erreur peut être plus considérable.La présence <strong>de</strong> l'instrument diminue en effet lasection <strong>de</strong> la conduite, <strong>de</strong> sorte que la vitesse se trouveugmentée au droit <strong>de</strong> la prise <strong>de</strong> pression statique. Si,par exemple, le diamètre du Pitot est le 1/10 <strong>de</strong> celuid'une conduite cylindrique (à section circulaire), la sectionest diminuée <strong>de</strong> 1 %, la vitesse est augmentée d'autant,la pression dynamique augmente <strong>de</strong> 2 % et la pressionstatique diminue d'autant.3° Enfin, la perte <strong>de</strong> charge dans la conduite, entre lessections droites au niveau <strong>de</strong>s prises <strong>de</strong> pressions statiqueet totale, peut ne pas être négligeable."ar exemple, pour une conduite en tôle ordinaire <strong>de</strong>ni. 10 <strong>de</strong> diamètre, une vitesse moyenne <strong>de</strong> 20 m/sec.et une distance <strong>de</strong> 5 % entre les prises <strong>de</strong> pressions, ontrouve une perte <strong>de</strong> charge <strong>de</strong> 0,5 % d'eau environ.Or, la pression dynamique <strong>de</strong> l'air normal à 20 m/sec.est d'environ 26 % d'eau. L'erreur relative qui en résulte1 voisine <strong>de</strong> 2 %, erreur qui est dans le même sens quela précé<strong>de</strong>nte (par défaut).Cependant, il est impossible <strong>de</strong> trop rapprocher les <strong>de</strong>uxprises <strong>de</strong> pressions puisque, près <strong>de</strong> l'hémisphère, la vitesseest beaucoup plus gran<strong>de</strong> que la vitesse moyenne, et lapression statique s'en trouve diminuée (erreur toujourspar défaut).On voit donc qu'on peut commettre une erreur pardéfaut, systématique, <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 4 ou 5 % par la mesure<strong>de</strong> la pression statique. Suivant le cas, cette erreur peutêtre ou plus élevée, ou plus faible.4° On sait également qu'aux vitesses inférieures à6 m/sec, une erreur (non encore expliquée) peut atteindre2 % par défaut sur la mesure <strong>de</strong> p V 2 /2.5° Enfin, il faut tenir compte <strong>de</strong> ce que la connaissance<strong>de</strong> la masse spécifique du flui<strong>de</strong> nécessite plusieursmesures ; rappelons qu'il faut connaître pour l'air :a) La pression atmosphérique au lieu et à l'altitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>sappareils.b) Le <strong>de</strong>gré hygrométrique.c) La température au voisinage <strong>de</strong> la son<strong>de</strong>.d) La différence <strong>de</strong> pression entre le point <strong>de</strong> mesure,et l'atmosphère.Ces valeurs peuvent être connues avec toute la précisiondésirable. La détermination <strong>de</strong> la température dan 3 unflui<strong>de</strong> en mouvement est extrêmement délicate, maiscomme nous le verrons dans la Deuxième thèse (cahier<strong>de</strong>s charges <strong>de</strong>s ventilateurs), l'erreur relative généralementcommise représente environ 30 % du rapport : pressiondynamique/pression totale..Or, dans l'écoulement <strong>de</strong>s gazsous faible excès <strong>de</strong> pression, les vitesses ne dépassentguère 100 m/sec, ce qui donne une erreur sur la témpé- .rature absolue T <strong>de</strong> 2 % environ, donc 2 % sur la massespécifique.Pour une vitessa dé 40 m/sec. l'erreur n'est plus que <strong>de</strong>0,5 %.Il ne faut donc guère en tenir compte qu'au : <strong>de</strong>ssus<strong>de</strong> 40 m/sec.6° L'Influence <strong>de</strong> la compressibilité du gaz joue unrôle d'autant plus important que la vitesse est plus gran<strong>de</strong>.Le terme p/p <strong>de</strong> la formule p/P=p 0 /Po+V 2 /2 dans laquellep et p se rapportent au flui<strong>de</strong> immobile au point d'impact<strong>de</strong>vrait être remplacée par :«'o P J » p 2Pour une compression adiabatique, on trouve une erreur<strong>de</strong> 1,5 % pour une vitesse <strong>de</strong> 60 m/sec.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon22 T E C H N I C A N° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>.iii'II 1i'eI 1IIIi!II 1ELtECTRICITÉM* M «oat*ant cooticta, eoai»ant alternatifEclairage, Chauffage, Force motrice, toutes applications industriellesLyon et communes suburbainesDU5, Place Jules-Ferry, 5GAZ DE LYO4~*9««K*«KSK*KKSci^;SS9^^rBSLSCTJLleVOIRON (Isère) é 9 mes:» Téléphone: 1-13HR. C. Grenoble 2152 Maison fondée en 1887| PONTS A BASCULEi pour le pesage <strong>de</strong> tous types <strong>de</strong> véhicules\ Wago gons, Voitures, Camions Automobiles£ AppareilsK RépartiteursJ% pour le réglagei dis charges statiquesl sur les locomotivesSociéM ConstructionI Petits — Ponts à Basculeà usages industrielsBASCULES à Bétail, Vinicoles, Portatives, Médicales,pour pesage à la Crue, etc.PESE-FEUILLE - TREBUCHETS - BALANCES - POIDSDevis d'installations et Catalogues franco sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>P va. B. BOTTET, ln g ., <strong>38</strong>, avenue Berthelot |Registre du Commerce, Paris n' 465.727SSPIEATEBESeontre les poussièresles vapeurs et les gazLUNETTES D'ATELIERcontre les éelats, les poussièresla lumière, les vapeurs et les gazdu Docteur DETOURBE, lauréat <strong>de</strong> l'InstitutPriX Monlyon (arts insalubres)Vents : V DETOURBE, 35, rue le la Bopffi, PARIS (XI e )NOTICE SUR DEMANDE•-%^»-^MIROITERIE G. TARGES.A.R.L. Capital 815.000 fr.La GlaceGLACES :VERRESpour M A G A S I N SME*»-B4-ES - LAVABOSAUTOS TRIPLEX et SÉCURITG T.^.. E.CJ. t*M58, rue <strong>de</strong> MarseilleTéléphone i Parmentier 37-877, Place du Pont, 7Téléphone i Parmentier 22-66L Y O Net ses filsTous les Verresunis, martelés, imprimés, armés,verres <strong>de</strong> couleur, Marmorites,Glaces brutes. Dalles,Pavés et Tuiles en verre.Etabf BQUGHÀYER & VIALLETGRENOBLESociété anonyme au Capital <strong>de</strong> 6.000 000 <strong>de</strong> francsTéléph.: 15-83, 15-84Télégr.: BEVE-CRENOBLEBureau à LYON : 130, avenue BerthelotInstallation île Chantiags Central <strong>de</strong> tons systèmesTOUTES LES CONDUITES FORCEES EN TOLE D'ACIERrivées, soudées au gaz à l'eau ou électriquementTUYAUX AUTO-FRETTES — VANNES — GRILLESCHARPENTES METALLIQUES — - PONTS ROULANTSPylônes — Crosse chaudronnerie — Fon<strong>de</strong>rie <strong>de</strong> fontei ET? LUC COURTSociété Anonyme au capital <strong>de</strong> 600.000 francsLYON — 88-90, rue Robert — LYON—! PALANS ET M0N0RAILS ELECTRIQUESP O N T SR O U L - A N T SMARQUEERG A"déposée^a»BM»jjtt»ji>»fli>aa»atBgJJg»«BagiiaiwtJttig»Maans isiutrahttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN° <strong>38</strong>. Avril <strong>1936</strong>. T E C H N I C A 23H résulte <strong>de</strong> ces considérations, que les mesures au tube<strong>de</strong> Pitot, dans un flui<strong>de</strong> en mouvement uniforme ou quasiuniforme, ne sont pas aussi simples qu'il semble en premièreanalyse, et que les indications sont parfois sujettesà caution.b) MÉTHODE AÉROCINESCOPIQUE.Dans cette métho<strong>de</strong>, l'influence <strong>de</strong>s électro<strong>de</strong>s surl'écoulement d'ensemble est sensiblement nulle, puisqu'ellessont constituées par <strong>de</strong>s aiguilles.L'épaisseur <strong>de</strong> la, couche limite est généralement <strong>de</strong>l'ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur du diamètre <strong>de</strong>s aiguilles, elle diminuenaturellement lorsque la vitesse croît. (Elle varie sensiblementen raison inverse <strong>de</strong> la racine carrée <strong>de</strong> la vitesse,proportionnellement à la racine carrée du diamètre, et<strong>de</strong> la viscosité : e = D'.f avecf a A i/VDrD i) VMComme la distance <strong>de</strong>s électro<strong>de</strong>s est, dans notre appareil,<strong>de</strong> 15 à 20 fois le diamètre <strong>de</strong>s aiguilles (aiguilles :8/10 % ; distance <strong>de</strong>s électro<strong>de</strong>s : 15 %) une gran<strong>de</strong> partie<strong>de</strong> l'étincelle n'est pas intéressée par la présence <strong>de</strong>sélectro<strong>de</strong>s.Les seules erreurs possibles sont : l'erreur d'étalonnagequi ne doit pas dépasser 1% et l'erreur <strong>de</strong> lecture.L'erreur <strong>de</strong> lecture varie dans chaque cas ; l'erreurabsolue varie peu avec la vitesse car on constate que lecontraste augmente avec celle-ci, il semblerait môme,lorsque l'étincelle est peu nourrie, qu'elle ne jaillit qu'auvoisinage <strong>de</strong>s maxima ; il s'en suit que la précision <strong>de</strong>slectures augmente un peu avec la vitesse d'écoulement.Par exemple, pour une vitesse <strong>de</strong> 20 m/sec, une fréquencepropre <strong>de</strong>s maxima <strong>de</strong> 2.740/sec, on trouve en prenant4 franges :Distance <strong>de</strong>s franges extrêmes (1 et 4) =2,45 %.Nombre <strong>de</strong> pério<strong>de</strong>s : 3,35 S 3, 1/3.2,45Vitesse du flui<strong>de</strong> V= 3,35X 2.740 = 20 m. 01 g 20m/sec.L'erreur <strong>de</strong> lecture est inférieure à 0,02 % par lecture icomme il faut faire <strong>de</strong>ux lectures (première et 4 ° frange)l'erreur totale est <strong>de</strong> 0,04 % * 0,05 %.L'erreur relative totale <strong>de</strong>vient : 1% d'étalonnage, ++0,05/2,45=2,5%. Erreur totale 1+2,5=3,5%.Dans ces mesures, on n'a à tenir compte :Ni <strong>de</strong> la nature du gaz ;Ni <strong>de</strong> sa pression;Ni <strong>de</strong> sa température ;Ni <strong>de</strong> son <strong>de</strong>gré hygrométrique.ïtfchj90«ur lijjÇ*ibUj Cnh«.«fv'hjjis.i2azz3a2zazgffigsaasa>Fig. 58.c) COMPARAISON DES DEUX MÉTHODES.Sensibilité. Aux gran<strong>de</strong>s vitesses la sensibilité du tube <strong>de</strong>Pitot est <strong>de</strong> beaucoup supérieure à celle <strong>de</strong> l'aérocinescopie,puisque la pression dynamique croît comme le carré <strong>de</strong> lavitesse.Pour une vitesse <strong>de</strong> 20 m/sec. par exemple, la pressiondynamique est d'environ 26 % d'eau, soit sensiblement30 % <strong>de</strong> Toluène. Si le tube est incliné <strong>de</strong> façon à avoir unesensibilité 10 (il ne faut guère aller au <strong>de</strong>là, car cette sensibilitéserait illusoire par suite <strong>de</strong> l'imperfection du tubecapillaire), on trouve une lecture <strong>de</strong> 300 %. Si celle-ci estfaite à 1 % près, l'erreur est pour les <strong>de</strong>ux lectures <strong>de</strong>2 /300 =0,75 %, bien inférieure à celle <strong>de</strong> l'aérocinescopie(l).Pour une variation A V<strong>de</strong> la vitesse on observe une variation2AV (puisque H =KV 2 ; dH/H =2KVdV/2KV 2 ), tan­VVdis que la distance <strong>de</strong>s franges ne varie que proportionnellementà la vitesse.Aux faibles vitesses, au contraire, la sensibilité et laprécision <strong>de</strong> l'aérocmescope sont supérieures à celles duPitot : Pour le Pitot à sensibilité 10 la lecture est <strong>de</strong> 6,5 à 7avec une erreur relative <strong>de</strong> 0,5/6,5 =7,7 %, pour une vitesse<strong>de</strong> 3 m/sec. Pour l'aérocmescope : la distance <strong>de</strong> 5 franges(4,35 pério<strong>de</strong>s) est <strong>de</strong> 0,475 %=4,75 % qui peut se déterminerà 1/10 près pour chaque lecture, soit une erreurrelative <strong>de</strong> 2/47,5=4,4%.Pour <strong>de</strong>s vitesses comprises entre 0 et 6 m/sec, les métho<strong>de</strong>sne sont plus à comparer, car on peut alors employerle' procédé à étincelles polaraisées et discontinues pourlequel la sensibilité et la précision sont <strong>de</strong> beaucoup supérieuresà celles <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> du Pitot.W REMARQUE. On pourrait évi<strong>de</strong>mment augmenter la sensibilitéet la précision <strong>de</strong> l'aérocinescopie en augmentant le nombre<strong>de</strong> pério<strong>de</strong>s sur lesquelles portent les mesures ; mais dans lesmesures courantes, cette sensibilité serait absolument superflue,car il est extrêmement rare <strong>de</strong> rencontrer <strong>de</strong>s écoulements suffisammentuniformes et permanents pour la justifier.L'erreur totale sur les mesures n'excédant pas 5 % ; pratiquement,un grand nombre <strong>de</strong> mesures dans le même courantflui<strong>de</strong> ne donnent pas d'indications s'écartant <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 2 %les unes <strong>de</strong>s autres. C'est là une précision très suffisante pour lesmesures industrielles. Dans le cas où on <strong>de</strong>vrait faire <strong>de</strong>smesures dans un flui<strong>de</strong> en mouvement rigoureusement uniformeet permanent, il serait facile d'augmenter la précision<strong>de</strong> cette métho<strong>de</strong> en augmentant le nombre <strong>de</strong> pério<strong>de</strong>s. Nousavons tenté <strong>de</strong> faire porter les mesures sur 10 pério<strong>de</strong>s, maisil y avait confusion entre les positions <strong>de</strong> 10" et ll fi maxima,A Vpar suite <strong>de</strong>s irrégularités <strong>de</strong> la vitesse •—- d'environ 7 % .La vitesse était plus régulière à la sortie d'un orifice <strong>de</strong> réservoiralimenté par un ventilateur (course <strong>de</strong> 3 m. 50x2,80x3,50)par suite la précision atteignait 98 % pour 10 pério<strong>de</strong>s (erreurtotale


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon24 T E C H N I C A N° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>.APPAREILS SPÉCIAUXÉCHANGEURS<strong>de</strong>TEMPÉRATUREIRIGNYRHONE»^%>APPLEYAGEMl HTOUS APPAREILS DE LEVAGE ET MANUTENTIONPOUR TOUTES INDUSTRIESPOETS, MINES, CHEMINS DE FER, CENTRALES, etc.CHARPENTE ET GROSSE CHAUDRONNERIEUsines à PARIS et ROUSIES(Nord)i'500 à 100.000 m 3 d'airToutes pressions d 'alimentation ]Epreuve d'étanchéité 30 kgs/cm 3 |200 m 2 pour 1 m 3 d'encombrement |Circulation méthodique <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s |Pertes <strong>de</strong> charge réduitesDes milliers <strong>de</strong> Batteries ASETltransmettent <strong>de</strong>s millions <strong>de</strong> calories I,. FABRICATIONSTUYAUX A AILETTES TOUS MODÈLES - ÉVAPORATEURS . CONDENSEURSAÉROTHERMES . AÉROCONDENSEURS . AÉRORÉFRIGÉRANTS • AÉROFILTRESECHANGEURS A CONTRE-COURANT POUR TOUS LIQUIDES . FRIGORIFÈRES« TOUS SERPENTINS FRIGORIFIQUES ACIER OU CUIVRE • RÉCHAUFFEURS D'AIRAGENCES : PARIS • LYON • MARSEILLE • BORDEAUX • NANTES • NANCYàMANUTENTION MÉCANIQUE PAR CONVOYEURSA GODETS ET TAPIS ROULANTS MÉTALLIQUESTRANSPORTEURS AERIENS SUR CABLESAgence <strong>de</strong> LYON : 67, rue MolièreAnciensTéléphone LALANDE 55-97Etablissements J. RICHARDi lBureaux : 80, rue Taitbout>ii?i'ii'i l!223 Société .A. noaa y-xn.es <strong>de</strong>s Éîtablis s ementsFENWICK Frères & C ieCapital 5.SOO.OOO Franos•miini, • «„„i, e ,. , ~, 4* A v» m -m la v» l_ * mwf^mir . MAISON PRINCIPALE à PARISTéièpb.. vaudrey 4-77 -|- us, Boulevard <strong>de</strong>s Belges, LYON -;- g, „„ c <strong>de</strong> R.». ;jyC^.OSIIlTES-OTJTIIljS, PETIT OTJTILIL.^C3-EAppareils <strong>de</strong> Levage et <strong>de</strong> ManutentionMatériel <strong>de</strong> Forge et tXe Fon<strong>de</strong>rieAIR COMPRIME


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN° <strong>38</strong>. — Avril i936. T Ë C H N I C A 25à 4 m/sec. ; il n'y a donc aucun intérêt à lui substituer unautre appareil, sauf à la surface <strong>de</strong> la veine (cas examiné plusloin).En Résumé:Pitot.- Subit l'influence <strong>de</strong>spouvant causer uneimportante.paroiserreur— Nécessite la connaissance :<strong>de</strong> la nature du flui<strong>de</strong>,<strong>de</strong> son <strong>de</strong>gré hygrométrique,<strong>de</strong> sa pression,<strong>de</strong> sa température.— Pour <strong>de</strong>s vitesses supérieuresà 5 m/sec. pour l'air normal,la sensibilité est supérieure àcelle <strong>de</strong> l'aérocinescopie. Maisla compressibilité intervient.— La précision <strong>de</strong>s mesures estun cas d'espèce.Aérocinescope.- Ne subit pas l'influence<strong>de</strong>s parois.- Les indications sont indépendantes:<strong>de</strong> la nature du « gaz »,<strong>de</strong> son <strong>de</strong>gré hygrométrique,<strong>de</strong> sa pression,<strong>de</strong> sa température.- Pour <strong>de</strong>s vitesses inférieuresà 5 m/sec. la sensibilitéest supérieure àcelle du Pitot.- La précision <strong>de</strong>s mesuresportant sur 4 ou5 franges est sensiblementconstante et égaleà 96 ou 97 %.d) MESURES AUX FAIBLES VITESSES.Au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 2 m/sec, le tube <strong>de</strong> Pitot est inutilisabled'une part parce qu'il permet à peine <strong>de</strong> déceler <strong>de</strong> tellesvitesses lorsqu'il s'agit <strong>de</strong>s gaz, d'autre part parce que saconstante n'est plus égale à l'unité.L'aérocinescopie permet ces mesures avec toute la précisiondésirable. Dans ce cas, il faut employer <strong>de</strong>s trainsd'étincelles à front rai<strong>de</strong> (il est bien entendu qu'on peutaussi employer <strong>de</strong>s trains d'étincelles oscillantes) ; les électro<strong>de</strong>s(ano<strong>de</strong> grille, catho<strong>de</strong> tige) doivent être parallèl saux lignes <strong>de</strong> courant.Dans les applications, <strong>de</strong>s vitesses do gaz, inférieures à1 m/sec, se rencontrent fréquemment ; en particulier dansles galeries <strong>de</strong> mines, dans les tunnels <strong>de</strong> voies ferrées pourlesquelles on prévoit une soufflerie d'aération, dans lesgaleries <strong>de</strong> fortifications ; pour ces <strong>de</strong>rnières, on se limitesouvent à un contrôle physiologique, précisément à cause<strong>de</strong>s difficultés que présentent <strong>de</strong>s mesures quantitativesavec les appareils actuels.Nous citerons également l'intérêt que présente la connaissance<strong>de</strong>s mouvements lents <strong>de</strong> l'air, dans les problèmestouchant à l'aération, la climatisation, le séchage, le chauffagecentral par thermo-circulation <strong>de</strong> l'air à travers <strong>de</strong>sradiateurs, le chauffage central par air chaud, par ri<strong>de</strong>auxd'air chaud, etc.II. — Mesure du champ <strong>de</strong>s vitesses d'un écoulementpermanent quelconque.Dans ce cas, le gradient <strong>de</strong> vitesse dans la région où doitse placer le Pitot, n'est plus nul.Nous n'examinerons tout d'abord que le cas où le gradient<strong>de</strong> vitesse n'est notable que dans le sens <strong>de</strong>s lignes,<strong>de</strong> courant c'est-à-dire dV/ds =\é o. Le cas où le gradient<strong>de</strong> vitesse suivant la normale aux lignes <strong>de</strong> courant n'estpas nul (dV/dn =1= o) sera étudié ultérieurement.a) CAS DU TUBE DE PITOT.En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s causes d'erreurs signalées au premierparagraphe, la non-uniformité du champ <strong>de</strong>s vitesses enprovoque une nouvelle.Fig. 59.Supposons que l'axe du Pitot coïnci<strong>de</strong> avec la directiond'une ligne <strong>de</strong> courant avant l'introduction <strong>de</strong> la son<strong>de</strong>.Cette condition est essentielle, mais encore faut-il connaîtrecette direction.Supposons <strong>de</strong> plus que les lignes <strong>de</strong> courant soient convergentes(dV/ds> O) et le flui<strong>de</strong> incompressible->(diverg. V=0).On voit immédiatement que, même avant la présence duPitot, la pression statique en B est inférieure à la pressionstatique en A. Lorsque le Pitot est en place, sa présenceaugmente encore la convergence <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> courant, doncdV/ds, car le volume qu'il occupe n'appartient plus à l'écoulement,ce qui a pour effet <strong>de</strong> diminuer encore la pressionstatique en B.Supposons par exemple qu'il s'agisse <strong>de</strong> mesurer lavitesse dans un convergent <strong>de</strong> 1 m. <strong>de</strong> long, 0 m. 50 <strong>de</strong>petit diamètre et 0 m. 55 <strong>de</strong> grand diamètre. Supposons enpremière approximation que la vitesse soit uniforme dansune même section droite.Supposons enfin que la 'distance entre les prises <strong>de</strong> pressionsstatique et totale du Pitot soit <strong>de</strong> 5 % ; on trouvei dpo ^v =2%alors que - — •Pour <strong>de</strong>s diamètres Po <strong>de</strong> 0 m. 45 et 0 m. 55 on aurait un écart<strong>de</strong> 4 %.b) AÉROCINESCOPIE.Avec cette métho<strong>de</strong>, la valeur du gradient <strong>de</strong> vitessen'a aucune influence sur les résultats ; le seul effet <strong>de</strong> cegradient est <strong>de</strong> donner à l'écartement <strong>de</strong>s franges unevaleur progressivement croissante si dV/ds> O et progressivementdécroissante si dV/ds


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon26 TECHNICA N° <strong>38</strong>. -- Avril 193(3.an !*•<strong>de</strong> PAPIERS ONDULESen rouleaux et en feuilles<strong>de</strong> toutes formes et dimensionsEiaMis' A. TARDY * KIL,S. A. R. L. Capital 270.000 fr. Ingéaicv (S. C. L. 1123)Téiéph., Moncey 97-46 23 « 25, pue Doeteap- Rebatel, LrYOJSi - JWOriPHRISir;L'APPAREILLAGE ÉLECTRO-INDUSTRIELPÉTRIER, TISSOT & RAYBAUDSociété Anonyme au Capital <strong>de</strong> 5.000.000 <strong>de</strong> francs.Têlêph. Moncey 05-01 (4 lignes)Télègr. ELECTRO-LYONSiège social : 210, avenue Félix-Faure, LYON'"«HlilJIIII»"Chèques postaux Lyon 97<strong>38</strong>Registre du Commerce Lyon B 456Tout l'appareillage électrique Haute et Basse tensionLes Contacteurs APEATubes isolateurs et accessoiresMasse isolante. Isolants divers. Objets moulésMoteurs électriques " Delta " et " Demarrex "Electro-pompes " Nil "Electro-sirènes " Delta "Electro-cireuses " Unie "et toutes applications électro-domestiques.« Equipement automatique pour le démarrage chronométriquesimultané, et pour la protection, <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux moteursshunts 3 CV et 7 CV sous 220 volts. »C. Tissot 1902Valère-Chochod. 1913C. Haïmoff ... 1922Liste <strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s E. C. L. <strong>de</strong> la MaisonP. RaybaudJ. Rochas .P. Capelle192219221923J. ReynaudJ. Pétrier .19251926] SOUDURE ELECTRIQUE LYONNAÎSEJ(E.C.L. 1920)INGÉNIEURS37 39, r-u.e Raoul-ServantTéléphona : Parmantler H-77— LYOISTCHAUDIERES D'OCCASIONSPÉCIALITÉ DE RÉPARATIONS DE CHAUDIERES yPAR L'ARC ELECTRIQUEJhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN" <strong>38</strong>; Avril <strong>1936</strong>. tËCHNiCA 27c) MESURE DIRECTE DES COMPOSANTES DE LA VITESSE.Quelle que soit la vitesse du gaz, donc, que les mesuressoient faites avec <strong>de</strong>s étincelles ondulées ou par trainsd'étincelles discontinues, il est possible <strong>de</strong> mesurer directementles composantes <strong>de</strong> la vitesse, par exemple suivant<strong>de</strong>ux axes rectangulaires ox et oy. Il suffit pour cela <strong>de</strong>faire <strong>de</strong>ux visées avec la lunette : l'une normale au planxoz, l'autre au plan yoz.:i i i Fig. 60.La lunette est très sensiblement au point pour toutes lesfranges <strong>de</strong> l'étincelle et permet <strong>de</strong> mesurer les projectionsorthogonales sur xoz et yoz.Cette métho<strong>de</strong> est particulièrement utile pour la mesure <strong>de</strong>sdébits.d) MESURE DES DÉDITS.Un débit gazeux se déduit immédiatement <strong>de</strong> la connaissancedu champ <strong>de</strong>s vitesses à la sortie ou à l'entréed'un orifice, d'une conduite, etc., ou même à l'intérieurd'une conduite. Ce débit est donné parQ = rVn d


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon28 T E C H N I C A N° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>.SD'ANNONCES / DESSINS /RETOUCHESo~moow3i


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonNICA 29diminuer la viscosité cinématique en opérant avec <strong>de</strong> l'aircomprimé, soit augmenter la vitesse.Mais, si on augmente la vitesse, le nombre <strong>de</strong> Sarrau setrouve augmenté et il est <strong>de</strong> plus impossible d'augmenterla vitesse dans le rapport <strong>de</strong> similitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'avion et <strong>de</strong> lamaquette, car il faudrait dépasser et <strong>de</strong> beaucoup la céléritédu son.Si on opère dans l'air comprimé en conservant la vitesse,la célérité du son ne variant pas avec la pression, lesnombres <strong>de</strong> Reynolds et <strong>de</strong> Sarrau seraient respectés, maisil est difficile <strong>de</strong> créer dans une soufflerie <strong>de</strong>s vitesses <strong>de</strong>l'ordre <strong>de</strong> 150 m/sec. avec <strong>de</strong> l'air comprimé.Il faut aussi tenir compte <strong>de</strong> l'influence <strong>de</strong>s parois dansle cas <strong>de</strong>s tunnels continus, et dé l'épanouissement <strong>de</strong> laveine, dans le cas <strong>de</strong>s tunnels coupés (veine libre).Enfin, la turbulence a une très gran<strong>de</strong> influence sur ledécollement <strong>de</strong>s filets <strong>de</strong> l'extrados, donc sur la portance ;le décollement se produit plus facilement dans un aircalme que dans un air turbulent, donc plus facilement enplein vol que dans un tunnel où la turbulence est toujoursplus gran<strong>de</strong>.Qu'il s'agisse d'avion ou <strong>de</strong> tout autre véhicule, il estd'un très grand intérêt <strong>de</strong> pouvoir faire <strong>de</strong>s essais dans lesconditions <strong>de</strong> fonctionnement, et l'aérocinescopie permetd'explorer le champ <strong>de</strong>s vitesses relatives autour d'un véhiculeen mouvement.semblables et que <strong>de</strong> plus les écoulements soient caractériséspar un même nombre <strong>de</strong> Reynolds et un même nombre<strong>de</strong> Sarrau. Il est donc très difficile <strong>de</strong> tirer <strong>de</strong>s renseignementscorrects d'essais sur modèles réduits.Dans le cas <strong>de</strong>s avions par exemple, les vitesses <strong>de</strong>s appareilsactuels atteignant et dépassant la moitié <strong>de</strong> la céléritédu son, on se trouve dans <strong>de</strong>s conditions telles que laportance et la traînée sont fonction, non seulement <strong>de</strong> lavitesse et <strong>de</strong> l'angle d'attaque, mais aussi <strong>de</strong> VL/v et V/a.PSV* / VD,V\ fp S V* / VD,V\Or, si on réduit les dimensions <strong>de</strong> l'avion maquette, iliaut, pour conserver un même nombre <strong>de</strong> Reynolds, soitCARÉNAGE DES CARROSSERIES. — Nous avons fait <strong>de</strong>sessais parfaitement édifiants sur une voiture automobile,<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s vitesses <strong>de</strong> 12 km/heure (3,33 m/sec.) jusqu'à75 km/heure (21 m/sec). La masse <strong>de</strong> la voiture servaitd'ano<strong>de</strong> et la catho<strong>de</strong> était constituée, comme dans lesautres applications, par une aiguille d'acier. Nous n'avonsfait aucune mesure, car il était très difficile d'installer unsystème <strong>de</strong> visée, mais dans ce genre d'essais, les résultatsqualitatifs importent presque uniquement, puisque larésistance est due en gran<strong>de</strong> partie au sillage.Il y a lieu <strong>de</strong> noter cependant, que, pour un œil exercé, ilest possible d'apprécier à 10% près la vitesse du flui<strong>de</strong> parl'écartement <strong>de</strong>s franges.Bien entendu, il faut faire le sacrifice <strong>de</strong> la peinture, auxendroits où on désire faire <strong>de</strong>s essais. D'autre part, il fautprendre <strong>de</strong>s précautions pour éviter les vibrations <strong>de</strong> lacatho<strong>de</strong> (support suffisamment rigi<strong>de</strong> pour avoir une fréquencepropre élevée et une faible amplitu<strong>de</strong>).Le matériel nécessaire est très restreint, il suffit d'unebobine d'induction et son rupteur à vibreur, les accumulateurs<strong>de</strong> la voiture constituent eux-mêmes la source <strong>de</strong>courant continu.Nous avons ainsi pu mettre en évi<strong>de</strong>nce quelques points<strong>de</strong> décollement <strong>de</strong> filets ; leur lieu était d'ailleurs facile àprévoir étant donné le modèle <strong>de</strong> la carrosserie (Faux-Cabriolet 1929), mais cette circonstance n'enlève rien àl'intérêt <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong>, qui permet d'étudier le meilleurcarénage <strong>de</strong>s voitures compatible avec l'esthétique.Ce que nous avons fait sur une voiture automobile estévi<strong>de</strong>mment applicable à tout autre véhicule terrestre ouaérien.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon30 T E C H N I C A N 0, <strong>38</strong>. Avril I93GCETTE BROCHURE^NOUVELLEVOUS EST OFFERTE239*****Mécanique Générale et <strong>de</strong> PrécisionPièces détachées pour AutomobilesENGRENAGETous systèmes - -Toutes matièresRÉDUCTEURS DE VITESSETous travaux <strong>de</strong> fraisage, RectificationCémentation, Trempe, etc.J. PIONCHON, [NG. (E.C.L. 1920)M. PIONCHON, (E.S CL.1919E. PIONCHON, ING. (E.C-L. 1923)C. PIONCHON24, Rue <strong>de</strong> la Cité - LYONVilleurbaone 98.14 - B..C. 3173BALAIS "LE CARBONnPOUR TOUTES MACHINES ÉLECTRIQUESSOUDURERIVETAGECOLLAGEDE«L'ALUMINIUMET DE SES ALLIAGESVous pouvez vous procurer gracieusementcette brochureen retournant le bon à découper ci-<strong>de</strong>ssousBON A DÉCOUPERVeuillez m'adresser gracieusement, et sansengagement <strong>de</strong> ma part, la brochureSOUDURE - RIVETAGE - COLLAGENomProfessionAdresse .* _L'ALUMINIUMFRANÇAIS23 bis Rue BalzacPARIS 8 ?PILE " A D "et Piles <strong>de</strong> tous systèmesRÉSISTANCES "GIVBIÏE"ANNEAUX-JOINTS DE VAPEUR- GHARBONS POUR MICROPHONES ET APPAREILLAGE" LE CABBONE " S. A. an Capital <strong>de</strong> 2.800.000 Ir. Siège social à GenneYillien (Seine)Agent régional, 30 bis, rue Vaubeoeur — LYONM, A. PRUNIER (E. C. L. 1920), ingénieur. — Tél. Franklin <strong>38</strong>-<strong>38</strong>TOUT ce qui concerneFOptique -^£R 30 années10i, Rue <strong>de</strong>l'ïïôtel-âe-ViUe Û'BXpérienCeLYONHUILECAjVUOfiSHMaison <strong>de</strong> confiance(recomman déejSJPJEOJLALEAutos1SPECIALITEsoluble109, Routa d* Vf3an« — Ï.VONR. Ç. Lyon B MO = Tél. PARM. 19-77http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN» <strong>38</strong>. — Avril 193G. TECHNICA- 31AILES D'AVIONS. »— En ce qui concerne les avions et ailesSavions, nous n'avons fait aucun essai, d'une part parceque nous n'avions aucun appareil à notre disposition,d'autre part, parce que cette étu<strong>de</strong> nécessiterait <strong>de</strong>s précautionsspéciales d'isolement <strong>de</strong>s conducteurs soumis àune tension dépassant 10.000 volts.Mais il n'est pas téméraire d'en envisager la possibilité,d'autant plus qu'aujourd'hui beaucoup d'avions sontmétalliques, donc bons conducteurs ce qui permettrait<strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s essais au voisinage même <strong>de</strong>s parois.Quant aux conditions d'isolement du conducteur <strong>de</strong>catho<strong>de</strong>, elles sont sensiblement les mêmes que celles <strong>de</strong>l'allumage du moteur, on ne peut donc pas dire que laprésence à bord d'un appareil fonctionnant sous une tension<strong>de</strong> 10.000 volts puisse constituer un danger.Il serait alors possible d'étudier ce qui se passe au voisinage<strong>de</strong>s ailes, à l'arrière <strong>de</strong>s hélices...De plus, même pour les essais sur maquettes, l'aérocinescopiepeut rendre <strong>de</strong>s services.Hypothèses. Dans Vhypothèse fondamentale pour le calcul<strong>de</strong>s ailes d'avions, on admet que : pour une aile cylindriqued'envergure infinie, animée d'un mouvement <strong>de</strong> translationrectiligne, uniforme et normale à la direction <strong>de</strong> ses génératrices,dans un flui<strong>de</strong> parfait, continu et indéfini, ladistribution <strong>de</strong>s vitesses dans le flui<strong>de</strong> est régie par unpotentiel cyclique continu dans tout le flui<strong>de</strong> et régulierà l'infini, lorsque le régime permanent est établi.Ce potentiel cyclique est <strong>de</strong> la forme F(Z)_ V 0 (Z +R 2 )—ir 7-jj— Log Z ; (r=circulation).Cette hypothèse <strong>de</strong> Joukowski-Kutta se rapporte à <strong>de</strong>sprofils d'aile formés par une courbe fermée simple, à variationcontinue.<strong>de</strong> la tangente avec l'arc, sauf à la pointearrière du profil.La représentation conforme permet <strong>de</strong> construire à partird'un cercle primitif qui donne le squelette et d'unefamille <strong>de</strong> cercles tangents au premier, une famille <strong>de</strong> profilsqui pour une vitesse V 0 à l'infini ont une circulation etune partance commune pour une inci<strong>de</strong>nce donnée. Cesprofils sont tangents à une pointe du squelette dans les cas<strong>de</strong>s profils à pointe effilée (profils Joukowski) obtenus parune transformation <strong>de</strong> la formeS=i/ 2 (Z+a 2 ) y gyZ+e_ ou encore : ? = - ZZ a Z+gdans lesquelles le plan Z est le plan <strong>de</strong>s cercles à transformeret le plan K le plan <strong>de</strong>s transformées.a, le rayon du cercle initial ; e>g et a 2 =eg.Pour les profils à pointe aiguë on peut employer la transformation<strong>de</strong> Karman et Trefftz5-a /Z - ïb/nU .-—-— = avec n


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon32 TECHNICA N° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>LES LABORATOIRES D ESSAIS ETDE CONTROLEDE LACHAMBRE DE COMMERCE DE LYONinstallés dans les locaux <strong>de</strong>L'ECOLE CENTRALE LYONNAISEsont â la disposition <strong>de</strong>s Industriels qui désirent soumettreles produits bruts ou manufacturés, les machines ouappareils à <strong>de</strong>s Essais susceptibles <strong>de</strong> les qualifier.DES HUILES, GRAISSES ET PÉTROLESMETAUX : ESSAIS MÉCANIQUESM É T A L L O G R A P H I ECOMBUSTIBLES SOLIDES ET LIQUIDESMACHINES ÉLECTRIQUESMOTEURS THERMIQUESV E N T I L A T E U R SCOURROIES - RESSORTSE Q U I L I B R A G EVÉRIFICATIONS D'APPAREILSDE MESURESÉLECTRIQUES - MÉCANIQUESESSAIS A D O M I C I L EESSAIS SPÉCIAUX SUR DEMANDE- fees laboratoires sont libres <strong>de</strong> tonte attache commerciale -Le personnel est astreint au secret professionnelPour Renseignements et Conditions, s'aaresser : ECOLE CENTRALE LYONNAISE, 16, rue Chevreul, LYON (Vil')http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>. T E C H N I C A 33R= / / [pu («u+|3v+yw) -f- «p] duFig. 62.V qui représente la vitesse absolue au point considéré.La relation V=V 0 -fV Q détermine la vitesse relative ducourant. Cette relation est valable pour tout point saufpour les nappes S et N. mais la composante normale <strong>de</strong>VQ reste continue à travers une nappe. La composante tangentielieest discontinue (V 1 —V 2 ) et telle queLa moyenne géométrique/d'fXn,AVm= a /2 (V x —V 2 ) est parallèle au tourbillon libre aupoint considéré.La réaction absolue du flui<strong>de</strong> sur le soli<strong>de</strong> peut se caractériserpar sa résultante F et son moment résultant par rapportà l'origine C est égale à(F, C,)7"u p s dssp s =pression sur S.ds=élément <strong>de</strong> surface.M. Maurice Roy montre ainsi que cette réaction estéquivalente au système <strong>de</strong>s vecteurs élémentaires :f>(VoXd 2 f) + p(V" Xd 2 f) +PP+ p (Q. n) d S r (n X V) fP P j 2^7"attaché à chaque élément (dSp) <strong>de</strong> S. Cette résultante esten général non nulle.Il s'en suit que la singularité constituée par N introduitune triple modification.a) L'intensité totale <strong>de</strong> la nappe S est différente <strong>de</strong> zéro.h) Au terme p (VÔxd^r) relatif à l'élément ds <strong>de</strong> S,s'ajoute un terme p (V*Q"Xd?rj relatif au même élément.c) Un 3° terme s'ajoute aux précé<strong>de</strong>nts le long du bordarrière <strong>de</strong> l'aile en un point quelconque P duqueliA"-nd S ] n'est pas nul en général.Résistance: En appliquant le théorème <strong>de</strong>s quantités <strong>de</strong>mouvement pendant le temps dt au flui<strong>de</strong> compris entreaile S et la sphère 2 <strong>de</strong> rayon très grand et <strong>de</strong> centre O <strong>de</strong>''aile, et en projetant sur O xdsu, v, w = composant <strong>de</strong> V sur la sphère 2.En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> N, on peut écrire (relation <strong>de</strong>Bernouilli),u2_|_ v 2_j_ w 2P + P p =Po+ Pet l'expression <strong>de</strong> la résistanceest :R_,/y- 2V v o2XX"—v*+/3uv-|-yu\v) <strong>de</strong>La nappe N s'étendant à l'iniini et coupant 2. Larésistance R n'est pas nulle.De plus, <strong>de</strong> même que (u,v,w) la pression p n'est pasuniforme à l'infini.Aujourd'hui, diverses métho<strong>de</strong>s principalement inspirées<strong>de</strong> la théorie <strong>de</strong> Prandtl permettent d'évaluer avecune approximation converable, la portance et la résistanced'ailes quelconques, isolées ou associées. Dans la théorie<strong>de</strong> Prandtl, on fait jouer la loi élémentaire <strong>de</strong> Joukowski.Vérifications expérimentales. Les hypothèses fondamentalesne sont pas toujours vérifiées, mais on peut s'enrapprocher.On fait <strong>de</strong>s vérifications qualitatives par photographies<strong>de</strong> spectres aérodynamiques. Pour une inci<strong>de</strong>nce zéro, lapremière hypothèse est vérifiée par le courant réel, maismême pour <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nces voisines, cette vérification estmoins satisfaisante et, pour une certaine valeur <strong>de</strong> l'inci<strong>de</strong>nce,un décollement se produit à l'arrière <strong>de</strong> l'extrados,décollement qui semble bien être un phénomène continu.Les seules vérifications quantitatives qu'on ait faitesconsistent soit à mesurer, en divers points <strong>de</strong> l'aile, la pressionstatique, que l'on compare à celle donnée par la formule<strong>de</strong> Bernouilli dans laquelle V est déduit <strong>de</strong> la théorieprécé<strong>de</strong>nte, soit à déterminer les polaires d'aile à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>balances aérodynamiques et comparer les résultats avecles polaires théoriques.Les résultats obtenus sont encore très incomplets, <strong>de</strong>plus, l'application <strong>de</strong> la formule <strong>de</strong> Bernouilli suppose quela charge totale se conserve le long d'un filet, résultat quise trouve controuvé par suite <strong>de</strong> l'effet <strong>de</strong> la viscosité. Laformule <strong>de</strong> Bernouilli suppose également que le flui<strong>de</strong> estincompressible; or, la compressibilité <strong>de</strong> l'air joue un rôleimportant dans le cas présent puisqu'on atteint <strong>de</strong>s vitesses<strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 150 m/sec, il s'en suit que le terme p/p <strong>de</strong> laformule p/p = P 0 /po + OV—V 2 )/2doit être remplacé parPoVr Dp_N o 2 - -V sJ o p J o PD'autre part, la vitesse ne saurait dépasser la vitesse limitequi doit être une fraction <strong>de</strong> la vitesse du son.Enfin, les vérifications à la balance aérodynamique nedonnent que <strong>de</strong>s résultats d'ensemble.« Jusqu'à ce jour, l'expérimentation au laboratoireaérodynamique paraît avoir eu surtout pour but <strong>de</strong> vérifierque les formules établies à partir <strong>de</strong> la loi élémentaire, ou àpartir <strong>de</strong> propositions qui lui sont équivalentes quant auxrésultats <strong>de</strong>s calculs étendus à une ou plusieurs ailes, fournissentune approximation satisfaisante. L'attention <strong>de</strong>shttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon34 ï E C H N I C A N° <strong>38</strong>. — Avril 193 6TOUS FILS ET CABLES POUR L'ELECTRICITELE FIL DYNAMO SA107-109, rue du Quatre-Août - VILLEURBANNE (Rhône)229RENE DE VEYLETéléph.i Bur<strong>de</strong>au 00-94FABRIQUE <strong>de</strong> PRODUITS CERAMIQUE*PRODUITS en GRÈSpour Canalisations et tous Travaux <strong>de</strong> BâtimentsSPÉCIALITÉ <strong>de</strong> Grès pour l'Industrie Chimique et l'ÉlectricitéDépôt à. PARIS : 3, Rue <strong>de</strong>s Goncourt — Tél. Oberkampf 82-45 (3 1USINE: la Tour-<strong>de</strong>-Salvapy (Rhône) - Directeur: Jean <strong>de</strong> VEYLEBUREAU : 16, Quai <strong>de</strong> Bondy LYONm-


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN» <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>. TECHNICA 35expérimentateurs paraît <strong>de</strong>voir être attirée sur l'intérêt(m'y y aurait à vérifier, par <strong>de</strong>s essais appropriés, l'hypothèseapproximative elle-même et non plus seulement certaines<strong>de</strong> ses conséquences parfois assez lointaines. La justificationdirecte que la théorie pourrait tirer <strong>de</strong> tels essaisest éminemment souhaitable. » (M. ROY, sur l'aérodynamique<strong>de</strong>s ailes sustentatrices et <strong>de</strong>s hélices. G. Villars,1928.)On conçoit alors l'intérêt que peut présenter une étu<strong>de</strong>aérocinescopique d'ailes d'avions.L'aérocinescopie permet, en effet, <strong>de</strong> mesurer en chaquepoint le champ <strong>de</strong>s vitesses au voisinage immédiat <strong>de</strong> laparoi, donc d e déterminer directement par intégration lacirculation r= / Vds autour <strong>de</strong> l'aile, circulation quidonne la portance pour une vitesse U à l'infini (pTU).Des mesures en différentes sections <strong>de</strong> l'aile doiventpermettre <strong>de</strong> déterminer les lanières <strong>de</strong> tourbillons quis'échappent vers l'arrière, par la différence T(x)—T(x+dx)=dr(x).Le champ <strong>de</strong>s vitesses peut également être exploré à unedistance quelconque <strong>de</strong> l'aile.La vérification <strong>de</strong> la loi élémentaire, doit permettre nonseulement <strong>de</strong> se rendre compte jusqu'à quel point la.formule<strong>de</strong> Kouta- Joukowski est exacte, mais aussi <strong>de</strong> vérifiersi la vitesse induite par les lanières <strong>de</strong> tourbillons détachésest bien celle qui résulte <strong>de</strong>s calculs.Cette vérification doit être aisée par la combinaison <strong>de</strong> lamétho<strong>de</strong> actuelle déterminant la pression en un point <strong>de</strong>l'aile (en perçant un petit trou en ce point) et l'aérocinescopiedonnant la vitesse.Il serait intéressant d'étudier comment varient leurs relationsquand VD/u et V/a varient ; quand l'inci<strong>de</strong>nce varie ;d'étudier le cas <strong>de</strong>s ailes multiplanes, l'influence <strong>de</strong> l'allongementsur la distribution <strong>de</strong> la circulation ou caractéristique; l'influence <strong>de</strong> la forme <strong>de</strong> l'aile, l'influence qu'auraitune gar<strong>de</strong> extrême permettant d'arrêter les surfaces <strong>de</strong>tourbillons et par conséquent évitant les lanières <strong>de</strong> tourbillonsdétachés, etc.ZONE NUISIBLE A L'AVAL DES HÉLICES DE VENTILATEURS.— On constate très souvent?que, dans la région [centraleFig. 63.<strong>de</strong>s hélices <strong>de</strong> ventilateurs, la pression est bien inférieure àcelle <strong>de</strong> la périphérie, il en résulte <strong>de</strong>s courants <strong>de</strong> retourqui conduisent à un mauvais ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> ces appareils,et à un gaspillage d'énergie.Un très grand nombre d'hélices ont ce défaut dû, d'unepart, à l'impossibilité <strong>de</strong> conserver un pas donné jusqu'àl'axe, d'autre part, au fait que, pour créer au centre unemême charge qu'à la périphérie, on serait conduit à adopter<strong>de</strong>s pales très incurvées dans cette région. On peut prévenirles courants <strong>de</strong> rétour en ménageant, dans la partie centrale,un voile plein remplaçant la zone nuisible par unezone neutre.Il est extrêmement facile d'explorer cette zone à l'ai<strong>de</strong><strong>de</strong> l'aérocinescopie. C'est ainsi que nous avons pu remédierà un tel défaut pour un certain nombre d'hélices d'aérothermesconstruites par la Société <strong>de</strong>s Forges et Fon<strong>de</strong>ries<strong>de</strong> Crans, tant par l'augmentation <strong>de</strong> la différence <strong>de</strong>sangles d'attaque et <strong>de</strong> fuite dans la partie centrale, quepar l'adjonction d'un voile central.La métho<strong>de</strong> aérocinescopique permet également <strong>de</strong>relever, point par point, le champ <strong>de</strong>s vitesses au voisinage<strong>de</strong>s ventilateurs d'appartements ; le problème qui se poseactuellement est d'obtenir l'épanouissement du flux, conditionrendant son fonctionnement plus efficace, et plusagréabb.En résumé, l'aérocinescopie semble fournir un moyend'investigation <strong>de</strong> choix pour nombre <strong>de</strong> phénomènes aérodynamiques.Remarque. Dans le cas <strong>de</strong>s mesures au voisinage <strong>de</strong>s frontières,il est bien entendu que l'amorçage peut se faire soit entre unepointe et la frontière, et dans ce cas, l'étincelle est normale àla paroi, soit parallèlement à la frontière entre <strong>de</strong>ux électro<strong>de</strong>sindépendantes.iiiiiiiiiii IH Les mots s'envolent. — : Le matériel <strong>de</strong>meure, ••••••iPas <strong>de</strong> meilleure publicité qu'une installation irréprochable etpromptement amortie. Nous avons ainsi quelques centaines <strong>de</strong> clients••• mu qui sont pour nous autant d'enseignes pariantes. ••• •••"http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon36 TECHNICA N° <strong>38</strong>. — Avril 193 6 .MAISON FONDEE EN 1S37 R. C. LYON B. 2.584COMPAGNIE DES HAUTS-FOURNEAUET FONDERIES DE GIVORSEtablissements PRÉNATSociété Anonyme au Capital <strong>de</strong> 3.600.000 frsTélégr. Fon<strong>de</strong>ries-Oivore C~^r-~\~ V/ Ç ^~F^ ^t Téléphone S et 79• ••••••••••»»••••••••••• ••••••••••••••••••••••••»•• (RHONE) >•••>»•>•>•>••>«**••«>•••••••••••••«•«••••••••••...,HIFONTES HEMATITES • « COKE MÉTALLURGIQUE - COKE CALIBRÉ - POUSSIERMOULAGE ET AFFINAGE ~ FONTES SPIEGEL ! Usine <strong>de</strong> récupération :FONTES SPÉCIALES -- SABLE DE LAITIER ' BENZOL - GOUDRON - SULFATE D'AMMONIAQUEMoulages en tous genres sur modèles ou <strong>de</strong>ssins — Moulages mécaniques en série — Pièces mouléesjusqu'à 40 tonnes, en fonte ordinaire, extra-résistante, aciérée.Réfractaire au feu ou aux aci<strong>de</strong>s, compositions spéciales, fontes titréesATELIER <strong>de</strong> CONSTRUCTION - ATELIER <strong>de</strong> MODELAGE (Bois et Métallique)Fournisseurs <strong>de</strong> la Marine, <strong>de</strong> l'Artillerie, <strong>de</strong>s Compagnies <strong>de</strong> Chemins <strong>de</strong> Fer,<strong>de</strong>s Ponts et Chaussées, <strong>de</strong>s Mines, Usines Métallurgiques et "Entreprises Diverses.g ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ < ~ ~ * ^ ^ < ^ ^ « ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ - ~ » ^ ^ ^POUR TOUTES VOS ASSURANCESACCIDENTSACCIDENTS DU TRAVAIL ET DROIT COMMUNiL'UNION INDUSTRIELLESociété d'Assurances mutuelles à cotisations fixes et a frais généraux limités.VOUS FERA RÉALISER DES ÉCONOMIESSTJJ: les -tarifs les r>l\is réduirtsECRIVEZ OU TÉLÉPHONEZà LYON: en son immeuble, 28, rue TupinTélépt». ; Franklin H-M «t IS-fflà St-ETIENNE : 15, rue Géaértl-Fey, 18Tétés*. :MSUN INSPECTEUR VOUS RENDRA VISITEO-Kntrepriee régi* par le lei 4m 9 Arril t89Q en ce qmi aonerme l'atturmooe montre le* naimemtt ém trmmmilFondée le ±2 Mal 1874 pstx- et pour les Iadu.«triel


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN° <strong>38</strong>. — Avril 1930. T E C H N I C A 37Chronique <strong>de</strong>l'AssociationjVfondisqueest un billet 1 tantôt <strong>de</strong> chronique, tantôt <strong>de</strong> critique,mais toujours spécifiquement écéliste. Je ne vais doncpas vous parler aujourd'hui du Dieu <strong>de</strong> la guerre, ni <strong>de</strong>la Déesse <strong>de</strong> la Paix, pas plus que <strong>de</strong>s prochaines élections,car la censure prési<strong>de</strong>ntielle s'exercerait.Ce mois-ci c'est la critique qui m'inspire ; c'estmême la critique « louangeuse » et je me réjouis sincèrementd'avoir à la pratiquer sous cette forme.C'est tout d'abord pour complimenter sans réservesceux qui ont assuré le succès du premier Salon E.C.L. :organisateurs et exposants. Peut-être ont-ils entendu<strong>de</strong>s « a parte » dans ce genre : « C'est vraiment bien !Si j'avais prévu cela, j'aurais bien apporté un <strong>de</strong> mesours ». J'imagine que <strong>de</strong> telles réflexions ont pu êtrepour eux une jolie satisfaction d'amour-propre : à défaut<strong>de</strong> médailles ce n'est pas à dédaigner. J'imagine,aussi, qu'encouragés par ce premier essai, ils récidiverontpour la joie <strong>de</strong> nos yeux et, si les temps sontmoins durs, pour le plus grand profit <strong>de</strong> notre pauvrecaisse <strong>de</strong> secours.Je veux également louer très sincèrement notre Con-Naissances.Nous avons le plaisir <strong>de</strong> faire part <strong>de</strong>s naissancesci-après :Guy RAFFIN, fils <strong>de</strong> notre camara<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1925 ;Colette BRUNHES, fille <strong>de</strong> notre camara<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1931 ;Jean CONSTANCIS, fils <strong>de</strong> notre camara<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1926 ;Florence POUZET-LÉPINE, sœur <strong>de</strong> Jacqueline, Patriceet Pierre-Gilles, enfants <strong>de</strong> notre camara<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1921.Etienne FOULETIF.R, fils <strong>de</strong> noire camara<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1926.fllarlages.Nous sommes heureux <strong>de</strong> faire part du mariaged'Alexandre ZILRERFARR (1932) avec Mlle JulietteMelot.La bénédiction nuptiale leur a été donnée le 10 mars<strong>1936</strong>, dans l'Eglise Sainte-Croix, à Lyon.ÛkDécès.Nous assurons <strong>de</strong> toute notre sympathie les camara<strong>de</strong>sci-après, cruellement frappés dans leurs pluschères affections :Henry ADENOT (1924), en la personne <strong>de</strong> Mme laGénérale Monnier, sa grand'mère, décédée à Paris leM janvier ;François GRIACHE (1920 B), qui a eu la douleur <strong>de</strong>perdre en quelques jours, au mois <strong>de</strong> février <strong>de</strong>rnier,sa mère et son père ;Jacques GAUTHEY (1934), en la personne <strong>de</strong> sa mère,Mme Paul Gauthey, décédée le 29 février ;seil d'Administration pour le système qu'il a imaginédans le but <strong>de</strong> revigorer les réunions mensuelles dugroupe lyonnais. L'expérience le révélera peut-êtreperfectible, mais tel qu'il est c'est déjà un progrès.Seulement les résultats ne seront pas tangibles, à monavis, avant <strong>de</strong> longs mois. Il va falloir s'appliquer àpersister. Il faut que nos camara<strong>de</strong>s soient certains <strong>de</strong>s'y trouver en nombre. Ils s'en convaincront lorsqu'ilsviendront à la réunion à laquelle leur promo sera spécialementconvoquée... et ils reviendront à la réunion<strong>de</strong> telle ou telle autre promotion où ils auront <strong>de</strong>samis, car ils auront l'espoir <strong>de</strong> les y rencontrer. L'essentielest que le bon exemple soit donné par les« anciens ». Il faut que, <strong>de</strong> temps à autre, ils sachentlaisser pour un soir leurs pantoufles, leur journal etleur pipe, ou leur T.S.F. Parfois ils y gagneront. Quandon se connaît, les affaires sont bien souvent facilitées.Qu'on y songe ! En l'écrivant, je pense surtout à ceuxque j'ai souvent entendu se plaindre <strong>de</strong> ne pas toujourstrouver auprès <strong>de</strong> certains camara<strong>de</strong>s l'accueilqu'ils avaient, à bon droit, espéré ; mais ce sont précisémentceux que l'on ne voit jamais dans nos réunionsou nos autres manifestations.P. LEFRANC (E.C.L.).Jean ROCHAS (1922), en la personne <strong>de</strong> son père,M. Alfred Rochas, décédé à Brignoles le 11 mars, danssa 75 e année ;André PINGET (1923), en la personne <strong>de</strong> sa fille,décédée à l'âge <strong>de</strong> 1 mois et <strong>de</strong>mi, le 12 mars.F. A. BAYLE (1923), en la personne <strong>de</strong> son père. Ce<strong>de</strong>rnier, qui avait été à Lyon ingénieur-conseil, avaitbien voulu à plusieurs reprises publier <strong>de</strong>s articles dansl'ancien bulletin <strong>de</strong> notre Association, notamment « leSalaire Scientifique » en février 1923, « le Salaire Mo<strong>de</strong>rneet le Rôle social <strong>de</strong> l'Ingénieur » en septembreoctobre1926, <strong>de</strong>s « Commentaires » sur une note <strong>de</strong>M. Ch. Lallemand, relative au salaire parabolique ennovembre 1928, « les Calculs physiques et leurs unités »en avril 1930. Nous avons appris sa mort avec ungrand regret.Henri MOTITEUDE (1914), en la personne <strong>de</strong> sa mère,Mme Gabriel Mouter<strong>de</strong>, décédée à Lyon, le 31 mars.Légion d'honneur.Le Journal Officiel du 1 er mars a publié un Décretnommant dans la Légion d'Honneur, au titre du Ministèredu Commerce, M. Morand Xavier, industriel àNeuilly-sur-Seine.Le nouveau chevalier <strong>de</strong> la Légion d'Honneur n'estautre que notre excellent camara<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1903, vice-prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> l'Association et délégué du Groupe <strong>de</strong> Paris,auquel nous sommes heureux d'exprimer nos sincèreset cordiales félicitations.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon<strong>38</strong> T E C H N I C A N° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>.Concours <strong>de</strong>s Inventions.Notre camara<strong>de</strong> Emile LAMBERT (1906), qui exposaitau groupe 19 <strong>de</strong> la Foire <strong>de</strong> Lyon (Inventions), a étédéclaré lauréat n° 1 au concours <strong>de</strong>s inventeurs.n nous est agréable <strong>de</strong> féliciter <strong>de</strong> ce beau succèsnotre dévoué camara<strong>de</strong>.Oùfluméro spécial <strong>de</strong> <strong>Technica</strong>Nous disposons encore d'un certain nombred'exemplaires du numéro spécial consacré à Ampèreet à l'Electricité dont on a apprécié la sérieuse documentationet l'agréable présentation.Nos camara<strong>de</strong>s se doivent <strong>de</strong> propager cette publicationque nous pouvons adresser à domicile par laposte contre 6 fr. 75.***La belle photographie <strong>de</strong> la locomotive <strong>de</strong> 4.000CV, qui illustrait l'article <strong>de</strong> M. Palanchon, sur laTraction Electrique, est un document <strong>de</strong> la CompagnieElectro-Mécanique, dont on sait la placequ'elle occupe dans l'industrie <strong>de</strong> la constructionélectrique.ÛZi190719101911191219141920.1920 B1920 N19221923192419251926192919301932Modifications à l'annuaire.CHAMOUTON Clau<strong>de</strong>, 5, rue Joseph-Bara, Paris(6 e ).GIRARD Louis, 15, rue Villette, Montélimar(Drôme).TAFFIN François, 6, rue Victor-Hugo, Lyon.KOEHLER Marcel, 6, rue Gambetta, Boulognesur-Seine(Seine).TEISSIER Boger, rue Jules-Ferrez, Croix <strong>de</strong>Mission, Firminy (Loire),i. CnARvrER Emile, agent <strong>de</strong>s EngrenagesCitroën, <strong>de</strong>s Etablissements Degrémont,<strong>de</strong>s Etablissements Olier et <strong>de</strong>s AciériesThomé-Cromback, 15, quai Victor-Augagneur,Lyon.DANGEL Victor, a Turckheim (Haut-Bhin).VILLIERS Gabriel, 1, rue <strong>de</strong> la Platière,Lyon.BEVELLIN Jean, Villa du Tunnel, Dommarin(Isère).BITTAUD Maurice, 25, rue Hénon, Lyon.PERRON Antoine, 14, rue Ferdinand-Buisson,Lyon.VILLEMINOT Jean, 97, rue Dragon, Marseille.BOULAS Louis, 2, rue Kellog, Suresnes (Seine).THÉVENOT Louis, Maison Maternelle Nationale,57, Gran<strong>de</strong>-Bue, à Saint-Maurice, prèsSaint-Maur (Seine). 'MARTIN Jean, Baraqueville (Aveyron).LARTJELLE Aymé, boulevard Gambetta, Bizerte(Tunisie).CONSTANCIS Pierre, 16, rue <strong>de</strong> Venise, Villeurbanne.DURAND Auguste. Directeur technique à l'Ecolepratique d'Artisanat rural, Nenvic (Corrèze).CARDOT Pierre, 7, rue Gelas, Lvon.VALLÈSE Marcel, 43 bis, route <strong>de</strong> Gênas, Villeurbanne.CHAPON Paul. 13, rue Jules-César, Paris (12 6 ).Fioux Charles, 5, rue Danlon, Bomans(Drôme).PITIOT Pierre, sous-lieutenant au 17° Bégimentd'Artillerie, Sedan (Ar<strong>de</strong>nnes).DUPRAT Boger, 23, nie d'Anjou,(Seine).AsnièresVersements à la Caisse <strong>de</strong> secours.DAMON (1914) 30CHANU (1922) 30PALLIÈRE (1934) , 50Collecte Dîner promotion 1921 230BACKÈS (1895) 100CHANEL (1930) 18Collecte Dîner <strong>de</strong> Foire 127Anonyme 500Collecte Dîner promotion 1914 204DINER DE FOIREFaut-il en accuser la crise, ou n'était-ce pas plutôtune conséquence <strong>de</strong> l'anxiété que les événements extérieursfaisaient peser sur les esprits, mais le nombre<strong>de</strong>s participants au Dîner <strong>de</strong> Foire traditionnel étaitbien réduit cette année. L'atmosphère <strong>de</strong> cette rencontre— en dépit <strong>de</strong>s incertitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'heure — n'en futpas moins très agréable, nous allions écrire très gaie,et ces quelques heures <strong>de</strong> détente furent très appréciées<strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s qui purent en bénéficier.Les convives étaient : Aubert (1897), Héraud (1899),<strong>de</strong> Montlovier (1904), Bonnel, Cestier (1905), Lambert(1906), Jaricot (1909), Bertholon (1910), Robert, Thouzellier(1911), Chaine (1912), Blancard (1920), AilloudBonnel (1921.Une collecte faite à la fin du repas, au bénéfice <strong>de</strong> laCaisse <strong>de</strong> secours, rapporta la somme <strong>de</strong> 127 francs.BANQUET ANNUEL DE LA PROMOTION 1914Dès le début <strong>de</strong> mars, le secrétaire dit « perpétuel »,Paul Moucot, a lancé aux camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la Promo1914, Lyonnais ou limitrophes, un spirituel et pressantappel les conviant à cette tradition soli<strong>de</strong> et très enviée,du Banquet <strong>de</strong> la Promotion.Quelques esprits chagrins (les habituels absents)avaient tablé sur les répercussions <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> troubléeque nous vivons présentement, pour pronostiquerun insuccès et légitimer leur carence. Il n'en fut rien,naturellement, et nous pouvons supposer, sans souhaiterjamais le vérifier, que même sous un bombar<strong>de</strong>mentaérien, le banquet <strong>de</strong> la Promo tiendrait encore...mais.dans les caves du Grand Nouvel Hôtel.La réunion gastro-amicale <strong>de</strong> cette année se plaçaitsous le signe du « quart <strong>de</strong> siècle »... je m'expliaue \25 années s'étaient écoulées <strong>de</strong>puis notre entrée^ àl'Ecole Centrale, <strong>de</strong>puis ce temps lointain où « déliquescents» Bizuths, nous commencions <strong>de</strong> « pâlir »au premier contact <strong>de</strong>s mathématiques spéciales etautres panacées savantes, que nos regrettés maîtresdisparus : Barbier, Bourdier, Charruit, Morel... et autresPrinces <strong>de</strong> la Science, s'évertuaient, souvent sanssuccès, à nous rendre agréablement profitables. A cetteénoque, on était jeune, fier et conquérant sous ce béretd'étudiant que nous venions <strong>de</strong> gagner ; on nouait biendéjà quelques liens cordiaux, on fortifiait bien çà et làquelques relations antérieures, le plus souvent an hasard<strong>de</strong>s cours, <strong>de</strong>s « colles » ou <strong>de</strong>s séances chez« Trusquin », mais on ne soupçonnait pas encore« l'amitié d'Ecole », cette fleur exquise dont le parfumne se fait suave qu'en vieillissant.Le Banquet <strong>1936</strong> eut donc lieu le 21 mars, cette datemagnifique d'éclosion du Printemps que, par upe flatteuseintention, notre camara<strong>de</strong> Moucot avait sansdoute choisie pour nous laisser... toutes nos illusionshttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>. TECH<strong>de</strong> jeunesse. Ce ne fut pas la journée <strong>de</strong>s dupes, car •on dut en effet constater, à l'unanimité et après unesévère expertise, que nous étions encore, physiquementel moralement, dignes <strong>de</strong> ce printemps. Formésen carré, bien que nous soyons maintenant plusque « cubes », ce. ne fut durant tout le repas quegaieté... <strong>de</strong> Bizuth, mais attention... à la puissance25!Voici les noms <strong>de</strong>s nombreux camara<strong>de</strong>s qui, par leurprésence, ont définitivement compris, qu'au moins unefois l'an, la Promo 1914 doit se reformer quelques heurespour revigorer cette « amitié d'Ecole » que les remous<strong>de</strong> la vie n'a rendu que plus soli<strong>de</strong> et plus indéfectible.Ce sont, au hasard du crayon : Moucot, Bonnard,Mizony, Perchet, Montel, Béthenod, Lauras, Bobatel,Klein, Girard, Buclon, Fornier, Benetière. Caillât,Durand, Frèrejean, Hudry, Jouffroy, Mulatier et Verdier.Parmi les excusés, quelques-uns auraient pu faireun léger effort, tels : d'Epenoux ou Breille, qui sont<strong>de</strong> perpétuels excusés, regrettant d'avoir à les rappeleramicalement à l'ordre, tandis que d'autres, tels que :Suarez, Mouter<strong>de</strong>, <strong>de</strong> Veyle, Tenet, Gaucherand, Vaesen,etc., ont droit à toutes circonstances atténuantes,car ce sont <strong>de</strong>s « militants habituels » <strong>de</strong> notre réunion,et nous nous inclinons <strong>de</strong>vant les raisons sérieusesqu'exprimaient leurs lettres. Oue dire enfhn d'un autre« fidèle », l'Amiral suisse Richelmy. oui nous télégraphiaêtre en ra<strong>de</strong> <strong>de</strong> Toulon avec sa flotte... menaçante,nrête aux sanctions,... mais qui n'a réussi qu'à nousfaire rire !Je n'aurai gar<strong>de</strong> d'adresser un discret aooel à :Billard, Journaud, Edouard. Delescluze et même Tourasse,crai se privent volontairement et nous refusentun plaisir... celui <strong>de</strong> les retrouver ; ils n'auraient cependantpas à regretter leur voyage. Enfin <strong>de</strong>s sanctionss'imposent contre : Ravnaud (le caricaturiste <strong>de</strong>la Promo) et Breille, oui ne répon<strong>de</strong>nt même pas à l'appelet oui sont cependant <strong>de</strong> bons camara<strong>de</strong>s que nousaimerions tous revoir.Excellent dîner (comme à l'accoutumée^ car Moucotest bon organisateur, dp la gaieté à profusion, commelorsou'on a <strong>de</strong>ux fois 20 ans et puis... <strong>de</strong> la CharitéEceliste, puiscrue la Caisse <strong>de</strong> secours <strong>de</strong> l'Associations'est enrichie <strong>de</strong> 204 francs, rançon <strong>de</strong> ceux qui peuventà ceux que la Vie frappe trop durement.Je n'oublierai pas, pour terminer cette... littératurebien moyenne, ce dont je m'excuse auprès <strong>de</strong> mes camara<strong>de</strong>sE.C.L., <strong>de</strong> signaler une proposition, dont levote fut acquis à 15 contre 5, <strong>de</strong>mandant l'organisationpour fin septembre-début octobre, d'un dîner d'automne,à la campagne immédiate, Collonges ou Col <strong>de</strong>la Luère par exemple... la Mer ou la Montagne. UneCommission se réunira donc en temps voulu, nantie <strong>de</strong>ce vote <strong>de</strong> confiance, pour organiser à peu <strong>de</strong> fraiscette soirée qui promet d'être gaie et prévoir le transport<strong>de</strong> tous les adhérents, o&.r les voitures <strong>de</strong>s nombreuxcamara<strong>de</strong>s automobilistes.E. C. L. <strong>de</strong> la Promo 1914... nu'on se le dise ! Pas<strong>de</strong> défections... c'est le mot d'ordre pour tous.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frL ; LAURAS (1914).FONDERIE CUIVRE ET BRONZEUSINAGE - DÉCOLLETAGE - ROBINETTERIEBRONZES SPÉCIAUX ET TITRÉSTRAVAUX SÉRIEUX — CIVRAISOM RAPIDETéléphone : V1LLEUBBANNE 90-55Anciens Etablissements FOUR, DURANTON & ACHARD (E.C.L)es, cours Richard-Vitton, rj-yOISr-MOlïTCÎifci.A.T... ... 'ICA <strong>38</strong>CHRONIQUE DES GROUPESCroupe <strong>de</strong> LyonNos camara<strong>de</strong>s ont paru apprécier le nouveau régime.Dès la réunion <strong>de</strong> mars en effet, le nombre <strong>de</strong>s présentsa sensiblement augmenté et tous ont paru éprouverbeaucoup <strong>de</strong> plaisir à se retrouver avec <strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s<strong>de</strong> promotion. Nous espérons que lorsque l'intérêt <strong>de</strong>ces réunions sera bien connu, nous arriverons facilementà grouper chaque mois une centaine <strong>de</strong> camara<strong>de</strong>s,ce qui, en raison du nombre élevé d'E. C. L. habitantLyon ou la proche banlieue est bien, il faut le reconnaître,un minimum.Etaient présents à la réunion du vendredi 6 mars :Balas (1886) ; Courtet, Gourgout (1896) ; Héraud(1899) ; Donin (1906) ; Jaricot, <strong>de</strong> Mauroy (1909) ;Bertholon (1910) ; Chaîne (1912) ; Burdin (1913) ;Jouffroy, Mizpny (1914) ; Blancard (1920 A) ; Castan(1920 N) ; Ailloud (1921) ; Chodier, Laurencin, Pin,Poirier, Sautour, Weyl (1926) ; Bourdin, Chatagner,Georges (<strong>de</strong>s), Gruhier (1927) ; Charpenne, Levrat,Noblet (1929) ; Charlon, Gauthier (1931) ; Imbert,Lambotte, Revelin (1932) ; Charnier, Comparât, Guéroux(1933) ; Genina, Lelièvre, Pallière E., Plana,Revil, Vialle, Weltert (1934).Rappelons qu'à la réunion <strong>de</strong> mai le groupe O (promotiondont le millésime se termine par un 0 y compris la promotion1920 N, mais non compris les promotions 1920 A et B)est spécialement convoqué.Les réunions ont lieu au Café Morel, place Beliecour, àpartir <strong>de</strong> 20 h. 30.Attention ! La réunion <strong>de</strong> Mai aura lieu exceptionnellement,le 2 e vendredi, 8 Mai.Croupe <strong>de</strong> MarseilleRéunions premier mardi <strong>de</strong> chaque mois, à 18 h. 30, auCafé Noailles, 1, boulevard Dugommier, Marseille.Au cours <strong>de</strong> notre <strong>de</strong>rnière réunion, le 3 mars, nousavons eu le plaisir d'entendre une causerie <strong>de</strong> notrecamara<strong>de</strong> G. <strong>de</strong> Montgolfier, prési<strong>de</strong>nt du Syndicat <strong>de</strong>sSans-Filistes et membre du Comité <strong>de</strong> Gérance <strong>de</strong>Marseille-Provence, sur la récente réorganisation <strong>de</strong> laT. S. F. en France.Cette question d'actualité brillament traitée par notresympathique et dévoué camara<strong>de</strong> nous a vivement intéresséset nous lui adressons nos sincères remerciements.Etaient présents : les camara<strong>de</strong>s Verneau, Dubout,<strong>de</strong> Montgolfier, Borne, Jourret, Guy, Currial, Tavaut,Cougny, Regerat, Valère, Chochod.S'étaient excusés : MM. Tourasse et Vial.D'autre part, un diner facultatif au Restaurant Ragueneaua permis à plusieurs <strong>de</strong> nos camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong>prolonger cette réunion.http://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon40 T E C II N I C A N° <strong>38</strong>. - - Avril <strong>1936</strong>.Croupe <strong>de</strong> la Côre-d'Azur.Réunions : 1 er jeudi <strong>de</strong> chaque mois, à 20 h. 30,Café <strong>de</strong> Lyon, 33, avenue <strong>de</strong> la Victoire.Quelques disques mo<strong>de</strong>rnes terminèrent la soirée.Etaient excusés : Guély (1888) ; Chambouvet (1905) ;Malleterre (1905) ; Couturier Pierre (1925) ; Pontet(1925).REUNION DU 9 JANVIER <strong>1936</strong>Présents : Dié<strong>de</strong>richs (1877), Mme et Mlle ; Bruyas(1891) et Mme ; Bourdaret (1893) et Mme ; Revillon(1897) ; Jouffray J. (1902) ; Pellet (1902) ; Jouffray A.(1903) ; Berthet (1927).Excusés : Degoul (1887) ; Noblat (1897) ; Beaudrand(1922) ; Boige (1928).REUNION DU 6 FEVRIER <strong>1936</strong>Présents : Dié<strong>de</strong>richs (1877) ; Degoul (1886) ; Rruyas(1891) ; Ellia (1895) ; Revillon (1897) ; Pellet (1902) ;Jouffray A. (1903) ; Berthet (1927) ; Tissot (1934).Excusés : Jouffray J. (1902) ; Boige (1928).REUNION DU 5 MARS <strong>1936</strong>Présents : Bruyas (1891) ; Foraison, Ellia (1895) ;Noblat, Jouffray J. (1902) ; Jouffray A. (1903) ; Revillon(1897) ; Berthet (1927) ; Boige (1928) ; Tissot(1934).Excusés : Dié<strong>de</strong>richs (1877) ; Degoul (1886)./x>Croupe <strong>de</strong>s AlpesRéunions chaque mois, le troisième mercredi, à 19 heures,Café <strong>de</strong>s Deux-Mon<strong>de</strong>s, place Grenette, Grenoble.REUNION DU 18 MARS <strong>1936</strong>Etaient présents au ren<strong>de</strong>z-vous habituel, 19 heures,Café <strong>de</strong>s Deux Mon<strong>de</strong>s : Branciard (1920) ; Cavat(1920) ; Lacroix (1920) ; Fillard (1921) ; Bois (1925) ;Fontaine (1926) ; Beauchêne (1920) ; Degaud (1920) ;Dutel (1921) ; Touzain (1921) ; Gros (1925) ; Chamoux(1933) ; Armand (1922).Le groupe s'est cette fois transporté à Pont-<strong>de</strong>-Claixpour apprécier comme il le méritait le distingué menudu patron <strong>de</strong> l'Hôtel Beau Site.Soirée trop courte au gré <strong>de</strong> tous, au cours <strong>de</strong> laquellefurent agréablement mêlés les sujets <strong>de</strong> conversationles plus divers.A citer une très instructive communication d'un camara<strong>de</strong>dont la mo<strong>de</strong>stie n'a d'égale que sa science,sur l'éclairage routier aux lampes sodium, sujet tout<strong>de</strong> circonstance puisque, à l'aller comme au retour,nous pûmes admirer la démonstration si convaincante<strong>de</strong>s Ponts et Chaussées entre le Ron<strong>de</strong>au et Pont-<strong>de</strong>-Claix.A retenir aussi la lecture d'une intéressante correspondancerelative aux rapports <strong>de</strong> l'Association avecla Direction et le Conseil d'administration <strong>de</strong> l'Ecole.A noter enfin les premiers jalons jetés en vue d'unesortie familiale projetée pour un dimanche <strong>de</strong> maiprochain.ERRATUM. — C'est le troisième mercredi <strong>de</strong> chaquem,ois, et non le troisième vendredi, comme les typographesnous 1 ont fait dire clans le <strong>de</strong>rnier paragraphedu compte-rendu <strong>de</strong> la réunion <strong>de</strong> février paru dans lenuméro <strong>de</strong> mars <strong>de</strong> <strong>Technica</strong>, que les réunions mensuellesdu groupe ont lieu au Café <strong>de</strong>s Deux-Mon<strong>de</strong>s,à 19 heures.CONSEIL D'ADMINISTRATIONSEANCE DU S FEVRIERPrésents : Anxoux, ALOY, BALAY, BERTHOLON,BLANCHET, BURELLE, CHAMBON, DURAND, GAILLARD,GOURGOUT, JARICOT, TAFFIN.Excusés : AUBERT, FERLET, MORAND, VIBERT.Situationlinancière.Le trésorier expose la situation financière <strong>de</strong>l'Association au 25 février.Fêtes.Le Comité <strong>de</strong>s Fêles rend compte du Bal <strong>de</strong> l'Association,dont le résultat financier est peu satisfaisant,en raison du petit nombre <strong>de</strong> camara<strong>de</strong>s qui y ontpris part.La Journée E. C. L. <strong>1936</strong> est fixée au dimanche15 décembre. Elle comportera en principe, en <strong>de</strong>hors<strong>de</strong>s services funèbres el du Banquet, une <strong>Revue</strong> etune sauterie.Sortied'été.Est fixée en principe au dimanche 14 juin et auratrès probablement lieu à Cluny, afin <strong>de</strong> permettreaux camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la région bourguignonne, d'yparticiper.Modification aux statuts.Une modification, aux Statuts <strong>de</strong> l'Association seraétudiée, permettant aux Prési<strong>de</strong>nts futurs d'exercerces fonctions pendant 4 ans, c'est-à-dire que leurmandat <strong>de</strong> conseiller serait, s'il est nécessaire, prolongéen conséquence.Questionsadministratives.Le Conseil statue sur différentes <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>réduction et <strong>de</strong> dispense <strong>de</strong> cotisations el, après avoirréglé diverses questions administratives, lève laséance à 22 h. 30.Prochaine séance le 27 mars.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN° <strong>38</strong>. — Avril 1930. TECHI C A 41Chronique<strong>de</strong>l'EcoleCERCLED'ETUDESOn attribue à Mark Twain le trait suivant : Bousculéun jour, dans la rue, par un passant, il s'arrête, etcomme celui-ci le traite aimablement d'imbécile, l'humoristese découvre et répond : « Ah ! et moi MarkTwain. » Il est peu probable que cette anecdote soitauthentique ; elle n'offre pas du tout, en effet, les caractères<strong>de</strong> l'humour anglais, tel que Rollet le présentaità la réunion du Cercle d'Etu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'Ecole CentraleLyonnaise, le 28 janvier.Les élèves attirés par le titre et la publicité discrètefaite autour <strong>de</strong> cette conférence étaient venus nombreuxà la Bibliothèque écouter leur camara<strong>de</strong>.Rollet commença par nous déclarer qu'il ne perdraitpas <strong>de</strong> temps à nous définir l'humour anglais : l'espritd'une nation étant, en effet, la résultante d'un certainnombre d'éléments tels que la race, le passé, le climat,les conditions <strong>de</strong> vie, il est vain <strong>de</strong> vouloir le concrétiseren une définition mathématique. Par contre, ilest possible <strong>de</strong> distinguer en lui quelques caractèresessentiels et <strong>de</strong> les illustrer par <strong>de</strong>s exemples.Le premier caractère, qui n'est d'ailleurs pas spécialà l'humour anglais, consiste dans la création <strong>de</strong> situationsinattendues. L'Anglais aime, par exemple à raconter<strong>de</strong>s inepties sur un ton tragique. Une anecdote<strong>de</strong> Swift montre admirablement ce caractère : ..« Obligé un jour <strong>de</strong> faire une lecture sérieuse dansun salon, il aperçoit un balai oublié dans un coin et,abandonnant son texte, il enchaîne à sa lecture uneméditation sur le balai : il plaint le sort du manchequi, hier encore, jeune arbuste, se balançait dans laforêt au gré <strong>de</strong>s vents ; il déplore la situation pénible<strong>de</strong>s crins du balai qui ayant connu l'air et le soleil sontmaintenant toujours tournés vers le sol et la poussière.Puis s'élevant à une plus haute philosophie, ilcompare le balai à l'homme qui, après sa jeunesse se<strong>de</strong>ssèche comme le manche et doit, lui aussi, recouvrirsa calvitie d'une chevelure nouvelle ».Comme on le voit par cet exemple, les histoiresanglaises sont toujours longues ; l'Anglais veut <strong>de</strong>sexplications nombreuses et détaillées et ceci formele second caractère <strong>de</strong> son humour. Le Français aimele trait court et même incomplet, car il peut y jouerun rôle et montrer qu'il l'a compris en le terminant.L'Anglais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au contraire un récit complet avecle détail <strong>de</strong>s événements et <strong>de</strong>s circonstances qui lesaccompagnent. Rollet racontait, pour illustrer cetteidée, le départ d'une famille pour un voyage en mer.11 faut remarquer que, dans cette histoire, il n'y arien <strong>de</strong> très drôle, pour un Français du moins, lavoici en quelques mots : Monsieur, Madame, les en-fants, la nourrice, les bagages arrivent au port ; Monsieur,bien entendu, fait tout le travail pendant queMadame gémit : il doit payer la voiture, compter lesbagages, et naturellement il en trouve plus qu'il n'ena emporté ; il doit embarquer les enfants et veillerà leur sécurité. Enfin lorsque tout le mon<strong>de</strong> est à peuprès casé à bord et que le bateau est parti, il est récompensé<strong>de</strong> sa peine; par un sourire <strong>de</strong> son épousequi, <strong>de</strong>puis plusieurs jours était inabordable.Le tempérament sportif <strong>de</strong> l'Anglais doit égalementse révéler dans son esprit. Il se manifeste, fait étonnanta priori, par le manque <strong>de</strong> plan d'ensemble. Etcependant, il est logique en cela avec lui-même : iljuge inutile <strong>de</strong> prévoir <strong>de</strong>s événements qui ne dépen<strong>de</strong>ntpas <strong>de</strong> lui, il les attend et se tient prêt à lesparer ou à les utiliser comme le joueur attend laballe. La formule « Wait and see », qui domine souventla politique anglaise peut s'appliquer à beaucoupd'autres formes d'activité y compris la littérature.L'écrivain commence un ouvrage et laisse agir sespersonnages ; ceci explique un peu la longueurqu'offrent en général les romans anglais. Cette négligenceapparaît également à l'origine <strong>de</strong>s « Aventures<strong>de</strong> Monsieur Pickwick ». Dickens écrivit ces récitsà la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'un peintre : celui-ci, ayant exécutéquelques portraits fantaisistes proposa à l'écrivain <strong>de</strong>les prendre comme personnages dans un <strong>de</strong> ses livres.Dickens lui répondit qu'il ne pouvait satisfaireexactement à cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, mais qu'il écrirait unouvrage dans lequel il serait, sans doute, possible <strong>de</strong>loger ces personnages.Un autre point, que soulignait Rollet, consiste dansle fait que l'Anglais ne craint pas d'insister sur ce quilui plaît. Il répétera volontiers plusieurs faits sinoni<strong>de</strong>ntiques, du moins analogues. Tel humoriste citependant <strong>de</strong>s pages les bévues commises par un journalistechargé <strong>de</strong> la rédaction d'une chronique agricoleet qui imprime hardiment <strong>de</strong>s conseils tels que celuici: « Il ne faut jamais arracher les navets, mais secouerl'arbre pour les faire tomber. » En France,nous nous contenterions d'un ou <strong>de</strong>ux exemples, enAngleterre on en accepte une série. C'est encore lecas <strong>de</strong> Monsieur Pickwick, qui voyageant en voitureinterroge le cocher sur son cheval et écoute attentivementet avec le plus grand sérieux celui-ci lui répondre: « Ce cheval a 42 ans et il est très fatigué ;cependant je ne le rentre à l'écurie que toutes les <strong>de</strong>uxou trois semaines. Il a beaucoup <strong>de</strong> peine à se tenir <strong>de</strong>bout,aussi je le laisse toujours attelé et je lui tiensles rênes très courtes pour l'empêcher <strong>de</strong> tomber. »Enfin, s'inspirant <strong>de</strong> Maurois, Rollet conclut :« L'Anglais pratique un genre d'humour amusant,http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon42 TECHNICA N° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>.mais il évite le gros rire. On rencontre peu, chez lui,d'histoires vraiment comiques surtout lues ou racontéespar un Français. Pour être vraiment appréciée <strong>de</strong>sauditeurs, une anecdote anglaise doit être racontée parquelqu'un qui en comprenne vraiment l'esprit, doncpar un Anglais. »Auparavant Vibert avait achevé son exposé, beaucoupplus austère, <strong>de</strong> la doctrine <strong>de</strong> Descartes. Ils'occupa, pendant cette conférence <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux pointsessentiels : les bases <strong>de</strong> sa philosophie et les règles <strong>de</strong>sa métho<strong>de</strong>.Descartes, ayant étudié la plupart <strong>de</strong>s sciences connuesà son époque ne trouve en aucune les connaissancespouvant être vraiment utiles à la vie. Comme ille dit dans le Discours <strong>de</strong> la Métho<strong>de</strong> : « Je me trouvaisembarrassé <strong>de</strong> tant <strong>de</strong> doutes et d'erreurs qu'ilme semblait n'avoir fait autre profit, en tâchant <strong>de</strong>m'instruire, sinon que j'avais découvert <strong>de</strong> plus enplus mon ignorance. » Puis examinant chaque scienceen détail, il précise son point <strong>de</strong> vue : l'histoire estfort incomplète, les fables déforment l'imagination,l'éloquence est plutôt un don qu'un fruit <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong>.Les Mathématiques plaisent davantage à Descartes,mais il constate que rien <strong>de</strong> soli<strong>de</strong> n'a encore été bâti<strong>de</strong>ssus. La Théologie est une science un peu particulièreexigeant une véritable assistance du' Ciel ; enfinla Philosophie est très incertaine et ne possè<strong>de</strong>, aprèsplusieurs siècles d'existence aucun principe vraimentsûr. .Toutes ces incertitu<strong>de</strong>s poussent Descartes dans lavoie du doute jusqu'à ce qu'il fasse, <strong>de</strong> ce doute méthodiquela base <strong>de</strong> sa philosophie et que, faisant tablerase <strong>de</strong> tout ce qu'il a appris, il entreprenne la reconstruction<strong>de</strong> la science.Mais, avant <strong>de</strong> commencer cet immense travail, Descartesexamine la manière <strong>de</strong> l'accomplir. Et c'estainsi qu'il crée les règles <strong>de</strong> sa philosophie. Ces règlesconstituent une métho<strong>de</strong> absolument généralereposant sur l'analyse et la synthèse, qui peut êtreappliquée à toutes les questions à résoudre. Descartesl'emploie pour la philosophie, pour la physique, et ilréussit à établir ainsi un système, sinon parfait, dumoins cohérent et logique.En terminant, Vibert nous lut quelques pages <strong>de</strong>Jacques Chevallier sur Descartes et Pascal, dans lesquellescet auteur compare loyalement ces <strong>de</strong>ux philosophessans chercher à les opposer ou à les diminuerl'un par rapport à l'autre. Il les présente, aucontraire comme <strong>de</strong>ux hommes qui se complètent enincarnant chacun <strong>de</strong>s formes différentes <strong>de</strong> la penséeet <strong>de</strong> l'intelligence.Louis RAY.SORTIE A SKI ORGANISÉEPOUR LES VACANCES DU MARDI-GRASDimanche 23 février, une quinzaine d'entre nous,profitant <strong>de</strong>s vacances du Mardi-Gras, partaient <strong>de</strong>Lyon pour Saint-Jean-<strong>de</strong>-Maurienne, par le train <strong>de</strong>cinq heures trente ; ils y arrivèrent à neuf heures dix,après un voyage qui ne cessa d'être joyeux.De Saint-Jean-<strong>de</strong>-Maurienne, où un car nous attendait,nous sommes montés à Foncouvert (J..200 mètresd'altitu<strong>de</strong>). Ce fut le premier contact avec la neige.Mais il n'y en avait pas assez pour pouvoir chausserimmédiatement et au bout <strong>de</strong> quarante-cinq minutesseulement commença la montée à ski, qui s'effectuasous une véritable tempête <strong>de</strong> neige.Vers midi, nous arrivons au chalet <strong>de</strong> Comboursièreoù le meilleur accueil nous attendait, ainsi qu'un substantielrepas. L'après-midi se passa à faire <strong>de</strong> la pisteautour du chalet, dans une neige lour<strong>de</strong> et profon<strong>de</strong>qui entraîna <strong>de</strong> nombreuses chutes, sans gravité. Acinq heures, la nuit nous réunit tous dans la salle àmanger du refuge, autour <strong>de</strong>s thés et <strong>de</strong>s grogs. Lasoirée s'écoula rapi<strong>de</strong>ment, parmi les propos joyeuxet les chants, qui. ne furent interrompus que par ledîner. A neuf heures trente, dans le petit dortoir quinous était réservé, coucher.Lundi, à six heures du matin, nous étions tous <strong>de</strong>boutpour contempler un merveilleux lever <strong>de</strong> soleil : le paysageresté invisible la veille, apparaissait dans toutesa splen<strong>de</strong>ur. Les sommets environnants forment unesorte d'immense fer à cheval au centre duquel se creusela sombre vallée cle Maurienne. Et pendant que quelques-unsrestent à s'entraîner sur la piste du chalet,nous partons pour le sommet <strong>de</strong> l'Ouillon : magnifiquemontée en plein soleil. Malheureusement, le brouillardapparut à l'horizon. Le plus souvent nous suivons <strong>de</strong>sares étroites ; mais vers neuf heures, alors que noussommes encore à une heure du sommet, <strong>de</strong>vant l'approchedu brouillard, nous décidons <strong>de</strong> re<strong>de</strong>scendre ; la<strong>de</strong>scente s'effectue sans inci<strong>de</strong>nt dans une neige un peuprofon<strong>de</strong>. Les « as » mettent moins d'un quart d'heurepour rejoindre le chalet et s'exercent au saut sur unpetit tremplin improvisé, en attendant leurs camara<strong>de</strong>s.A midi, nous sommes tous réunis à nouveau au chaletpour le déjeuner.Vers une heure trente, le brouillard s'étant complètementdissipé, quelques-uns d'entre nous repartent augrand Ouillon pour achever la course interrompue lematin. Après uno montée rapi<strong>de</strong>, ils y parvinrent ethttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>. T E C H N I C A 43admirèrent un magnifique panorama, plus beau encoreque celui qu'on voit du chalet même. Après un courtarrêt, retour par les pentes abruptes du Corbier ; <strong>de</strong>scentemarquée par <strong>de</strong> magnifiques chutes sans autregravité que la difficulté <strong>de</strong> se relever, tant la neige étaitmolle.Cette belle <strong>de</strong>scente accomplie, il faut gravir unemontée fatigante d'une centaine <strong>de</strong> mètres, puis c'estl'arrivée au chalet, où <strong>de</strong>s boissons chau<strong>de</strong>s réconfortenttout le mon<strong>de</strong>.Pendant ce temps, le reste du groupe s'entraînait auslalom sur la piste, où la neige, bien tassée, est <strong>de</strong>venuetrès bonne.Comme la veille, la soirée se passe gaiement, entrecoupée<strong>de</strong> chansons.Mardi, à six heures trente, lever après une nuit excellente.Une partie d'entre nous, désireux <strong>de</strong> rentrerà Lyon dans l'après-midi, font un peu <strong>de</strong> piste et prennentà dix le chemin <strong>de</strong> Foncouver où un car les attendpour re<strong>de</strong>scendre jusqu'à Saint-Jean-<strong>de</strong>-Maurienne. Lesautres profitent <strong>de</strong> la matinée pour monter au grandTruc, montagne éloignée d'une heure trente environ duchalet. De là-haut, vue merveilleuse, soleil radieux,Après une halte au sommet, belle <strong>de</strong>scente dans uneneige lour<strong>de</strong> par <strong>de</strong>s pentes relativement fortes. Déjeunerà midi et <strong>de</strong>mi, pendant lequel on s'efforce d'achever<strong>de</strong>s provisions surabondantes. Puis, jusqu'àquatre heures, quelques-uns s'entraînent sur la pistetandis que les autres montent au petit Ouillon (montéed'une heure) sous un soleil ar<strong>de</strong>nt : vue splendi<strong>de</strong>.Descente au cours <strong>de</strong> laquelle l'un <strong>de</strong> nous perd unski qui glisse sur plusieurs centaines <strong>de</strong> mètres sur<strong>de</strong>s pentes rai<strong>de</strong>s ; heureusement, un camara<strong>de</strong> dévouéva le chercher. A quatre heures, nous prenons le chemin<strong>de</strong> Fonooulver sur une piste tôlée : les chutes sontnombreuses. Tous cependant arrivent en bonne formeet le car nous amène à six heures à Saint-Jean-<strong>de</strong>-Maurienne.A la gare, nous apprenons que, par suite d'un éboulement<strong>de</strong> terrain entre Modane et Saint-Michel, le trainqui <strong>de</strong>vait passer à sept heures quarante aura un retardindéternimé. Nous nous réfugions dans un café et<strong>de</strong> temps en temps l'un <strong>de</strong> nous s'informe à la gare.Vers neuf heures trente, nous montons dans le trainqui nous dépose <strong>de</strong>ux heures après à Ambérieu. Cassecroûtedans la salle d'attente en attendant la formationdu train spécial qui va nous mener à Lyon. Celui-cipart enfin et, à une heure trente du matin, nous sommesen gare <strong>de</strong> Perrache, tous enchantés <strong>de</strong>s troisbonnes journées que nous venions <strong>de</strong> passer.Nous nous séparons en remerciant le « Bureau »d'avoir si bien organisé cette sortie.DANS LES MEILLEURESCONDITIONS _SEtON VOTUE GOUTET RAPIDEMENTPEINTURE-•^PPBIE -DECORATION55, Rue VAUBANmLyON6"TEL LALANDE 4673QOemà.


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonL'ALUMINIUMA LA FOIRE DE LYONL'importance <strong>de</strong> la Foire <strong>de</strong> Lyon, justement considéréecomme une <strong>de</strong>s Foires annuelles les plus importantesd'Europe, justifie l'intérêt que lui portent chaqueannée les visiteurs.La participation <strong>de</strong> l'Aluminium s'y faisait remarquerpar un ensemble <strong>de</strong> stands, où les plus importantesmaisons spécialisées dans la fabrication du matérielen aluminium exposaient <strong>de</strong>s ustensiles ménagerspour cuisine électrique ou au gaz et <strong>de</strong>s batteries <strong>de</strong>cuisine en aluminium fort pour hôtels, restaurants etles collectivités, hôpitaux, écoles, hospices, etc..A côté <strong>de</strong> cette branche qui n'est pas nouvelle dansles applications <strong>de</strong> l'aluminium, une nouveauté intéressanteretenait l'attention <strong>de</strong>s visiteurs, celles <strong>de</strong>scouteaux inoxydables, à manche d'aluminium. Ces couteauxsont obtenus en coulant autour <strong>de</strong> la soie <strong>de</strong> lalame un manche en alliage d'aluminium. La lame et lemanche ne font plus qu'un seul bloc. Les avantages ensont la légèreté, la solidité, l'inoxydabilité et surtout lafacilité d'entretien.Signalons encore les multiples applications du papierd'aluminium comme matériau d'emballage <strong>de</strong>s produitsalimentaires. Il leur assure une excellente conservationen les mettant à l'abri <strong>de</strong>s causes d'altération ou <strong>de</strong>contamination par l'air, les poussières, l'humidité, lalumière, la chaleur, le froid, et maintenant intacts parson étanchéité la fraîcheur, le goût <strong>de</strong>s produits qu'ilenveloppe, le papier d'aluminium confère à l'objet présentéune présentation séduisante, facteur <strong>de</strong> vente trèsimportant ; il offre enfin à la clientèle une garantied'origine et <strong>de</strong> contrôle.Ses applications dans la confiserie, la chocolaterie,l'épicerie sont bien connues : mentionnons cependantl'extension <strong>de</strong> son application à l'emballage <strong>de</strong>s beurreset margarines et <strong>de</strong> certains fromages.L'aluminium a également résolu la très importantequestion du capsulage <strong>de</strong>s bouteilles pour tous liqui<strong>de</strong>s,vins, bières, eaux minérales, lait, etc..L'emploi <strong>de</strong>s capsules <strong>de</strong> bouchage en aluminiumassure à la bouteille une belle présentation, grâce àl'aspect argenté <strong>de</strong> l'aluminium ou ses possibilités <strong>de</strong>coloration. Il constitue une garantie d'origine indiscutableet supprime tous risques <strong>de</strong> réutilisation ; il procure<strong>de</strong> plus à la bouteille une étanchéité parfaite,indispensable à la bonne conservation <strong>de</strong>s liqui<strong>de</strong>s. Lacapsule d'aluminium est enfin d'un débouchage facile,puisqu'elle s'arrache sans l'ai<strong>de</strong> d'outil spécial et sonprix <strong>de</strong> revient est faible, grâce à la légèreté du métal,grâce aussi à sa facilité <strong>de</strong> pose, soit par machine àmain, soit par machine automatique.Dans tous ces domaines, on le voit raluminium estle métal qui convient le mieux aux exigences <strong>de</strong> latechnique mo<strong>de</strong>rne, l'intérêt que ses applications ontsuscité à la Foire <strong>de</strong> Lyon est le plus sûr garant <strong>de</strong> sonutilité et <strong>de</strong> la place qu'il a pris dans l'industrie française.»Pour tout ce qui concernel'ÉQUIPEMENT ELECTRIQUE DE VOS AUTOSMagnétos, Dynastarts, Accumulateurs, Canalisations, Phares, Eclairage, Co<strong>de</strong>, etc.Consultez LEYSSIEUXsa, rue Ouvier, LiYONTéléphone : Lalan<strong>de</strong> 22-59http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


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Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonXVI T E C H N I C A N° <strong>38</strong>. - - Avril 19 3GL. PIERREFEUFABRICANT3, Cours <strong>de</strong> la Liberté -:- LYONTéléphone MONCBY 16-84AmeublementStyles Ancien et mo<strong>de</strong>»Grand choix <strong>de</strong> fauteuilsCuir et Ci$$«^<strong>de</strong>«fn* reloue]PHOTOGRAVUREAtt"M-/W\fllU**NVSf"12. R.BARABAHTÉL.LALANDE 44-72LTTO»LITS & MEUBLES LAQUÉSKdymonfl ^^ A ^^^^ INGÉNIEURBILLARD t>^Q < > B >* m-ANNONAY (Ardèche)Berceaux alsaciens — Lits-roulants - Chambresd'enfants — FABRICATION SUPERIEURE -— LAQUAGE INALTÉRABLE ET LAVABLE -Dépôt à Lyon : 11, quai <strong>de</strong> la PêcherieRéduction aux membres E. G. I;,m !22-2LYONNAISrONJOE EUST 1863Société Anonyme, Capi'al 400 IYIILL ONS entièrement versés - Réserves 800 MILLIONSAdresse Télégraphique : CRED10NAISSIEGE SOCIAL : 18, rue <strong>de</strong> la RépubliqueTÉi-.Ém03srE :SIEGES: Tous services /ABONDANCE-Place Abondance .. A FranklinCHARPENNES, 94 Boulevard (les Bekes . «I 50-11CROIX-ROUSSE, 150, bool. Croix-Rousse. . o( (10 lignes)LAFAYETTE, 49, Av. nue. <strong>de</strong> Saxe 5 51-11LA MOUCHE. 10, Pla


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN» <strong>38</strong>. — Avril 1036. T E C H N I C A XVIILes faits économiquesLa résistance au « stakhanovisme » en RussieOn a fait grand bruit sur les résultats extraordinairesobtenus dans le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la main-d'œuvre, enRussie, par l'application <strong>de</strong> nouvelles métho<strong>de</strong>s imaginéespar l'ouvrier Stakhanov. En fait, il s'agit tout simplement<strong>de</strong> la division et <strong>de</strong> la rationnalisation du travailauxquelles, chez nous, Fayol a donné <strong>de</strong>s basesscientifiques. Quoiqu'il en soit, le mouvement stakhanovistes'est rapi<strong>de</strong>ment développé en Russie, encouragépar le gouvernement <strong>de</strong>s soviets dont le plan est<strong>de</strong> pouvoir, grâce à <strong>de</strong> nouvelles normes <strong>de</strong> travail,relever la production <strong>de</strong> 30 à 50 %, sans augmenterpour cela les frais <strong>de</strong> production.Mais voici que, parmi les ouvriers, se manifestent <strong>de</strong>srésistances qui, loin <strong>de</strong> diminuer, semblent gagner <strong>de</strong>plus en plus <strong>de</strong> terrain. Ce courant se fait sentir jusquedans les milieux <strong>de</strong> la bureaucratie soviétique ellemême.Voici, par exemple, ce que l'on a pu lire dans laPravda du 7 décembre 1935 :« A Kharkov, une réunion d'un .groupe du Parti a euliexi dans la section <strong>de</strong>s approvisionnements <strong>de</strong>s chemins<strong>de</strong> fer du Midi. Le chef <strong>de</strong> la section, Zaborsky,a fait un rapport sur le mouvement Stakhanov... Sondiscours était entièrement empreint d'un caractèremanifestement contre-révolutionnaire (c'est-à-dire dirigécontre le gouvernement et le mouvement Stakhanov)». Et le journal souligne que l'assistance n'a faitaucune attention aux rares protestations que le rapporta soulevées. De même, l'organisation locale du Partin'a pas réagi contre cette « turpitu<strong>de</strong> contre-révolutionnaire».La disposition anti-stakhanovienne <strong>de</strong>s esprits est,bien entendu, soutenue, en partie, par les renseignementspubliés par la presse soviétique elle-même, surles mauvais résultats du travail <strong>de</strong>s entreprises quiappliquent les nouvelles métho<strong>de</strong>s. Ainsi la Pravda(du 4 février <strong>1936</strong>) constate l'état déplorable du puits« Irmino-Central », celui où Stakhanov avait fait sa« découverte ». D'après <strong>de</strong>s informations <strong>de</strong> sourceprivés, les cas se multiplient où les candidats stakhanoviensne sont pas élus dans les Comités <strong>de</strong>s usines ; cescandidats n'obtiennent qu'une minorité insignifiante <strong>de</strong>svoix (Znamia Rossié, mars <strong>1936</strong>). D'après la mêmerevue, la disposition d'esprit contre-révolutionnairegagne <strong>de</strong> plus en plus les ouvriers, surtout dans lespntreprises appliquant les nouvelles métho<strong>de</strong>s.La, situation semblerait être très tendue, à cet ésard.dans plusieurs régions, par exemple, dans celles <strong>de</strong>Niini. De même les cas <strong>de</strong> sabotage se multiplient dansle Donbass. Plusieurs Comités y ont dû démissionner.Des malfaiteurs, restés inconnus, se sont introduits dansle puits « Stalinougol » et ont saboté les machines àentailler la roche et lès marteaux automatiaues. Denombreux membres <strong>de</strong> l'Administration avaient étéhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonXVII t TECHNICA N" <strong>38</strong>. — Avril 1930.Etablissements Lucien PROST à GIVORS (Rhône)| illlllllllllllllllllllllillllllllllllllllHIIMBriques et Pièces réfractaires D Dpour tous les usages industriels : Usines à Gaz - Hauts-Fourneaux - Forges - Aciéries - Fon<strong>de</strong>ries<strong>de</strong> fonte, cuivre, zinc, etc. - Electro-Métallurgie - Verreries - Produits chimiques - ChaudièresCimenteries - Fours à chaux - Cubilots - Etc., etc.Briques et Pièces o DSiliceuses - Silico-alumineuses - Alumineuses - Extra-alumineuses.Coulis réfractaires • Gazettes et Moufles - Blocs crus et cuits pour Verreries.Cornues à Gaz o D DBriques, Pièces spéciales, Poteries <strong>de</strong> récupérateurs pour Fours à gaz <strong>de</strong> tous systèmes - Masticpour réparation à chaud <strong>de</strong>s cornues à gaz'.Tuyaux en grès vernissé vitrifié OPour canalisation et assainissement - Produits spéciaux vitrifiés pour pavage <strong>de</strong> halls <strong>de</strong> fours.TÉLÉPHONE : GIVORS N° 23ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : PROST-GIVORSIIIIIIIIIIIIII1IIIIIIIIIIIIIPEmbranchement particulier du Chemin <strong>de</strong> ferLivraisons par camions jusqu'à 10 tonnes.Adressez-vous au camara<strong>de</strong> Edouard PROST (1912), Administrateur-Directeur <strong>de</strong>s Etablissements Lucien PROSTCAMARADES,INDUSTRIELSPOURTOUTES #©S COflSTttlfCTIOflSCONSULTEZBONNEL PERE & FILSIngénieurs-Constructeurs (E.C.L. 1905 et 1921)Société d Responsabilité limitée capital 500.000 francsTéléphone Parmentier 46.89LYON, 14, AVENUE JEAN-JAURÈSM1OT1MOT H^rtlMiÈ M IFOTiCflïFHIIffilï TOÉIPOIlIlrt T1IÎ flilllflf IilïliMICflïiU'K 1lllMflM IÎIIIIIIË II WiùfilMïM : - pI|IIMïI II liilltt lUOAfiVJUUioEtu<strong>de</strong>s, Flans, IDe-vis —:— Exécution en toutes régionsNOS RÉFÉRENCES SONT A VOTRE DISPOSITIONhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


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Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN» <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>. T'ECHNICA XXICHAINESChaînes Galle - Chaînes à .RouleauxChaînes spéciales et (Roues <strong>de</strong>ntéesà Chaînespour toutes applications industrielles(Métiers à tresser à marche rapi<strong>de</strong>RAFER Frères 4 C ,e , constructeursSt-OH-AJULOnSTO (Loire)LA MANUTENTION RATIONNELLE6 ter, rue Voltaire, au Kremlin-Bicêtre (Seine)Tél. Gobelins 10-48 Adr. téléer.: Birailib-Kremlin-BicêtreVolei aérienne* « B IRA IL > a aiguillages fixes, a, 3 on 5 directions,franchies sans ralentir. Translation par poussée à la main Jusqu'ài tonnes.Pont» roulants i BIRAIL ». Un seul pont suspendu à un réseau <strong>de</strong>yoles > BIRAIL • peut <strong>de</strong>sservir, malgré les poteaux, toutes lestraréei d'un même bâtiment et même sortir <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier.appareils spéciaux pour Fon<strong>de</strong>rie, coulée avec un homme.Agent général pour le Sud-EstU, cours <strong>de</strong> la Liberté, LYON (3 e )http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frG. BONIFASIngénieur E.C.L. 1923Tél. Moncey 52-16que la mécanisation proprement dite. Il reconnaît queles systèmes et métho<strong>de</strong>s conçus en vue <strong>de</strong> réduire laquantité <strong>de</strong> main-d'œuvre requise par unité <strong>de</strong> fabricationsont si variés et nombreux qu'il est difficile d'endonner une classification approximative. On cite, l'organisationscientifique du travail, l'aménagement meilleur<strong>de</strong> la ventilation, <strong>de</strong> l'éclairage, etc., une meilleureadaptation <strong>de</strong> l'ouvrier à la tâche qui lui est confiéepar la connaissance <strong>de</strong> ses goûts et aptitu<strong>de</strong>s, une organisationmeilleure <strong>de</strong> l'approvisionnement <strong>de</strong>s machineset <strong>de</strong> la répartition du travail entre les ouvriers, supprimantles pertes <strong>de</strong> temps, etc., enfin la découverte<strong>de</strong> matériaux nouveaux dont l'utilisation permet unemoindre dépense d'énergie humaine, tels l'essence, letungstène, les aciers spéciaux, etc..Pour terminer, M. Heinrichs signale que le développement<strong>de</strong>s industries non agricoles (mines, bois, industriesmanufacturières, services divers) a été rendu possiblepar les progrès mécaniques. Ces progrès, dit-il, ontréduit le nombre d'ouvriers requis par unité <strong>de</strong> fabrication,mais d'un autre côté ont à ce point accru la production,que <strong>de</strong> nombreuses personnes occupées autrefoisaux travaux agricoles sont passées à l'industrie,c'est ainsi qu'on a assisté au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières déca<strong>de</strong>sà une poussée rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> nouvelles villes, et àl'accroissement très net <strong>de</strong> la population non agricoleaux Etats-Unis.Le commerce extérieur britannique en 1935Le Board oj Tra<strong>de</strong> Journal publie une statistique ducommerce extérieur <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong>-Bretagne, en prenantpour base les prix pratiqués en 1930. Cette façon <strong>de</strong>procé<strong>de</strong>r permet d'avoir une idée exacte <strong>de</strong>s variationsréelles <strong>de</strong>s échanges, car elle élimine les variations duesà la hausse ou à la baissé <strong>de</strong>s prix pendant la pério<strong>de</strong>considérée.Les résultats <strong>de</strong> cette variation se traduisent <strong>de</strong> lafaçon suivante (en millions <strong>de</strong> livres).ImportationEiportaliou île {induitsd'origine britanniqueKéciportiilion1930 1.044 570,8 86,81933 945,5 449,5 67,91934 992,3 481,8 63,11935 1.008 520,8 71,9Dans l'ensemble, le commerce extérieur britanniquea donc presque regagné en volume son niveau <strong>de</strong> 1930,mais sa valeur a considérablement diminué. Il faut cependantobserver que son accroissement en 1935,année où la reprise économique a été le plus sensible,a été très inférieur à celui <strong>de</strong> l'année antérieure.AVIS DE CONCOURSConcours pour le recrutement <strong>de</strong> sous-ingénieurs <strong>de</strong>stravaux <strong>de</strong>s manufactures <strong>de</strong> l'Etat.Ministère <strong>de</strong>s FinancesDates du concours : 18, 19 et 20 mai <strong>1936</strong>.Clôture <strong>de</strong>s inscriptions : 5 mai.Nombre d'emplois mis au concours : 4.Les intéressés pourront prendre communication, ausiège <strong>de</strong> l'Association, <strong>de</strong>s conditions détaillées duconcours.Ministère <strong>de</strong>s Travaux PublicsExamen professionnel pour le classement <strong>de</strong>s ingénieurset ingénieurs-adjoints <strong>de</strong>s travaux publics <strong>de</strong>l'Etat.Clôture <strong>de</strong>s inscriptions : 15 juin.Date du concours : 12 octobre <strong>1936</strong>.Réservé au personnel déjà dans les cadres.http://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonXXII T Ë C H N I G A N" <strong>38</strong>. - - Avril 193 6 ,SOCIÉTÉ DES USINES CHIMIQUESRHONE-POULENCSOCIÉTÉ ANONYME - CAPITAL:ioo.ooo.oooDEFR.?.SIEGE SOCIAL: 21. RUEJEAN-GOUJONP A R I SmarfS^w"^**^^"h.- :l 's.. "••.. '•':••• !, i-.'ll| iik |, ' ,l, 'i^ll^iW l|l 'Miil! |il, lyï! ll^ut il '!Wll l '*wCSIÈGE SOCIALPARIS29, bd Haussmann SOCIÉTÉGÉNÉRALEpourCapital: 625 Millions <strong>de</strong> francs — Société Anonyme fondée en 1864favoriser ledéveloppementdu Commerce et <strong>de</strong>l'Industrieen France-A-0-E3NTOE cie LITOnST : 6, rue <strong>de</strong> la République (1 er an»Tél. Bur<strong>de</strong>au 50-21 (9 lignes). Changes : Bur<strong>de</strong>au 30-19 — Reg. du Corn. n° 64462MAGASINS DES SOIES : 7 rue Neuve (Bur<strong>de</strong>au 25-65) — 51, rue <strong>de</strong> Sèze (Lalan<strong>de</strong> 63-56)ITOIâUI ©Bi &UMMTIMMBROTTEAUX, 1, boul. <strong>de</strong>s Brotteaux. Lalan<strong>de</strong> 31-81MORAND, 13, cours Morand.Lalan<strong>de</strong> 08-61PERRACHE, 19, rue Victor-Hugo. Franklin 23-10LAFAYETTE, 14, cours Lafayette.Moncey 29-09JEAN-MACÉ, 7, place Jean-Macé.SAINT-FONS, 1, place Michel-PerretParmentierTéléph. 843-09VILLEURBANNE, place <strong>de</strong> la Cité. Villeurb. 87-16OULLINS, place Raspail.Téléph. 35VAISE, 41, quai Jayr.Bur<strong>de</strong>au 31-MCUILLOTIÊRE, 54, cours Gambetta. Parment 23-fi*MONPLAISIR, 116, g<strong>de</strong> rue Monplaisir. Parm. 02-30• BOURCOIN (Isère) — • CHAZELLES-S/-LYON (Loire) — LACNIEU (Ain)LES AVENIÊRES, ouvert le vendredi.CRÉMIEU, ouvert mercredi.AMBÉR1EU, ouvert tous les jours, sauf le samedi.NEUV1LLE-S.-SAONE, tous les jours, sauf le samedi.SAINT-GENIS-LAVAL, ouvert le vendredi.MONTALIEU, le vendredi et le samedi matin.SAINT-RAMBERT-EN-BUGEY, le jeudi.MIRIBEL, ouvert lundi et jeudi.MEXIMIEUX, ouvert le mercredi.SAINT-LAURENT-DE-CHAMOUSSET, ouvert le lundi.ST-SYMPHORIEN-S.-COISE, ouvert le mercredi et vendredi.CHARLY, ouvert lundi et jeudi.MONTLUEL, ouvert le vendredi.VAUGNERAY, ouvert le mardi.VÉNISS1EUX, ouvert tous les jours, le matin seulement.La Société Générale a installé, dans les sous-sols <strong>de</strong> son immeuble, 6, rue <strong>de</strong> la République, ainsi que dans lesBureaux marqués <strong>de</strong> ce signe (•), un service <strong>de</strong> coflres-forts pourvus <strong>de</strong> tous les perfectionnements mo<strong>de</strong>rnes.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN. <strong>38</strong>. _ Avril <strong>1936</strong>. T E C H N I C A XXIIISociété Française <strong>de</strong>s ConstructionsBABCOCK & WILGOXSociété Anonyme au Capital <strong>de</strong> 32.kQQ.Q00 FrancsSiège Social : 48, Rue La Boétie — PARIS (VIII )Ateliers : AUBERVILLIERS-LA-COURNEUVE (Seine)CHAUDIÈRES A GROS VOLUMEPOUR TOUTES INDUSTRIESCHAUDIÈRES A HAUTE VAPORISATIONET PRESSION ÉLEVÉE POUR FORCE MOTRICESurchauffeurs -- EconomiseursRéehauffeurs d'air - - TuyauteriesRamonage Diamond -- DépoussiéreursRÉCUPÉRATION DES CHALEURS PERDUESdrTir i( wc ntMWiT 1 & nyrTrirtiTiWQ.PULVÉRISÉ - COMBUSTIBLES LIQUIDES ET GAZEUXCHAUDIÈRES BELLEVILLE ET LADD-BELLEVILLEInstallations complètes <strong>de</strong> Chaufferiesmo<strong>de</strong>rnesPour tous renseignements, projets et <strong>de</strong>vis, s'adresser à :M. BOSIN, Ingénieur C. C. P.Téléphone :La lan<strong>de</strong> 31-98Directeur <strong>de</strong> 1 AGENCE DE LYONR. C. Seine 83 885 101, Boulevard <strong>de</strong>s Belges, 101leiété Auxiliaire <strong>de</strong>s Distributionsd'EauSociété Anonyme au Capital <strong>de</strong> trente-six millions <strong>de</strong> francs.SIEGE SOCIAL : 5, rue Tronson-du-Coudray — Paris (8*)Téléph. Anjou 60-02 à 60-05 R. C. Seine N° A, 11.659ENTREPRENEUR DE LAC le G ,e DES EAUXCAPTAGESUSINES ÉLÉVAT01RESRÉSERVOIRSFILTRATIONSTÉRILISATIONdans 150 villes et communesCanalisations <strong>de</strong> tous SystèmesSERVICES D'INCENDIEAPPAREILS SANITAIRESINSTALLATIONS DE GAZCOMPTEURSENTREPRENEUR DE LADU GAZ DE LYONC eEntreprise Générale pour les Villes, Usines,Etablissements publics et particuliers, etc.ETUDES ET PROJETS SUR DEMANDESUCCURSALE DE LYON : 42, chemin Saint-GervaisTél. Parmentier 45-61(2 lignes)1- BERCER, Ing. (P. C.) H. MOUTERDE, E. C. L. (1914)Chef <strong>de</strong> succursaleIngénieurAPRÈS LA FOIRE DE LYONLes résultats obtenusLes résultats <strong>de</strong> la Foire <strong>de</strong> <strong>1936</strong> ont été supérieursà ceux obtenus <strong>de</strong>puis 1932.Par rapport à la Foire <strong>de</strong> 1935, l'élévation <strong>de</strong> l'indicegénéral d'activité est <strong>de</strong> 25 %.Tous les adhérents ont vendu. 11 n'y a pas eu d'industriedéshéritée.Les événements politiques survenus le 8 mars auraientpu arrêter les transactions. Ils ne les ont ralentiesque pendant trois jours. Les <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières journéesont été marquées à nouveau par une activitéexceptionnelle.L'optimisme commercial a résisté vigoureusement.Les statistiques <strong>de</strong> l'Administration <strong>de</strong> la Foire, celles<strong>de</strong>s Compagnies <strong>de</strong> Transports, celles du service <strong>de</strong>svoitures, concor<strong>de</strong>nt pour montrer l'augmentation dumouvement.Par rapport à 1935, cette augmentation est <strong>de</strong> 10 %pour les simples visiteurs. Elle est <strong>de</strong> 35 % pour lescommerçants faisant la preuve <strong>de</strong> leur i<strong>de</strong>ntité et indiquantles articles qu'ils viennent acheter.Cette augmentation est surtout sensible pour les régionsrelativement éloignées <strong>de</strong> Lyon : région parisienne,région du Nord et du Sud-Ouest.Depuis <strong>de</strong> longues années les industriels et commerçantsparisiens n'avaient pas montré autant d'intérêtpour la Foire <strong>de</strong> Lyon. Dans la journée du 8 mars, 216voitures du département <strong>de</strong> la Seine ont été admisesaux garages <strong>de</strong> la Foire.Les importantes réductions <strong>de</strong> transport accordéespar les réseaux ont certainement encouragé le déplacement<strong>de</strong>s acheteurs, mais l'augmentation s'est produiteaussi chez les acheteurs venus à Lyon par laroute. Les voitures logées près du Palais provenaient<strong>de</strong> 68 départements et <strong>de</strong> 9 pays étrangers. Elles ontété <strong>de</strong> 15 % plus nombreuses que l'année précé<strong>de</strong>nte.Le nombre <strong>de</strong>s voitures particulières garées chaquejour dépasse 2.000.Le nombre moyen <strong>de</strong>s acheteurs et visiteurs transportéschaque jour au Palais <strong>de</strong> la Foire par la seuleCompagnie <strong>de</strong>s Omnibus et Tramwavs <strong>de</strong> Lyon estd'environ 40.000.Pendant la. journée du 8 mars, plus <strong>de</strong> 54.310 personnessont entrées au Palais <strong>de</strong> la Foire.Dans l'ensemble, les acheteurs étrangers ont été aussinombreux que les années précé<strong>de</strong>ntes. Ils venaient <strong>de</strong>46 pays.Environ 3.000 Suisses sont entrés au Palais <strong>de</strong> laFoire, dont 1.250 chefs <strong>de</strong> maison.La présence <strong>de</strong> ces acheteurs montre que dans lemon<strong>de</strong> entier subsiste le désir <strong>de</strong>s produits français.Beaucoup <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>s d'échantillonnage, maisaussi <strong>de</strong>s ordres fermes d'une importance accrue.Certains adhérents ont atteint à un total <strong>de</strong> vente<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 2 millions <strong>de</strong> francs.L'orientation <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> est quelque peu différenteselon mie l'on considère les acheteurs régionaux,(moins <strong>de</strong> 300 kilomètres), nationaux (plus <strong>de</strong> 300 kilomètres),ou internationaux. Mais dans l'ensemble, lesarticles à bas prix attirent toujours l'acheteur mais neretiennent plus sa faveur exclusive. La Foire <strong>1936</strong> amarqué un retour très net à l'article <strong>de</strong> dualité.Les achats ont repris pour l'équipement industriel.Les producteurs risquent à nouveau <strong>de</strong>s capitaux pours'assurer un ren<strong>de</strong>ment meilleur. Les industriels etcommerçants étrangers passent <strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s avecl'esprit, nue dans les grands pays européens la sévérité<strong>de</strong>s contingents sera prochainement atténuée.A nouveau, on regar<strong>de</strong> vers l'avenir.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresXXIVT E C H N I C AAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN° <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>.Etablissements SEGUINSIEGESOCIAL149, Cours Gambette, 149LYONVannes à sièges parallèles pourvapeur 40 kg. 325°Agencegénérale116, Bout. Richard-LenolrPARISmROBINETTERIEETGÉNÉRALEpour Eau, Gaz, VapeurVANNESACCESSOIRESPOUR CHAUDIÈRESHaute et basse pressionsVANNESVAPEURSPECIALESSURCHAUFFÉEE. FOULETIER (lng. E.C.L.1902) M. PIN (ing. E. C. L. 1908).P. GLOPPE (ing. E. C. L. 1920). J, PIFFAUT (ing. E. C. L. 1925).Les Successeurs <strong>de</strong> BOIS & CHASSANDE -:- S. A.23, rue Di<strong>de</strong>rot - GRENOBLE — Téléphone 22-41TOUSTRAVAUX DE PRÉCISION ENEMBOUTISSAGEDÉCOUPAGE - ESTAMPAGE - OÉCOLLETAGE asdtŒillets - Agrafes - Rivets - Boutons pressioo - Articles métalliques divers— — — — . — pour toutes industries 'L. CAVAT - Ing. E.C. L. (1920) - DirecteurRecherche, Adduction et Distribution dlllPOTABLE OU INDUSTRIELLEpour villes, administrations et particuliersTRAVAUX «'ASSAINISSEMENT (tout à l'épnt, épuration <strong>de</strong>s eaux etc.)ÉTUDES ET PROJETSMarc MERLINIngénieur (E. C. L. 1908)Ingénieur - Conseil6, rue GrÛlèe, LYON — Téléphone Franklin 54-/[iSOCIÉTÉINDUSTRIELLE DE CREILGROSSE CHAUDRONNERIE JE - à CREIL (Oise)taé'm TftAYYOUUSINES DE LA MULATIÈRE(Rhône)Ancienne Maison BÉBANGER & C"fondée en 1827INSTRUMENTS DE PESAGEBalances, Bascules,Ponts à basculesen tous genreset <strong>de</strong> toutes portéesMACHINES A ESSAYERles métaux et autres matériauxChaudières " FIELD " entièrement rivéesDe 2 à 60 mqLivraison très rapi<strong>de</strong> . Fabrication soignéeLES MEILLEURES :: LES MOINS CHÈRESDEMANDEZ NOTRE PROSPECTUSTéléphone : Crell 63 Adresse télégraphique : Industrielle CreilPour tous genres d'essaisdans toutes forces.Appareils enregistreurs.Indicateurs automatiquesà mercure.PLANS, DEVIS, CATALOGUESfranco sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonN« <strong>38</strong>. — Avril <strong>1936</strong>.TËCHNICAXXV129" ~~MTE TOEAMERICAINEFONDERIE DES ARDENNESMÉZIERESAdr. télég.: FONDRIARDE-MEZIERESTéléph.: 1-67Bureau Commercial :65, rue <strong>de</strong> Chabrol, PARISAgent pour SUD-EST: L. CHAINE, ingénieur (E. c. L. 1912)71, rue <strong>de</strong> Marseille, LYON - Tél.: Parmentier 36-03Superficie <strong>de</strong> l'Usine <strong>de</strong> Mézières : 60.000 ntf, dont10.000 couverts. — 2 fours à réverbère, (15 tonneschacun). — 13 fours <strong>de</strong> recuit. — 60 machinée àmouler. ~* Production : 3.000 tonnes.CARACTÉRISTIQUES. — La fonte que nous produisonsrépond aux spécifications américaines et nous pouvonsgarantir : allongement, 12 à 16 % sur 5 cm. ; résistanceà la traction, 35 à 40 k° m/m'.APPLICATIONS. — L'emploi <strong>de</strong> la fonte américaineest très variée et nous fabriquons couramment toutes piècespour :Automobiles. Electrification <strong>de</strong>s réseaux.Tracteurs.Outillage. — Mécaniques générales.Machines agricoles. Cycles. — Instruments <strong>de</strong> pesage.Travail soigné - Livraison rapi<strong>de</strong>La réputation <strong>de</strong> sa fabrication et la puissance <strong>de</strong> sesmoyens <strong>de</strong> production lui permettent <strong>de</strong> donner toutesatisfaction à tous besoins <strong>de</strong> sa clientèle.ISOLANTSETOBJETS MOULESBAKÉLITE, ACÉTATE, MATIÈRE MOULÉERÉSINES SYNTHÉTIQUES DIVERSESISOLANTS MOULÉS pour Electricité et T.S.F.PIÈCES MOULÉES pour toutes industries :Automobile, Textile, Soie artificielle, etc.ARTICLES <strong>de</strong> PARIS, articles réclame :Cendriers, Soucoupes, Boîtes, etc.LA ROYANITESOCIÉTÉ A RESPONSABILITÉ LIMITÉE, CAPITAL 800.000 FR.SIÈGE SOCIAL & USINES : ST-HILAIRE-DU-ROSIER (lièrei. Tél.BUREAU COMMERCIAL : 124, Av. Emile-Zola, PARIS (XV)Directeur : J. ROMAR1E, (ln g . E. C. L. io*5)AGENCE DE LYON : Ph. Abel PARRT, 1, Cours <strong>de</strong> la LibertéTél. Moncey : 1144.330.331.332.333.334.335.336.337.3<strong>38</strong>.339.PlacementOffres d'Emplois10 mars. Importante société métallurgique rechercheun chef d'atelier d'ajustage.10 mars. •— Représentants particulièrement bienintroduite auprès <strong>de</strong>s industries suivantes : architectes,entrepreneurs, îerronnniers, installateurs,fabricants <strong>de</strong> lustrerie, etc:.., sont <strong>de</strong>mandés parimportante société <strong>de</strong> constructions pour présenterun. procédé nouveau en France <strong>de</strong> .protection <strong>de</strong>salliages d'aluminium eontre la corrosion; 11 pourraitêtre accordé une exclusivité pour un genre d'industrieet une région à déterminer13 mars. —'• On <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ingénieur d'entretienayant déjà une certaine pratique et l'habitu<strong>de</strong> dupersonnel.13 mars. — Important service public offre situationtemporaire à <strong>de</strong>s conditions très intéressantes àquelqu'un connaissant bien les moteurs Diesel.(Emploi pourvu.)13 mars. — On cherche ingénieur ayant connaissancecomplète <strong>de</strong> la partie électricité et qui seraitcapable <strong>de</strong> faire un travail <strong>de</strong> contrôle et d'expertise.17 mars. — On <strong>de</strong>man<strong>de</strong> secrétaire commercial(clientèle marchands) pour Chalon-sur-Saône.17 mars. — On <strong>de</strong>man<strong>de</strong> représentant a la Commissionpour Maison d'Isolations idustrielles,pour la région <strong>de</strong> Toulouse.2 avril. — On recherche pour affaire <strong>de</strong> fabrication<strong>de</strong> compteurs d'eau un jeune homme <strong>de</strong> 25 à 26ans possédant une bonne formation technique,ayant vécu à l'atelier ou du moins susceptibled'acquérir <strong>de</strong>s notions pratiques et possédant <strong>de</strong>sdispositions commerciales — appointements <strong>de</strong>début : <strong>de</strong> 1.000 à 1.200 francs suivant aptitu<strong>de</strong>s.2 avril. — On vendrait fonds d'entrepreneur trèsintéressant, au prix <strong>de</strong> 50.000 francs.6 avril. — On vendrait ou louerait à Saint-Etiennegrand atelier <strong>de</strong> menuiserie ébénisterie — au centre<strong>de</strong> la ville — usine à vapeur, local, atelier etdépendances pouvant convenir pour toutes industries.Petites Annonces CommercialesDeman<strong>de</strong>s et offres <strong>de</strong> matériel d'occasion, recherche <strong>de</strong> capitaux,<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s et offres <strong>de</strong> locaux, terrains, etc...Prix <strong>de</strong> la ligne : 6 francs.Monsieur CASTELLI, titulaire <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux brevets françaisci-<strong>de</strong>ssous, désire les vendre ou en cé<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s licencesd'exploitation :753.766, du 4 avril 1933. — Procédé et dispositif pourretordre à haute torsion, en une seule opération,toute sorte <strong>de</strong> filés.753.931, du 6 avril 1933. — Procédé pour obtenir économiquementle fil <strong>de</strong> soie artificielle crêpe directement<strong>de</strong>s bobines <strong>de</strong> filature.Pour tous renseignements, s'adresser à MessieursGERMAIN et MATJREAU, Ingénieurs-Conseils en PropriétéIndustrielle, 31, rue <strong>de</strong> l'Hôtel-<strong>de</strong>-Ville, Lyon.***Pour cause prochain départ, Ingénieur E. C. L.cé<strong>de</strong>rait villa neuve, belle construction, avec portefeuillereprésentations industrielles exclusives <strong>de</strong>tout premier ordre, dans région agréable, environs<strong>de</strong> Paris.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonXXVI TÈCHN1CA N° <strong>38</strong>. - - Avril 193 6Filiale : Filiale : |SOCIÉTÉ LYONNAISE DESEMBRANCHEMENTS INDUSTRIELSa S S, ru© a.© Créqul — L Y O NTéléphone : Parinentier 18-fiSLES CABLES DE LYONMANUFACTURE DE FfLS ET CABLES ÉLECTRIQUES DE LA COMPAGNIE GÉNÉRALE D'ÉLECTRICITÉSIÈGE SOCIAL :54, RUE LA BOETIEPARISDIRECTION GENERALE ET BUREAUX :170 - 172, AVENUE JEAN-JAURÈSLYONPAUFIQUEMaison fondée en 1845ÉTUDES ET ENTREPRISE GÉNÉRALEinuoum PARTICULIERSFourniture <strong>de</strong> tout le Matériel <strong>de</strong> voie :TRAVERSES, RAILS, AIGUILLAGES, PLAQUES TOURNANTESFRÈRESAnc nnemaison Jules PaulïqoeMMConstructionsIndustriellesFUMISTERIELYON13, Me Grolée (2 e arr 1 )Téléph. : Franklin 58-21MARSEILLEî, Me <strong>de</strong> la RépnMipe, 46Téléph. : Coibcrr 30-70BÉTON ARMÉPARIS26, Me Fey<strong>de</strong>au (2 e arr')Téléph,: C" 1 <strong>38</strong>-36BORDEAUX1, Cours dn Trente-JuilletTéléph.: 69-23http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon\fo 3§_ — Avril <strong>1936</strong>. T E C H N I C A XXVIIMachines - Outils - Outillage MécaniqueJ. MARCIng. (E.G.L. 1905)Anciennement A. BLACHON & J. MARC88, Avenue <strong>de</strong> Saxe — LYONTéléphone MONCEY 47-30Organes <strong>de</strong> Transmission a SEC » : Paliers divers, Réducteurs<strong>de</strong> vitesse. Enrouleurs, Accouplements, Embrayages, Pouliesfer, fonte ou bois, Arbres, etc. — Paliers à billes S. K. F.TOURS, PERCEUSES, FRAISEUSES, ETAUX-LIMEURS,RABOTEUSES, TARAUDEUSES, etc. — Appareils <strong>de</strong> levage.Fournitures industrielles. — Petit outillage.i—99—it99®999MAn" Maison BiJFFAUD Frères - T. ROBÂTEL, J. BDFFAOD & C ïeFRONDEE EN 1 S30ATELIERSROBATEL & BUFFAUDS.A. au capital <strong>de</strong> I.IOO.OOO fr.Ingénieurs-ConstructeursH. CHANAY (E.C.P.) G. ROBATEL (E.C.L. 1914)J. DE MULATIER (E.C.L. 1914)58-63, Chemin <strong>de</strong> Baraban LYONi|isYit]yriytATio|isftftiooiiipiQiJBSïlliillMllEssttiisii n Diunnsis MBIBIIIKIISà marcbe continue, à vidange automatiqueMîllIIL II lliMKMI 1 SICETABI? BÉNÉ & FILSChemin Château-Gaillard, 61-63viSPïi» VILLEURBANNE R - %&"•POULIES BOISROULEAUX BOISBARQUES-BACS-CUVES-FOULONSBIBLIOGRAPHIELa Fabrication <strong>de</strong>s Tissus <strong>de</strong> laine, Filature, Tissage,Apprêts, par Jules Clavel, ingénieur-chimiste LCR., licenciéès-sciences physiques, chef <strong>de</strong>s travaux pratiques <strong>de</strong>teinture à l'Ecole Manufacturière d'Elbeuf. Préface <strong>de</strong> R.Fraenkel, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Société Industrielle d'Elbeuf.Ouvrage couronné par l'Académie <strong>de</strong>s Sciences, Arts et Belles-Lettres<strong>de</strong> Rouen. (Prix Houzeau 1931.).Dunod, Editeur, 92, rue Bonaparte, Paris, Vil 0 .Le livre <strong>de</strong> M. Clavel a le grand mérite <strong>de</strong> tendre à apaiserla querelle séculaire du chimiste et du praticien, du savantet <strong>de</strong> l'ouvrier, querelle où, tour à tour, chacun triomphe<strong>de</strong> son rival.Sous une forme simple, avec un minimum <strong>de</strong> formules chimiques,il apporte <strong>de</strong>s notions aussi claires que possible surla laine et les diverses opérations qu'elle subit.Il vient à point combler une lacune.Assez simple pour servir <strong>de</strong> gui<strong>de</strong> au débutant dans l'artdifficile <strong>de</strong> la fabrication et <strong>de</strong> l'apprêt, il est assez completpour être consulté par les techniciens expérimentés qui nemanqueront pas d'en tirer <strong>de</strong>s conclusions intéressantes.Souvenirs <strong>de</strong> l'époque héroïque <strong>de</strong> l'Electricité au pays <strong>de</strong>la Houille Blanche, par M. Ernest Dussaugey, Ingénieurcivil <strong>de</strong>s Mines. Préface <strong>de</strong> M. Louis Barbillon, Docteurès-sciences, Professeur à l'Université <strong>de</strong> Grenoble, ancienDirecteur <strong>de</strong> l'Institut Polytechnique.Librairie Dauphinoise, 9, place Victor-Hugo, Grenoble.Prix 10 francs.Dans ce petit livre, clairement écrit et qu'on lit avec l'intérêtd'une belle histoire — une histoire vraie — M. Dussaugeyà qui l'on pourrait faire le seul reproche d'avoirpassé sous silence le rôle qui fut le sien dans le merveilleuxdéveloppement <strong>de</strong> l'industrie hydro-électrique, —. retracel'histoire <strong>de</strong>s aménagements <strong>de</strong> chutes dans la région <strong>de</strong>sAlpes et <strong>de</strong>s premiers balbutiements <strong>de</strong>s transmissionsd'énergie. Il évoque les tâtonnements, les luttes opiniâtresdans la sour<strong>de</strong> hostilité <strong>de</strong> la nature et <strong>de</strong> l'homme, puisles premiers succès et la victoire définitive <strong>de</strong>s pionniers<strong>de</strong> cette industrie. Son livre est un bel hommage à l'énergieet à l'initiative <strong>de</strong> ceux qui sans expérience et presque sansressources, mais emportés par le goût du risque et <strong>de</strong> lacréation se vouèrent passionnément à une tâche ingrate.OùTraité pratique <strong>de</strong> chauffage et <strong>de</strong> ventilation. Tome I. —Technique <strong>de</strong>s Installations, par M. Emile Fabrègue, ancienélève <strong>de</strong> l'Ecole Polytechnique, Ingénieur - Conseil. Unvolume (16,5 x 25), <strong>de</strong> 406 pages, 105 figures. Prix : 90 francs.Librairie <strong>de</strong> l'Enseignement Technique, 61, boulevardSaint-Germain et 1, rue Thénard. Paris, V*. ,Cet ouvrage, le plus complet certainement qui ait étépublié sur la technique du confort, offre ainsi, sur cettequestion <strong>de</strong> premier plan dans l'hygiène du bâtiment et <strong>de</strong>la cité, une documentation vraiment encyclopédique, intéressantnon seulement les exécutants spécialistes (architectes,entrepreneurs, ingénieurs, chefs <strong>de</strong> travaux, etc.),mais encore la foule illimitée <strong>de</strong>s usagers.Tout le mon<strong>de</strong> peut d'ailleurs le consulter avec fruit, sanspréparation mathématique spéciale, grâce à sa présentationsimple, positive et pratique.Le tome I, qui vient <strong>de</strong> paraître, étudie successivement :a) Toutes les notions <strong>de</strong> physique industrielle nécessaires à.la technique du confort ;b) Tous les systèmes connus <strong>de</strong> chauffage et leurs complémentsindispensables (Mesure, Compatge, Régulation, Sécurité,Accumulation, Récupération) ;c) Toutes les applications domestiques <strong>de</strong> la Manutentionet du Traitement <strong>de</strong> l'air et <strong>de</strong>s gaz (Pulsion d'air chaud,Ventilation, Conditionnement, Tirage, Fumivorité) ;d) Toutes les industries annexes <strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>ntes (Isolationthermique et mécanique, Bains, Buan<strong>de</strong>rie, Cuisine, Désinfection,Séchage, Débuage, Transport pneumatique, Froidindustriel).Le tome II, qui paraîtra incessamment, passe en revue :a) Tous' les matériels du chauffage domestique, et <strong>de</strong> lamanutention et du traitement <strong>de</strong> l'air ;b) Tous les procédés et matériels d'étu<strong>de</strong>, d'estimation, <strong>de</strong>montage et d'entretien <strong>de</strong>s installations ;c) Tous les textes professionnels, administratifs et juridiques,relatifs à l'exécution et aux essais <strong>de</strong>s installations,et aux garanties y afférentes.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net


Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonXXYIII«TE CHNI C A N°.<strong>38</strong>.,— ..Avril 1930.SOCIÉTÉ FIDUCIAIREDE LYOSOCIÉTÉ ANONYME AU CAPITAL DE 150.000 FRANCS£5S+n€2a, RUE DE LA RÉPUBLIQUE(Précé<strong>de</strong>mment 3i, J{ue Grenette)Téléphone : FRANKLIN 43-73CONFIEZVOS INTÉRÊTSA LAFIDUCIAIREDE LYONR.C. LYON 3063SERVICES: IMPOTS :COMPTABILITÉ: CONTROLE :: : ÉTUDES :: EXPERTISES :ORGANISATION: SOCIÉTÉS :CONSULTATIONSETC. .... ETC-rr-* 1i I1%.Henseignements gratuits aux Membres <strong>de</strong> l'Association E. C. LPERIODIQUE 2500 Ze oérant: A. SOULIER. Imprimeries Réunies, 33-35, rue Hachais, Lyon.http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net

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