Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon16Etablissements SEG1ÏIMSociété Anonyme au Capital <strong>de</strong> 7.500.000 francsSIEGE SOCIAL1, Cours Albert-ThomasLYONR. C. B. 1671SUCCURSALE48. Rue <strong>de</strong> la Bienfaisance — PARISROBINETTERIE GENERALEpour Eau, Gaz, Vapeurii_ -~ •VANNES ET ACCESSOIRESPOUR CHAUDIERESHaute et basse pressionsVANNES SPECIALESpour VAPEUR SURCHAUFFÉEVannes à sièges parallèles pourvapeur 40 kg. 325"E. FOULETIER (Ing. E.C.L. 1902)P. CLOPPE (Ing. E.C.L. 1920)M. PIN (Ing. E.C.L. 1908)J. PIFFAUT (Ing. E.C.L. 1925)FRAISES EN" ACIER RAPIDEPORTE-MOLETTES POINTES! EXCELSIOR "TOURNANTESAVEC ROULEMENTS A AIGUILLESET BUTEE A. BILLES.E- R. BAVOILLOTDirection et Usines : 258, rue Boileau — LYON Tél. M. 15-15Maisons <strong>de</strong> Ventéê'^91, rue du Faubourg St-Martin, PARIS28, cours Lieutaud, MARSEILLEhttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net
Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyon17Embauchage et DébauchagePar-M' BAUDIOT, Avocat-Conseil <strong>de</strong> l'Association.Depuis les arrêtés <strong>de</strong>s 19 septembre et 2 octobre 1942, qui ont réglementé cetteimportante question, <strong>de</strong>s interprétations contradictoires ont été données parla presse technique et l'Inspection du Travail.Il est nécessaire <strong>de</strong> faire le point.L'art. 5 <strong>de</strong> la loi n° 869 du 4 septembre 1942 prescrit :« Tout congédiement,toute résiliation <strong>de</strong> contrat <strong>de</strong> travail sans autorisation préalable <strong>de</strong>s services<strong>de</strong> 'l'Inspection du Travail sont interdits dans les entreprises industrielles etcommerciales, en vue d'assurer la stabilité du personnel. •« D'autre part, aucun embauchage ne pourra, dans lesdites entreprises, êtreeffectué que par l'intermédiaire <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l'Inspection du Travail ».Un arrêté interministériel du 19 septembre 1942, publié le 20 septembre, rendles prescriptions ci-<strong>de</strong>ssus applicables à dater du 19 septembre, aux entreprisesou parties d'entreprises ressortissant aux Comités d'organisation énumérésen son article 2 parmi lesquels figurent tous ceux <strong>de</strong> l'industrie et ducommerce <strong>de</strong>s machines, du travail <strong>de</strong>s métaux, <strong>de</strong>s transports, <strong>de</strong> la houille,dr' caoutchouc, du papier, <strong>de</strong>s combustibles, du bâtiment et <strong>de</strong>s travaux publics,<strong>de</strong>s voies ferrées, etc...'Toutefois, en ce qui concerne les entreprijes ressortissant au C.O.B.T.P., cesdispositions ne s'appliquent « qu'aux ouvriers travaillant en usine ou enatelier ou sur <strong>de</strong>s chantiers correspondant à <strong>de</strong>s travaux excédant 100.000 fr. ».L'arrêté <strong>de</strong>s Secrétaires d'Etat au Travail et à la Production industrielle du2 octobre 1942 précise que : « Toutes les entreprises ou parties d'entreprisesindustrielles ou commerciales, quelle que soit l'importance <strong>de</strong> leur personnel,sont soumises, en ce qui concerne l'embauchage <strong>de</strong> leur personnel <strong>de</strong> toutescatégories, aux dispositions <strong>de</strong> l'article 5 <strong>de</strong> la loi du 4 septembre 1942 (ci-<strong>de</strong>ssus)et <strong>de</strong> l'arrêté interministériel du 19 septembre 1942 à la date du prél.entarrêté »... qui a été publié dans l'Officiel du 11 octobre 1942.Notons au passage l'incohérence <strong>de</strong> ces prescriptions d'applicabilité du texteavant la date <strong>de</strong> sa promulgation!Un autre arrêté également interministériel du 19 septembre 1942, signé duChef du Gouvernement réglemente les formalités <strong>de</strong> débauchage et d'embauchage.Le salarié doit <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l'autorisation d'abandonner son emploi à l'Inspecteurdu Travail, par l'intermédiaire <strong>de</strong> son employeur, qui transmet la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>datée et signée avec son avis.... Comment feront nos manœuvres illettrés ?A défaut <strong>de</strong> réponse <strong>de</strong> l'Inspecteur dans les dix jours, il y a présomptiond'approbation tacite.L'homme autorisé à quitter son emploi doit en faire la déclaration à lamairie <strong>de</strong> sa rési<strong>de</strong>nce (art. 1", Dec, 19 sept. 1942).4 •http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net