Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonXVIinternationales qui se sont tenues à Rome, à Belgra<strong>de</strong> et à Liège. Elle <strong>de</strong>vaitégalement les représenter en 1939 à Zurich, mais cette réunion n'a pu avoirlieu en raison <strong>de</strong>s circonstances.Enfin, le Bureau International du Travail a <strong>de</strong>mandé plusieurs fois à laF.A.S.F.I. son avis sur <strong>de</strong>s questions intéressant les ingénieurs.En ce qui concerne l'avenir, la première tâche <strong>de</strong> la F.A.S.F.I., sous sa nouvelleforme, est <strong>de</strong> solliciter et d'obtenir l'adhésion <strong>de</strong>s Associations ou Sociétésd'Anciens Elèves d'Ecoles françaises d'Ingénieurs qui s'étaient tenues éloignéesd'elle jusqu'à présent.Elle sera ainsi l'organe véritablement représentatif <strong>de</strong> la totalité <strong>de</strong>s ingénieursdiplômés français.S'appuyant sur ces adhésions massives, développant l'ac'ivité dont elle n'acessé <strong>de</strong> faire preuve <strong>de</strong>puis sa fondation, usant <strong>de</strong>s appuis que lui donnentses positions acquises dans <strong>de</strong>s organismes officiels tant nationaux qu'internationaux,la F.A.S.F.I., présente partout où il sera nécessaire, mettra le poids<strong>de</strong> son autorité au service <strong>de</strong> la cause <strong>de</strong>s ingénieurs diplômés <strong>de</strong> France.POUR VOS COMPTABILITÉSPour toute organisation et vérification <strong>de</strong> comptabilités <strong>de</strong> sociétés : JeanCHEVALIER, Expert-Comptable près les Tribunaux, Commissaire-Vérificateur<strong>de</strong> sociétés inscrit sur la liste <strong>de</strong> la Cour d'Appel, 41, rue Victor-Hugo, Lyon (2°),Téléph. : F. 29-07.Maison fondée en 1839mmm m mn-nmmmET FONDERIES DE G1V0USEtablissementsPRÉ^RTTéléphone 6 et 79S. A. capital (Rhône) 3.600.000 frsTélégr. HAUTS Fondéries-Givors FOURNEAUX G I V 0 R S FOURS A COKEFontes hématitesCoke métallurgique — Coke calibréPoussierMoulage et affinage — Fontes SpiegelUsine <strong>de</strong> rêcuoération :Fontes spéciales — Sable <strong>de</strong> laitier Benzol, Goudron, Sulfate d'ammoniaqueFONDERIES DE 2 me FUSIONMoulages en tous genres sur modèles ou <strong>de</strong>ssins — Moulages mécaniques en sériePièces moulées jusqu'à 40 tonnes, en fonte- ordinaire, extra-résistante, aciéréeRéfractairé au feu ou aux aci<strong>de</strong>s, compositions spéciales, fontes titrées.ATELIER <strong>de</strong> CONSTRUCTION - ATELIER <strong>de</strong> MODELAGE (Bois et Nélallique)http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net
Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonNOTESECONOMIQUES ET SOCIALESxvirL'aspect financier du Marché NoirPour le Français moyen il n'est, qu'unseul aspect du marché noir, l'aspectéconomique en rapport avec le problèmealimentaire. Sans doute, mêmeà ce point <strong>de</strong> vue le marché noir, parla hausse <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées qu'il provoque aégalement <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nces financières.Mais il est surtout intéressant <strong>de</strong> l'étudier,d'un point <strong>de</strong> vue plus général, auregard du grave problème <strong>de</strong> la monnaieet <strong>de</strong>s prix dont les répercussionspeuvent être très graves dans notreéconomie d'après-guerre.C'est ce problème qu'a exposé clairementdans un récent numéro du GénieCivil (1 er décembre), M. GeorgesLaine, docteur ès-sciences poliiujiËés etéconomiques. De son excellente étu<strong>de</strong>nous tirerons quelques considérationsqui intéressent particulièrement les entreprisesindustrielles et commerciales.Avec raison, l'auteur fait observertout d'abord qu'actuellement le marchénoir est pour ainsi dire une nécessitépour beaucoup d'entreprises. En particulier,la plupart <strong>de</strong>s cliantiers <strong>de</strong>constructions et <strong>de</strong> réparations d'immeublesencore ouverts, fermeraient<strong>de</strong>main si tous les matériaux qu'ilsemploient <strong>de</strong>vaient être payés, au prixlégal. L'entrepreneur a souvent lechoix : ou arrêter ses travaux, ou avoirrecours au marché noir.Contrairement à ce que l'on pourraitcroire, ce ne ' sont pas les affairesimportantes qui sont les animateurs <strong>de</strong>ce marché. Une société a une comptabilitétenue à jour, sans cesse soumiseaux investigations du fisc ; il luiest difficile <strong>de</strong> la truquer. Le petit in-• âustriél; par contre, a plus <strong>de</strong> facilitéspour inscrire dans sa comptabilité, tenueà retar<strong>de</strong>ment, les prix d'achats et ''<strong>de</strong> ventes qui lui permettent d'échapperaux sanctions.Le, marché noir doit-il être seul renduresponsable <strong>de</strong> la hausse <strong>de</strong>s prix ?Assurément non. La hausse <strong>de</strong>s prixest, <strong>de</strong> toute évi<strong>de</strong>nce, favorisée parlui. Mais elle est due, essentiellement, |d'une part, à la rareté <strong>de</strong>s produits,d'autre part, 'à la multiplication <strong>de</strong>smoyens <strong>de</strong> payement, celle-ci étfint jrendue inévitable par l'obligation du ,payement <strong>de</strong>s sommes prévues auxconditions <strong>de</strong> l'armistice.Par moyens <strong>de</strong> payement, il ne faut •pas entendre seulement l'impression <strong>de</strong> ,billets sans contre-partie en or ou en jeffets <strong>de</strong> commerce : il faut entendre \aussi la création <strong>de</strong> tout moyen libératoiresans cette contre-partie. Celui \qui reçoit un chèque ou dont le compte jbancaire est crédité d'une .certaine \somme, a, en effet, la possibilité d'à- jcheter au prix fort la même marchan- idise qu'avec <strong>de</strong>s billets <strong>de</strong> banque re- iprésentant une somme égale. Aussi l'o- ibligation d'effectuer par chèque toutpayement supérieur à 3.00O fr., édictée •pour freiner l'augmentation d'une cir- \culation fiduciaire qui atteint, autour- jd'hui, 340 milliards <strong>de</strong> francs, ne peutelleavoir qu'une influence très limitéesur la hausse <strong>de</strong>s prix.Cette hausse <strong>de</strong>s prix, l'intérêt généralexige que l'on fasse tout ce quiest possible pour la freiner. Peut-on yparvenir ? Tout dépendra <strong>de</strong> la mesuredans laquelle la France (y comprisson empire colonial) pourra, commeelle le faisait avant la gxierre, dis-\ poser pour elle-même <strong>de</strong> ses produc-• tions agricole et industrielle, ainsi q«e• du revenu <strong>de</strong> son épargne investie àl'étranger, revenu dont l'importancehttp://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net