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Bulletin <strong>de</strong> la Recherche Agronomique du Bénin Numéro 69 – Juin 2011Tableau 7.Investissement agricole annuel moyen <strong>de</strong>s ménages pendant la pério<strong>de</strong> d’affectionMénages affectés Ménages non affectésInvestissement agricole annuel moyen/ménage 73.500 Fcfa 97.400 FcfaDifférence entre ménages affectés et ménages non affectés-23.900 Fcfat -2,219Probabilité <strong>de</strong> t (p) 0,027P<strong>ou</strong>r la pério<strong>de</strong> pré-affection il a été noté que le revenu annuel moyen <strong>de</strong>s ménages affectés et celui<strong>de</strong>s ménages non affectés n’étaient pas significativement différents au seuil <strong>de</strong> 10% (Tableau 4). Demême, la différence au niveau <strong>de</strong>s dépenses agricoles p<strong>ou</strong>r les <strong>de</strong>ux gr<strong>ou</strong>pes <strong>de</strong> ménages avantl’affection était non significative au seuil <strong>de</strong> 10% (Tableau 5). Ainsi donc p<strong>ou</strong>r la pério<strong>de</strong> pré-affection,l’hypothèse H 0 a été acceptée, aussi bien p<strong>ou</strong>r la variable revenu annuel moyen que p<strong>ou</strong>r la variableinvestissement agricole moyen. Ce résultat a à n<strong>ou</strong>veau confirmé qu’à l’instant initial, t<strong>ou</strong>s lesménages considérés avaient <strong>de</strong>s caractéristiques similaires.Par contre p<strong>ou</strong>r la pério<strong>de</strong> d’affection, le revenu annuel moyen <strong>de</strong>s ménages affectés a été trèssignificativement différent <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s ménages non affectés au seuil <strong>de</strong> 1% (Tableau 6). En ce quiconcerne les dépenses agricoles moyennes <strong>de</strong>s ménages p<strong>ou</strong>r la pério<strong>de</strong> d’affection, elles ontégalement été significativement différentes entre les ménages affectés et les ménages non affectésau seuil <strong>de</strong> 5% (Tableau 7). Ainsi donc p<strong>ou</strong>r la pério<strong>de</strong> d’affection, l’hypothèse H 0 a été rejetée auseuil <strong>de</strong> 1% p<strong>ou</strong>r la variable revenu annuel moyen <strong>de</strong>s ménages et au seuil <strong>de</strong> 5% p<strong>ou</strong>r la variableinvestissement agricole moyen <strong>de</strong>s ménages. Ces résultats p<strong>ou</strong>vaient s’expliquer par la morbidité dueau VIH faisant que les membres infectés n’étaient plus à même <strong>de</strong> travailler à leur meilleur niveau etpar conséquent qu’ils contribuaient moins au revenu du ménage. Le revenu diminuant, la capacité <strong>de</strong>sménages à injecter <strong>de</strong>s ress<strong>ou</strong>rces dans la production agricole était réduite et par conséquent, lesdépenses agricoles diminuaient.Par ailleurs, aussi bien p<strong>ou</strong>r le revenu annuel moyen que p<strong>ou</strong>r les dépenses agricoles annuellesmoyennes, il a été relevé une légère hausse – non significative - respectivement <strong>de</strong> 19.000 Fcfa (t = -0,908 et p > 0,1) et <strong>de</strong> 1.800 Fcfa (t = -1,125 et p >0,1) au niveau <strong>de</strong>s ménages non affectés. Parcontre, au niveau <strong>de</strong>s ménages affectés, une baisse très significative au seuil <strong>de</strong> 0,1% du revenumoyen annuel <strong>de</strong> 151.000 Fcfa (t = 3,969 et p < 0,0001) et une baisse non significative <strong>de</strong>s dépensesagricoles <strong>de</strong> 5.400 Fcfa ont été relevées (t = 0,480 et p > 0,1). Cette tendance à la hausse du revenuet <strong>de</strong>s dépenses agricoles <strong>de</strong>s ménages non affectés indique la situation à laquelle on aurait assistéen cas d’absence <strong>de</strong> l’affection par le SIDA. La tendance à la baisse au niveau <strong>de</strong>s ménages affectésa confirmé les difficultés <strong>de</strong> ces ménages à maintenir leurs niveaux <strong>de</strong> revenu et d’investissement.Impact sur les superficies emblavéesL’hypothèse testée était la suivante :H 0 : la superficie moyenne emblavée annuellement par ménage ne varie pas en fonction du type <strong>de</strong>ménage, contreH 1 : la superficie moyenne emblavée annuellement par ménage varie en fonction du type <strong>de</strong> ménage.Tableau 8.Superficies moyennes emblavées annuellement par les ménages pendant la pério<strong>de</strong> préaffectionMénages affectés Ménages non affectésSuperficie moyenne emblavée/an/ménage 3,474 ha 3,586 haDifférence entre ménages affectés et ménages non affectés-0,112 hat -0,253Probabilité <strong>de</strong> t (p) 0,8Tableau 9.Superficies moyennes emblavées annuellement par les ménages pendant la pério<strong>de</strong>d’affectionMénages affectés Ménages non affectésSuperficie moyenne emblavée/an/ménage 2,886 ha 3,735 haDifférence entre ménages affectés et ménages non affectés-0,849 hat -1,957Probabilité <strong>de</strong> t (p) 0,05122

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