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07 cata 05 corr-v5 - bilboquet

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Duende y misteriodel flamenco(1952)Scénario et réalisation : Edgar NevilleImage : Enrique GernerSon : Torrens ConejoMontage : Sara OntañonProduction : Edgar Neville pour Cesáreo GonzálezSuevia FilmsAvec : Antonio «El Bailerin», Pilar López et satroupe, Roberto Ximénez, Alejandro Vega, ManoloVargas, Alberto Lorca, Elvira Réal, Rosita Ruiz,Rosario Escudero, Pacita Tomás, Mariluz Galicia,Juanita Acevedo, Nely Jardines, Merceditas Broco,Juana Loreto, Carmen Bernal, Rosario Arriaza,Aurelio de Cádiz, Antonio Triana, Rafael de Jerez,«El Titi», Moraíto Chico, « El Poeta », ConchitaMontes, Juan Belmonte.35 mm, couleur, 85 mnPrésenté en compétition au Festival de Cannesen 1953Avertissement : la version restauréepar la Cinémathèque de Madrid ici présentéeprovient d’une copie de distribution américaine,seule version en couleur (procédé Cinefotocolor)du film. Elle comporte des sous-titresajoutés à l’époque pour permettre au publicanglophone de se repérer dans les genres musicauxdécrits.Le flamenco qu’explore Neville en une vingtainede « tableaux » est aussi bien celui desGitans ou des musiciens populaires, que celui,académique et organisé, des ballets professionnelset de la musique d’Albeniz.Chaque tableau est traité différemment : séquencesdocumentaires en extérieur, misesen scène des paroles du cante, studio quasihollywoodien des ballets. Le voyage emmènele spectateur à Cordoue, Séville, Cadix,Malaga, Grenade, Jerez, Madrid. Chaquegenre est indiqué par des cartons intégrésà la mise en scène : peints sur des tables oudes murs, portés par des personnages, effacéspar la mer...Il s’agit clairement pour le film d’échapperau cinéma de son temps, qui cantonne le flamencoà un folklore bien peigné, négateurde ses sources populaires et gitanes, et méprisantl’approche documentaire. Neville entendfaire du film une véritable et exacte“introduction à un art” complexe, divers etvivant.The flamenco that Neville explores in twentyor so “tableaux” is as much that of the gypsiesand popular musicians as the more academicand organised flamenco of professionalballet and Albeniz’s music. Eachtableau is treated differently: from oudoordocumentary sequences or the mises enscène of the words of the cante, to the almostHollywoodian sets of the ballets. Thefilm takes us on a journey to Cordoba,Seville, Cadix, Malaga, Grenada, Jerez,Madrid.Each genre is indicated by cartons that areincorporated into the action–painted on tablesor walls, carried by a character, washedaway by the sea…The film clearly sets out to escape the cinemaof the time, which limited the flamencoto a well-groomed myth that denied its popularand gypsy origins and scorned the documentaryapproach. Neville wanted to makethe film into a true and exact “introductionto an art” that is complex, varied and alive.Edgar Neville(Madrid, 1899-1967)Aristocrate polygraphe (diplomate, réalisateur,scénariste, producteur), admirateur deOrtega y Gasset, Federico García Lorca,Ramón Gómez de la Serna et Manuel deFalla, il passe à la réalisation de films aprèsavoir été superviseur de versions espagnolesde films américains.Bien qu’ayant, au moment de la Guerre civile,choisi le nationalisme franquiste, il resteconstamment distancié. Sa filmographie alternefilms historiques teintés de fantastique(La Señorita de Trevelez, 1935), comédies (LaVida en un hilo, 1945) et réalisme à l’italienne(El Ultimo caballero, 1950) toujoursà la recherche des sources populaires de laculture et fuyant obstinément la vulgaritédes productions dominantes de son temps.An aristocrat of many talents (diplomat,filmmaker, scriptwriter, producer) and an admirerof Ortega y Gasset, Federico García Lorca,Ramón Gómez de la Serna and Manuel de Falla.After supervising Spanish versions of Americanfilms, he went on to become a filmmaker.Although he had sided with Franquist nationalismduring the Civil War, he always kept hisdistance.Bibliographie :J. Pérez Perucha.- El Cinema de Edgar Neville,Semaine internationale de cinéma deValladolid, 1982Site : www.grancanariaweb.com65

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