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07 cata 05 corr-v5 - bilboquet

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Lai(20<strong>05</strong>)(E il a li)Réalisation : Nuria Aidelman,Gonzalo de LucasMontage : Nuria EsquerraDV, couleur, 42 mnDans un centre de restauration d’œuvresd’art médiévales, entre été et hiver, gestes,visages et récits se découvrent sous lepatient pinceau ou le prudent grattoir desspécialistes. Dans cet essai attentif de deuxjeunes cinéastes, l’art d’autrefois sembleillustrer le conte anglo-normand écrit parMarie de France au XIIème siècle : « Ladame et le chevalier habitaient desdemeures voisines. De leurs fenêtres, ilspouvaient se parler et se voir de loin. Seulun haut mur de pierre grise les séparait. »In a centre for restoring medieval works ofart, between summer and winter, thespecialists’ patient tools uncover gestures,faces and stories. In this attentive essay bytwo young filmmakers, the art of formerdays seems to illustrate the Anglo-Normantale written by Marie de France in the12 th century.Nuria Aidelman(Buenos Aires, 1979 - )Elle dirige un projet d’ateliers de cinémapour des enfants et des jeunes gens enCatalogne et collabore à diversespublications.Gonzalo de Lucas(Barcelone, 1975 - )Il est l’auteur du livre Vida secreta de lassombras (Paidós, 2001) et professeur deLittérature et Cinéma à l’UniversitéPompeu Fabra de Barcelone.Ils sont programmateurs de cinémaau Centre de Cultura Contemporàniade Barcelone.Víctor EriceA propos d’un titreLe «soleil du coing» est celui qui brille pendantles premiers jours de l’automne, quandles fruits des cognassiers commencent à mûrir.Il coïncide avec ce qu’on appelle « l’été dela Saint Michel » (29 septembre) quand revientla chaleur de l’été. C’est peut-être pourcela que ce soleil était considéré, traditionnellement,comme un soleil dont il faut seméfier, dont les effets peuvent être nuisibles,surtout si on s’expose trop et sans précautionà ses rayons. Autrefois, dans certainesrégions d’Espagne, circulait une légende :ces rayons générateurs d’une lumière etd’une chaleur mystérieuses affecteraienttout particulièrement les enfants.About the titleThe “quince sun” is one that shines duringthe first days of autumn, when the fruit onthe quince tree begins to ripen. It coincideswith what is called “St Michael’s summer”(29 th September), or when the summer’swarmth briefly returns. This may be why traditionwarns that this sun is to be mistrusted,as its rays may be harmful especially to thosewho remain exposed for too long. Formerly,in certain regions of Spain, legend had itthat these rays gave off a mysterious lightand heat that affected children in particular.El Sol del Membrillo(1992)(Le Songe de la lumièreThe Dream of Light)Réalisation : Víctor EriceSur une idée de Antonio López et Víctor Erice.Inspiré d’une œuvre du peintre Antonio LópezGarcía.Directeurs de la photographie :Javier Aguirresarobe (35 mm),Ángel Luis Fernández (35 mm),José Luis López-Linares (35 mm et vidéo Betacam SP)Musique : Pascal GaigneSon direct : Ricardo Steinberg, Daniel GoldsteinMontage : Juan Ignacio San MateoMixage : Eduardo FernándezAssistants réalisation : Jos Oliver, Francisco J. LucioProduction : María Moreno pour María Moreno P.C.avec la participation de Euskal Media, Igeldo ZineProdukzioakAvec : Antonio López, María Moreno, Enrique Gran,José Carretero, María et Carmen López García, ElisaRuiz, Amalia Avia, Lucio Muñoz, Esperanza Parada,Julio López Fernández, Janusz Pietrziak, MarekDomagala, Grzegorz Ponikwia, Fan Xiao Ming, YanSheng Dong (dans leurs propres rôles)Eastmancolor, 35mm, 1:33, 139 mnSynopsisCeci est l’histoire d’un peintre (Antonio López)qui essaye de peindre, pendant le tempsde maturation de ses fruits, un arbre - uncognassier - qu’il a planté dans le jardind’une maison qui lui sert désormais de studio.Tout au long de sa vie, presque commeune nécessité, le peintre a travaillé sur lemême thème à plusieurs reprises. Chaqueannée, avec l’arrivée de l’automne, cette nécessitése représente. Ce que l’artiste n’a jamaisfait en peignant l’arbre, c’est introduireles rayons du soleil entre ses feuilles. Etantdonné le style qui lui est propre – style qui78

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