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Filières d'épuration adaptées aux petites collectivités - Epnac

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– risques d’odeurs et dysfonctionnements enlagunage naturel, etc.Nombre de techniciens considèrent que cesarguments, qui viennent s’ajouter <strong>aux</strong> problèmesde corrosion et d’odeurs, nécessiteront dansun avenir lointain, un recours croissant à destechniques de traitement préventif en réseau(aération, usage d’oxydants,...).Un palliatif, par exemple pour un réseau alimentantnotamment un lagunage naturel, seraitdonc d’avoir un réseau séparatif avec uneintroduction limitée et contrôlée d’e<strong>aux</strong> clairesqui éviteraient le développement de conditionsanaérobies dans le réseau, par effet conjuguéde dilution et de limitation des temps de transitpermis par l’accroissement des flux.Hiérarchie des contraintesSi l’on tente de hiérarchiser les contraintes techniqueset économiques fixant le cadre de l’assainissementdes collectivités rurales, la contrainted’assurer de manière fiable (incluant lacollecte) le niveau de traitement requis pourpermettre de maintenir l’objectif de qualité fixéau milieu récepteur apparaît durablement et demanière accrue comme le facteur principal.En second lieu, les contraintes locales particulières(taille de la collectivité, réseau, site, naturedu sol, nature de l’urbanisation, etc.) guidentalors le choix du procédé.Parce qu’une fiabilité satisfaisante du traitementest, en outre, toujours recherchée, une contrainterelative au coût afférent à une exploitation minimaleacceptable doit être analysée. Aussi, pourla plupart des procédés, c’est en premier lieule coût de la main d’œuvre qui s’avère primordialdans les conditions actuelles.Pour certaines filières (lagunage aéré par exemple),le coût énergétique peut être le facteuréconomique dominant. D’autres encore ne sesont pas développés du fait du coût excessifdes réactifs ou du remplacement des composants.Certaines collectivités peuvent se trouverdans l’incapacité de financer, au niveau de l’exploitationnécessaire, le système de traitementqu’elles ont choisi, par exemple des boues activéesmême bien conçues, pour 100 ou 200 EH.En quatrième lieu seulement vient objectivementle coût d’investissement. Nombre de collectivitésne raisonnent pas encore aujourd’hui sur uncoût global comportant leur part d’investissement(y compris les charges financières) etcelui de 10 à 20 ans d’exploitation. Les exemplesci-après, partant de considérations variées,illustrent des situations de compromis faisant lapart trop belle à l’économie d’investissementau détriment de la fiabilité des traitements obtenus:– choix du procédé dicté par l’économie et nonl’objectif de qualité, voire par effet de modelocal ;– équipement insuffisant ou ne conduisant pasà la fiabilité requise :* une capacité trop faible de stockage desboues avant valorisation agricole,* une absence d’asservissement de la fournitured’oxygène en boues activées, même à l’avald’un réseau unitaire,* un niveau d’étanchéité insuffisant en lagunagenaturel,* des procédés de filtration semi-extensifs sanseffet de chasse permettant la répartition et l’oxygénationdu massif...– recours trop systématique au rejet superficielplutôt que dans le sol, en évitant la constructiond’un ouvrage spécifique de dispersion des effluentstraités.11Filières d'épurationadaptées <strong>aux</strong> <strong>petites</strong> collectivités

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