PERFORMANCES➢ DBO : < 35 mg l-1 5;➢ DCO : < 125 mg l -1 ;➢ MES : < 30 mg l -1 ;➢ Objectifs visés : niveau D2 de la circulaire du 17 février 1997 pour la filière type,mais niveau D4 possible (avec un autre dimensionnement).56LIMITES DU PROCÉDÉ➢ sensibilité <strong>aux</strong> balourds suite à un arrêt d'une durée supérieure à quelques heures, sans vidangede l’auge ;➢ requiert un personnel d’exploitation ayant des compétences en électromécanique ;➢ peu de références récentes en France dans la gamme des faibles tailles (en particulier < 1 000 EH) ;➢ abattement limité de l‘azote Kjeldahl, envisageable pourtant avec un dimensionnement plus large à4 g de DBO 5m -2 j -1 .AVANTAGES DU PROCÉDÉ➢ en plus des avantages inhérents <strong>aux</strong> systèmes à cultures fixées, sécuritaires vis-à-vis des pertes de biomasseépuratrice, dans la limite de la charge prévue au projet, la croissance du biofilm des disquess’autorégule en fonction de la charge traitée ;➢ couverture requise leur conférant une adaptation naturelle <strong>aux</strong> climats froids ;➢ consommation énergétique modérée (de l’ordre de 1 kWh/kg de DBO 5éliminée) ;➢ boues bien épaissies par décanteur-digesteur.DOMAINE D’APPLICATIONLes disquesbiologiques
C ARACTÉRISTIQUES, CRITÈRES ET CLASSIFICATIONFonctionnementLes procédures décrites ici sont considérées comme impératives pour optimiser et fiabiliser le fonctionnementdes filières de traitement biologiques à cultures fixées aérobies sur supports fins (lits d’infiltration-percolationsur sable, filtres plantés de rose<strong>aux</strong>, filtres enterrés, épandage souterrain et épandage superficiel).ALTERNANCE DE PHASES D’ALIMENTATION ET DE REPOSCultures fixées sur supports ts finsLa faible granulométrie des constituants du massif filtrant ne permet pas une circulation de l’air par ventilationnaturelle dans les interstices du milieu granulaire. Le renouvellement de l’oxygène est donc sous ladépendance de phénomènes de diffusion des molécules de gaz entre l’atmosphère et le massif filtrant (desconcentrations différentes entre les gaz de ces deux milieux tendent naturellement à s’équilibrer par diffusion).Pour autant qu’il n’y ait pas d’obstacle séparant l’atmosphère et le massif filtrant, la zone la plusaccessible à l’air atmosphérique est évidemment la couche superficielle du support granulaire (plage d’infiltration).C’est ainsi qu’une mince pellicule d’eau persistant sur la plage d’infiltration, induisant aussi unesaturation d’eau des interstices des couches immédiatement sous-jacentes, fait complètement obstacle à laréoxygénation par diffusion moléculaire gazeuse.Des expériences menées sur colonnes expérimentales non plantées, ont aussi montré qu’un apport importantde matières en suspension, se traduisant par un dépôt organique de quelques millimètres sur la plaged’infiltration, pouvait considérablement affecter l’oxygénation du massif filtrant.Dans ces conditions, la succession de phases d’alimentation suivies, pour une durée au moins équiva-lente, de phases de repos est fondamentale. Ces dernières autorisent le ressuyage et, dans le cas d’unealimentation à l’air libre de la plage d’infiltration, le séchage et le craquèlement des dépôts organiquessusceptibles de faire écran.Dans la pratique, compte tenu des difficultés à obtenir de tels processus en hiver, on considère qu’unephase de repos égale au double de la phase d’alimentation offre une marge de sécurité convenable.Cela se traduit donc nécessairement par des installations constituées de trois massifs filtrants en parallèledont un seul est alimenté et deux sont au repos.Par ailleurs, le développement de la biomasse épuratrice ne doit pas être excessif, afin de ne pas comblerles interstices intergranulaires, et provoquer un colmatage biologique par engorgement du système, qui iraità l’encontre des phénomènes de diffusion mentionnés. Comme l’extraction de cette biomasse ne peutaisément être assurée (ce qui enlèverait tout caractère de rusticité en raison des contraintes d’exploitationfortes induites), il convient de limiter son développement en la plaçant en situation de disette.Outre le fait que les charges polluantes apportées par unité de surface (plus que de volume car l’activitéépuratoire n’est pas uniformément répartie sur toute la hauteur du massif filtrant) soient limitantes, on peutaussi penser que l’alternance : "phases d'alimentation et de repos" contribue fortement à la régulation de labiomasse (dessiccation, prédation, ...).Cependant, il ne faut pas qu’à l’issue de la phase de repos toute la biomasse ait disparu pour que lesprocessus épuratoires reprennent sans tarder, dès la première alimentation.Sur la base d’études expérimentales et d’observations empiriques, pour des installations à trois massifsfiltrants en parallèle que l’on voudrait pousser au mieux de leurs possibilités sans mettre en péril leur fonctionnement,on peut aujourd’hui recommander un changement d’alimentation des massifs deux fois parsemaine. En d’autres termes, cela veut aussi dire qu’après trois ou quatre jours d’alimentation (une semainen’étant pas aisément divisible en deux parts égales), le filtre en service sera mis au repos pour une périodedouble, soit sept jours.Pour les systèmes les plus extensifs (> 3 m 2 /EH) et de plus réservés "au petit collectif" (< 300 EH), leprincipe de l’alternance reste fondamental. Pour autant, le fractionnement en trois unités induit un passage57Caractéristiques, critèreset classification