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DVAR MALKHOUT

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3ב״התבאPARACHAT TAVODu 14 Elloul au 20 Elloul 5768 — Du 14 Septembre au 20 Septembre 2008Votre étude de la semaineAu Jour le Jourדבר מלכות<strong>DVAR</strong> <strong>MALKHOUT</strong>En Français Le 'HOUMACH Passouk par Passouk en Hébreu et françaisavec targoum Onquelos, Rachi en français (prochainement en hébreu). Le TAYA avec le texte en Hébreu, traduction et commentaires. Le HAYOM YOM Le SEFER HAMITSVOT Le CALEDRIER 'HASSIDIQUE Le SEFER HAMIHAGUIM Les HALA'HOT pour la semaine Le RAMBAM 1 Perek paragraphe par paragraphe avec traduction une SI'HA ou un MAAMAR en français avec commentaires Le RAMBAM 3 Prakim en hébreu regroupés en fin de fascicule La HAFTARA en hébreuCECI EST U MODELE SUR UE SEULE JOUREELe fascicule d'une semaine sera d'environ 80 pages en grand format 1 er numéro : Parachat CHOFTIM Roch 'Hodech ELLOUL 5768PROCHAIEMET :Rachi en Hébreuà côté du Rachi en français____________________________________________________________________________________________________________Edité par le Beth Habad Francophone OR MEAHEM6 re’hov Gad Ma’hness—NETANYA (Hôtel La Promenade 1 er étage)Rav Yaacov MAZOUZ - 0544.941.848Réalisé par : Chmouel BOKOBZA - 0547.922.180 - microbok@netvision.net.il


֨Dimanche : 14/09/2008 - 14 Elloul 5768PROCHAIEMET :Rachi en Hébreuà côté du Rachi en françaisDimanche : 14/09/2008 - 14 Elloul 5768'HOUMACHCHAPITRE 262ראשוןוְ‏ הָ‏ יָה כִּֽ‏ י־תָ‏ ב א אֶ‏ ל־הָ‏ אָ‏ רֶ‏ ץ אֲשֶׁ‏ ר יְהוָ‏ ה אֱֹלהֶ‏ יָך נֹתֵ‏ ן לְ‏ ‏ָך נַֽחֲלָ‏ הוִֽירִ‏ שְׁ‏ תָּ‏ הּ וְ‏ יָשַׁ‏ בְ‏ תָּ‏ בָּֽ‏ הּ׃וִיהֵי,‏ אֲרֵ‏ י תֵּיעוֹל לְאַרְ‏ עָא,‏ דַּייָ‏אֱלָהְָך,‏ יָהֵיב לְָך אַחְסָנָא;‏ וְתֵירְ‏ תַהּ,‏וְתִתֵּיב בַּהּ.‏"Quand tu seras rentré dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne en héritage, quand tu en auras pris possessionet y seras établi,QUAND TU SERAS RENTRE... QUE TU EN AURAS PRIS POSSESSION ET Y SERAS ÉTABLI. Ceci nous apprend qu'ils n'ontété astreints à apporter les prémices qu'après la conquête et le partage du pays.וְ‏ לָֽ‏ קַ‏ חְ‏ תָּ‏ מֵֽ‏ רֵ‏ אשִׁ‏ ית׀ כָּ‏ ל־פְּ‏ רִ‏ י הָֽ‏ אֲדָ‏ מָ‏ ה אֲשֶׁ‏ ר תָּ‏ בִ‏ יא מֵֽ‏ אַ‏ רְ‏ צְ‏ ‏ָך אֲשֶׁ‏וְתִסַּב מֵרֵ‏ ישׁ כָּל אִבָּא דְּאַרְ‏ עָא,‏דְּתַעֵיל מֵאַרְ‏ עְָך דַּייָ‏ אֱלָהְָך יָהֵיבלְָך--וּתְשַׁוֵּי בְּסַלָּא;‏ וּתְהְָך,‏לְאַתְרָ‏ א,‏ דְּיִתְרְ‏ עֵי יְיָ‏ אֱלָהְָך,‏לְאַשְׁרָ‏ אָה שְׁכִינְתֵיהּ תַּמָּן.‏֨ ריְהוָ‏ ה אֱֹלהֶ‏ יָך נֹתֵ‏ ן לָ‏ ‏ְך וְ‏ שַׂ‏ מְ‏ תָּ‏ בַ‏ טֶּ‏ נֶא וְ‏ הָֽ‏ לַ‏ כְ‏ תָּ‏ אֶ‏ ל־הַ‏ מָּ‏ ק ם אֲשֶׁ‏ ר יִבְ‏ חַ‏ ריְהוָ‏ ה אֱֹלהֶ‏ יָך לְ‏ שַׁ‏ כֵּ‏ ן שְׁ‏ מ שָֽׁ‏ ם׃Tu prendras des prémices de tous les fruits de la terre, récoltés par toi dans le pays que l'Éternel, ton Dieu,t'aura donné, et tu les mettras dans une corbeille; et tu te rendras à l'endroit que l'Éternel, ton Dieu, aura choisipour y faire régner son nom.DES PREMICES. Et non toutes les prémices, car tous les fruits ne sont pas soumis au prélèvement de prémices, seulement les sept espèces principalespalestiniennes : il est dit ici «pays» et ailleurs (DEUT., VIII, 8) : « pays de froment, d'orge... » ; il s'agit là-bas des sept espècesqui font la gloire du Pays d'Israël, de même ici il est question de l'orgueil du Pays d'Israël, c'est-à-dire des sept espèces. Parmi elles , l'olivier àhuile, c'est l'olivier Agouri, dans lequel l'huile est réunie ‏,אגור en un seul et même endroit ; et le miel. C'est du miel de dattes, végétal. —DES PREMICES. On descend dans son champ, on voit pour la première fois de l'année une figure mûre, on l'entoure d'un brin d'osiercomme signe distinctif et on dit : « Voici, ceci est prémices ».זית שמןוּבָ‏ אתָ‏ אֶ‏ ל־הַ‏ כֹּהֵ‏ ן אֲשֶׁ‏ ר יִֽ‏ הְ‏ יֶ‏ ה בַּ‏ יָּמִ‏ ים הָ‏ הֵ‏ ם וְ‏ אָֽ‏ מַ‏ רְ‏ תָּ‏ אֵ‏ לָ‏ יו הִ‏ גַּ‏ דְ‏ תִּ‏ יהַ‏ יּם לַֽיהוָ‏ ה אֱ‏ ‏ֹלהֶ‏ יָך כִּ‏ ֨ י־בָ‏ אתִ‏ י אֶ‏ ל־הָ‏ אָ‏ רֶ‏ ץ ֨ אֲשֶׁ‏ ר נִ‏ שְׁ‏ בַּ‏ ע יְהוָ‏ ה לַֽאֲבֹתֵ‏ ינוּלָ‏ תֶ‏ ת לָֽנוּ׃וְתֵיתֵי,‏ לְוָת כָּהֲנָא,‏ דִּיהֵי,‏בְּיוֹמַיָּא הָאִנּוּן;‏ וְתֵימַר לֵיהּ,‏ חַוִּיתִייוֹמָא דֵּין קֳדָם יְיָ‏ אֱלָהְָך,‏ אֲרֵ‏ יעַאלִית לְאַרְ‏ עָא,‏ דְּקַיֵּים יְיָ‏לַאֲבָהָתַנָא לְמִתַּן לַנָא.‏Tu te présenteras au pontife qui sera alors en fonction, et lui diras: "Je déclare en ce jour, devant l'Éternel, tonDieu, que je suis installé dans le pays que l'Éternel avait juré à nos pères de nous donner."QUI SERA ALORS EN FONCTION. Seul compte pour toi le prêtre ton contemporain, quel qu'il soit. — ET TU LUI DIRAS. Que tun'es pas ingrat.—JE DECLARE EN CE JOUR. Une fois par an et non deux fois.וְ‏ לָ‏ קַ‏ ח הַ‏ כֹּהֵ‏ ן הַ‏ טֶּ‏ נֶא מִ‏ יָּדֶ‏ ‏ָך וְ‏ הִ֨‏ נִּיח לִ‏ פְ‏ נֵ‏ י מִ‏ זְבַּ‏ ח יְהוָ‏ ה אֱֹלהֶֽ‏ יָך׃מִן יְדְָך;‏וְיִסַּב כָּהֲנָא סַלָּא,‏ דַּייָ‏מַדְבְּחָא וְיַחֲתִנֵּיהּ--קֳדָם,‏ אֱלָהְָך.‏Alors le pontife prendra la corbeille de ta main, et la déposera devant l'autel de l'Éternel, ton Dieu.LE PONTIFE PRENDRA LA CORBEILLE DE TA MAIN. Pour le balancer : le prêtre place sa main sous la main du propriétaire des fruits etaccomplit ainsi le balancement rituel.וְ‏ עָנִ֨יתָ‏ וְ‏ אָֽ‏ מַ‏ רְ‏ תָּ‏ לִ‏ פְ‏ נֵ‏ י׀ יְהוָ‏ ה אֱֹלהֶ‏ יָך אֲרַ‏ מִּ‏ י אֹבֵ‏ ד אָ‏ בִ‎ י וַיֵּ‏ רֶ‏ ד מִ‏ צְ‏ רַ‎ יְמָ‏ הגָר שָׁ‏ ם בִּ‏ מְ‏ תֵ‏ י מְ‏ עָ‏ ט וַֽ‏ יְהִ‏ י־שָׁ‏ ם לְ‏ גי גָּד ל עָצ וּם וָרָֽ‏ ב׃וְתָתִיב וְתֵימַר קֳדָם יְיָ‏ אֱלָהְָך,‏לָבָן אֲרַ‏ מָּאָה בְּעָא לְאַבָּדָא יָתאַבָּא,‏ וּנְחַת לְמִצְרַ‏ יִם,‏ וְדָר תַּמָּןבְּעַם זְעֵיר;‏ וַהֲוָה תַּמָּן,‏ לְעַם רַ‏ בתַּקִּיף וְסַגִּי.‏Et tu diras à haute voix devant l'Éternel, ton Dieu: "Enfant d'Aram, mon père était errant, il descendit enEgypte, y vécut étranger, peu nombreux d'abord, puis y devint une nation considérable, puissante et nombreuse.Au sens d'élever la voix. — ENFANTS D'AMRAM. Il mentionne les bontés de Dieu : un Araméen voulait faire périr mon père : Laban ‏.ועניתa cherché à détruire la racine de la famille d'Israël, lorsqu'il a poursuivi Jacob. Comme il a eu cette intention, Dieu le lui impute comme s'il l'avaitmise à exécution, car pour les autres nations qu'Israël, Dieu donne à l'intention la même valeur qu'à l'action. — IL DESCENDIT EN EGYPTE.Et d'autres encore «sont venus contre nous pour nous exterminer », quand par la suite Jacob descendit en Egypte. — PEU NOMBREUX.70 âmes.וַיָּרֵ‏ עוּ אֹתָ‏ נוּ הַ‏ מִּ‏ צְ‏ רִ‏ ים וַיְעַנּוּנוּ וַיִּ‏ תְּ‏ נוּ עָלֵ‏ ינוּ עֲבֹדָ‏ ה קָ‏ שָֽׁ‏ ה׃מִצְרָ‏ אֵי,‏לַנָא וְאַבְאִישׁוּ פֻּלְחָנָאוִיהַבוּ עֲלַנָא,‏ וְעַנְּיוּנָא;‏ קַשְׁיָא.‏Alors les Egyptiens nous traitèrent iniquement, nous opprimèrent, nous imposèrent un dur servage.רְ‏ אוְצַלִּינָא,‏ קֳדָם יְיָ‏ אֱלָהָאדַּאֲבָהָתַנָא;‏ וְקַבֵּיל יְיָ‏ צְלוֹתַנָא,‏וּגְלֵי קֳדָמוֹהִי עַמְלַנָא וְלֵיאוּתַנָאוְדֻחְקַנָא.‏ נוּ וַיַּ‏ ראשוןוַנִּצְ‏ עַק אֶ‏ ל־יְהוָ‏ ה אֱֹלהֵ‏ י אֲבֹתֵ‏ ינוּ וַיִּ‏ שְׁ‏ מַ‏ ע יְהוָה אֶ‏ ת־קֹלֵ‏וַיָּ‏ אֶ‏ ת־עָנְ‏ יֵ‏ נוּוְ‏ אֶ‏ ת־עֲמָ‏ לֵ‏ נוּ וְ‏ אֶ‏ ת־לַֽ‏ חֲצֵֽ‏ נוּ׃לויous implorâmes l'Éternel, Dieu de nos pères; et l'Éternel entendit notre plainte, il considéra notre misère,notre labeur et notre détresse,אבגדהוז


des Sefirot*. Voici donc ce qu’il faut savoir sur la terre 3 ,d’après ceux qui possèdent la sainteté suprême et dontl’âme se trouve en Eden* 4 , afin de s’approcher quelquepeu de la compréhension du verset : “de ma chair, je verraiD.ieu” 5 , qui veut dire que l’on peut saisir Sa Divinité,béni soit-Il, au moins jusqu’à un certain point, en observantl’âme introduite dans la chair du corps 6 .On le comprendra d’après l’enseignement de nos Sages,dont la mémoire est une bénédiction, à propos du verset :“Bénis, mon âme…”7. Ils disent : “Tout comme le Saintbéni soit-Il… de même, l’âme…”8. En outre, onl’expliquera également selon la sentence du Zohar*,commentant le verset : “Il insuffla dans ses narines uneâme de vie”9, qui précise : “Celui qui insuffle le fait de3 D’après les termes du verset Ichaya 12, 5 : “L’Eternel a réalisé de glorieuxaccomplissements. Qu’ils soient diffusés sur toute la terre”. LeTanya souligne ainsi l’importance des notions dont il va traiter par la suiteet l’importance d’en acquérir une bonne connaissance. A ce propos, RabbiChnéor Zalman constate, dans le Likouteï Torah, Chir Hachirim, à la page21c : “Certes, il est impossible de saisir et de comprendre réellementtoutes ces notions par le détail, car D.ieu n’a pas forme humaine, puisse-t-Il nous préserver de le penser. Néanmoins, ce sont là les images et lesmétaphores qui ont été employées par la Torah et il nous est donc permisde les commenter, de les comprendre, au moins jusqu’à un certain point”.4Rabbi Chnéor Zalman fait allusion ici, plus spécifiquement, au AriZal*, au Baal Chem Tov* et au Maguid de Mézéritch*. Le Ari Zal fut lepremier à donner un enseignement ordonné des notions de la Kabbala* etil déclara que : “il est une Mitsva* de révéler cette sagesse”. Le BaalChem Tov* introduisit la ‘Hassidout, grâce à laquelle chacun peut avoiraccès à l’enseignement ésotérique de la Kabbala*. Enfin, le Maguid deMézéritch développa l’enseignement du Baal Chem Tov* et il fut, enoutre, le maître de Rabbi Chnéor Zalman.5Job 19, 26. On verra, à ce sujet, le Pardès Rimonim*, chapitre 4, auparagraphe 6. Rabbi Chnéor Zalman constate que l’on peut saisir la Divinitéen observant “l’âme introduite dans la chair du corps”. En revanche, ilest bien clair pour lui que l’âme elle-même, dans toute la dimension de saspiritualité, échappe totalement à notre perception et ne pourrait donc enaucune façon être retenue comme base d’une comparaison.6En effet, l’existence matérielle est le reflet de l’existence spirituelle,dont elle est l’aboutissement. Néanmoins, D.ieu créa d’abord les mondesspirituels, puis ce monde matériel, alors que l’homme les explore dans ladirection opposée, en remontant du matériel vers le spirituel. Un dicton‘hassidique dit aussi que : “le Saint béni soit-Il prend la spiritualité et enfait des biens matériels qu’Il donne aux Juifs. Et, ceux-ci transforment cesbiens matériels en spiritualité”.7“Bénis, mon âme, l’Eternel et tout mon être, Son saint Nom”, Tehilim103, 1. Dans ce verset, “mon être” peut être lu “mes intestins” ou encore“mes anges”. En effet, les intestins raffinent la nourriture, afin d’en extrairel’énergie bienfaisante qui sera conservée par le corps, les déchetsmatériels étant refoulés à l’extérieur. De même, les anges sont chargés dediriger le flux de l’influence divine accordée au monde, leurs déchets étantà l’origine des plaisirs terrestres. En citant ce verset, Rabbi Chnéor Zalmansouligne donc l’imbrication profonde des dimensions spirituelle etmatérielle, au sein de la création, permettant de saisir l’une en contemplantl’autre.8“Tout comme le Saint béni soit-Il emplit le monde, de même, l’âmeemplit le corps”, selon le traité Bera’hot 10a. Et, l’on verra, à ce sujet, lesTikouneï Zohar*, Tikoun n°13, à la page 28a. Cette comparaison entreD.ieu et l’homme, que la Guemara* met en évidence dans d’autres domaineségalement, est, de fait, bien surprenante. Comment une créaturelimitée et insignifiante pourrait-elle être représentative de son Créateur ?Rabbi Chnéor Zalman répondra à cette question en montrant que l’âme del’homme émane de la dimension profonde du Divin. C’est pour cetteraison qu’elle permet de saisir D.ieu.9 Béréchit 2, 9. Pour les autres actes créateurs de D.ieu, la Torah emploiesystématiquement l’expression : “Et, D.ieu dit”, faisant ainsi allusion à lapartie superficielle du Souffle divin, comparable à la parole, chezDimanche : 14/09/2008 - 14 Elloul 57684toute son intériorité”10.Car, l’âme, Néfech* d’Assya*11 elle-même provient del’unification entre l’élément masculin et l’élément féminin,au sein de ce monde d’Assya*12, de même que deleurs facultés intellectuelles13, qui relèvent du niveau de‘Haya* et de Nechama* de ces éléments masculin et féminin14 , c’est-à-dire de l’aspect superficiel 15 des réceptacles16 appartenant aux éléments masculin et féminin dumonde d’Atsilout*, qui sont la Divinité, à proprementparler 17 . En effet, en eux, éclaire la Lumière de l’En Sof*,l’homme. C’est pour cette raison que la Michna*, dans le traité Avot, peutdire que : “le monde fut créé par dix Paroles”. L’âme, par contre, estintroduite dans le corps par la partie profonde de ce Souffle. Sa créationlui confère ainsi un statut particulier, au sein de la création etl’enseignement qu’elle délivre est d’autant plus significatif.10On verra, à ce sujet, le début du second chapitre de la première partiedu Tanya et le chapitre 4 d’Iguéret Ha Techouva. C’est la raison pourlaquelle on peut parler pendant un long moment sans en concevoir unefatigue particulière, alors que la capacité de souffler est nécessairementlimitée. En l’occurrence, ce passage du Zohar* introduit une précision quene donne pas le traité Bera’hot 10a, précédemment cité, dans sa comparaisonde la présence de D.ieu, au sein des mondes et de la révélation del’âme. Il souligne, en effet, le caractère profond de cette âme, qui estdéterminant dans le cadre de la présente analyse. Il en résulte que l’âme setrouvant dans le corps émane de la dimension profonde du Saint béni soit-Il et qu’elle permet donc de la saisir.11 Il est fait référence ici à l’âme la plus basse, celle du monde d’Assya*et à la partie la plus basse de cette âme, le Néfech*. Rabbi Chnéor Zalmanexplique qu’une telle âme n’en est pas moins liée au monde d’Atsilout*,qui est, à proprement parler, divin et à la Lumière de l’En Sof, béni soit-Il,qui s’y révèle sans restriction.12L’élément masculin est, en l’occurrence, celui qui donne, c’est-à-direZéer Anpin*, les six Attributs de l’émotion. L’élément féminin estl’Attribut de Mal’hout* du monde d’Assya*, celui qui reçoit l’influencede Zéer Anpin, selon le Zohar*, tome 1, à la page 157b. L’union entre leséléments masculin et féminin du monde d’Assya* donne ainsi naissanceaux âmes d’Assya*. Rabbi Chnéor Zalman fait allusion ici à Assya* pourse référer au stade le plus bas de la création. Néanmoins, il est clair qu’ilen est de même dans tous les mondes.13Ces facultés intellectuelles sont les Attributs de ‘Ho’hma*, Bina* etDaat* du monde d’Assya*, à l’origine des sentiments de ce même monde,Zéer Anpin* et de son Attribut de Royauté, Mal’hout*. Ainsi, la Lumièrede la compréhension s’introduit d’abord dans la Sefira* de l’émotion quilui correspond, puis dans celle de Mal’hout*.14Plus précisément, ‘Haya* et Nechama*, deuxième et troisième partiede l’âme juive, correspondent à ‘Ho’hma* et à Bina*, les deux Sefirot* del’intellect qui sont à l’origine des Sefirot* de l’émotion. En effet, le versetKohélet 7, 12 dit : “La sagesse (‘Ho’hma*) fait vivre (‘Haya) ceux qui lapossèdent” et le verset Job 32, 8 dit : “La Nechama* de D.ieu les feracomprendre (Bina*)”.15L’aspect superficiel représente ici l’opposé de la dimension profonde.Les forces intellectuelles d’Assya* sont, en l’occurrence, la partie superficielledes réceptacles de Zéer Anpin* et de Mal’hout* du monded’Atsilout*, éclairant en Assya*.16Les réceptacles sont ici l’opposé des lumières. Ceux des élémentsmasculin et féminin d’Atsilout* éclairent Assya* et, pour y parvenir, ilss’introduisent dans les Sefirot* de ce monde. Il en résulte que les Sefirot*d’Assya* sont bien la partie la plus superficielle et la plus extérieure desréceptacles des éléments masculin et féminin d’Atsilout*, ce qui permetd’établir qu’en ces Sefirot* d’Assya*, se trouve effectivement la Lumièrede l’En Sof*, béni soit-Il. C’est la conclusion à laquelle Rabbi ChnéorZalman voulait aboutir ici.17 Le monde d’Atsilout*, le plus haut de la création, est ainsi l’opposé decelui d’Assya*, le plus bas. Les réceptacles de l’ensemble des Sefirot*d’Atsilout* sont, à proprement parler, divins. En effet, la Lumière de l’EnSof*, béni soit-il, ne fait qu’un avec eux. Le mal étant totalement absentde ce monde d’Atsilout*, rien n’empêche ses créatures de faire corps avecle Divin. En ce sens, Atsilout* représente la forme la plus parfaite de


éni soit-Il, qui est introduite et dissimulée dans la‘Ho’hma* d’Atsilout* 18 . De fait, “Lui et Ses réceptaclesne font qu’un”, en Atsilout* 19 .En conséquence, l’âme de l’homme, Nechama*, estégalement éclairée par la Lumière de l’En Sof*, béni soit-Il, introduite et dissimulée dans l’éclairage de ‘Ho’hma*l’existence créée, l’union fusionnelle avec le Créateur qui ne remet pas encause le statut de l’être créé.18‘Ho’hma* d’Atsilout* présente, en effet, une particularité. Les lumièreset les réceptacles de ce monde sont, de façon générale, totalementsoumis à D.ieu. Pour autant, la soumission des Lumières surpasse celledes réceptacles et c’est à ce propos que les Tikouneï Zohar* disent : “Il nefait qu’Un avec Ses Lumières, Il ne fait qu’Un avec Ses réceptacles”,plutôt que : “Il ne fait qu’Un avec Ses lumières et Ses réceptacles”. Dansla Sefira de ‘Ho’hma*, par contre, la soumission de la Lumière et celle duréceptacle sont totalement identiques. Cette soumission est celle qui conduitl’être créé à ne plus du tout ressentir son propre ego.19 D’après l’introduction des Tikouneï Zohar*, à la page 3b. Or, le Tanyamontrait auparavant l’attachement de la partie la plus basse du monde leplus bas à celui d’Atsilout*. Il en résulte que cette âme peut elle-même, àson tour, ressentir la soumission la plus profonde envers D.ieu.Dimanche : 14/09/2008 - 14 Elloul 5768HAYOM YOML'un des enseignements de mon père (le Rabbi Rachab):520qu’elle comporte, afin de vivifier cet homme 20 . C’estdonc à partir de cette âme que l’homme peut comprendre,au moins jusqu’à un certain point, les Sefirot* célestes.Car, toutes éclairent sa Nechama*, qui les portent enelle 21 .Cette idée a été introduite par le chapitre 18 de la première partie duTanya. Ainsi, si la Lumière de l’En Sof*, béni soit-Il, éclaire les Sefirot*,y compris celles d’Assya*, il en est de même pour l’âme de l’homme, ycompris en sa partie la plus basse, Néfech* d’Assya*. Celle-ci est égalementéclairée par la Lumière de l’En Sof*. Elle permet donc à celui quil’observe de la comprendre et de la percevoir, dans la mesure de ses facultés.21Ainsi, non seulement l’âme elle-même émane des Sefirot* mais, enoutre, elle possède dix forces qui correspondent à ces dix Sefirot*. C’estpour cette raison qu’elle permet de les comprendre. Pour autant, RabbiChnéor Zalman, avant de poursuivre son analyse, introduit une réserve,dans la suite de cette lettre. Il met en garde contre l’idée selon laquelle lesSefirot* célestes et les forces de l’âme sont strictement comparables, ensoulignant qu’il n’y a là rien de plus qu’une image destinée à faciliter lacompréhension de ces notions. Et, il étaye cette affirmation en se référantà notre père Avraham, qui était totalement soumis à D.ieu et qui se distinguaitpar sa bonté envers toutes les créatures. Mais, ceci ne le rendait paspour autant comparable à l’Attribut de ‘Hessed* du monde d’Atsilout* !«Il faut se préserver au plus haut point de l'attaque offensive. Non que nous n'ayons les moyens d'en sortir vainqueursou par manque de courage, mais parce que nous devons consacrer toutes nos forces à renforcer notre propre structure,l'édifice de la Torah et des Mitsvot que l'on accomplit dans la sainteté et la pureté.C'est sur cette mission que nous devons nous concentrer pleinement, avec un don de soi effectif, et non uniquementpotentiel.»SEFER HAMITSVOTMITSVA égative ° 352 : C'est l'interdiction qui nous a été faite d'avoir des rapports intimes avec le frère de notre père.MITSVA égative ° 347 : C'est l'interdiction qui nous a été faite d'avoir des relations intimes avec la femme de notreprochain.MITSVA égative ° 346 : C'est l'interdiction qui nous a été faite d'avoir des rapports intimes avec une femme Nidda(impure) durant la période de son impureté, à savoir pendant sept jours pleins.CALENDRIER 'HASSIDIQUE14 Elloul 5612-1852 : Rabbi Barou’h Morde’haï Ettinger, de Babroisk, quitta ce monde14 Elloul 5693-1933 : Le Rabbi Rayats s’installe à Varsovie en Pologne.14 Elloul 5702-1942 : La Rabbanit ‘Haya Mouchka Horenstein, fille du Rabbi Maharach, périt dans les chambres à gaz de Tréblinka.RAMBAM 1 Perekהִ‏ לְ‏ וֹת חוֹבֵ‏ ל מַ‏ ִ יק ֵ רֶ‏ ק דCours : 769 Lois relatives à qui cause un dommage corporel ou matériel : Chapitre Quatre1. Si quelqu’un heurte une femme et qu’elle avorte, bien qu’iln’[en] ait pas eu l’intention, il doit payer la valeur du fœtus au mariet [la réparation du] dommage [causé au corps de la femme] ainsique la souffrance, à la femme.2. Comment la valeur du fœtus est-elle évaluée ? On évaluecombien valait cette femme [au marché des esclaves] avantl’avortement et combien elle vaut depuis lors ; le responsable verse[la différence] au mari.Si le mari est décédé [entre-temps], il verse [la contre-valeur dufœtus] aux héritiers [du mari]. Et s’il a heurté la femme après leעב-עועועועותהליםמ-‏ מבמבמבמבPour des raisons de paginationLe Rambam 3 Prakimse trouve en fin de fasciculeא.‏ הַנּוֹגֵף אֶת הָאִשָּׁה,‏ וְיָצְאוּ יְלָדֶיהָ--אַףעַל פִּי שֶֹּׁלא נִתְכַּוַּן--חַיָּב לְשַׁלַּם דְּמֵי וְלָדוֹתלַבַּעַל,‏ וְנֶזֶק וְצַעַר לָאִשָּׁה.‏ב.‏ וְכֵיצַד מְשַׁעֲרִ‏ ין דְּמֵי וְלָדוֹת:‏ שָׁמִין אֶתהָאִשָּׁה כַּמָּה הָיְתָה יָפָה עַד שֶֹּׁלא יָלְדָה,‏ וְכַמָּההִיא יָפָה מִשֶּׁיָּלְדָה;‏ וְנוֹתְנִין לַבַּעַל.‏אִם מֵת הַבַּעַל,‏ נוֹתְנִין לְיוֹרְ‏ שָׁיו;‏ וְאִם נְגָפָהּet


Dimanche : 14/09/2008 - 14 Elloul 5768décès de son mari, il verse aussi la [contre-]valeur du fœtus à lafemme.3. Si elle était mariée à un converti et qu’elle ait été blesséedu vivant de [son mari] converti, le responsable verse la [contre-]valeur du fœtus au mari. Si le converti est décédé, le responsableest exempt. Et s’il l’a blessée après le décès du converti, elle acquiert[le droit à] la [contre-] valeur du fœtus.4. Si la femme était, au moment de la conception, une servanteou une gentille, et qu’au moment du heurt, elle eût [déjà] étélibérée ou convertie, la [contre-]valeur du fœtus lui appartient.5. Si quelqu’un heurte une femme, [de sorte] qu’elle avorte etmeure, bien que son acte soit involontaire, il est exempt du paiement. Il ne paye rien, ainsi qu’il est dit (Ex. 21, 22) : « sans [autre]malheur, il sera puni ». L’Ecriture n’a pas fait de distinction entreun [individu dont l’acte est] involontaire et [celui dont l’acte est]délibéré, dans un cas pour lequel la [peine de] mort par le tribunalest appliquée, pour ce qui est d’exempter le responsable du paiement.6. Dans quel cas dit-on [que celui qui a commis pareil acteinvolontaire est exempt du paiement] ? S’il a eu l’intention de[frapper] la femme [sans toutefois avoir l’intention de la tuer]. Maiss’il a heurté la femme alors qu’il avait l’intention de [frapper] untiers, bien qu’elle [en] soit morte, étant donné qu’il l’a tuée sansintention [meurtrière], cela est considéré comme un cas où la [peinede] mort n’est pas appliquée par le tribunal ; il doit [donc] payer lavaleur du fœtus.7. Celui qui frappe son père ou sa mère sans leur causer deblessure est passible des cinq indemnités.Mais s’il cause une blessure à l’un de ses parents ou bien s’il blesseautrui le Chabbat, même involontairement, il est exempt du paiement,parce que c’est une faute [passible] de mort par le tribunal .Or, nous avons déjà expliqué que l’Ecriture n’a pas fait de distinction,dans un cas où la [peine de] mort par le tribunal est appliquée,entre l’[acte] involontaire et l’[acte] délibéré pour ce qui estd’exempter le responsable du paiement.8. Pourtant, le fait de blesser n’est-il pas un [acte de] détérioration? Or, [on a pour principe que] tous ceux qui font un [acte de]détérioration le Chabbat sont exempts de la [peine de] mort. Pourquoiconsidère-t-on le fait d’infliger une blessure comme une fautepassible de mort par le tribunal ? [L’explication est la suivante :]étant donné que l’agresseur a satisfait son mauvais penchant lorsqu’ila blessé l’autre, il est considéré comme ayant [commis un actede] réparation [et non de destruction] ; c’est donc une faute passiblede mort, aussi est-il exempt du paiement.9. Celui qui blesse autrui le jour de Kippour, même délibérément,est passible du paiement, bien qu’il ait commis une transgressionpour laquelle il est passible de flagellation.Pourtant, [n’a-t-on pas pour principe que] quiconque est passible dela flagellation et d’un paiement [pour un même acte] reçoit la flagellationet ne paye pas, car un homme ne reçoit pas [en mêmetemps les deux punitions que sont] la flagellation et le paiement ?Il en est [effectivement] ainsi dans tous [les cas], sauf pour celuiqui blesse autrui, qui [doit] payer. En effet, la Thora a explicitementinclus celui qui blesse autrui concernant le paiement, ainsi qu’il estאַחַר מִיתַת הַבַּעַל,‏ אַף דְּמֵי וְלָדוֹת לָאִשָּׁה.‏ג.‏ הָיְתָה נְשׂוּאָה לְגֵר,‏ וְחָבַל בָּהּ בְּחַיֵּיהַגֵּר--נוֹתֵן דְּמֵי וְלָדוֹת לַבַּעַל;‏ מֵת הַגֵּר,‏פָּטוּר.‏ וְאִם חָבַל בָּהּ אַחַר מִיתַת הַגֵּר,‏ זָכָתהִיא בִּדְמֵי וְלָדוֹת.‏ד.‏ הָיְתָה שִׁפְחָה אוֹ גּוֹיָה בְּשָׁעַת הֵרָ‏ יוֹן,‏וּבְשָׁעַת נְגִיפָה נִשְׁתַּחְרְ‏ רָ‏ ה אוֹ נִתְגַּיְּרָ‏ ה--הֲרֵ‏ ידְּמֵי וְלָדוֹת שֶׁלָּהּ.‏ה.‏ הַנּוֹגֵף אֶת הָאִשָּׁה,‏ וְיָצְאוּ יְלָדֶיהָ‏וּמֵתָה--אַף עַל פִּי שֶׁהָיָה שׁוֹגֵג--הֲרֵ‏ י זֶה פָּטוּרמִן הַתַּשְׁלוּמִין,‏ וְאֵינוּ מְשַׁלֵּם כְּלוּם:‏ שֶׁנֶּאֱמָר‏"וְֹלא יִהְיֶה,‏ אָסוֹן--עָנוֹשׁ יֵעָנֵשׁ"‏ ‏(שמותכא,כב)--ֹלא חִלַּק הַכָּתוּב בֵּין שׁוֹגֵג לְמֵזִידבְּדָבָר שֶׁיֵּשׁ בּוֹ מִיתַת בֵּית דִּין,‏ לְפָטְרוֹ מִןהַתַּשְׁלוּמִין.‏ו.‏ בַּמֶּה דְּבָרִ‏ ים אֲמוּרִ‏ ים,‏ בְּשֶׁנִּתְכַּוַּןלָאִשָּׁה;‏ אֲבָל אִם נִתְכַּוַּן לַחֲבֵרוֹ,‏ וְנָגַף אֶתהָאִשָּׁה--אַף עַל פִּי שֶׁמֵּתָה,‏ הוֹאִיל וֶהֱמִיתָהּבְֹּלא כַּוָּנָה לְהַכּוֹתָהּ,‏ הֲרֵ‏ י זֶה כְּדָבָר שְׁאֵין בּוֹמִיתַת בֵּית דִּין,‏ וּמְשַׁלֵּם דְּמֵי וְלָדוֹת.‏ז.‏ הַמַּכֶּה אָבִיו וְאִמּוֹ,‏ וְֹלא עָשָׂה בָּהֶןחַבּוּרָ‏ ה--חַיָּב בַּחֲמִשָּׁה דְּבָרִ‏ ים.‏אֲבָל אִם עָשָׂה בָּהֶם חַבּוּרָ‏ ה,‏ אוֹ שֶׁחָבַלבַּחֲבֵרוֹ בַּשַּׁבָּת,‏ אַפִלּוּ הָיָה שׁוֹגֵג--פָּטוּר מִןהַתַּשְׁלוּמִין:‏ מִפְּנֵי שְׁהוּא עָווֹן מִיתַת בֵּית דִּין;‏וּכְבָר בֵּאַרְ‏ נוּ שֶֹּׁלא חִלַּק הַכָּתוּב בְּדָבָר שֶׁיֵּשׁבּוֹ מִיתַת בֵּית דִּין בֵּין שׁוֹגֵג לְמֵזִיד,‏ לְפָטְרוֹ מִןהַתַּשְׁלוּמִין.‏ח.‏ וַהֲלוֹא הַחוֹבֵל מְקַלְקֵל הוּא,‏ וְכָלהַמְּקַלְקֵלִין בַּשַּׁבָּת פְּטוּרִ‏ ין מִן הַמִּיתָה;‏ וְלָמָּהנַחְשׁ ‏ֹב זֶה הַחוֹבֵל עָווֹן שֶׁיֵּשׁ בּוֹ מִיתַת בֵּיתדִּין:‏ הוֹאִיל וְנַחַת רוּחַ‏ עָשָׂה לְיִצְרוֹ הָרַ‏ ע בְּעֵתשֶׁחָבַל בַּחֲבֵרוֹ--הֲרֵ‏ י הוּא כִּמְתַקֵּן,‏ וְנִמְצָא עֲווֹןמִיתָה;‏ וּלְפִיכְָּך פָּטוּר מִן הַתַּשְׁלוּמִין.‏ט.‏ הַחוֹבֵל בַּחֲבֵרוֹ בְּיוֹם הַכִּפּוּרִ‏ ים,‏ אַפִלּוּבְּמֵזִיד--חַיָּב בְּתַשְׁלוּמִין,‏ אַף עַל פִּי שֶׁעָבַרעֲבֵרָ‏ ה שְׁהוּא חַיָּב עָלֶיהָ‏ מַלְקוּת.‏וַהֲלוֹא כָּל הַמְּחֻיָּב מַלְקוּת וְתַשְׁלוּמִין--לוֹקֶהוְאֵינוּ מְשַׁלֵּם,‏ שְׁאֵין אָדָם לוֹקֶה וּמְשַׁלֵּם:‏כְָּך הֶם הַדְּבָרִ‏ ים בַּכּ ‏ֹל--חוּץ מֵחוֹבֵל בַּחֲבֵרוֹ,‏שְׁהוּא מְשַׁלֵּם,‏ שֶׁהֲרֵ‏ י בְּפֵרוּשׁ רִ‏ בְּתָה תּוֹרָ‏ ה6


dit (ibid., 19) : « mais il paiera son chômage ».Dimanche : 14/09/2008 - 14 Elloul 576810. Celui qui blesse son esclave cananéen est exempt. S’ilblesse son esclave hébreu, il est tenu de [payer] toutes [les indemnités],à l’exception du chômage.Si un homme blesse l’esclave cananéen d’autrui, le maître del’esclave perçoit les cinq indemnités. Même si le maître fait souffrirl’esclave [en employant comme médicament] une substance [forte],de sorte qu’il guérit rapidement, toute [l’indemnité allouée pour] laguérison de l’esclave appartient à son maître.11. [Telle est la loi pour] tout esclave sorti pour la liberté, maisqui n’a pas encore reçu l’acte de libération en main [c'est-à-dire queson maître s’est désisté de son droit de propriété sur lui ou l’a consacré,ou encore lui a causé une infirmité qui lui donne droit à laliberté mais ne lui a pas encore remis l’acte de libération ] :- [serait-il tué par un animal,] son maître n’a pas [droit à] l’amende[de trente sicles imposée par la Thora au propriétaire d’un bœufayant encorné et tué un esclave ] ;- serait-il blessé par un tiers, l’esclave ne peut pas lui retirer[l’indemnité] pour lui-même, car sa libération n’est pas encore terminée; le maître ne peut pas [non plus] lui retirer [l’indemnité pourlui-même], car il ne lui reste pas d’acquisition sur l’esclave.C’est pourquoi, si le maître fait tomber la dent de son esclave [infirmitéqui lui donne droit à la liberté], puis, lui fait perdre la vued’un œil, l’esclave sort [pour la liberté] avec [la perte de] sa dent,mais le maître ne lui paye pas la valeur de son œil [car il n’a pasencore reçu l’acte de libération]. Et si l’esclave saisit [des biens decelui qui l’a frappé ou de son maître (selon le cas) pour percevoircette indemnité], on ne [les] lui retire pas.12. [Telle est la loi relative à] celui qui est moitié esclave, moitiéhomme libre [par exemple, l’esclave de deux associés qui, ayantété affranchi par l’un d’eux, est esclave un jour sur deux et libre unjour sur deux]. Si une personne l’humilie ou le fait souffrir, ou [encorequ’]un bœuf l’encorne ou [qu’il subisse] tout [préjudice] semblable,[la règle suivante est appliquée :] si cela a lieu le jour [où ilappartient] à son maître, [l’indemnité revient] à son maître. [Si celaa lieu] le jour [où il est] à lui-même, [l’indemnité] lui appartient.13. Celui qui blesse l’esclave hébreu d’autrui est passible descinq indemnités. [Voici comment il faut procéder :] un bien immeubleest acheté avec [la somme d’argent versée en indemnité] etle maître jouit des fruits ; lorsque l’esclave sortira en liberté, lechamp sera retiré du maître .Si le dommage causé n’empêche pas du tout l’esclave de travailler,par exemple, s’il s’est fait couper le bout de l’oreille ou le bout dunez, toute [l’indemnité] lui appartient et le maître n’a pas [droitaux] fruits.14. Aurait-on blessé la fille mineure d’autrui, s’il s’agit d’undommage qui diminue sa valeur en argent, cette indemnité appartientau père. De même, [le dédommagement pour] son chômageappartient à son père, car « l’œuvre de ses mains » [le produit deson travail] et « l’argent de sa vente » appartiennent à son père.Mais [les indemnités pour] la souffrance, l’humiliation et les fraismédicaux lui reviennent.De même, [si elle subit] un dommage qui ne diminue pas sa valeuren argent, [l’indemnité] lui appartient. De même, qui blesse sapropre fille doit [lui] payer [les indemnités pour] la souffrance, lesfrais médicaux et l’humiliation.15. Si une femme mariée est blessée [par un tiers], [les indemnitéspour] le chômage et les frais médicaux appartiennent à son7חוֹבֵל בַּחֲבֵרוֹ לְתַשְׁלוּמִין ‏"רַ‏ ק שִׁבְתּוֹיִתֵּן,‏ וְרַ‏ פּ ‏ֹא יְרַ‏ פֵּא"‏ ‏(שמות כא,יט).‏י.‏ הַחוֹבֵל בְּעֶבֶד כְּנַעֲנִי שֶׁלּוֹ,‏ פָּטוּר.‏ חָבַלבְּעֶבֶד עִבְרִ‏ י שֶׁלּוֹ--חַיָּב בְּכֻלָּן,‏ חוּץ מִן הַשֶּׁבֶת.‏הַחוֹבֵל בְּעֶבֶד כְּנַעֲנִי שֶׁלַּחֲבֵרוֹ,‏ רִ‏ בּוֹ שֶׁלָּעֶבֶדנוֹטֵל חֲמִשָּׁה דְּבָרִ‏ ים;‏ וְאַפִלּוּ צִעֲרוּ בְּסַם,‏וְנִתְרַ‏ פֵּא בִּמְהֵרָ‏ ה--הֲרֵ‏ י כָּל רְ‏ פוּאָתוֹ לְרִ‏ בּוֹ.‏, שֶׁנֶּאֱמָריא.‏ כָּל עֶבֶד שֶׁיָּצָא לְחֵרוּת,‏ וַעֲדַיִן ‏ֹלאהִגִּיעַ‏ גֶּט- שִׁחְרוּר לְיָדוֹ--אֵין לוֹ קְנָס.‏וַאֲחֵרִ‏ ים שֶׁחָבְלוּ בּוֹ--אֵינוּ יָכוֹל לְהוֹצִיאמֵהֶן לְעַצְמוֹ,‏ שֶׁעֲדַיִן ‏ֹלא גָמַר שִׁחְרוּרוֹ;‏ וְֹלאהָאָדוֹן יָכוֹל לְהוֹצִיא מֵהֶן,‏ שֶׁהֲרֵ‏ י ‏ֹלא נִשְׁאַר לוֹבּוֹ קִנְיָן.‏לְפִיכְָּך הַמַּפִּיל שֵׁן עַבְדּוֹ,‏ וְאַחַר כְָּך סִמָּה עֵינוֹ-‏‏-יוֹצֶא בְּשִׁנּוֹ,‏ וְאֵינוּ נוֹתֵן לוֹ דְּמֵי עֵינוֹ;‏ וְאִםתָּפַס,‏ אֵין מוֹצִיאִין מִיָּדוֹ.‏יב.‏ מִי שֶׁחֶצְיוֹ עֶבֶד וְחֶצְיוֹ בֶּן חוֹרִ‏ ין,‏שֶׁבִּיְּשׁוֹ אָדָם,‏ אוֹ צִעֲרוֹ,‏ אוֹ שֶׁנְּגָחוֹ שׁוֹר,‏וְכַיּוֹצֶא בְּאֵלּוּ--חַיָּב:‏ אִם אֵרְ‏ עוֹ זֶה בְּיוֹםשֶׁלְּרִ‏ בּוֹ,‏ לְרִ‏ בּוֹ;‏ בְּיוֹם שֶׁלְּעַצְמוֹ,‏ לְעַצְמוֹ.‏יג.‏ הַחוֹבֵל בְּעֶבֶד עִבְרִ‏ י שֶׁלַּחֲבֵרוֹ,‏ חַיָּבבַּחֲמִשָּׁה דְּבָרִ‏ ים.‏ וְיִלָּקַח בָּהֶן קַרְ‏ קָע,‏ וְרִ‏ בּוֹאוֹכֵל פֵּרוֹתֶיהָ;‏ וְלִכְשֶׁיֵּצֵא הָעֶבֶד לְחֵרוּת,‏ תֵּצֵאהַשָּׂדֶה מִתַּחַת יְדֵי רִ‏ בּוֹ.‏הִזִּיקוֹ הֶזֵּק שְׁאֵינוּ מְעַכֵּב מְלָאכָה כְּלָל,‏ כְּגוֹןשֶׁקָּטַע ר ‏ֹאשׁ אָזְנוֹ אוֹ ר ‏ֹאשׁ חֻטְמוֹ--הַכּ ‏ֹללָעֶבֶד,‏ וְאֵין לְרִ‏ בּוֹ בָּהֶן פֵּרוֹת.‏יד.‏ הַחוֹבֵל בְּבַת קְטַנָּה שֶׁלַּאֲחֵרִ‏ ים--אִםנֶזֶק הַפּוֹחֵת אוֹתָהּ מִכַּסְפָּהּ הוּא,‏ הֲרֵ‏ י הוּאשֶׁלָּאָב;‏ וְכֵן שִׁבְתָּהּ,‏ שֶׁלָּאָב:‏ שֶׁהֲרֵ‏ י מַעֲשֵׂהיָדֶיהָ‏ וְכֶסֶף מְכִירָ‏ תָהּ,‏ שֶׁלְּאָבִיהָ‏ הוּא.‏ אֲבָלצַעַר וּב ‏ֹשֶׁת וְרִ‏ פּוּי,‏ הֲרֵ‏ י הוּא שֶׁלָּהּ;‏ וְכֵן נֶזֶקשְׁאֵינוּ פּוֹחֵת אוֹתָהּ מִכַּסְפָּהּ,‏ הֲרֵ‏ י הוּא שֶׁלָּהּ.‏וְכֵן הַחוֹבֵל בְּבִתּוֹ,‏ מְשַׁלֵּם לָהּ צַעַר וְרִ‏ פּוּיוּב ‏ֹשֶׁת.‏טו.‏ הַחוֹבֵל בְּאֵשֶׁת אִישׁ--הַשֶּׁבֶת וְהָרִ‏ פּוּי-


Dimanche : 14/09/2008 - 14 Elloul 5768mari, et [l’indemnité pour] la souffrance appartient à la femme.[Quant à l’indemnité pour] l’humiliation et [la réparation du] dommage,[la règle suivante est appliquée :] si le préjudice est visible,par exemple, si elle a été blessée au visage, au cou, à la main ou aubras, un tiers [de la somme allouée] lui appartient et deux tiers appartiennentà son mari. Et si le dommage est caché, un tiers [de lasomme allouée] appartient au mari et deux tiers appartiennent à lafemme. La somme qui revient au mari lui est immédiatement versée.[Quant à l’indemnité qui revient] à la femme, un bien immeubleest acheté avec [cette somme] et le mari jouit des fruits [lanue-propriété appartenant à la femme].16. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Si une [personne] autre[que le mari] blesse la femme. Mais si le mari blesse son épouse, ilest tenu de lui payer immédiatement toute [la réparation] du dommageet toute [l’indemnité pour] la honte et la souffrance ; toutappartient à la femme et le mari n’a pas [droit aux] fruits. Si elledésire donner l’argent [qu’elle a reçu] à une autre personne, ellepeut le faire. C’est ainsi que les guéonim ont légiféré. [Par ailleurs,]le mari [est tenu de] prendre en charge ses soins, de la même manièrequ’il [doit la] soigner pour toute maladie.17. Celui qui cause un dommage [corporel] à sa femme par unerelation conjugale doit répondre des dommages causés.18. [Voici la règle relative à] la femme qui blesse son mari : sison contrat de mariage comprend une somme ajoutée [par le mari àla somme principale], on oblige la femme à vendre cette sommeajoutée pour un montant modique à son mari, et celui-ci perçoit [lesindemnités qui lui sont dues] sur cette somme, s’il le désire. Et s’ildésire la répudier et percevoir [son indemnité] sur le total [stipulédans le contrat de mariage, y compris la somme principale], il peutle faire.Si elle ne dispose pas d’une somme ajoutée [à la somme de basedans son contrat de mariage], elle ne peut pas vendre à son mari lasomme principale [figurant dans] son contrat de mariage. En effet,il est défendu à un homme de rester avec sa femme sans contrat demariage [fût-ce] un moment, pour qu’elle ne soit pas à ses yeuxlégère à expulser. [Par conséquent,] si le mari le désire, il rédige undocument [enregistrant] la valeur de la blessure [c'est-à-direl’indemnité qui lui est due, document qu’il fera valoir en cas dedivorce], ou bien il la répudie et perçoit ce qui lui revient [sur lasomme d’argent qu’il doit à sa femme en vertu] de son contrat demariage.19. Celui qui blesse ses enfants adultes doit leur verser [lesindemnités] immédiatement s’ils ne s’appuient pas sur sa table[c'est-à-dire s’ils ne sont pas à sa charge]. Et [s’il blesse ses enfants]mineurs, un bien immeuble est acheté avec [la sommed’argent qu’il verse au titre d’indemnité pour le] dommage qu’ilsont subis et ils jouissent des fruits. Identique est la loi [si] quelqu’und’autre les blesse.Si le père blesse ses enfants alors qu’ils s’appuient sur sa table[c'est-à-dire qu’ils sont à sa charge], il est exempt, qu’ils soientadultes ou mineurs. [Dans ce cas,] si quelqu’un d’autre [que lepère] les blesse, [la règle suivante est appliquée :] s’ils sont adultes,l’agresseur leur verse [les indemnités] immédiatement ; s’ils sontmineurs, un bien immeuble est acheté [avec la somme allouée] etils jouissent des fruits jusqu’à ce qu’ils deviennent adultes [ils peuventalors disposer du bien à leur guise].8לְבַעְלָהּ,‏ וְהַצַּעַר שֶׁלָּהּ.‏וְהַב ‏ֹשֶׁת וְהַנֶּזֶק--אִם בַּגָּלוּי הוּא,‏ כְּגוֹן שֶׁחָבַלבְּפָנֶיהָ‏ וּבְצַוָּארָ‏ הּ אוֹ בְּיָדֶיהָ‏ וּזְרוֹעוֹתֶיהָ--‏וְאִםוּשְׁנֵי שְׁלִישִׁים לַבַּעַל;‏ הַשְּׁלִישׁ שֶׁלָּהּ,‏ וּשְׁנֵיבַּסֵּתֶר הוּא הַנֶּזֶק--הַשְּׁלִישׁ לַבַּעַל,‏ שֶׁלַּבַּעַל,‏ נוֹתְנִין לוֹ מִיָּד;‏שְׁלִישִׁים לָאִשָּׁה.‏ יִלָּקַח בָּהֶן קַרְ‏ קָע וְהַבַּעַל אוֹכֵלוְשֶׁלָּאִשָּׁה,‏ פֵּרוֹת.‏בְּשֶׁחָבְלוּ בָּהּבַּמֶּה דְּבָרִ‏ ים אֲמוּרִ‏ ים,‏ טז.‏ אֲבָל הַבַּעַל שֶׁחָבַל בְּאִשְׁתּוֹ--חַיָּבאֲחֵרִ‏ ים.‏ לְשַׁלַּם לָהּ מִיָּד כָּל הַנֶּזֶק וְהַצַּעַר,‏ וְכָל הַבּ ‏ֹשֶׁת;‏וְאִםוְאֵין לַבַּעַל בָּהֶן פֵּרוֹת.‏ וְהַכּ ‏ֹל שֶׁלָּהּ,‏ וּכְזֶה הוֹרוּרָ‏ צְתָה לִתֵּן הַדָּמִים לְאַחֵר,‏ נוֹתֶנֶת.‏ כְּדֶרֶ‏ ‏ְךוְהַבַּעַל מְרַ‏ פֵּא אוֹתָהּ,‏ הַגְּאוֹנִים.‏ שֶׁמְּרַ‏ פֵּא כָּל חָלְיָהּ.‏יז.‏ וְהַמַּזִּיק אִשְׁתּוֹ בְּתַשְׁמִישׁ הַמִּטָּה,‏ חַיָּבבִּנְזָקֶיהָ.‏יח.‏ הָאִשָּׁה שֶׁחָבְלָה בְּבַעְלָהּ--אִם הָיָה לָהּתּוֹסֶפֶת בִּכְתֻבָּתָהּ--מְחַיְּבִין אוֹתָהּ לִמְכּ ‏ֹרהַתּוֹסֶפֶת לְבַעְלָהּ בְּטוֹבַת הֲנָיָה,‏ וְגוֹבֶה מִמֶּנָּהאִם רָ‏ צָה הַבַּעַל;‏ וְאִם רָ‏ צָה לְגָרְ‏ שָׁהּ וְלִגְבּוֹת מִןהַכּ ‏ֹל,‏ גּוֹבֶה.‏וְאִם ‏ֹלא הָיָה לָהּ תּוֹסֶפֶת,‏ אֵינָהּ יְכוּלָה לִמְכּ ‏ֹרלוֹ עִיקַר כְּתֻבָּתָהּ,‏ שֶׁאָסוּר לוֹ לָאָדָם לִשְׁהוֹתעִם אִשְׁתּוֹ שָׁעָה אַחַת בְֹּלא כְּתֻבָּה,‏ כְּדֵי שֶֹּׁלאתִהְיֶה קַלָּה בְּעֵינָיו לְהוֹצִיאָהּ.‏ אֵלָא אִם רָ‏ צָההַבַּעַל,‏ כּוֹתְבִין עָלֶיהָ‏ שְׁטָר בִּדְמֵי חֲבָלוֹ;‏ אוֹמְגָרְ‏ שָׁהּ,‏ וְנוֹטֵל מִכְּתֻבָּתָהּ הָרָ‏ אוּי לוֹ.‏יט.‏ הַחוֹבֵל בְּבָנָיו הַגְּדוֹלִים--אִם אֵיןסְמוּכִין עַל שֻׁלְחָנוֹ,‏ נוֹתֵן לָהֶם מִיָּד;‏ וְהַקְּטַנִּים-‏‏-יִלָּקַח לָהֶן קַרְ‏ קָע בְּנִזְקָן,‏ וְהֶן אוֹכְלִיןפֵּרוֹתָיו.‏ וְכֵן הַדִּין בָּאֲחֵרִ‏ ים שֶׁחָבְלוּ בָּהֶן.‏וְאִם הָיוּ סְמוּכִין עַל שֻׁלְחָנוֹ,‏ וְחָבַל בָּהֶן--‏פָּטוּר,‏ בֵּין שֶׁהָיוּ גְּדוֹלִים בֵּין שֶׁהָיוּ קְטַנִּים.‏וְאִם חָבְלוּ בָּהֶן אֲחֵרִ‏ ים--בַּגְּדוֹלִים,‏ יִתֵּן לָהֶםמִיָּד;‏ וּבַקְּטַנִּים--יִלָּקַח בָּהֶן קַרְ‏ קָע,‏ וְהֶןאוֹכְלִין פֵּרוֹתֶיהָ‏ עַד שֶׁיַּגְדִּילוּ.‏חֵרֵ‏ שׁ שׁוֹטֶה וְקָטָן,‏פְּגִיעָתָן רָ‏ עָה;‏20. Le sourd-muet, l’aliéné et le mineur, leur contact est mau-כ .


Dimanche : 14/09/2008 - 14 Elloul 5768vais [c’est-à-dire asymétrique, inégal] : [en effet,] celui qui lesblesse doit répondre [du dommage], tandis qu’[eux-mêmes, s’]ilsblessent autrui, sont exempts. Même si le sourd-muet acquiert [ensuiteles sens de l’ouïe et de la parole], [ou si] l’aliéné devient saind’esprit, ou [encore si] le mineur devient adulte, ils ne sont pastenus de payer, car au moment où ils ont blessé [autrui], ilsn’étaient pas responsables.21. L’esclave et la femme, leur contact est mauvais [asymétrique,inégal] : celui qui les blesse doit répondre [du dommage],mais eux sont exempts s’ils blessent autrui. Toutefois, ils [peuventêtre amenés à] payer après un [certain] temps : la femme, si elledivorce ou [si] son mari décède, et l’esclave, quand il est libéré. Eneffet, ils sont responsables et considérés comme un débiteur qui nedispose pas [de biens pour que] le créancier puisse percevoir [sacréance] et qui est tenu de payer s’il s’enrichit.22. L’esclave d’un homme est considéré comme son corps etson animal comme ses biens [c’est-à-dire privé d’intelligence].Comment cela ? Si un homme a posé une braise sur la poitrine del’esclave d’autrui et qu’il soit mort, ou [s’]il a poussé l’esclave dansla mer ou dans le feu et que l’esclave, qui pouvait en remonter, nel’ait pas fait et soit mort, il est exempt de payer [la valeur del’esclave] .[Mais] s’il a fait cela à l’animal d’autrui, cela est considéré commes’il avait posé la braise sur son vêtement, qui avait [ainsi] brûlé,[cas dans lequel] il est tenu de payer. Il en va de même pour toutcas semblable.הַחוֹבֵל בָּהֶן חַיָּב.‏ וְהֶן שֶׁחָבְלוּ בָּאֲחֵרִ‏ ים,‏פְּטוּרִ‏ ין;‏ אַף עַל פִּי שֶׁנִּתְפַּתַּח הַחֵרֵ‏ שׁ,‏ וְנִשְׁתַּפָּההַשּׁוֹטֶה,‏ וְהִגְדִּיל הַקָּטָן--אֵינָם חַיָּבִין לְשַׁלַּם:‏שֶׁבְּשָׁעָה שֶׁחָבְלוּ,‏ ‏ֹלא הָיוּ בְּנֵי דַּעַת.‏הָעֶבֶד וְהָאִשָּׁה,‏ פְּגִיעָתָן רָ‏ עָה;‏ הַחוֹבֵלכא.‏ פְּטוּרִ‏ ין;‏וְהֶן שֶׁחָבְלוּ בָּאֲחֵרִ‏ ים,‏ בָּהֶן חַיָּב.‏ אֲבָל מְשַׁלְּמִין לְאַחַר זְמָן--אִם נִתְגָּרְ‏ שָׁההָאִשָּׁה אוֹ מֵת בַּעְלָהּ,‏ אוֹ נִשְׁתַּחְרַ‏ ר הָעֶבֶד:‏שֶׁהֲרֵ‏ י בְּנֵי דֵּעָה הֶן,‏ וַהֲרֵ‏ י הֶן כְּבַעַל חוֹב שְׁאֵיןלוֹ מַה יִפְרַ‏ ע--שְׁאִם הֶעְשִׁיר,‏ חַיָּב לְשַׁלַּם.‏וּבְהֶמְתּוֹכְּגוּפוֹ,‏ שֶׁלָּאָדָם עַבְדּוֹ כב.‏ הֲרֵ‏ י שֶׁהִנִּיחַ‏ גַּחֶלֶת עַל לֵבכֵּיצַד:‏ כְּמָמוֹנוֹ.‏ אוֹ שֶׁדְּחָפוֹ לַיָּם אוֹוּמֵת,‏ עַבְדּוֹ שֶׁלַּחֲבֵרוֹ,‏ וְֹלא עָלָהלָאֵשׁ וְהוּא יָכוֹל לַעֲלוֹת מִשָּׁם,‏ וּמֵת--פָּטוּר מִן הַתַּשְׁלוּמִין.‏וּכְאִלּוּחַיָּב,‏ וְאִם עָשָׂה כֵּן לְבֶהֱמַת חֲבֵרוֹ,‏ הִנִּיחַ‏ הַגַּחֶלֶת עַל בִּגְדוֹ וְנִשְׂרַ‏ ף,‏ שְׁהוּא חַיָּבוְכֵן כָּל כַּיּוֹצֶא בְּזֶה.‏לְשַׁלַּם.‏ A PARTIR DE ROCH ‘HODECH ELLOUL : Chofar tous les matins après la Téfila à partir du 1 er Elloul On commence à inclure dans nos lettres la phrase :"LéChana Tova Tikatev Véti’hatem". Vérification des Téfilins et Mézouzots. On rajoute chaque jour 3 Téhilim de plus. LéDavid Hachem Ouri (psaume 27) est récité à la fin des prièresdu matin et de l'après-midi jusqu'à Hochana Rabba soit un total de50 jours.9


LIKOUTEÏ SI'HOTLIKOUTEI SI'HOT : TAVOTavo – 18 ElloulLes deux significations de ‘Haï Elloul(Discours du Rabbi, Chabbat Parchat Tavo 18 Elloul 5730-1970)(Likouteï Si’hot, tome 19, page 250)1. Dans sa causerie du 18 Elloul 5705 1 , mon beau-père,le Rabbi dit que : “les ‘Hassidim connaissent un vieiladage ‘hassidique, dont il existe deux versions :A) le 18 Elloul est le jour qui a insufflé et qui insufflela vie à Elloul,B) le 18 Elloul vivifie le service de D.ieu basé sur :‘Je suis à mon Bien Aimé et mon Bien Aimé est àmoi’ 2 ”.1Likouteï Dibbourim, tome 3, à la page 946 et Séfer Ha Si’hot 5705, à lapage 122.2Chir Hachirim 6, 3. Concernant les initiales d’Elloul, on verra, notamment,le Abudarham, ordre de la prière de Roch Hachana, le Péri Ets‘Haïm, porte de Roch Hachana, au chapitre 1 et le Chaar Ha Pessoukim,sur ce verset.Mon beau-père, le Rabbi a énoncé ces deux versionsà la fois et il faut bien en déduire que l’une et l’autresont justifiées, que chacune possède un apport spécifique,que l’autre n’a pas et l’on peut donc s’interroger.La première version dit que : “le 18 Elloul insuffle lavie à Elloul”, sans autre précision, ce qui fait allusion àtous les domaines de ce mois, y compris l’invitation àtoutes les formes du service de D.ieu d’Elloul.Etc ……………………………………..Un Jour Une pensée14 ElloulVous mentionnez, dans votre lettre, la conversionau Judaïsme de votre partenaire. Il est sans douteinutile de vous expliquer que, lorsque la conversionest motivée par la foi, sans la moindre cause extérieure,cela est une chose. En revanche, lorsquel’on se sert de ce qui est aussi élevé et saint que lareligion et la foi pour de basses motivations,comme, par exemple, un moyen de satisfaire sesémotions, lesquelles, bien souvent, ne sont quepassagères, c’est la démarche la plus honteuse et laplus dégradante qui soit. Ce sujet est trop douloureuxpour en dire plus. En outre, cela est inutile caril n’y a là qu’une évidence.Lettre du Rabbi à une jeune fille anglaise,27 issan 5736-1976, Kfar ‘Habad n°120215 ElloulLe point essentiel de votre lettre est votre désir devous convertir. Il est sûrement inutile de vous expliquerlonguement que l’on ne peut valablementadopter la foi d’Israël que d’une manière strictementconforme à la Hala’ha. Vous devez donc, auplus vite, consulter un rabbin orthodoxe compétent,possédant l’expérience des lois et des coutumes dela conversion, afin de clarifier votre situation et devous indiquer ce qu’il y a lieu de faire. Il est sansdoute superflu d’expliquer à quelqu’un qui veut seconvertir qu’il ne s’agit pas uniquement d’un rituel,mais bien d’une démarche modifiant l’âme de lapersonne concernée. Cette conversion doit donc sedérouler strictement comme le veut la Torah, quiest appelée Torah de vérité. S’agissant de la vérité,il ne peut pas y avoir la moindre concession, car lamoitié de la vérité ou une partie de la vérité n’estplus la vérité. La vérité transcende le temps,l’espace et le confort personnel. De même, celuiqui veut s’attacher à la sainte Torah ne peut faireintervenir aucun calcul, aucun élément personnel.Il doit respecter scrupuleusement la sainte Torah,sous la conduite d’un rabbin orthodoxe compétent,qui, lui-même, respecte intégralement la Hala’ha. Ilest seulement inutile d’en dire plus.Lettre du Rabbi à une jeune fille américaine,‘Hanouka 5737-1976, Kfar ‘Habad n°120216 ElloulNous accomplirons pleinement les termes du verset: «Quand tu parviendras dans la terre» et laMitsva des prémices, au sens le plus littéral, lors dela délivrance véritable et complète, qui sera«comme aux jours de ta sortie d’Egypte», selon laprécision de la Paracha des prémices. Il y a là unpoint essentiel, qui est d’actualité puisque, d’aprèstous les indices, la délivrance aurait dû être effectivedepuis bien longtemps déjà. Aussi, lorsque «turépondras et tu diras devant l’Eternel ton D.ieu»,10


en particulier pendant le mois d’Elloul, quand«quiconque le désire est autorisé à aller à Sa rencontre,car Il accueille chacun avec un visage bienveillantet sourit à tous», il est nécessaire de formulerune requête spécifique : «Jusqu’à quand dureracet exil ?». Quand la délivrance sera-t-elle enfin effective? Puisse D.ieu faire que cela soit efficace etque cette délivrance soit immédiate. Dès lors, tousles enfants d’Israël mettront en pratique les termesdu verset : «tu parviendras dans la terre quel’Eternel ton D.ieu te donne en héritage, tul’obtiendras, tu t’y installeras et tu prendras detoutes les prémices des fruits de la terre». Puis, «turépondras et tu diras» qu’il doit en être ainsi de façonimmédiate.Discours du Rabbi, Chabbat Tavo 5751-199117 ElloulLorsqu’un Juif met en pratique les termes du verset: «tu répondras et tu diras», il demande à D.ieu,il L’implore : «De grâce, aie pitié et libère-nous del’exil. Accorde-nous la délivrance véritable etcomplète, par notre juste Machia’h». Puisse doncD.ieu faire que cela soit efficace et que la délivrancesoit immédiate. Ainsi, chaque Juif, tous lesJuifs ensemble mettront en pratique les termes duverset : «tu parviendras dans la terre que l’Eternelton D.ieu te donne en héritage, tu l’obtiendras, tut’y installeras et tu prendras de toutes les prémicesdes fruits de la terre». Dès lors, «tu répondras et tudiras» que tout ceci doit être immédiat.Discours du Rabbi, Séfer Ha Si’hot 5751-1991,page 82618 ElloulLe 18 Elloul est un jour propice. C’est la date de lanaissance du fondateur de la ‘Hassidout générale,notre maître le Baal Chem Tov et celle du fondateurde la ‘Hassidout ‘Habad, l’Admour Hazaken,auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h. Il va sansdire que la commémoration de ce double anniversairea pour objectif principal de faire en sorte queleur mode de vie, leur œuvre et leurs enseignementscontinuent à illuminer l’existence quotidiennede chacun d’entre nous. Le Baal Chem Tov,puis l’Admour Hazaken, qui développal’enseignement de la ‘Hassidout d’une manièresystématique, apportèrent la vie ‘hassidique auxUn Jour Une penséeJuifs de toutes les catégories et ils donnèrent uneexpression concrète aux trois amours, amour deD.ieu, amour de la Torah et amour d’Israël, quisont la pierre angulaire de leur philosophie. Ils soulignèrentque ces trois amours sont liés et qu’ilsdépendent totalement l’un de l’autre. J’ai employé,à dessein, le terme : «illuminer», qui ne fait pas nécessairementallusion à l’introduction d’un faitnouveau, mais plutôt à l’éclairage de ce qui existaitdéjà au préalable, sans être encore parfaitementcompréhensible ou même en restant totalement caché.Lettre du Rabbi au Beth Habad de Buffalo,9 Elloul 5731-1971, Kfar ‘Habad n°118219 ElloulIl en résulte que l’apport essentiel de la ‘Hassidoutest l’éclairage qu’elle apporte à la Torah et auxMitsvot, à leur dimension profonde, à la profondeurde la Torah, qu’elle indique à chacun d’entrenous le moyen de les introduire dans notre existencequotidienne, à titre personnel. Ceci est particulièrementimportant pour ceux qui appartiennentà la jeune génération. Ceux-ci se trouvent encoreau seuil de la vie et ils disposent de sources inépuisablesd’énergie et d’abnégation pour relever tousles défis, pour accepter la vérité et seulement la vérité,pour rejeter tout compromis dans la recherchede ce qui est vrai.Lettre du Rabbi au Beth Habad de Buffalo,9 Elloul 5731-1971, Kfar ‘Habad n°1182, suite20 ElloulUn enseignant et un guide se doit de faire tout cequi est en son pouvoir, de son point de vue, pourobtenir l’avancement, dans la plus large part, deceux qui reçoivent son enseignement ou ses directives.Simultanément, il doit aussi prendre encompte les capacités de ses élèves. Toutefois,l’objectif de chaque Juif est de suivre le chemin dela vie selon la Torah, avec abnégation et motivation,en particulier tel qu’il est illuminé par la‘Hassidout. Il est clair que cet objectif, confié parD.ieu, Créateur du monde Qui le dirige, à chaqueJuif comme un devoir et un mérite, correspond effectivementaux capacités de chacun. Car, D.ieu nedemande rien d’impossible.Lettre du Rabbi au Beth Habad de Buffalo,9 Elloul 5731-1971, Kfar ‘Habad n°1182, suite11


ה[‏ד[‏ו[‏ח[‏הַנִּלְקָחִים מִן הַגּוֹיִים לְשֵׁם עַבְדוּת.‏ הַלּוֹקֵחַ‏ עֶבֶד מִן הַגּוֹי,‏ וְקָדַם הָעֶבֶד וְטָבַל לְשֵׁםבֶּן חוֹרִ‏ ין--קָנָה עַצְמוֹ:‏ וְהוּא שֶׁיּ ‏ֹאמַר בְּעֵת טְבִילָה,‏ הֲרֵ‏ ינִי טוֹבֵל בִּפְנֵיכֶם לְשֵׁםגֵּרוּת;‏ וְאִם טָבַל בִּפְנֵי רִ‏ בּוֹ,‏ אֵינוּ צָרִ‏ יְך לְפָרַ‏ שׁ,‏ אֵלָא כֵּיוָן שֶׁטָּבַל,‏ נִשְׁתַּחְרַ‏ ר.‏יג,ח לְפִי ‏ָכְּך צָרִ‏ יְך רִ‏ בּוֹ לְתָקְפוֹ בַּמַּיִם,‏ עַד שֶׁיַּעֲלֶה וְהוּא תַּחַת שִׁעְבּוּדוֹ,‏ וּמוֹדִיעוֹבִּפְנֵי הַדַּיָּנִין,‏ שֶׁלְּשֵׁם עַבְדוּת מַטְבִּילוֹ;‏ וְאֵין הָעֶבֶד טוֹבֵל אֵלָא בִּפְנֵי שְׁלוֹשָׁה וּבַיּוֹםכַּגֵּר,‏ שֶׁמִּקְצַת גֵּרוּת הִיא.‏יג,ט ‏[יב]‏ כְּשֶׁיִּשְׁתַּחְרַ‏ ר הָעֶבֶד,‏ צָרִ‏ יְך טְבִילָה אַחֶרֶ‏ ת בִּפְנֵי שְׁלוֹשָׁה בַּיּוֹם,‏ שֶׁבָּהּתִּגָּמֵר גֵּרוּתוֹ,‏ וְיִהְיֶה כְּיִשְׂרָ‏ אֵל;‏ וְאֵין צָרִ‏ יְך לְקַבַּל עָלָיו מִצְווֹת,‏ וּלְהוֹדִיעוֹ עִיקָרֵ‏ יהַדָּת,‏ שֶׁכְּבָר הוֹדִיעוּהוּ,‏ כְּשֶׁטָּבַל לְשֵׁם עַבְדוּת.‏ ‏[יג]‏ וּבְמִקְוָה הַכָּשֵׁר לִטְבִילַת נִדָּה,‏שָׁם מַטְבִּילִין אֶת הַגֵּרִ‏ ים וְאֶת הָעֲבָדִים וְאֶת הַמְּשֻׁחְרָ‏ רִ‏ ים;‏ וְכָל דָּבָר שֶׁחוֹצֵץ בַּנִּדָּה,‏חוֹצֵץ בַּגֵּרִ‏ ים וּבָעֲבָדִים וּבַמְּשֻׁחְרָ‏ רִ‏ ים.‏יג,י ‏[יד]‏ אַל יַעֲלֶה עַל דַּעְתְָּך שֶׁשִּׁמְשׁוֹן הַמּוֹשִׁיעַ‏ אֶת יִשְׂרָ‏ אֵל,‏ אוֹ שְֹׁלמ ‏ֹה מֶלְֶךיִשְׂרָ‏ אֵל שֶׁנִּקְרָ‏ א יְדִידְיָהּ,‏ נָשְׂאוּ נָשִׁים נָכְרִ‏ יּוֹת,‏ בְּגַיּוּתָן--אֵלָא סוֹד הַדָּבָר,‏ כְָּך הוּא:‏שֶׁהַמִּצְוָה הַנְּכוֹנָה כְּשֶׁיָּבוֹא הַגֵּר אוֹ הַגִּיּוֹרֶ‏ ת לְהִתְגַּיַר,‏ בּוֹדְקִין אַחֲרָ‏ יו--שֶׁמֶּא בִּגְלַלמָמוֹן שֶׁיִּטּ ‏ֹל,‏ אוֹ בִּשְׁבִיל שְׂרָ‏ רָ‏ ה שֶׁיִּזְכֶּה לָהּ,‏ אוֹ מִפְּנֵי הַפַּחַד,‏ בָּא לְהִכָּנֵס לַדָּת;‏ וְאִםאִישׁ הוּא,‏ בּוֹדְקִין אַחֲרָ‏ יו שֶׁמֶּא עֵינָיו נָתַן בְּאִשָּׁה יְהוּדִית,‏ וְאִם אִשָּׁה הִיא,‏ שֶׁמֶּאעֵינֶיהָ‏ נָתְנָה בְּבָחוּר מִבַּחוּרֵ‏ י יִשְׂרָ‏ אֵל.‏יג,יא אִם ‏ֹלא נִמְצָא לָהֶם עִלָּה--מוֹדִיעִין אוֹתָן כּ ‏ֹבֶד ע ‏ֹל הַתּוֹרָ‏ ה וְט ‏ֹרַ‏ ח שֶׁיֵּשׁבַּעֲשִׂיָּתָהּ עַל עַמֵּי הָאֲרָ‏ צוֹת,‏ כְּדֵי שֶׁיִּפְר ‏ֹשׁוּ;‏ אִם קִבְּלוּ וְֹלא פֵרְ‏ שׁוּ,‏ וְרָ‏ אוּ אוֹתָןשֶׁחָזְרוּ מֵאַהֲבָה--מְקַבְּלִים אוֹתָן,‏ שֶׁנֶּאֱמָר ‏"וַתֵּרֶ‏ א,‏ כִּי-מִתְאַמֶּצֶת הִיא לָלֶכֶת אִתָּהּ;‏וַתֶּחְדַּל,‏ לְדַבֵּר אֵלֶיהָ"‏ ‏(רות א,יח).‏יג,יב ‏[טו]‏ לְפִיכְָּך ‏ֹלא קִבְּלוּ בֵית דִּין גֵּרִ‏ ים,‏ כָּל יְמֵי דָּוִיד וּשְֹׁלמ ‏ֹה--בִּימֵי דָּוִיד,‏שֶׁמֶּא מִן הַפַּחַד חָזְרוּ,‏ וּבִימֵי שְֹׁלמ ‏ֹה,‏ שֶׁמֶּא בִּשְׁבִיל הַמַּלְכוּת וְהַטּוֹבָה הַגְּדוֹלָה שֶׁהָיוּבָּהּ יִשְׂרָ‏ אֵל חָזְרוּ:‏ שֶׁכָּל הַחוֹזֵר מִן הַגּוֹיִים בִּשְׁבִיל דָּבָר מֵהַבְלֵי הָעוֹלָם,‏ אֵינוּ מִגֵּרֵ‏ יהַצֶּדֶק.‏ וְאַף עַל פִּי כֵן הָיוּ גֵּרִ‏ ים הַרְ‏ בֵּה מִתְגַּיְּרִ‏ ים בִּימֵי דָּוִיד וּשְֹׁלמ ‏ֹה,‏ בִּפְנֵיהִדְיוֹטוֹת.‏ וְהָיוּ בֵּית דִּין הַגָּדוֹל חוֹשְׁשִׁין לָהֶם,‏ ‏ֹלא דוֹחִין אוֹתָן,‏ אַחַר שֶׁטָּבְלוּ מִכָּלמָקוֹם;‏ וְֹלא מְקָרְ‏ בִין אוֹתָן,‏ עַד שֶׁתֵּרָ‏ אֶה אַחֲרִ‏ יתָם.‏יג,יג ‏[טז]‏ וּלְפִי שֶׁגִּיַּר שְֹׁלמ ‏ֹה נָשִׁים וּנְשָׂאָן,‏ וְכֵן שִׁמְשׁוֹן גִּיַּר וְנָשָׂא,‏ וְהַדָּבָר יָדוּעַ‏שֶֹּׁלא חָזְרוּ אֵלּוּ אֵלָא בִּשְׁבִיל דָּבָר,‏ וְֹלא עַל פִּי בֵּית דִּין גִּיְּרוּם--חֲשָׁבָן הַכָּתוּב כְּאִלּוּהֶן גּוֹיוֹת,‏ וּבְאִסּוּרָ‏ ן עוֹמְדִין.‏ וְעוֹד שֶׁהוֹכִיחַ‏ סוֹפָן עַל תְּחִלָּתָן,‏ שְׁהֶן עוֹבְדוֹת עֲבוֹדָהזָרָ‏ ה שֶׁלָּהֶן,‏ וּבָנוּ לָהֶן בָּמוֹת;‏ וְהֶעֱלָה עָלָיו הַכָּתוּב כְּאִלּוּ הוּא בְּנָאָן,‏ שֶׁנֶּאֱמָר ‏"אָזיִבְנֶה שְֹׁלמ ‏ֹה בָּמָה"‏ ‏(מלכים א יא,ז).‏יג,יד ‏[יז]‏ גֵּר שֶֹּׁלא בָדְקוּ אַחֲרָ‏ יו,‏ אוֹ שֶֹּׁלא הוֹדִיעוּהוּ הַמִּצְווֹת וְעָנְשָׁן,‏ וּמָל וְטָבַלבִּפְנֵי שְׁלוֹשָׁה הִדְיוֹטוֹת--הֲרֵ‏ י זֶה גֵּר:‏ וְאַפִלּוּ נוֹדַע שֶׁבִּשְׁבִיל דָּבָר הוּא מִתְגַּיֵּר--‏הוֹאִיל וּמָל וְטָבַל,‏ יָצָא מִכְּלָל הַגּוֹיִים;‏ וְחוֹשְׁשִׁין לוֹ,‏ עַד שֶׁיִּתְבָּאֵר צִדְקוּתוֹ.‏ אַפִלּוּחָזַר וְעָבַד עֲבוֹדָה זָרָ‏ ה--הֲרֵ‏ י הוּא כְּיִשְׂרָ‏ אֵל מְשֻׁמָּד,‏ שֶׁקִּדּוּשָׁיו קִדּוּשִׁין;‏ וּמִצְוָהלְהַחְזִיר אֲבֵדָתוֹ,‏ מֵאַחַר שֶׁטָּבַל נַעֲשָׂה כְּיִשְׂרָ‏ אֵל.‏ וּלְפִיכְָּך קִיַּם שִׁמְשׁוֹן וּשְֹׁלמ ‏ֹהנְשׁוֹתֵיהֶן,‏ וְאַף עַל פִּי שֶׁנִּגְלָה סוֹדָן.‏יג,טו ‏[יח]‏ וּמִפְּנֵי זֶה אָמְרוּ חֲכָמִים,‏ קָשִׁים לָהֶם גֵּרִ‏ ים לְיִשְׂרָ‏ אֵל כְּנֶגַע צָרַ‏ עַת--‏שֶׁרֻ‏ בָּן חוֹזֵר בִּשְׁבִיל דָּבָר,‏ וּמַטְעִין אֶת יִשְׂרָ‏ אֵל;‏ וְקָשֶׁה הַדָּבָר לִפְר ‏ֹשׁ מֵהֶם,‏ אַחַרשֶׁנִּתְגַּיְּרוּ.‏ צֵא וּלְמַד מַה אֵרַ‏ ע בַּמִּדְבָּר בְּמַעֲשֵׂה הָעֵגֶל,‏ וּבְקִבְרוֹת הַתַּאֲוָה;‏ וְכֵן ר ‏ֹבהַנִּסְיוֹנוֹת,‏ הָאסַפְסוּף הָיוּ בָּהֶן תְּחִלָּה.‏הִ‏ לְ‏ וֹת אִ‏ רֵ‏ י ִ יה ֵ רֶ‏ ק ידיד,א כֵּיצַד מְקַבְּלִין גֵּרֵ‏ י הַצֶּדֶק:‏ כְּשֶׁיָּבוֹא לְהִתְגַּיַר,‏ וְיִבְדְּקוּ אַחֲרָ‏ יו וְֹלא יִמְצְאוּעִלָּה--אוֹמְרִ‏ ים לוֹ,‏ מַה רָ‏ אִיתָ‏ שֶׁבָּאתָ‏ לְהִתְגַּיַר,‏ אֵי אַתָּה יוֹדֵעַ‏ שֶׁיִּשְׂרָ‏ אֵל בַּזְּמָן הַזֶּהדָּוִים דְּחוּפִים וּמְסֻחָפִין וּמְט ‏ֹרָ‏ פִין,‏ וְיִסּוּרִ‏ ין בָּאִין עֲלֵיהֶן;‏ אָמַר אֲנִי יוֹדֵעַ,‏ וַאֲנִי כְּדַאי-‏‏-מְקַבְּלִין אוֹתוֹ מִיָּד.‏יד,ב וּמוֹדִיעִין אוֹתוֹ עִיקָרֵ‏ י הַדָּת,‏ שְׁהוּא יֵחוּד הַשֵּׁם וְאִסּוּר עֲבוֹדָה זָרָ‏ ה;‏וּמַאֲרִ‏ יכִין,‏ בְּדָבָר זֶה.‏ וּמוֹדִיעִין אוֹתוֹ מִקְצַת מִצְווֹת קַלּוֹת,‏ וּמִקְצַת מִצְווֹתחֲמוּרוֹת;‏ וְאֵין מַאֲרִ‏ יכִין,‏ בְּדָבָר זֶה.‏ וּמוֹדִיעִין אוֹתוֹ עָווֹן לֶקֶט שִׁכְחָה וּפֵאָה,‏וּמַעְשַׂר עָנִי.‏ וּמוֹדִיעִין אוֹתוֹ עָנְשָׁן שֶׁלַּמִּצְווֹת.‏יד,ג כֵּיצַד:‏ אוֹמְרִ‏ ים לוֹ,‏ הֱוֵי יוֹדֵעַ‏ שֶׁעַד שֶֹּׁלא בָאתָ‏ לְדָת זוֹ--אִם אָכַלְתָּ‏ חֵלֶב,‏ אֵיאַתָּה עֲנוּשׁ כָּרֵ‏ ת,‏ אִם חִלַּלְתָּ‏ שַׁבָּת,‏ אֵי אַתָּה עֲנוּשׁ סְקֵלָה;‏ וְעַכְשָׁו אַחַר שֶׁתִּתְגַּיַּר--‏אִם אָכַלְתָּ‏ חֵלֶב,‏ אַתָּה עֲנוּשׁ כָּרֵ‏ ת,‏ אִם חִלַּלְתָּ‏ שַׁבָּת,‏ אַתָּה עֲנוּשׁ סְקֵלָה.‏ וְאֵין מַרְ‏ בִּיןעָלָיו,‏ וְאֵין מְדַקְדְּקִין עָלָיו--שֶׁמֶּא יִגְר ‏ֹם לְטָרְ‏ דוֹ וּלְהַטּוֹתוֹ מִדֶּרֶ‏ ‏ְך טוֹבָה,‏ לְדֶרֶ‏ ‏ְך רָ‏ עָה:‏שֶׁבַּתְּחִלָּה,‏ אֵין מוֹשְׁכִין אֶת הָאָדָם אֵלָא בְּדִבְרֵ‏ י רָ‏ צוֹן רַ‏ כִּים;‏ וְכֵן הוּא אוֹמֵר ‏"בְּחַבְלֵיאָדָם אֶמְשְׁכֵם"‏ ‏(הושע יא,ד),‏ וְאַחַר כְָּך ‏"בַּעֲב ‏ֹתוֹת אַהֲבָה"‏ ‏(שם).‏יד,ד ‏[ג]‏ וּכְשֵׁם שֶׁמּוֹדִיעִין אוֹתוֹ עָנְשָׁן שֶׁלַּמִּצְווֹת,‏ כְָּך מוֹדִיעִין אוֹתוֹ שְׂכָרָ‏ ןשֶׁלַּמִּצְווֹת;‏ וּמוֹדִיעִין אוֹתוֹ שֶׁבַּעֲשִׂיַּת מִצְווֹת אֵלּוּ,‏ יִזְכֶּה לְחַיֵּי הָעוֹלָם הַבָּא,‏ וּשְׁאֵיןשָׁם צַדִּיק גָּמוּר אֵלָא בַּעַל חָכְמָה שֶׁעוֹשֶׂה מִצְווֹת אֵלּוּ,‏ וְיוֹדְעָן.‏ וְאוֹמְרִ‏ ים לוֹ,‏הֱוֵי יוֹדֵעַ‏ שֶׁהָעוֹלָם הַבָּא אֵינוּ צָפוֹן אֵלָא לַצַּדִּיקִים,‏ וְהֶם יִשְׂרָ‏ אֵל;‏ וְזֶה שֶׁתִּרְ‏ אֶהיִשְׂרָ‏ אֵל בְּצַעַר בָּעוֹלָם הַזֶּה,‏ טוֹבָה צְפוּנָה הִיא לָהֶם,‏ שְׁאֵינָן יְכוּלִין לְקַבַּל ר ‏ֹב טוֹבָהבָּעוֹלָם הַזֶּה,‏ כַּאֻמּוֹת--שֶׁמֶּא יָרוּם לִבָּם וְיִתְעוּ וְיַפְסִידוּ שְׂכַר הָעוֹלָם הַבָּא,‏ כְּעִנְיָןשֶׁנֶּאֱמָר ‏"וַיִּשְׁמַן יְשֻׁרוּן וַיִּבְעָט"‏ ‏(דברים לב,טו).‏ וְאֵין הַקָּדוֹשׁ בָּרוְּך הוּאRAMBAM 3 PrakimRAMBAM 3 Prakim12[[מֵבִיא עֲלֵיהֶן ר ‏ֹב פֻּרְ‏ עָנוּת,‏ כְּדֵי שֶֹּׁלא י ‏ֹאבְדוּ,‏ אֵלָא כָּל הָאֻמּוֹת כָּלִין,‏ וְהֶן עוֹמְדִין;‏וּמַאֲרִ‏ יכִין בְּדָבָר זֶה,‏ כְּדֵי לְחַבְּבוֹ.‏יד,ה אִם חָזַר בּוֹ,‏ וְֹלא רָ‏ צָה לְקַבַּל--הוֹלְֵך לְדַרְ‏ כּוֹ.‏ וְאִם קִבַּל--אֵין מַשְׁהִין אוֹתוֹ,‏אֵלָא מָלִין אוֹתוֹ מִיָּד;‏ וְאִם הָיָה מָהוּל,‏ מַטִּיפִין מִמֶּנּוּ דַּם בְּרִ‏ ית.‏ וּמַשְׁהִים אוֹתוֹ עַדשֶׁיִּתְרַ‏ פָּא רְ‏ פוּאָה שְׁלֵמָה,‏ וְאַחַר כְָּך מַטְבִּילִין אוֹתוֹ.‏ וּשְׁלוֹשָׁה עוֹמְדִין עַל גַּבָּיו;‏וּמוֹדִיעִין אוֹתוֹ מִקְצַת מִצְווֹת קַלּוֹת וּמִקְצַת מִצְווֹת חֲמוּרוֹת פַּעַם שְׁנִיָּה,‏ וְהוּא עוֹמֵדבַּמָּיִם.‏יד,ו וְאִם הָיְתָה אִשָּׁה--נָשִׁים מוֹשִׁיבוֹת אוֹתָהּ בַּמַּיִם עַד צַוָּארָ‏ הּ,‏ וְהַדַּיָּנִין מִבַּחוּץ.‏וּמוֹדִיעִין אוֹתָהּ מִקְצַת מִצְווֹת קַלּוֹת וּמִקְצַת מִצְווֹת חֲמוּרוֹת,‏ וְהִיא יוֹשֶׁבֶת בַּמָּיִם;‏וְאַחַר כְָּך טוֹבֶלֶת בִּפְנֵיהֶם,‏ וְהֶן מַחְזִירִ‏ ין פְּנֵיהֶן וְיוֹצְאִין,‏ כְּדֵי שֶֹּׁלא יִרְ‏ אוּ אוֹתָהּ,‏כְּשֶׁתַּעֲלֶה מִן הַמָּיִם.‏יד,ז אֵיזֶה הוּא גֵּר תּוֹשָׁב:‏ זֶה גּוֹי שֶׁקִּבַּל עָלָיו שֶֹּׁלא יַעֲב ‏ֹד עֲבוֹדָה זָרָ‏ ה,‏ עִם שְׁאָרהַמִּצְווֹת שֶׁנִּצְטַוּוּ בְּנֵי נוֹחַ,‏ וְֹלא מָל וְֹלא טָבַל--הֲרֵ‏ י זֶה מְקַבְּלִין אוֹתוֹ,‏ וַהֲרֵ‏ י הוּאמֵחֲסִידֵי אֻמּוֹת הָעוֹלָם;‏ וְלָמָּה נִקְרָ‏ א שְׁמוֹ תּוֹשָׁב,‏ לְפִי שֶׁמֻּתָּר לָנוּ לְהוֹשִׁיבוֹ בֵּינֵינוּבְּאֶרֶ‏ ץ יִשְׂרָ‏ אֵל,‏ כְּמוֹ שֶׁבֵּאַרְ‏ נוּ בְּהִלְכּוֹת עֲבוֹדָה זָרָ‏ ה.‏ וְאֵין מְקַבְּלִין גֵּר תּוֹשָׁב,‏אֵלָא בִּזְמָן שֶׁהַיּוֹבֵל נוֹהֵג;‏ אֲבָל בַּזְּמָן הַזֶּה,‏ אַפִלּוּ קִבַּל כָּל הַתּוֹרָ‏ ה כֻּלָּהּ חוּץמִדִּקְדּוּק אֶחָד--אֵין מְקַבְּלִין אוֹתוֹ.‏יד,ח ‏[ט]‏ הָעֶבֶד הַנִּלְקָח מִן הַגּוֹיִים--אֵין אוֹמְרִ‏ ין לוֹ,‏ מַה רָ‏ אִיתָ‏ שֶׁבָּא ‏ָת;‏ אֵלָאאוֹמְרִ‏ ים לוֹ,‏ רְ‏ צוֹנְָך שֶׁתִּכָּנֵס בִּכְלַל עַבְדֵי יִשְׂרָ‏ אֵל וְתִהְיֶה מִן הַכְּשֵׁרִ‏ ים אוֹ ‏ֹלא.‏ אִםרָ‏ צָה,‏ מוֹדִיעִין אוֹתוֹ עִיקָרֵ‏ י הַדָּת וּמִקְצַת מִצְווֹת קַלּוֹת וַחֲמוּרוֹת וְעָנְשָׁן וּשְׂכָרָ‏ ן,‏ כְּמוֹשֶׁמּוֹדִיעִין אֶת הַגֵּר;‏ וּמַטְבִּילִין אוֹתוֹ כַּגֵּר,‏ וּמוֹדִיעִין אוֹתוֹ כִּשְׁהוּא בַּמָּיִם.‏יד,ט וְאִם ‏ֹלא רָ‏ צָה לְקַבַּל,‏ מְגַלְגְּלִין עִמּוֹ כָּל שְׁנֵים עָשָׂר ח ‏ֹדֶשׁ,‏ וּמוֹכְרוֹ לַגּוֹיִים;‏וְאָסוּר לְקַיְּמוֹ יָתֵר עַל כֵּן.‏ וְאִם הִתְנָה עִמּוֹ מִתְּחִלָּה שֶֹּׁלא יִמּוֹל וְֹלא יִטְבּ ‏ֹל,‏ אֵלָאיִהְיֶה כְּגֵר תּוֹשָׁב--מֻתָּר לְקַיְּמוֹ בַּעֲבְדוּתוֹ,‏ כִּשְׁהוּא גֵּר תּוֹשָׁב;‏ וְאֵין מְקַיְּמִין עֶבֶדכְּזֶה,‏ אֵלָא בִּזְמָן הַיּוֹבֵל.‏יד,י הַגּוֹיִים--אֵין אָסוּר עֲלֵיהֶם מִשּׁוֹם עֶרְ‏ וָה אֵלָא אִמּוֹ,‏ וְאֵשֶׁת אָבִיו,‏ וַאֲחוֹתוֹמֵאִמּוֹ,‏ וְאֵשֶׁת אִישׁ,‏ וְזָכוּר,‏ וּבְהֵמָה,‏ כְּמוֹ שֶׁיִּתְבָּאֵר בְּהִלְכּוֹת מְלָכִים וּמִלְחָמוֹת;‏ אֲבָלשְׁאָר עֲרָ‏ יוֹת,‏ מֻתָּרוֹת לָהֶן.‏יד,יא גֵּר שֶׁנִּתְגַּיַּר וְעֶבֶד שֶׁנִּשְׁתַּחְרַ‏ ר,‏ הֲרֵ‏ י הוּא כְּקָטָן שֶׁנֻּלַּד,‏ וְכָל שְׁאֵר בָּשָׂר שֶׁהָיוּלוֹ כִּשְׁהוּא גּוֹי אוֹ כִּשְׁהוּא עֶבֶד,‏ אֵינָן שְׁאֵר בָּשָׂר;‏ וְאִם נִתְגַּיַּר הוּא וְהֶם,‏ אֵינוּ חַיָּבעַל אַחַת מֵהֶם מִשּׁוֹם עֶרְ‏ וָה כְּלָל.‏יד,יב דִּין תּוֹרָ‏ ה,‏ שֶׁמֻּתָּר לַגֵּר שֶׁיִּשָּׂא אִמּוֹ אוֹ אֲחוֹתוֹ מֵאִמּוֹ שֶׁנִּתְגַּיְּרוּ;‏ אֲבָל חֲכָמִיםאָסְרוּ דָּבָר זֶה,‏ כְּדֵי שֶֹּׁלא י ‏ֹאמְרוּ בָּאוּ מִקְּדֻשָּׁה חֲמוּרָ‏ ה לִקְדֻשָּׁה קַלָּה,‏ שֶׁאֶמֶשׁ הָיְתָהזוֹ אֲסוּרָ‏ ה לוֹ,‏ וְהַיּוֹם מֻתֶּרֶ‏ ת.‏ וְכֵן גֵּר שֶׁבָּא עַל אִמּוֹ אוֹ אֲחוֹתוֹ וְהִיא בְּגַיּוּתָהּ,‏ הֲרֵ‏ יזֶה כְּבָא עַל הַנָּכְרִ‏ ית.‏יד,יג כֵּיצַד דִּין הַגֵּרִ‏ ים בָּעֲרָ‏ יוֹת שֶׁלִּשְׁאֵר בָּשָׂר:‏ אִם הָיָה נָשׂוּי כִּשְׁהוּא גּוֹי לְאִמּוֹאוֹ לַאֲחוֹתוֹ,‏ וְנִתְגַּיְּרוּ--מַפְרִ‏ ישִׁין אוֹתָן,‏ כְּמוֹ שֶׁבֵּאַרְ‏ נוּ;‏ וְאִם הָיָה נָשׂוּי לִשְׁאָרעֲרָ‏ יוֹת,‏ וְנִתְגַיַּר הוּא וְאִשְׁתּוֹ--אֵין מַפְרִ‏ ישִׁין אוֹתָן.‏יד,יד גֵּר אָסוּר בִּשְׁאֵר הָאֵם אַחַר שֶׁנִּתְגַּיַּר,‏ מִדִּבְרֵ‏ י סוֹפְרִ‏ ים.‏ וּמֻתָּר בִּשְׁאֵר הָאָב,‏אַף עַל פִּי שֶׁיּוֹדֵעַ‏ בַּוַּדַּאי שֶׁזֶּה שְׁאֵרוֹ מֵאָבִיו,‏ כְּגוֹן תְּאוֹמִים,‏ שֶׁדָּבָר בָּרוּר שֶׁאָבִיושֶׁלְּזֶה הוּא אָבִיו שֶׁלְּזֶה;‏ וְאַף עַל פִּי כֵן,‏ ‏ֹלא גָזְרוּ עַל שְׁאֵר אָבִיו.‏יד,טו לְפִיכְָּך נוֹשֵׂא הַגֵּר אֵשֶׁת אָחִיו מֵאָבִיו,‏ וְאֵשֶׁת אֲחִי אָבִיו,‏ וְאֵשֶׁת אָבִיו,‏ וְאֵשֶׁתבְּנוֹ,‏ אַף עַל פִּי שֶׁנִּשֵּׂאת לְאָחִיו אוֹ לְאָבִיו אוֹ לַאֲחִי אָבִיו אוֹ לִבְנוֹ אַחַר שֶׁנִּתְגַּיְּרוּ;‏וְכֵן אֲחוֹת אִמּוֹ מֵאָבִיהָ,‏ וַאֲחוֹתוֹ מֵאָבִיו,‏ וּבִתּוֹ שֶׁנִּתְגַּיְּרָ‏ ה--מֻתֶּרֶ‏ ת לוֹ.‏ אֲבָל אֵינוּנוֹשֵׂא ‏ֹלא אֲחוֹתוֹ מֵאִמּוֹ,‏ וְֹלא אֲחוֹת אִמּוֹ מֵאִמָּהּ,‏ וְֹלא אֵשֶׁת אָחִיו מֵאִמּוֹ שֶׁנְּשָׂאָהּאָחִיו מֵאִמּוֹ אַחַר שֶׁנִּתְגַּיַּר;‏ אֲבָל אִם נְשָׂאָהּ אָחִיו כִּשְׁהוּא גּוֹי,‏ הֲרֵ‏ י זוֹ מֻתֶּרֶ‏ ת לוֹ.‏יד,טז ‏[יד]‏ שְׁנֵי אַחִים תְּאוֹמִים שֶׁהָיְתָה הוֹרָ‏ תָן שֶֹּׁלא בִּקְדֻשָּׁה,‏ וְלֵדָתָן בִּקְדֻ‏ שָּׁה--‏חַיָּבִין מִשּׁוֹם אֵשֶׁת אָח.‏יד,יז ‏[טו]‏ הַנּוֹשֵׂא גִּיּוֹרֶ‏ ת וּבִתָּהּ הַגִּיּוֹרֶ‏ ת,‏ אוֹ שְׁתֵּי אֲחָיוֹת מִן הָאֵם--יֵשֵׁב עִם אַחַתמֵהֶן,‏ וּמְגָרֵ‏ שׁ הַשְּׁנִיָּה;‏ נָשָׂא גִּיּוֹרֶ‏ ת וּמֵתָה--הֲרֵ‏ י זֶה מֻתָּר לִשָּׂא אִמָּהּ אוֹ בִּתָּהּ,‏ שֶֹּׁלאגָזְרוּ אֵלָא בְּחַיֵּיהֶן.‏ וּמֻתָּר אָדָם לִשָּׂא שְׁתֵּי אֲחָיוֹת גִּיּוֹרוֹת מִן הָאָב,‏ שֶֹּׁלא גָזְרוּבִּשְׁאֵר הָאָב,‏ כְּמוֹ שֶׁבֵּאַרְ‏ נוּ.‏יד,יח ‏[טז]‏ הַשְּׁנִיּוֹת כֻּלָּן,‏ ‏ֹלא גָזְרוּ עֲלֵיהֶן בַּגֵּרִ‏ ים.‏ לְפִיכְָּך מֻתָּר הַגֵּר לִשָּׂא אֵםאִמּוֹ;‏ וְנוֹשֵׂא אָדָם גִּיּוֹרֶ‏ ת וְאֵם אֵם אִמָּהּ,‏ אוֹ בַּת בַּת בִּתָּהּ.‏ וְכֵן שְׁאָר הַשְּׁנִיּוֹת.‏יד,יט ‏[יז]‏ הָעֶבֶד מֻתָּר לִשָּׂא אִמּוֹ כִּשְׁהוּא עֶבֶד,‏ וְאֵין צָרִ‏ יְך לוֹמַר בִּתּוֹ וַאֲחוֹתוֹוְכַיּוֹצֶא בָּהֶן--שֶׁכְּבָר יָצָא מִכְּלַל גּוֹיִים,‏ וְאֵין הָעֲרָ‏ יוֹת הָאֲסוּרוֹת עַל הַגּוֹיִים אֲסוּרוֹתעָלָיו,‏ וְֹלא בָא לִכְלַל יִשְׂרָ‏ אֵל,‏ כְּדֵי שֶׁיֵּאָסְרוּ עָלָיו עֲרָ‏ יוֹת הָאֲסוּרוֹת עַל הַגֵּרִ‏ ים.‏‏[יח]‏ וְיֵרָ‏ אֶה לִי,‏ שְׁאִם בָּא הָעֶבֶד עַל זָכוּר וּבְהֵמָה,‏ יֵהָרֵ‏ גוּ,‏ וְשֶׁאִסּוּר שְׁתֵּי עֲרָ‏ יוֹתאֵלּוּ שׁוֹוֶה בְּכָל הָאָדָם.‏יד,כ ‏[יט]‏ עֲבָדִים שֶׁנִּשְׁתַּחְרְ‏ רוּ,‏ הֲרֵ‏ י הֶן כְּגֵרִ‏ ים:‏ כָּל שֶׁאָסוּר לַגֵּרִ‏ ים,‏ אָסוּר לָהֶן;‏וְכָל הַמֻּתָּר לַגֵּרִ‏ ים,‏ מֻתָּר לָהֶן.‏יד,כא נוֹתֵן אָדָם שִׁפְחָתוֹ לְעַבְדּוֹ,‏ אוֹ לְעֶבֶד חֲבֵרוֹ;‏ וּמוֹסֵר שִׁפְחָה אַחַת לִשְׁנֵיעֲבָדִים לְכַתְּחִלָּה,‏ וְאֵינָן צְרִ‏ יכִין שׁוּם דָּבָר אֵלָא הֲרֵ‏ י הֶן כַּבְּהֵמוֹת.‏ וְשִׁפְחָה שְׁהִיאמְיֻחֶדֶת לְעֶבֶד זֶה אוֹ שְׁאֵינָהּ מְיֻחֶדֶת,‏ אַחַת הִיא--לְפִי שְׁאֵין אִישׁוּת אֵלָא לְיִשְׂרָ‏ אֵל,‏אוֹ לַגּוֹיִים עַל הַגּוֹיִים;‏ אֲבָל ‏ֹלא לַעֲבָדִים עַל הָעֲבָדִים,‏ וְֹלא לַעֲבָדִים עַל יִשְׂרָ‏ אֵל.‏[[


ב[‏י[‏כ[‏כג][‏ח[‏ג[‏ז[‏ח[‏ה[‏ב[‏RAMBAM 3 Prakim13Chabbat 27/09/2008 – 27 Elloul 5768[הִ‏ לְ‏ וֹת אִ‏ רֵ‏ י ִ יה ֵ רֶ‏ ק יביב,א יִשְׂרָ‏ אֵל שֶׁבָּעַל גּוֹיָה מִשְּׁאָר הָאֻמּוֹת,‏ דֶּרֶ‏ ‏ְך אִישׁוּת,‏ אוֹ יִשְׂרְ‏ אֵלִית שֶׁנִּבְעֲלָהלְגוֹי,‏ דֶּרֶ‏ ‏ְך אִישׁוּת--הֲרֵ‏ י אֵלּוּ לוֹקִין מִן הַתּוֹרָ‏ ה,‏ שֶׁנֶּאֱמָר ‏"ֹלא תִתְחַתֵּן,‏ בָּם"‏ ‏(דבריםז,ג):‏ אֶחָד שִׁבְעָה עֲמָמִין,‏ וְאֶחָד כָּל הָאֻמּוֹת בְּאִסּוּר זֶה.‏ וְכֵן מְפ ‏ֹרָ‏ שׁ עַל יְדֵי עֶזְרָ‏ א‏"וַאֲשֶׁר ‏ֹלא-נִתֵּן בְּנ ‏ֹתֵינוּ,‏ לְעַמֵּי הָאָרֶ‏ ץ;‏ וְאֶת-בְּנ ‏ֹתֵיהֶם,‏ ‏ֹלא נִקַּח לְבָנֵינוּ"‏ ‏(נחמיהי,לא).‏ וְֹלא אָסְרָ‏ ה תּוֹרָ‏ ה,‏ אֵלָא דֶּרֶ‏ ‏ְך חַתְנוּת.‏יב,ב אֲבָל הַבָּא ‏ַעל הַגּוֹיָה דֶּרֶ‏ ‏ְך זְנוּת--מַכִּין אוֹתוֹ מַכַּת מַרְ‏ דּוּת מִדִּבְרֵ‏ י סוֹפְרִ‏ ים,‏גְּזֵרָ‏ ה שֶׁמֶּא יָבוֹא לְהִתְחַתַּן.‏ וְאִם יֵחֲדָהּ לוֹ בִּזְנוּת--חַיָּב עָלֶיהָ‏ מִשּׁוֹם נִדָּה,‏ וּמִשּׁוֹםשִׁפְחָה,‏ וּמִשּׁוֹם גּוֹיָה,‏ וּמִשּׁוֹם זוֹנָה;‏ וְאִם ‏ֹלא יֵחֲדָהּ לוֹ אֵלָא נִקְרֵ‏ ית נִקְר ‏ֹה,‏ אֵינוּ חַיָּבאֵלָא מִשּׁוֹם גּוֹיָה.‏ וְכָל חִיּוּבִין אֵלּוּ מִדִּבְרֵ‏ יהֶן.‏יב,ג בַּמֶּה דְּבָרִ‏ ים אֲמוּרִ‏ ים,‏ בְּשֶׁהָיָה הַבּוֹעֵל יִשְׂרָ‏ אֵל.‏ אֲבָל כּוֹהֵן הַבָּא עַל הַגּוֹיָה--‏לוֹקֶה מִן הַתּוֹרָ‏ ה מִשּׁוֹם זוֹנָה,‏ וְאֶחָד זוֹנָה גּוֹיָה וְאֶחָד זוֹנָה יִשְׂרְ‏ אֵלִית;‏ וּבִבְעִילָהבִּלְבָד לוֹקֶה,‏ שֶׁהֲרֵ‏ י אֵינָהּ בַּת קִדּוּשִׁין.‏יב,ד כָּל הַבּוֹעֵל גּוֹיָה,‏ בֵּין דֶּרֶ‏ ‏ְך חַתְנוּת בֵּין דֶּרֶ‏ ‏ְך זְנוּת--אִם בְּעָלָהּ בְּפַרְ‏ הֶסְיָה,‏ וְהוּאשֶׁיִּבְע ‏ֹל לְעֵינֵי עֲשָׂרָ‏ ה מִיִּשְׂרָ‏ אֵל אוֹ יָתֵר--אִם פָּגְעוּ בּוֹ קַנָּאִין וַהֲרָ‏ גוּהוּ,‏ הֲרֵ‏ י אֵלּוּמְשֻׁבָּחִין וּזְרִ‏ יזִין;‏ וְדָבָר זֶה הֲלָכָה לְמ ‏ֹשֶׁה מִסִּינַי הוּא,‏ וּרְ‏ אָיָה לְדָבָר זֶה מַעֲשֵׂהפִּינְחָס בְּזִמְרִ‏ י.‏יב,ה וְאֵין הַקַּנַּאי רַ‏ שָּׁאי לִפְגּוֹעַ‏ בָּ‏ ‏ֶהן,‏ אֵלָא בְּשָׁעַת מַעֲשֵׂה כְּזִמְרִ‏ י,‏ שֶׁנֶּאֱמָר ‏"וְאֶת-‏הָאִשָּׁה אֶל-קֳבָתָהּ"‏ ‏(במדבר כה,ח);‏ אֲבָל אִם פֵּרַ‏ שׁ,‏ אֵין הוֹרְ‏ גִין אוֹתוֹ,‏ וְאִם הֲרָ‏ גוֹ,‏נֶהְרָ‏ ג עָלָיו.‏ וְאִם בָּא הַקַּנַּאי לִטּ ‏ֹל רְ‏ שׁוּת מִבֵּית דִּין לְהָרְ‏ גוֹ--אֵין מוֹרִ‏ ין לוֹ,‏ וְאַף עַלפִּי שְׁהוּא בְּשָׁעַת מַעֲשֵׂה;‏ וְֹלא עוֹד,‏ אֵלָא אִם בָּא הַקַּנַּאי לַהֲר ‏ֹג אֶת הַבּוֹעֵל,‏ וְנִשְׁמַטהַבּוֹעֵל וְהָרַ‏ ג הַקַּנַּאי כְּדֵי לְהַצִּיל עַצְמוֹ מִיָּדוֹ--אֵין הַבּוֹעֵל נֶהְרָ‏ ג עָלָיו.‏ וְהַבָּא עַל בַּתגֵּר תּוֹשָׁב,‏ אֵין הַקַּנָּאִין פּוֹגְעִים בּוֹ;‏ אֲבָל מַכִּין אוֹתוֹ מַכַּת מַרְ‏ דּוּת.‏יב,ו ‏ֹלא פָגְעוּ בּוֹ קַנָּאִים,‏ וְֹלא הִלְקוּהוּ בֵּית דִּין--הֲרֵ‏ י עָנְשׁוֹ מְפ ‏ֹרָ‏ שׁ בְּדִבְרֵ‏ י קַבָּלָהשְׁהוּא נִכְרָ‏ ת,‏ שֶׁנֶּאֱמָר ‏"כִּי חִלֵּל יְהוּדָה,‏ אֶת ק ‏ֹדֶשׁ ה'‏ אֲשֶׁר אָהֵב,‏ וּבָעַל,‏ בּת-ַ‏ אֵלנֵכָר.‏ יַכְרֵ‏ ת ה'‏ לָאִישׁ אֲשֶׁר יַעֲשֶׂנָּה,‏ עֵר וְע ‏ֹנֶה"‏ ‏(ראה מלאכי ב,יא-יב):‏ אִםיִשְׂרָ‏ אֵל הוּא,‏ ‏ֹלא יִהְיֶה לוֹ ‏"עֵר"‏ בַּחֲכָמִים ‏"וְע ‏ֹנֶה"‏ בַּתַּלְמִידִים;‏ וְאִם כּוֹהֵן הוּא,‏ ‏ֹלאיִהְיֶה לוֹ מַגִּישׁ מִנְחָה לַה'‏ צְבָאוֹת.‏ הִנֵּה לָמַדְתָּ‏ שֶׁהַבּוֹעֵל גּוֹיָה כְּאִלּוּ נִתְחַתַּן לַעֲבוֹדָהזָרָ‏ ה,‏ שֶׁנֶּאֱמָר ‏"וּבָעַל,‏ בַּת-אֵל נֵכָר",‏ וְנִקְרָ‏ א מְחַלֵּל ק ‏ֹדֶשׁ.‏יב,ז עָווֹן זֶה--אַף עַל פִּי שְׁאֵין בּוֹ מִיתַת בֵּית דִּין,‏ אַל יְהִי קַל בְּעֵינֶיָך;‏ אֵלָא יֵשׁ בּוֹהֶפְסֵד,‏ שְׁאֵין בְּכָל הָעֲרָ‏ יוֹת כְּמוֹתוֹ:‏ שֶׁהַבֵּן מִן הָעֶרְ‏ וָה,‏ בְּנוֹ הוּא לְכָל דָּבָר;‏ וּבִכְלַליִשְׂרָ‏ אֵל יֵחָשֵׁב,‏ וְאַף עַל פִּי שְׁהוּא מַמְזֵר.‏ וְהַבֵּן מִן הַגּוֹיָה,‏ אֵינוּ בְּנוֹ--שֶׁנֶּאֱמָר ‏"כִּי-‏יָסִיר אֶת-בִּנְָך מֵאַחֲרַ‏ י"‏ ‏(דברים ז,ד),‏ מֵסִיר אוֹתוֹ מִלִּהְיוֹת אַחֲרֵ‏ י ה'.‏ וְדָבָר זֶהגּוֹרֵ‏ ם לְהִדָּבֵּק בַּגּוֹיִים,‏ שֶׁהִבְדִּילָנוּ הַקָּדוֹשׁ בָּרוְּך הוּא מֵהֶם,‏ וְלָשׁוּב מֵאַחֲרֵ‏ י ה',‏וְלִמְע ‏ֹל בּוֹ.‏יב,ח ‏[ט]‏ גּוֹי הַבָּא עַל בַּת יִשְׂרָ‏ אֵל--אִם אֵשֶׁת אִישׁ הִיא,‏ נֶהְרָ‏ ג עָלֶיהָ;‏ וְאִם פְּנוּיָההִיא,‏ אֵינוּ נֶהְרָ‏ ג.‏ אֲבָל יִשְׂרָ‏ אֵל שֶׁבָּא עַל הַגּוֹיָה--בֵּין קְטַנָּה בַּת שָׁלוֹשׁ שָׁנִיםוְיוֹם אֶחָד בֵּין גְּדוֹלָה,‏ בֵּין פְּנוּיָה בֵּין אֵשֶׁת אִישׁ,‏ וְאַפִלּוּ הָיָה קָטָן בֶּן תֵּשַׁע שָׁנִיםוְיוֹם אֶחָד--כֵּיוָן שֶׁבָּא עַל הַגּוֹיָה בְּזָדוֹן,‏ הֲרֵ‏ י זוֹ נֶהְרֶ‏ גֶת:‏ מִפְּנֵי שֶׁבָּאת לְיִשְׂרָ‏ אֵלתַּקְלָה עַל יָדֶיהָ,‏ כַּבְּהֵמָה.‏ וְדָבָר זֶה מְפ ‏ֹרָ‏ שׁ בַּתּוֹרָ‏ ה,‏ שֶׁנֶּאֱמָר ‏"הֵן הֵנָּה הָיוּ לִבְנֵייִשְׂרָ‏ אֵל וְכָל-אִשָּׁה,‏ י ‏ֹדַעַת אִישׁ לְמִשְׁכַּב זָכָר--הֲר ‏ֹגוּ"‏ ‏(במדבר לא,טז-יז).‏יב,ט ‏[יא]‏ הָעֲבָדִים שֶׁהִטְבִּילוּ אוֹתָם לְשֵׁם עַבְדוּת,‏ וְקִבְּלוּ עֲלֵיהֶם מִצְווֹתשֶׁהָעֲבָדִים חַיָּבִים בָּהֶם--יָצְאוּ מִכְּלַל הַגּוֹיִים,‏ וְלִכְלַל יִשְׂרָ‏ אֵל ‏ֹלא בָאוּ.‏ לְפִיכְָּךהַשִּׁפְחָה אֲסוּרָ‏ ה לְבֶן חוֹרִ‏ ין,‏ אֶחָד שִׁפְחָתוֹ וְאֶחָד שִׁפְחַת חֲבֵרוֹ;‏ וְהַבָּא עַל הַשִּׁפְחָה,‏מַכִּין אוֹתוֹ מַכַּת מַרְ‏ דּוּת מִדִּבְרֵ‏ י סוֹפְרִ‏ ים.‏ שֶׁהֲרֵ‏ י מְפ ‏ֹרָ‏ שׁ בַּתּוֹרָ‏ ה שֶׁהָאָדוֹן נוֹתֵןשִׁפְחָה כְּנַעֲנִית לְעַבְדּוֹ הָעִבְרִ‏ י,‏ וְהִיא מֻתֶּרֶ‏ ת לוֹ,‏ שֶׁנֶּאֱמָר ‏"אִם-אֲד ‏ֹנָיו יִתֶּן-לוֹ אִשָּׁה"‏‏(שמות כא,ד).‏ ‏[יב]‏ וְֹלא גָזְרוּ חֲכָמִים בְּדָבָר זֶה,‏ וְֹלא חִיְּבָה תּוֹרָ‏ ה מַלְקוּתבַּשִּׁפְחָה,‏ אֵלָא אִם כֵּן הָיְתָה נֶחֱרֶ‏ פֶת לְאִישׁ,‏ כְּמוֹ שֶׁבֵּאַרְ‏ נוּ.‏יב,י ‏[יג]‏ אַל יְהִי עָווֹן זֶה קַל בְּעֵינֶיָך,‏ מִפְּנֵי שְׁאֵין בּוֹ מַלְקוּת מִן הַתּוֹרָ‏ ה--שֶׁגַּם זֶהגּוֹרֵ‏ ם לַבֵּן לָסוּר מֵאַחֲרֵ‏ י ה',‏ שֶׁהַבֵּן מִן הַשִּׁפְחָה עֶבֶד וְאֵינוּ מִיִּשְׂרָ‏ אֵל;‏ וְנִמְצָא גּוֹרֵ‏ םלְזֶרַ‏ ע הַקּ ‏ֹדֶשׁ לְהִתְחַלַּל,‏ וְלִהְיוֹתָם עֲבָדִים.‏ וַהֲרֵ‏ י אוּנְקְלוֹס הַמְּתַרְ‏ גֵּם כָּלַל בְּעִילַתעֶבֶד וְשִׁפְחָה בִּכְלַל ‏"ֹלא-יִהְיֶה קָדֵשׁ,‏ וְֹלא-תִהְיֶה קְדֵשָׁה"‏ ‏(ראה דברים כג,יח).‏יב,יא ‏[יד]‏ הַבָּא עַל הַשִּׁפְחָה,‏ וְאַפִלּוּ בְּפַרְ‏ הֶסְיָה וּבְשָׁעַת עֲבֵרָ‏ ה--אֵין הַקַּנָּאִיןפּוֹגְעִין בּוֹ;‏ וְכֵן אִם לָקַח שִׁפְחָה דֶּרֶ‏ ‏ְך חַתְנוּת,‏ אֵינוּ לוֹקֶה מִן הַתּוֹרָ‏ ה,‏ שֶׁמֵּעֵתשֶׁטָּבְלָה וְקִבְּלָה מִצְווֹת,‏ יָצַאת מִכְּלַל הַגּוֹיִים.‏יב,יב ‏[טו]‏ נִתְעָרַ‏ ב וְלַד יִשְׂרְ‏ אֵלִית בִּוְלַד שִׁפְחָה--הֲרֵ‏ י שְׁנֵיהֶן סָפֵק,‏ וְכָל אֶחָד מֵהֶןסְפֵק עֶבֶד;‏ וְכוֹפִין בַּעַל הַשִּׁפְחָה,‏ וּמְשַׁחְרֵ‏ ר אֶת שְׁנֵיהֶם.‏ וְאִם הָיָה הַבֵּן הוּא אָדוֹןשֶׁלְּעֶבֶד--כְּשֶׁיִּגְדְּלוּ יְשַׁחְרְ‏ רוּ זֶה אֶת זֶה,‏ וְיִהְיוּ מֻתָּרִ‏ ין לָבוֹא בַּקָּהָל.‏ ‏[טז]‏ הָיוּהַתַּעֲר ‏ֹבֶת בָּנוֹת,‏ הֲרֵ‏ י שְׁתֵּיהֶן סְפֵק שְׁפָחוֹת;‏ וְהַבָּא עַל אַחַת מֵהֶן,‏ הַוָּלָד סְפֵק עֶבֶד.‏וְכֵן אִם נִתְעָרַ‏ ב וְלַד גּוֹיָה בִּוְלַד יִשְׂרְ‏ אֵלִית--מַטְבִּילִים אֶת שְׁנֵיהֶן לְשֵׁם גֵּרוּת,‏ וְכָלאַחַת מֵהֶן סְפֵק גִּיּוֹרֶ‏ ת.‏יב,יג ‏[יז]‏ כָּל הַגּוֹיִים כֻּלָּם,‏ כְּשֶׁיִּתְגַּיְּרוּ וִיקַבְּלוּ עֲלֵיהֶן כָּל הַמִּצְווֹת שֶׁלַּתּוֹרָ‏ ה,‏וְהָעֲבָדִים,‏ כְּשֶׁיִּשְׁתַּחְרְ‏ רוּ--הֲרֵ‏ י הֶן כְּיִשְׂרָ‏ אֵל לְכָל דָּבָר,‏ שֶׁנֶּאֱמָר ‏"הַקָּהָל,‏ חֻקָּה אַחַתלָכֶם"‏ ‏(במדבר טו,טו);‏ וּמֻתָּרִ‏ ין לְהִכָּנֵס בִּקְהַל ה'‏ מִיָּד--וְהוּא שֶׁיִּשָּׂא הַגֵּר אוֹהַמְּשֻׁחְרָ‏ ר בַּת יִשְׂרָ‏ אֵל,‏ וְיִשָּׂא הַיִּשְׂרְ‏ אֵלִי גִּיּוֹרֶ‏ ת וּמְשֻׁחְרֶ‏ רֶ‏ ת:‏ חוּץ מֵאַרְ‏ בָּעָה עֲמָמִין. .[[[. . .בִּלְבָד,‏ וְהֶם עַמּוֹן וּמוֹאָב וּמִצְרַ‏ יִם וֶאֱדוֹם--שֶׁהָאֻמּוֹת הָאֵלּוּ,‏ כְּשֶׁיִּתְגַּיַּר מֵהֶן אָדָם--‏הֲרֵ‏ י הוּא כְּיִשְׂרָ‏ אֵל לְכָל דָּבָר,‏ אֵלָא לְעִנְיַן בִּיאָה בַּקָּהָל.‏יב,יד ‏[יח]‏ וְכֵיצַד דִּינָן:‏ עַמּוֹן וּמוֹאָב--אִסּוּרָ‏ ן אִסּוּר עוֹלָם,‏ זְכָרִ‏ ים וְֹלא נְקֵבוֹת:‏שֶׁנֶּאֱמָר ‏"ֹלא-יָב ‏ֹא עַמּוֹנִי וּמוֹאָבִי ." ‏(דברים כג,ד).‏ וַהֲלָכָה לְמ ‏ֹשֶׁה מִסִּינַי,‏שֶׁהָעַמּוֹנִי הַזָּכָר וְהַמּוֹאָבִי הַזָּכָר--הוּא שֶׁאָסוּר לְעוֹלָם לִשָּׂא בַּת יִשְׂרָ‏ אֵל,‏ אַפִלּוּ בֶּןבֶּן בְּנוֹ עַד סוֹף הָעוֹלָם;‏ אֲבָל עַמּוֹנִית וּמוֹאָבִית,‏ מֻתֶּרֶ‏ ת מִיָּד כִּשְׁאָר הָאֻמּוֹת.‏יב,טו ‏[יט]‏ מִצְרִ‏ י וַאֲדוֹמִי,‏ אֶחָד זְכָרִ‏ ים וְאֶחָד נְקֵבוֹת--דּוֹר רִ‏ אשׁוֹן וְדוֹר שֵׁנִי,‏אֲסוּרִ‏ ין לָבוֹא בְּיִשְׂרָ‏ אֵל;‏ וְדוֹר שְׁלִישִׁי מֻתָּר,‏ שֶׁנֶּאֱמָר ‏"בָּנִים אֲשֶׁר-יִוָּלְדוּ לָהֶם,‏ דּוֹרשְׁלִישִׁי"‏ ‏(דברים כג,ט).‏ מִצְרִ‏ ית מְעֻבֶּרֶ‏ ת שֶׁנִּתְגַּיְּרָ‏ ה,‏ בְּנָהּ שֵׁנִי;‏ מִצְרִ‏ י שֵׁנִישֶׁנָּשָּׂא מִצְרִ‏ ית רִ‏ אשׁוֹנָה,‏ אוֹ מִצְרִ‏ י רִ‏ אשׁוֹן שֶׁנָּשָּׂא מִצְרִ‏ ית שְׁנִיָּה--הַוָּלָד שֵׁנִי:‏שֶׁנֶּאֱמָר ‏"בָּנִים אֲשֶׁר-יִוָּלְדוּ לָהֶם",‏ הַכָּתוּב תְּלָאוֹ בְּלֵדָה.‏יב,טז ‏[כא]‏ גֵּר עַמּוֹנִי שֶׁנָּשָׂא מִצְרִ‏ ית,‏ הַוָּלָד עַמּוֹנִי;‏ וְגֵר מִצְרִ‏ י שֶׁנָּשָׂא עַמּוֹנִית,‏הַוָּלָד מִצְרִ‏ י:‏ זֶה הַכְּלָל--הַוָּלָד בָּאֻמּוֹת,‏ הוֹלְֵך אַחַר הַזָּכָר;‏ נִתְגַּיְּרוּ,‏ הוֹלְֵך אַחַרהַפָּחוּת.‏יב,יז ‏[כב]‏ מִי שֶׁנִּתְגַּיַּר מִשִּׁבְעָה עֲמָמִין,‏ אֵינָן אֲסוּרִ‏ ין מִן הַתּוֹרָ‏ ה לָבוֹא בַּקָּהָל;‏וְהַדָּבָר יָדוּעַ,‏ שֶֹּׁלא נִתְגַּיַּר מֵהֶן אֵלָא הַגִּבְעוֹנִים.‏ וִיהוֹשׁוּעַ‏ גָּזַר עֲלֵיהֶם שֶׁיִּהְיוּאֲסוּרִ‏ ים לָבוֹא בַּקָּהָל,‏ אֶחָד זְכָרִ‏ ים וְאֶחָד נְקֵבוֹת;‏ וְֹלא אָסַר אוֹתָם,‏ אֵלָא בִּזְמָן שֶׁיֵּשׁמִקְדָּ‏ שׁ--שֶׁנֶּאֱמָר ‏"וְח ‏ֹטְבֵי עֵצִים וְשׁ ‏ֹאֲבֵי-מַיִם--לְבֵית אֱֹלהָי"‏ ‏(יהושוע ט,כג),‏ תָּלָההַרְ‏ חָקָתָם בַּמִּקְדָּשׁ.‏ וְהֶם הַנִּקְרָ‏ אִים נְתִינִים,‏ לְפִי שֶׁנְּתָנָם לַעֲבוֹדַת הַמִּקְדָּ‏ שׁ.‏יב,יח בָּא דָּוִיד וְגָזַר עֲלֵיהֶם שֶֹּׁלא יִכָּנְסוּ בַּקָּהָל לְעוֹלָם,‏ וְאַפִלּוּ בִּזְמָן שְׁאֵין מִקְדָּשׁ;‏וְכֵן מְפ ‏ֹרָ‏ שׁ בְּעֶזְרָ‏ א,‏ ‏"וּמִן-הַנְּתִינִים,‏ שֶׁנָּתַן דָּוִיד וְהַשָּׂרִ‏ ים לַעֲב ‏ֹדַת הַלְוִיִּם"‏ ‏(עזראח,כ).‏ הַא לָמַדְתָּ,‏ שֶֹּׁלא תָלָה אוֹתָם בַּמִּקְדָּשׁ.‏ ‏[כד]‏ וְלָמָּה גָּזַר עֲלֵיהֶם הוּא וּבֵיתדִּינוֹ--לְפִי שֶׁרָ‏ אָה עַזּוּת וְאַכְזָרִ‏ יּוּת שֶׁהָיְתָה בָּהֶם,‏ בְּעֵת שֶׁבִּקְּשׁוּ שִׁבְעַת בְּנֵי שָׁאוּלבְּחִיר ה'‏ לִתְלוֹתָם,‏ וַהֲרָ‏ גוּם וְֹלא רִ‏ חֲמוּ עֲלֵיהֶם.‏יב,יט ‏[כה]‏ כְּשֶׁעָלָה סַנְחֵרִ‏ יב מֶלְֶך אַשּׁוּר,‏ בִּלְבַּל כָּל הָאֻמּוֹת וְעֵרְ‏ בָם זֶה בְּזֶהוְהֶגְלָה אוֹתָם מִמְּקוֹמָם.‏ וְאֵלּוּ הַמִּצְרִ‏ יִּים שֶׁבְּאֶרֶ‏ ץ מִצְרַ‏ יִם עַתָּה,‏ אֲנָשִׁים אֲחֵרִ‏ יםהֶם;‏ וְכֵן הָאֲדוֹמִיִּים שֶׁבִּשְׂדֵה אֱדוֹם.‏ וְהוֹאִיל וְנִתְעָרְ‏ בוּ אַרְ‏ בַּע אֻמּוֹת הָאֲסוּרִ‏ ים בְּכָלאֻמּוֹת הָעוֹלָם שְׁהֶן מֻתָּרִ‏ ים,‏ הֻתַּר הַכּ ‏ֹל--שֶׁכָּל הַפּוֹרֵ‏ שׁ מֵהֶן לְהִתְגַּיַר,‏ חֶזְקָתוֹ שֶׁפֵּרַ‏ שׁמִן הָר ‏ֹב.‏יב,כ לְפִיכְָּך כְּ‏ ‏ֶשׁיִּתְגַּיַּר הַגֵּר בַּזְּמָן הַזֶּה בְּכָל מָקוֹם--בֵּין אֲדוֹמִי,‏ בֵּין מִצְרִ‏ י,‏ בֵּיןעַמּוֹנִי,‏ בֵּין מוֹאָבִי,‏ בֵּין כּוּשִׁי,‏ בֵּין שְׁאָר הָאֻמּוֹת--אֶחָד הַזְּכָרִ‏ ים וְאֶחָד הַנְּקֵבוֹת,‏מֻתָּרִ‏ ין לָבוֹא בַּקָּהָל מִיָּד.‏הִ‏ לְ‏ וֹת אִ‏ רֵ‏ י ִ יה ֵ רֶ‏ ק יגיג,א בִּשְׁלוֹשָׁה דְּבָרִ‏ ים נִכְנְסוּ יִשְׂרָ‏ אֵל לַבְּרִ‏ ית--בְּמִילָה,‏ וּטְבִילָה,‏ וְקָרְ‏ בָּן.‏ [מִילָה--הָיְתָה בְּמִצְרַ‏ יִם,‏ כְּשֶׁנֶּאֱמָר ‏"כָּל-עָרֵ‏ ל,‏ ‏ֹלא-י ‏ֹאכַל בּוֹ"‏ ‏(שמות יב,מח).‏ מָלאוֹתָם מ ‏ֹשֶׁה רַ‏ בֵּנוּ,‏ שֶׁכֻּלָּם בִּטְּלוּ בְּרִ‏ ית מִילָה בְּמִצְרַ‏ יִם,‏ חוּץ מִשֵּׁבֶט לֵוִי;‏ וְעַל זֶהנֶאֱמָר ‏"וּבְרִ‏ יתְָך יִנְצ ‏ֹרוּ"‏ ‏(דברים לג,ט).‏ וּטְבִילָה--הָיְתָה בַּמִּדְבָּר,‏ ק ‏ֹדֶם מַתַּןתּוֹרָ‏ ה:‏ כְּשֶׁנֶּאֱמָר ‏"וְקִדַּשְׁתָּם הַיּוֹם וּמָחָר;‏ וְכִבְּסוּ,‏ שִׂמְֹלתָם"‏ ‏(שמות יט,י).‏ וְקָרְ‏ בָּן-‏‏-כְּשֶׁנֶּאֱמָר ‏"וַיִּשְׁלַח,‏ אֶת-נַעֲרֵ‏ י בְּנֵי יִשְׂרָ‏ אֵל,‏ וַיַּעֲלוּ,‏ ע ‏ֹֹלת"‏ ‏(שמות כד,ה),‏ עַל יְדֵי כָּליִשְׂרָ‏ אֵל הִקְרִ‏ יבוּם.‏יג,ב ‏[ד]‏ וְכֵן לְדוֹרוֹת,‏ כְּשֶׁיִּרְ‏ צֶה הַגּוֹי לְהִכָּנֵס לַבְּרִ‏ ית,‏ וּלְהִסְתּוֹפֵף תַּחַת כַּנְפֵיהַשְּׁכִינָה,‏ וִיקַבַּל עָלָיו ע ‏ֹל תּוֹרָ‏ ה--צָרִ‏ יְך מִילָה,‏ וּטְבִילָה,‏ וְהַרְ‏ צָאַת קָרְ‏ בָּן;‏ וְאִם נְקֵבָההִיא,‏ טְבִילָה וְקָרְ‏ בָּן:‏ שֶׁנֶּאֱמָר ‏"כָּכֶם כַּגֵּר"‏ ‏(במדבר טו,טו)--מַה אַתֶּם בְּמִילָהוּטְבִילָה וְהַרְ‏ צָאַת קָרְ‏ בָּן,‏ אַף הַגֵּר לְדוֹרוֹת בְּמִילָה וּטְבִילָה וְהַרְ‏ צָאַת קָרְ‏ בָּן.‏וּמַה הוּא קָרְ‏ בַּן הַגֵּר--עוֹלַת בְּהֵמָה,‏ אוֹ שְׁתֵּי תּוֹרִ‏ ים אוֹ שְׁנֵי בְּנֵי יוֹנָה,‏ וּשְׁנֵיהֶםעוֹלָה.‏ וּבַזְּמָן הַזֶּה שְׁאֵין שָׁם קָרְ‏ בָּן,‏ צָרִ‏ יְך מִילָה וּטְבִילָה;‏ וּכְשֶׁיִּבָּנֶה הַמִּקְדָּשׁ,‏ יָבִיאקָרְ‏ בָּנוֹ.‏יג,ג ‏[ו]‏ גֵּר שֶׁמָּל וְֹלא טָבַל,‏ אוֹ שֶׁטָּבַל וְֹלא מָל--אֵינוּ גֵּר:‏ עַד שֶׁיָּמוּל,‏ וְיִטְבּ ‏ֹל.‏וְצָרִ‏ יְך לִטְבּ ‏ֹל,‏ בִּפְנֵי שְׁלוֹשָׁה.‏ וְהוֹאִיל וְהַדָּבָר צָרִ‏ יְך בֵּית דִּין,‏ אֵין מַטְבִּילִין אוֹתוֹבַּשַּׁבָּת,‏ וְֹלא בְּיוֹם טוֹב,‏ וְֹלא בַּלַּיְלָה;‏ וְאִם הִטְבִּילוּהוּ,‏ הֲרֵ‏ י זֶה גֵּר.‏ גֵּר קָטָן--‏מַטְבִּילִין אוֹתוֹ עַל דַּעַת בֵּית דִּין,‏ שֶׁזְּכוּת הִיא לוֹ;‏ מְעֻבֶּרֶ‏ ת שֶׁנִּתְגַּיְּרָ‏ ה וְטָבְלָה,‏ אֵיןבְּנָהּ צָרִ‏ יְך טְבִילָה.‏יג,ד טָבַל בֵּינוֹ לְבֵין עַצְמוֹ,‏ וְנִתְגַיַּר בֵּינוֹ לְבֵין עַצְמוֹ,‏ וְאַפִלּוּ בִּפְנֵי שְׁנַיִם--אֵינוּגֵּר.‏ בָּא וְאָמַר נִתְגַּיַּרְ‏ תִּי בְּבֵית דִּינוֹ שֶׁלִּפְלוֹנִי,‏ וְהִטְבִּילוּנִי--אֵינוּ נֶאֱמָן לָבוֹא בַּקָּהָל,‏עַד שֶׁיָּבִיא עֵדִים.‏ הָיָה נָשׂוּי לְיִשְׂרְ‏ אֵלִית,‏ אוֹ לְגִיּוֹרֶ‏ ת,‏ וְיֵשׁ לוֹ בָּנִים,‏ וְאָמַרנִתְגַּיַּרְ‏ תִּי בֵּינִי לְבֵין עַצְמִי--נֶאֱמָן לִפְס ‏ֹל אֶת עַצְמוֹ,‏ וְאֵינוּ נֶאֱמָן לִפְס ‏ֹל אֶת הַבָּנִים;‏וְחוֹזֵר וְטוֹבֵל בְּבֵית דִּין.‏יג,ה ‏[ט]‏ גִּיּוֹרֶ‏ ת שֶׁרְ‏ אִינוּהָ‏ נוֹהֶגֶת בְּדַרְ‏ כֵי יִשְׂרָ‏ אֵל תָּמִיד,‏ כְּגוֹן שֶׁתִּטְבּ ‏ֹל לְנִדָּתָהּוְתָפְרִ‏ ישׁ תְּרוּמָה מֵעִיסָתָהּ וְכַיּוֹצֶא בְּזֶה,‏ וְכֵן גֵּר שֶׁנָּהַג בְּדַרְ‏ כֵי יִשְׂרָ‏ אֵל,‏ שֶׁטּוֹבֵללְקִרְ‏ יוֹ וְעוֹשֶׂה כָּל הַמִּצְווֹת--הֲרֵ‏ י אֵלּוּ בְּחֶזְקַת גֵּרֵ‏ י צֶדֶק,‏ וְאַף עַל פִּי שְׁאֵין שָׁם עֵדִיםשֶׁמְּעִידִין בִּפְנֵי מִי נִתְגַיְּרוּ.‏ וְאַף עַל פִּי כֵן,‏ אִם בָּאוּ לְהִתְעָרַ‏ ב בְּיִשְׂרָ‏ אֵל--אֵיןמַשִּׂיאִין אוֹתָם עַד שֶׁיָּבוֹאוּ עֵדִים,‏ אוֹ עַד שֶׁיִּטְבְּלוּ בְּפָנֵינוּ,‏ הוֹאִיל וְהֻחְזְקוּ גּוֹיִים.‏יג,ו ‏[י]‏ אֲבָל מִי שֶׁבָּא וְאָמַר שֶׁהָיָה גּוֹי,‏ וְנִתְגַּיַּר בְּבֵית דִּין--נֶאֱמָן,‏ שֶׁהַפֶּה שֶׁאָסַרהוּא הַפֶּה שֶׁהִתִּיר.‏ בַּמֶּה דְּבָרִ‏ ים אֲמוּרִ‏ ים,‏ בְּאֶרֶ‏ ץ יִשְׂרָ‏ אֵל וּבְאוֹתָן הַיָּמִים,‏ שֶׁחֶזְקַתהַכּ ‏ֹל שָׁם,‏ בְּחֶזְקַת יִשְׂרָ‏ אֵל.‏ אֲבָל בְּחוּצָה לָאָרֶ‏ ץ--צָרִ‏ יְך לְהָבִיא רְ‏ אָיָה,‏ וְאַחַר כְָּךיִשָּׂא יִשְׂרְ‏ אֵלִית;‏ וַאֲנִי אוֹמֵר,‏ שֶׁזּוֹ מַעֲלָה בְּיֵחוּסִין.‏יג,ז ‏[יא]‏ כְּשֵׁם שֶׁמּוֹלִין וּמַטְבִּילִין אֶת הַגֵּרִ‏ ים,‏ כְָּך מוֹלִין וּמַטְבִּילִין אֶת הָעֲבָדִים[[[[


HAFTARAHAFTARAפרקא.‏ב.‏ג.‏ד.‏ה.‏ו.‏ז.‏ח.‏ט.‏י.‏יא.‏יב.‏יג.‏יד.‏טו.‏טז.‏יז.‏יח.‏יט.‏כ.‏כא.‏כב.‏סהפטרהישעיהו פרק סק וּמִ‏ י א רִ‏ י כִּ‏ י בָ‏ א ארֵ‏ ‏ְך וּכְ‏ ב ד יְהוָ‏ ה עָלַ‏ יְִך זָרָֽ‏ ח׃כִּֽ‏ י־הִ‏ נֵּ‏ ה הַ‏ ‏֨חֹ‏ שֶׁ‏ ‏ְך יְכַ‏ סֶּ‏ ה־אֶ‏ רֶ‏ ץ וַֽעֲרָ‏ פֶ‏ ל לְ‏ אֻ‏ מִּ‏ ים וְ‏ ֨ עָלַ‏ יְִך יִזְרַ‏ ח יְהוָ‏ ה וּכְ‏ בד עָלַ‏ יְִך יֵֽ‏ רָ‏ אֶֽ‏ ה׃וְ‏ הָֽ‏ לְ‏ כ וּ גיִ‏ ם לְ‏ ארֵ‏ ‏ְך וּמְ‏ לָ‏ כִ‏ ים לְ‏ נֹ‎גַהּ זַרְ‏ חֵֽ‏ ‏ְך׃שְׂ‏ אִֽ‏ י־סָ‏ בִ‏ יב עֵינַ‏ ‏֨יְִך וּרְ‏ אִ‎ י כֻּ‏ לָּ‏ ם נִ‏ קְ‏ בְּ‏ צ וּ בָֽ‏תֵּֽ‏ אָ‏ מַֽ‏ נָה׃אוּ־לָ‏ ‏ְך בָּ‏ נַ‏‏֨יְִך מֵֽ‏ רָ‏ ח ק יָבֹאוּ וּבְ‏ נתַ‏ יְִך עַל־צַ‏ דאָ‏ ז תִּ‏ רְ‏ אִ‏ י וְ‏ נָהַ‏ רְ‏ תְּ‏ וּפָ‏ חַ‏ ד וְ‏ רָ‏ חַ‏ ב לְ‏ בָ‏ בֵ‏ ‏ְך כִּֽ‏ י־יֵהָ‏ פֵ‏ ‏ְך ֨ עָלַ‏ יְִך הֲמ ן יָ‏ ם חֵ‏ יל גּיִ‏ ם יָבֹאוּ לְָֽך ׃שִֽׁ‏ פְ‏ ‏֨עַת גְּמַ‏ לִּ‎ ים תְּ‏ כַ‏ סֵּ‏ ‏ְך בִּ‏ כְ‏ רֵ‏ י מִ‏יְהוָ‏ ה יְבַ‏ שֵּֽׂ‏ רוּ׃דְ‏ יָן וְ‏ עֵיפָ‏ ה כֻּ‏ לָּ‏ ם מִ‏ שְּׁ‏ בָ‏ א יָבֹאוּ זָהָ‏ ב וּלְ‏ בנָה יִשָּׂ‏ אוּ וּתְ‏ הִ‏ תכָּ‏ ל־צ ‏ֹאן קֵ‏ דָ‏ ר יִקָּ‏ בְ‏ צוּ לָ‏ ‏ְך אֵ‏ ילֵ‏ י נְ‏ בָ‏ ית יְשָֽׁ‏ רְ‏ ת וּנְֶך יַֽעֲל וּ עַל־רָ‏ צן מִ‏ זְבְּ‏ חִ‎ י וּבֵ‏ ית תִּ‏ פְ‏ אַ‏ רְ‏ תִּ‏ אֲפָ‏ אֵֽ‏ ר׃מִ‏ י־אֵ‏ לֶּ‏ ה כָּ‏ עָ‏ ב תְּ‏ עוּפֶ‏ ינָה וְ‏ כַ‏ יּנִ‏ ים אֶ‏ ל־אֲרֻ‏ ‏ֽבֹּ‏ תֵ‏ יהֶֽ‏ ם׃כִּ‏ י־לִ‏ יי׀ אִ‏ יִּ‏ ים יְקַ‏ וּוּ וָֽאֳנִ‏ יּת תַּ‏ רְ‏ שִׁ‏ ישׁ בָּ‏ רִ‏ אשֹׁנָ‏ ה לְ‏ הָ‏ בִ‏ יא בָ‏ נַ‏ ‏֨יְִך מֵֽ‏ רָ‏ ח ק כַּ‏ סְ‏ פָּ‏ ם וּזְהָ‏ בָ‏ ם אִ‏ תָּ‏ םלְ‏ שֵׁ‏ ם יְהוָ‏ ה אֱֹלהַ‏ יְִך וְ‏ לִ‏ קְ‏ ד שׁ יִשְׂ‏ רָ‏ אֵ‏ ל כִּ‏ י פֵֽ‏ אֲרָֽ‏ ‏ְך׃וּבָ‏ נוּ בְ‏ נֵֽי־נֵכָ‏ ר חֹ‏ֽ מֹתַ‏ יְִך וּמַ‏ לְ‏ כֵ‏ יהֶ‏ ם יְשָֽׁ‏ רְ‏ ת וּנְֶך כִּ‏ י בְ‏ קִ‏ צְ‏ פִּ‏ י הִ‏ כִּ‏ יתִ‎ יְך וּבִ‏ רְ‏ צנִ‏ י רִֽ‏ חַ‏ מְ‏ תִּֽ‏ יְך ׃וּפִ‏ תְּ‏ ח֨‏ וּ שְׁ‏ עָרַ‏ יְִך תָּ‏ מִ‏ יד ימָ‏ ם וָלַ‏ יְלָ‏ ה ל ‏ֹא יִסָּ‏ גֵ‏ רוּ לְ‏ הָ‏ בִ‏ יא אֵ‏ ֨ לַ‏ יְִך חֵ‏ יל גּיִ‎ם וּמַ‏ לְ‏ כֵ‏ יהֶ‏ ם נְ‏ הוּגִֽ‏ ים׃כִּֽ‏ י־הַ‏ גּי וְ‏ הַ‏ מַּ‏ מְ‏ לָ‏ כָ‏ ה אֲשֶׁ‏ ר ֽ ל ֹ א־יַעַבְ‏ ד וְּך י ‏ֹאבֵ‏ דוּ וְ‏ הַ‏ גּיִ‏ ם חָ‏ רֹב יֶֽחֱרָֽ‏ בוּ׃כְּ‏ ב ד הַ‏ לְּ‏ בָ‏ נן אֵ‏ לַ‏ יְִך יָב א בְּ‏ ר שׁ תִּ‏ דְ‏ הָ‏ ר וּתְ‏ אַ‏ שּׁ וּר יַחְ‏ דָּ‏ ו לְ‏ פָ‏ אֵ‏ ר מְ‏ ק ם מִ‏ קְ‏ דָּ‏ שִׁ‎ י וּמְ‏ ק םרַ‏ גְלַ‏ י אֲכַ‏ בֵּֽ‏ ד׃וְ‏ הָֽ‏ לְ‏ כ֨‏ וּ אֵ‏ לַ‏ יְִך שְׁ‏ ח֨‏ חַ‏ בְּ‏ נֵ‏ י מְ‏ עַנַּ‏ יְִך וְ‏ הִֽ‏ שְׁ‏ תַּ‏ חֲווּ עַל־כַּ‏ פּ ת רַ‏ גְלַ‏ יְִך כָּ‏ ל־מְ‏ נַֽאֲצָ‏ יְִך וְ‏ קָ‏ רְ‏יְהוָ‏ ה צִ‏ יּן קְ‏ ד שׁ יִשְׂ‏ רָ‏ אֵֽ‏ ל׃תַּ‏ חַ‏ ת הֱיתֵ‏ ‏ְך עֲזוּבָ‏ ה וּשְׂ‏ נוּאָ‏ ה וְ‏ אֵ‏ ין עבֵ‏ ר וְ‏ שַׂ‏ מְ‏ תִּ‏ יְךלִ‏ גְא ן עלָ‏ ם מְ‏ שׂ שׂ דּ ר וָדֽ‏ ר׃אוּ לָ‏ ‏ְך עִ‏ ירוְ‏ יָנַקְ‏ תְּ‏ חֲלֵ‏ ב גּיִ‎ם וְ‏ שֹׁד מְ‏ לָ‏ כִ‏ ים תִּ‏ ינָ‏ קִ‏ י וְ‏ יָדַ‎ עַתְּ‏ כִּ‏ י אֲנִ‏ י יְהוָה מֽ‏ שִׁ‏ יעְֵך וְ‏ ‏ֽגֹ‏ אֲלֵ‏ ‏ְך אֲבִ‏ יר יַֽעֲקֹ‏תַּ‏ חַ‏ ת הַ‏ נְּחֹ‏ שֶׁ‏ ת אָ‏ בִ‏ יא זָהָ‏ ב וְ‏ תַ‏ חַ‏ ת הַ‏ בַּ‏ רְ‏ זֶל אָ‏ בִ‏ יא כֶ‏ סֶ‏ ף וְ‏בַּ‏ רְ‏ זֶ‏ ל וְ‏ שַׂ‏ מְ‏ תִּ‏ י פְ‏ קֻ‏ דָּ‏ תֵ‏ ‏ְך שָׁ‏ ל ם וְ‏ ‏ֽנֹ‏ גְשַׂ‏ יְִך צְ‏ דָ‏ קָֽ‏ ה׃ֽ ב׃תַ‏ חַ‏ ת הָֽ‏ עֵצִ‏ ים נְ‏ חֹ‏ שֶׁ‏ ת וְ‏ תַ‏ חַ‏ ת הָֽ‏ אֲבָ‏ נִ‏ ים‏ֽל ֹ א־יִשָּׁ‏ ֨ מַ‏ ע עד חָ‏ מָ‏ ס בְּ‏ אַ‏ רְ‏ צֵ‏ ‏ְך שֹׁד וָשֶׁ‏ בֶ‏ ר בִּ‏ גְבוּלָ‏ יְִך וְ‏ קָ‏ רָ‏ את יְשׁוּעָה חֽ‏ מֹתַ‏ יְִך וּשְׁ‏ עָרַ‏ יְִךתְּ‏ הִ‏ לָּֽ‏ ה׃ל ‏ֹא־יִֽ‏ הְ‏ ֨ יֶה־לָּ‏ ‏ְך עד הַ‏ ֨ שֶּׁ‏ מֶ‏ שׁ לְ‏ א ר ימָ‏ ם וּלְ‏ נֹגַהּ הַ‏ יָּרֵ‏ חַ‏ ֽ ל ֹ א־יָאִ‏ יר לָ‏ ‏ְך וְ‏ הָֽ‏ יָה־לָ‏ ‏ְך יְהוָה לְ‏ א ר עלָ‏ ם וֵֽאֹלהַ‏ יְִך לְ‏ תִ‏ פְ‏ אַ‏ רְ‏ תֵּֽ‏ ‏ְך׃‏ֽל ֹ א־יָב א עד שִׁ‏ מְ‏ שֵׁ‏ ‏ְך וִֽירֵ‏ חֵ‏ ‏ְך ל ‏ֹא יֵֽאָ‏ סֵ‏ ף כִּ‏ י יְהוָ‏ ה יִֽ‏ הְ‏ יֶה־לָּ‏ ‏ְךאֶ‏ בְ‏ לְֵֽך׃וְ‏ עַמֵּ‏ ‏ְך כֻּ‏ לָּ‏ ם צַ‏ דִּ‏ יקִ‎ ים לְ‏ עלָ‏ ם יִ‏ ירְ‏ שׁוּ אָ‏ רֶ‏ ץ נֵ‏ צֶ‏ ר מטעו‏(מַ‏ טָּ‏ עַ‏ י)‏הַ‏ קָּ‏ טֹן יִֽ‏ הְ‏ יֶ‏ ה לָ‏ אֶ‏ לֶ‏ ף וְ‏ הַ‏ צָּ‏ עִ‏ יר לְ‏ גי עָצ וּם אֲנִ‏ י יְהוָ‏ ה בְּ‏ עִ‏ תָּ‏ הּ אֲחִ‏ ישֶֽׁ‏ נָּה׃לְ‏ א ר עלָ‏ ם וְ‏ שָֽׁ‏ לְ‏ מ וּ יְמֵ‏ ימַֽ‏ עֲשֵׂ‏ ה יָדַ‏ י לְ‏ הִ‏ תְ‏ פָּ‏ אֵֽ‏ ר׃14


S O M M A I R E15


AVEC L'APPROBATIO ET LE SOUTIE DE :(et par ordre alphabétique)Rav AZIMOV Chmouel Beth Loubavitch de Paris et région parisienneRav MAZOUZ Yaacov Chalia'h à NETANYA (instigateur du projet)Rav MELLUL Haïm Chalia'h à CRETEIL (remerciement pour ses traductions)Rav ZERBIB Yaacov Roch Kollel de YerresPuisse D.ieu faire que la publication de ces textesapporte modestement sa contributionà la délivrance finale, et nous permette,très rapidement, de voir de nos yeux de chairle Rabbi physiquement présent à notre tête.Pour l'élévation de l'âme de :ע״ה Pérets ben Mikhael Haïm ATTIAiftar le 24 Ména'hem Av 5767ע״ה Chalom ben Yéochoua HADDADiftar le 8 Chevat 5768ת.נ.צ.ב.ה .Je souhaite m'abonner pour UNE annéeMerci de bien vouloir écrire en majuscules Au mois 18,00 € (4 numéros) A l'année 180,00 € (48 numéros) Par Carte Bleue Paiement par chèque : Joindre le chèque de 180 € pour l'année OU les 12 chèques de 18 €om - Prénom: ...............................................................................................................................................Adresse : ...............................................................................................................................................Ville : ...............................................................................................................................................Téléphone ...............................................................................................................................................Carte Bleue °Porteur ..............................................................Expire le ...................................3 derniers chiffres au dosSignatureVeuillez découper ce cadre et le faire parvenir (accompagné de votre règlement) à :BETH LOUBAVITCH – LEVY UZA 8 rue LAMARTIE 75009 PARIS'hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement : 06 67 07 82 12Un seul envoi par mois : les 4 fascicules du mois à venir vous parviendront en même temps16

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