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ABBAyE
DE MAUBUiSSon
Jusqu’au 1 er octobre
lA GAlERiE MUniCiPAlE
JEAn-CollET
DE ViTRy-SUR-SEinE
Du 1 1 septembre au 16 octobre
Vernissage samedi 10 septembre à 18h
05.
Jan kopp présente une exposition personnelle dont le titre, La Courbe de la
ritournelle reprend le sens non rectiligne de la vie. Les œuvres présentées ont
en commun un mouvement répétitif et circulaire et sont liées formellement par
l’évocation plastique de la courbe : oscillation des onze pendules de Foucault
du Jeu sans fin ; jeu d’aller-retour de paroles et de gestes sur les quatre écrans de
Kammerspiele ; architecture labyrinthique ellipsoïdale de plus de 7000 baguettes
de pain séchées recyclées à parcourir ; mouvements des balançoires invisibles sur
lesquelles s’élancent des enfants.
À l’occasion d’Hospitalités, l’abbaye propose également de dévoiler le travail de
deux artistes, Agnès Caffier et Sadek Rahim.
Agnès Caffier présente deux œuvres : Migrations, une série de 12 photographies
réalisées lors d’une résidence au Domaine de Villarceaux, et Salines, une
installation multimédia destinée aux espaces de la maternité l’Eveillon du Centre
hospitalier de Chambéry. Dans l’intimité du ponceau de l’abbaye, Salines hybride
photographie marine et imagerie médicale et propose une image onirique de la
maternité.
Sadek Rahim produit une œuvre subtile dont la majeure partie consiste en des
installations autobiographiques qui témoignent de la crise politique et morale
que traverse l’Algérie. Il observe son environnement, ses concitoyens frappés
par un matérialisme sans limite dans une société qui ne croit plus en l’avenir.
Il en découle des œuvres critiques, de facture minimaliste où l’absurde tient une
grande place. Comme en témoigne Changing dreams où l’irrationnel côtoie le
rêve, et où on palpe l’absurdité d’un monde sans attente et sans idéal.
La Galerie municipale Jean-Collet présente le travail d’Andrée Philippot-Mathieu.
Andrée Philippot-Mathieu a intégré la notion du voyage dans sa démarche
artistique qui interroge la notion d’identité dans toutes ses acceptions. L’Identité,
de l’intime au collectif, l’identité personnelle, sociale ou culturelle, ou encore
celle de l’homme ou de son environnement.
Dans le cadre d’Hospitalités, elle présente deux séries de photographies :
Ici comme ailleurs, série de photographies prises en Egypte, en Nubie, en Chine
et à Paris met en lumière le regard du voyageur et le regard posé sur l’autre. Une
vidéo éponyme réalisée à partir de ces images en 2009 est également exposée.
Nomadic portraits, série de photographies réalisées à Paris et à l’étranger, aborde
l’entièreté de l’autre. Retravaillées sur ordinateur, ces inconnus acquièrent une
étrangeté qui les rend uniques et donc différents, et en deviennent énigmatiques.