Dossier <strong>loi</strong> <strong>sur</strong> l’eau - Déclaration Section du déversoir d’orage :Son dimensionnement est calé <strong>sur</strong> le débit généré par le plus fort événement pluvieux connu ou d’occurrencecentennale si supérieur. Il est conçu de façon à prévoir le trajet des eaux de ruissellement lors d’unévénement pluviométrique rare afin de préserver la sécurité des biens et des personnes tout en permettant dene pas endommager les ouvrages. On déterminera le débit centennal à partir du ratio suivant - Qp100 = 1,60 xQp10 – afin de ne pas <strong>sur</strong>-dimensionner l’ouvrage de <strong>sur</strong>verse par rapport à l’arrivée théorique d’eau dansl’ouvrage (canalisations dimensionnées <strong>sur</strong> du décennal, …).Le calcul de la section se fait par la formule : Qp = 0.38 x S x (2gh) 0,5Avec:Qp : débit de crue à évacuerS : Section du déversoir d’orageg : 9,81m/s 2h : hauteur déversante Récapitulatif des ouvrages de rétentionZone de rétention n° 1 Zone de rétention n° 2Surface desservie 8,40 ha 7,20 haVolume de rétention – 10 ans 1830 m 3 1570 m 3Débit de fuite 25 l/s 21 l/sDiamètre orifice fuite110 mm 100 mmpour H eau max = 100 cmDébit décennal 2,10 m 3 /s 1,90 m 3 /sDébit centennal 3,40 m 3 /s 3,00 m 3 /sSection <strong>sur</strong>verse centennalepour une hauteur déversante de 50 cm0,50 x 5,70 ml 0,50 x 5 mlTableau récapitulatif des ouvrages de rétention – sections orifice fuite + <strong>sur</strong>verse centennale indicatives - àconfirmer en phase projet en fonction des hauteurs réelles retenues par le maître d’œuvre.Page n°44
Dossier <strong>loi</strong> <strong>sur</strong> l’eau - Déclarationo Me<strong>sur</strong>es compensatoires au niveau de l’aspect qualitatifLes différents ouvrages de traitement des eaux pluviales sont multiples afin de limiter au maximum les rejetspolluants <strong>sur</strong> le milieu récepteur sensible : Mise en place de 2 zones de rétentionLa pollution des eaux pluviales est majoritairement de forme particulaire, la majeure partie des polluants estadsorbée <strong>sur</strong> des particules. La solution la mieux adaptée pour traiter une telle pollution est la décantationqui se fera au niveau des bassins d’orage. Les rendements épuratoires attendus par les ouvrages etcouramment rencontrés dans la littérature sont proches des valeurs suivantes : MES – 83 à 90%, Plomb – 65à 81%, DCO – 70 à 90%, DBO5 – 75 à 91%, NTK – 44 à 69%, Hc Totaux – >88%.Une vanne guillotine <strong>sur</strong> le débit de fuite de chaque bassin de rétention sera également mise en place,elle permettra, en cas de pollution accidentelle, de se servir du bassin comme d’une enceinte deconfinement ; ceci durant le temps nécessaire au pompage ou au traitement des eaux polluées. De plus, lamise en place <strong>sur</strong> le débit de fuite de chaque bassin d’une c<strong>loi</strong>son siphoïde permettra enfin de diminuer lerisque de pollution par les hydrocarbures. Elle favorisera la rétention des hydrocarbures ruisselés ; ellenécessite toutefois un entretien régulier. Une entreprise spécialisée devra régulièrement pomper leshydrocarbures piégés, et les faire traiter.Une solution technique permet de regrouper dans un même ouvrage le débit de fuite (la ou les plaquesd’ajutage percées au diamètre fixé), la vanne guillotine ainsi que le système de rétention des hydrocarburesou « c<strong>loi</strong>son siphoïde ». Ce système est appelé « tour de vidange » et existe en éléments préfabriqués. Mise en place d’un réseau de collecte aérienLe choix de retenir une collecte des eaux pluviales sous forme de noues influera particulièrement <strong>sur</strong> letraitement des eaux de ruissellement en augmentant largement l’abattement des principaux polluants parrapport à un bassin de rétention classique. En effet, les rendements courants rencontrés dans la littérature <strong>sur</strong>les flux annuels sont proches des valeurs suivantes avec la mise en place de fossés enherbés – sourceSETRA : MES - 50-60%, Plomb - 65-75%, Zinc – 60-70%, Hydrocarbures totaux – 50-70, DBO5 & DCO – 40-60.De plus, la mise en place <strong>sur</strong> le réseau pluvial de grilles dont l’écartement peut varier de 10 à 100 mmpermettra d’éliminer les particules les plus grossières. Un entretien de ces dernières sera réalisérégulièrement pour éviter tout colmatage, qui nuirait au bon écoulement des eaux pluviales. Mise en place de débourbeurs séparateursDans le cadre d’une zone d’activités et suivant les activités exercées par les futures entreprises, il serapositionné un débourbeur-séparateur <strong>sur</strong> chaque lot susceptible de généré une pollution avant le rejet<strong>sur</strong> le réseau de collecte (inscrit dans le règlement de la ZA – lot envisageant plus de 1 000 m² de<strong>sur</strong>face imperméabilisées de stationnement ou voirie, mise en place d’une aire de lavage, …). Leprincipe est de retenir les résidus d’hydrocarbures, flottants ou lourds, à la source de façon à ne pas polluer lefutur réseau d’eaux pluviales aval.Les caractéristiques techniques des parties débourbeur et séparateur varient en fonction des constructeurs.Les données de base qui devront être fourni au prestataire seront : Le débit nominal à traiter, La classe de qualité du rejet. On retiendra la classe d’appareil permettant d’obtenir, en sortie, une teneur enhydrocarbures totaux ne dépassant pas 5 mg/l, Les caractéristiques de l’impluvium collecté : parking, aire de lavage, … Selon le cas, il faudra privilégier soit lapartie débourbeur soit la partie séparateur.Les rendements épuratoires de ces dispositifs montrent souvent une efficacité moyenne à l’échelle d’uneannée (50% <strong>sur</strong> les hydrocarbures totaux ou <strong>sur</strong> les MES). Toutefois, en les positionnant <strong>sur</strong> chaque lotsusceptible de générer une pollution, on maximise leurs efficacités puisqu’on traite la pollution à la source cequi limite les phénomènes de re-largage.Page n°45