Document PDF - Réseau québécois des villes et villages en santé

Évaluation d’un projet de prévention de la criminalité dans la MRC de La Mitistient à être une structure d’aide dans le travail de la coordonnatrice, tout en respectant lepouvoir décisionnel de la Table.Un autre fait marquant de cette période est le départ de la première coordonnatrice qui vientralentir les travaux de la Table. Ce départ emmène la MRC à se questionner sur le profilidéal que devrait avoir la personne ressource pour mener le dossier. De plus, il révèlel’importance d’une permanence compétente et autonome sur le terrain de manière à garderla motivation des membres de la Table qui ont trouvé un peu long et ardu le travail deréflexion sur le rôle de la Table et sur le diagnostic local qui tarde à être réalisé. Les acteurslocaux pensant en effet qu’il était primordial d’arriver à des actions concrètes le plusrapidement possible pour pouvoir améliorer la sécurité dans les milieux de vie. Néanmoins,grâce à l’autonomie de plus en plus marquée de la Table de concertation et à la présence dugroupe de travail, les travaux se sont maintenus malgré l’absence d’une coordination localeentre juin 2005 et septembre 2005, date d’embauche d’une nouvelle coordonnatrice.Les deux premières années du projet auront été celles de l’appropriation du projet par lesacteurs locaux et de la mise en place de la structure principale de gestion du projet, la Tablede concertation. Toutefois, au regard des activités à réaliser telles que précisées dans leprotocole d’entente, nous remarquons qu’au terme de ces deux ans, le projet pilote de laMRC de La Mitis accuse près d’un an de retard sur les objectifs à atteindre.D’après l’entente, la première année (2003 à 2004) devait s’achever avec la mise en placed’une Table de concertation active et la deuxième année (2004 à 2005), avec un diagnosticet un plan d’intervention réalisés (Annexe C). Or, nous constatons qu’au bout de l’année 1(2003 à 2004), la Table de concertation s’installait à peine, reportant ainsi sur la deuxièmeannée son questionnement sur sa raison d’être et sur ses modalités de fonctionnement. Auxtermes de l’année 2, le diagnostic local n’est toujours pas réalisé. En analysant ces deux ansnous remarquons qu’il y aura eu :- sept mois (février 2003 à août 2003) entre le début du projet et l’embauche d’unecoordonnatrice,- huit mois (septembre 2003 à mai 2004) entre son entrée en fonction et la naissance de laTable de concertation et,- près d’un an pour la réalisation de sa raison d’être (mai 2004 à juin 2005).Par conséquent, à l’embauche d’une seconde coordonnatrice en septembre 2005, il ne resteplus qu’un an au projet avant la fin de son financement prévu en décembre 2006 pourréaliser et le diagnostic et le plan d’action.Concernant l’encadrement assuré par le RQVVS, il faut mentionner que la présence assiduede son intervenante a été un soutien important pour éviter au projet de s’essouffler, à causenotamment du temps qu’a pris l’appropriation du projet par le milieu et de la difficulté dedéfinir le mandat de la Table. Les membres de la Table reconnaissent la pertinence de cetencadrement à travers la présence de l’intervenante aux réunions tant de la Table que dugroupe de travail où elle apportait éclaircissements et aide relativement aux buts fixés.14 Réseau québécois de Villes et Villages en santé