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2004/03/24 Mercredi : LIMPARTIAL : LIMPARTIALLIMPARTIAL

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MERCREDI<br />

<strong>24</strong> MARS <strong>2004</strong><br />

PAGE<br />

RÉCRÉATION 18<br />

L’IMPARTIAL<br />

Sam Fisher ouvre la boîte de Pandore<br />

Jeux vidéo � L’agent secret le plus furtifsort de l’ombre et reprend du service sur Xbox<br />

dans «Splinter Cell: Pandora Tomorrow». Plus de réalisme, plus d’action et plus de joueurs<br />

Par<br />

Pascal Tissier<br />

Sam Fisher est certainement<br />

l’espion qui sait le<br />

mieux exploiter les effets<br />

d’ombre et de lumière<br />

pour progresser avec la plus<br />

grande discrétion. Et quand<br />

les décors sont trop éclairés à<br />

son goût, l’agent spécial n’hésite<br />

pas à dégainer son arme<br />

pour tirer sur les ampoules et<br />

autres tubes néon. C’est que<br />

notre ami est parfaitement<br />

équipé pour se déplacer dans<br />

le noir le plus complet. Un<br />

vrai chat en somme…<br />

«Pandora Tomorrow» est le<br />

titredecedeuxièmeopusde<br />

«Splinter Cell» qui, comme<br />

pour l’épisode initial, sort en<br />

primeur – dès demain – sur<br />

Xbox (une exclusivité toute<br />

provisoire, bien sûr).<br />

Nouveaux mouvements<br />

Cette nouvelle mission démarre<br />

en Indonésie, où des terroristes<br />

s’installent dans l’ambassade<br />

américaine en prenant<br />

de nombreux otages. En introduction,<br />

une petite séquence<br />

cinématique pour poser les bases<br />

du scénario et l’on se retrouve<br />

avec Sam à l’orée de la<br />

jungle. Cette fois, on entre directement<br />

dans le vif de l’action<br />

sans passer par la «case»<br />

apprentissage. Enfin presque,<br />

car des sous-titres s’affichent<br />

pour nous rappeler les commandes<br />

à effectuer pour amener<br />

Sam à grimper, à sauter ou<br />

àsesuspendre.<br />

On retrouve la palette de<br />

mouvements qui en a émerveillé<br />

plus d’un dans le premier<br />

volet, mais avec un niveau<br />

d’agilité nettement supérieur.<br />

Ainsi, lorsque Sam est collé dos<br />

au mur et qu’une porte-fenêtre<br />

se présente, il peut effectuer<br />

un «SWAT Turn» (180 degrés)<br />

pour passer d’un mur à l’autre<br />

dans un mouvement très spectaculaire.<br />

Autre amélioration:<br />

lorsque Sam est suspendu par<br />

les pieds à une poutre, il peut<br />

utiliser son arme la tête en bas.<br />

Et l’on ne va pas détailler la<br />

nouvelle technique du grand<br />

écart entre deux murs qui permet<br />

d’atteindre le sommet<br />

d’un obstacle. Il est aussi possible<br />

d’escalader des bâtiments<br />

en utilisant un grappin. On en<br />

passe et des meilleurs. Mais il<br />

est évident que l’agilité de Sam<br />

Fisher a été améliorée pour atteindre<br />

un niveau de réalisme<br />

incroyable.<br />

Noir c’est noir<br />

Dans sa première «escapade»,<br />

Sam Fisher était comme invisible<br />

dans les zones d’ombre mais,<br />

grâceàseslunettesinfrarouges,<br />

il y voyait comme en plein jour.<br />

Dans «Pandora Tomorrow», ce<br />

principe est encore mieux exploité:<br />

les environnements sont<br />

encore plus sombres, comme<br />

peints d’un noir d’encre. La vision<br />

infrarouge est donc devenue<br />

un élément important du<br />

jeu, un peu au détriment de la<br />

vue thermique (qui reste essentielle<br />

pour localiser les sentinelles<br />

ou les mines).<br />

Et même si la noirceur prédomine<br />

(la nuit il n’y a pas que<br />

les chats qui sont gris!), les développeurs<br />

n’ont pas lésiné sur<br />

les couleurs. Ces dernières apparaissent<br />

de manière plus subtile<br />

dans de somptueux effets<br />

de lumière.<br />

L’ambiance sonore est également<br />

très importante. Selon les<br />

niveaux, le son est essentiel, notamment<br />

pour repérer «à<br />

l’oreille» la proximité d’un en-<br />

Par<br />

Frédéric Maire<br />

Nombre d’entre nous<br />

ne possède, du «Livre<br />

de la Jungle», que la<br />

connaissance du dessin animé<br />

de Walt Disney (sorti en<br />

1967), l’un des derniers de la<br />

grande époque, avec ses singes,<br />

son ours Baloo dansant,<br />

la panthère Bagheera, le tigre<br />

ShereKhanouKaleserpent<br />

sournois (qui est en fait, à<br />

l’origine, un personnage positif).<br />

Seulslespluséruditsauront<br />

en effet lu les deux «Jungle<br />

Books» écrits (entre 1894 et<br />

1895) par Rudyard Kipling, né<br />

à Bombay en 1865, prix Nobel<br />

de littérature en 1907, et formidable<br />

poète de l’aventure,<br />

de l’enfance et de l’initiation<br />

(«Kim», «Capitaine courageux»).<br />

Enfin, la confusion s’installe<br />

souvent entre toutes les variations<br />

existantes autour du mythe<br />

de «l’enfant sauvage»<br />

adopté et élevé par des ani-<br />

nemi selon le bruit de ses pas.<br />

A l’inverse, il faut éviter que<br />

Sammarchesurdesdébrisde<br />

verre ou des feuilles de papier.<br />

Les ennemis ont aussi les<br />

oreilles sensibles. Autre effet<br />

sonore intéressant, cette possibilité<br />

de siffler pour attirer l’attention<br />

d’un garde. A noter<br />

que l’intelligence artificielle<br />

des ennemis est encore plus aiguisée,<br />

ce qui augmente d’autant<br />

la difficulté des missions.<br />

Excellent!<br />

Un mode multijoueurs<br />

Si le mode solo de «Splinter<br />

Cell: Pandora Tomorrow» possède<br />

tous les atouts pour combler<br />

une seconde fois ses fans,<br />

il se pourrait bien que ceux-ci<br />

soient aussi éblouis par son<br />

mode multijoueurs.<br />

maux, qu’il s’agisse du film homonyme<br />

de François Truffaut<br />

ou de la saga des innombrables<br />

Tarzan.<br />

Relire les livres<br />

de la jungle<br />

Tous deux nés en 1953, le<br />

prolifique scénariste Stephen<br />

Desberg, formé par Maurice<br />

Tillieux et collaborateur de<br />

Will ou de Colman (pour<br />

«Billy the Cat») et le dessinateur<br />

Johann de Moor (fils de<br />

Bob) sont camarades d’écoles.<br />

Ils ont ensemble redonné<br />

vie à Quick et Flupke avant de<br />

concevoir l’incroyable agent<br />

secret «Pi 3,1416», plus communément<br />

appelé «La Vache»,<br />

dont les aventures animalières<br />

et écolos leur ont<br />

valu une reconnaissance internationale.<br />

Le désir de relire l’œuvre de<br />

Kipling et de lui redonner en<br />

quelque sorte ses lettres de noblesse<br />

est un vieux rêve de<br />

Desberg. Qui s’y attelle ici en<br />

compagniedeDeMoorpour<br />

les story-boards et les crayon-<br />

Ce dernier, accessible uniquement<br />

par réseau LAN (réseau<br />

local) ou via le Xbox Live,<br />

ne fait pas seulement figure de<br />

simple bonus. Dans un premier<br />

temps, il faut sélectionner<br />

son camp: celui des mercenaires<br />

ou celui des espions. A chaque<br />

camp une prise en main<br />

Ils ont gagné!<br />

Le sort a désigné les<br />

vainqueurs de notre<br />

dernier concours.<br />

Oriane Sottas, de La<br />

Chaux-de-Fonds, et Ken<br />

Houlmann, de Tramelan,<br />

ont gagné une soucoupe<br />

volante télécommandée<br />

«Air-Master UFO». /réd<br />

Le retour de l’enfant sauvage<br />

BD � Desberg et De Moor, les géniteurs de «La vache», revisitent avec Reculé<br />

«Le livre de la jungle» de Kipling et le mythe de Mowgli. Magnifique!<br />

nés, et de leur cadet Henri Reculé<br />

(auteur avec Desberg du<br />

«Crépuscule des anges» et de<br />

la série «Les immortels»).<br />

Prévue en cinq tomes, cette<br />

relecture s’avère plus que passionnante.<br />

Le premier volume<br />

qui vient de paraître,<br />

simplement intitulé<br />

«L’homme», nous fait découvrir<br />

un «livre de la jungle» où<br />

l’homme se place au centre<br />

d’un univers naturel régi par<br />

les animaux. L’aventure commence<br />

en fait par un flashback:<br />

Mowgli, devenu vieux,<br />

revient s’installer dans la forêt<br />

de son enfance, désormais civilisée,<br />

bien différente d’hier,<br />

pour revisiter à son tour son<br />

propre passé.<br />

De l’homme à l’animal<br />

A partir du regard de<br />

«l’homme», c’est toutefois<br />

l’animal que Desberg nous<br />

montre. Un animal sauvage<br />

qui va accepter qu’un petit<br />

d’homme puisse survivre et<br />

croître au sein même de ceux<br />

que, normalement, il chasse et<br />

qui lui est propre. Alors que les<br />

mercenaires se jouent en vue<br />

subjective, les espions, quant à<br />

eux, se manient (comme pour<br />

le mode solo) en vue à la troisième<br />

personne. Les mercenaires<br />

sont chargés de défendre<br />

une base, alors que les espions<br />

vont devoir s’infiltrer dans la<br />

base pour pirater des données<br />

informatiques.<br />

Ne voulant probablement<br />

pas tomber dans un système basiqueoùlebutseraitdetirer<br />

simplement dans le tas, les développeurs<br />

ont jugé bon de limiter<br />

à quatre le nombre de<br />

joueurs par partie.<br />

Encore plus beau<br />

Le scénario de ce second volet<br />

est plus élaboré, les mouvements<br />

des protagonistes sont<br />

beaucoup plus réalistes, les effets<br />

spéciaux visuels et sonores<br />

sont poussés à l’extrême. Bref,<br />

cette «boîte de Pandore» est<br />

pleine de surprises. «Splinter<br />

Cell: Pandora Tomorrow» est<br />

certainement à ce jour le titre<br />

qui exploite au mieux le potentiel<br />

de la Xbox. /PTI<br />

Splinter<br />

à l’œil!<br />

Deux lecteurs peuvent<br />

gagner le jeu<br />

«Splinter Cell: Pandora<br />

Tomorrow» sur Xbox<br />

(avec une surprise!), offert<br />

par Ubisoft Suisse. Pour<br />

participer au tirage au sort<br />

qui désignera les gagnants,<br />

il suffit d’envoyer, jusqu’à<br />

demain jeudi minuit, sur<br />

carte(s) postale(s) uniquement,<br />

vos nom, prénom,<br />

âge et adresse, à «L’Express-L’Impartial»,rubrique<br />

Magazine, Concours<br />

«Splinter Cell: Pandora Tomorrow»,<br />

rue Pierre-à-Mazel<br />

39, 2000 Neuchâtel.<br />

Bonne chance! /pti<br />

dévore. Elevé par les loups,<br />

aidé par une panthère et par<br />

un ours, le petit Mowgli n’est<br />

plus seulement un enfant au<br />

destin rigolo, comme chez<br />

Disney, mais bien un symbole<br />

de la confrontation entre<br />

l’homme et son environnement<br />

naturel.<br />

Fort de leur expérience avec<br />

«La Vache», Desberg et De<br />

Moor donnent enfin aux animaux<br />

une puissance d’évocation<br />

rare, sans tomber dans la<br />

caricature ni dans l’anthropomorphisme<br />

hyperréaliste. «Le<br />

dernier livre de la jungle» est<br />

une magnifique plongée dans<br />

les mystères les plus profond<br />

de l’humanité où les bêtes,<br />

comme des dieux, incarnent<br />

l’affrontement des forces secrètes<br />

de l’existence, le plus brutal,<br />

le plus intime: la vie et la<br />

mort. /FMA<br />

«Le dernier livre de la Jungle»,<br />

tome 1 «L’homme»,<br />

par Desberg, De Moor, Reculé;<br />

éditions Le Lombard,<br />

collection Polyptyque

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