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par Marc GOUTAUDIER, février-mars 2006 (n°335-336), p37-43

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D É C O U V E R T E N ° 3 3 5 - 3 3 6 F É V R I E R - M A R S 2 0 0 6<strong>43</strong>FIGURE 5Orbite « en halo » de la sonde SOHO.La sonde SOHO décrit de largesellipses allongées autour du pointde Lagrange. Le point L1 n'est passtable et de légères correctionssont transmises à la sondetoutes les huit semaines environpour la maintenir sur son orbitedite « en halo ». Sur ce schéma,les proportions des distancesne sont pas respectées. © ESA.SoleilSohoTerrela Terre n'occulte plus régulièrement les astresétudiés, leur observation peut se prolonger etéventuellement se faire en continu. L1, situéentre le Soleil et la Terre, constitue ainsi unemplacement idéal depuis lequel observer leSoleil. Si l'on excepte SOHO, la très célèbresonde qui effectue une surveillance continue duSoleil depuis 1996, le point L1 a accueilli ouaccueille les missions ISEE 3, Wind, ACE,Genesis, toutes dédiées à l'étude de notre étoile.On se rappellera à ce propos la déceptionprovoquée <strong>par</strong> le retour de la mission Genesisen septembre 2004. La sonde, après avoir collectépendant des années des <strong>par</strong>ticules duvent solaire, devait être récupérée dans l'atmosphère<strong>par</strong> l'aviation américaine, mais elles'est écrasée au sol. Situé à l'opposé de laTerre, le point L2 est mis à profit pour desmissions astronomiques et astrométriques.Après Wmap et ses révélations décisives pourla cosmologie, il devrait héberger son successeurPlanck mais aussi les futurs télescopesspatiaux Herschel et James Webb, la missionGaia, satellite astrométrique qui prolongeraavec une bien plus grande acuité le travaild'Hip<strong>par</strong>cos et, dans un futur plus lointain, lamission Darwin.Ce qui semblait ne revêtir qu'un intérêt purementthéorique pour Lagrange se révèle doncriche d'applications quelques siècles plus tard.Aujourd'hui encore, les chercheurs continuentd'étudier et de découvrir des solutions <strong>par</strong>ticulièresau problème des n-corps. Nombreusessont celles qui ont été proposées ces dernièresannées ; leur point commun est de ne s'appliquerqu'à des corps de masses identiques.Ces « chorégraphies », comme on lesappelle, seront-elles un jour observées dansl'Univers ? Connaîtront-elles des applicationspratiques comme les célèbres points deLagrange ?M. G.Titulaire d'un DEA de physique, <strong>Marc</strong>Goutaudier est médiateur scientifiqueau dé<strong>par</strong>tement astronomieastrophysiquedu Palais de la découverte.

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