La récupération des seringues et des aiguilles usagées : une ...

la formation des animateurs de terrains de jeu et l’implantation d’une politique régionale sur larécupération des seringues souillées.Cette politique régionale, toujours en vigueur, précise le rôle des différents intervenants etorganismes concernés. Par exemple :• les organismes communautaires associés aux PES obtiennent gratuitement de la Direction desanté publique les contenants réglementaires, qu’ils peuvent apporter à un centre hospitalierlorsqu’ils sont remplis. La DSP assume les frais de décontamination et d’élimination de cesDBM ;• les CLSC acceptent de récupérer les seringues des UDI et celles qui sont ramassées dansl’environnement par des individus ;• Info-Santé CLSC donne de l’information aux personnes qui trouvent des seringues sur lafaçon sécuritaire de les manipuler et sur le moyen de s’en débarrasser.La politique comprend aussi un mécanisme de signalement des incidents ou de la présence deseringues (appel d’Info-santé à la DSP) ainsi qu’une procédure d’intervention à la suite d’unsignalement (appel de la DSP au secteur des travaux publics des municipalités ou aux travailleursde rue afin qu’ils se rendent sur place pour récupérer ces seringues). Le tout permet à la DSP detracer un portrait de la réalité et de mieux cibler ses interventions de prévention.7.4 Le comité de concertation pour la réduction des seringues à la traîne dansl’environnement à MontréalDeux ans après son lancement officiel, la coalition regroupant la Ville de Montréal, la directionde santé publique, des CLSC et des organismes communautaires, formée pour remédier à laprésence de seringues dans l’environnement, estimait que la situation avait évolué positivement.Plusieurs mesures et procédures ont été mises en place de manière à réduire le nombre deseringues dans l’environnement et le risque qu’elles représentent pour la population, notamment :• l’identification d’un répondant unique (Service des travaux publics de la ville de Montréal)accessible 24 heures sur 24 pour le ramassage rapide des seringues signalées sur la voiepublique ;• l’augmentation substantielle du nombre de parcs faisant l’objet de corvées systématiques derécupération par le Service des parcs ;• l’installation d’un nombre croissant de collecteurs extérieurs sécuritaires et fonctionnels dansles zones considérées plus problématiques ;• l’intensification des messages d’élimination sécuritaire auprès des usagers des PES ;• la distribution de contenants de récupération sécuritaires pour les UDI ;• la multiplication des messages préventifs à la population et à certains groupes à risque ;• un meilleur monitorage des seringues distribuées et récupérées ;• l’intégration dans les procédures d’Info-santé des mesures à prendre lorsque des seringues sonttrouvées dans l’environnement 45 .45. COMITÉ DE CONCERTATION POUR LA RÉDUCTION DES SERINGUES À LA TRAÎNE DANSL’ENVIRONNEMENT À MONTRÉAL, État de situation à l’hiver 2003, 3 avril 2003, p.1.45