ochures ou autres) sur les moyens de prévenir les infections <strong>et</strong>, éventuellement, diverstraumatismes susceptibles de laisser <strong>des</strong> séquelles permanentes.Le service de récupération <strong>et</strong> d’élimination <strong>des</strong> <strong>seringues</strong> usagées devrait aussi être offert par lesCLSC aux organismes communautaires (p. ex. refuges pour itinérants, maisons de je<strong>une</strong>s,groupes de soutien en toxicomanie) qui, sans faire partie <strong>des</strong> PES, récupèrent parfois <strong>des</strong><strong>seringues</strong> dans leurs locaux ou aux alentours. Précisons que la contribution exigée <strong>des</strong> CLSC nes’étendrait pas à la récupération <strong>des</strong> <strong>seringues</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> <strong>aiguilles</strong> utilisées à <strong>des</strong> fins professionnellespar tous les p<strong>et</strong>its producteurs privés de DBM (soins infirmiers à domicile, centres d’hébergementprivés, <strong>et</strong>c.), pas plus que les CLSC ne seraient tenus de leur fournir les contenantsréglementaires.Plus <strong>des</strong> deux tiers <strong>des</strong> CLSC qui ont répondu à notre enquête considèrent que la récupération,l’entreposage <strong>et</strong> l’élimination sécuritaires de <strong>seringues</strong> provenant de l’extérieur (UDI, PES,autosoins <strong>et</strong> <strong>seringues</strong> trouvées dans l’environnement) sont <strong>des</strong> responsabilités que devraientassumer les CLSC en général. Dans les mêmes proportions, ils réclament l’augmentation oumême l’existence de budg<strong>et</strong>s à c<strong>et</strong>te fin. Rappelons à ce suj<strong>et</strong> que les CLSC peuvent soitacheminer leurs DBM non anatomiques pour traitement <strong>et</strong> élimination aux hôpitaux munisd’autoclaves (qui, dans bien <strong>des</strong> cas, font maintenant partie du même établissement), soit recouriraux services de l’entreprise privée, en bénéficiant <strong>des</strong> tarifs négociés par les services d’approvisionnementen commun.• les cliniques spécialisées dans le traitement de certaines maladiesLes cliniques spécialisées dans le traitement de certaines maladies telles que le diabète, lasclérose en plaques <strong>et</strong> l’insuffisance rénale sont généralement intégrées à un centre hospitalier ouà un centre de santé qui produit lui-même de gran<strong>des</strong> quantités de DBM. Les CH peuvent déjàcompter sur du personnel affecté à la gestion de ces DBM. De plus, les CH sont équipés d’unautoclave ou ils confient leurs DBM à l’entreprise privée spécialisée en bénéficiant <strong>des</strong> tarifsconvenus avec les services d’approvisionnement en commun. Dans le contexte où les contenantsréglementaires seraient fournis gratuitement aux patients, il nous semble raisonnable d’exiger queles cliniques spécialisées dans le traitement de maladies qui requièrent <strong>des</strong> autosoins au moyen <strong>des</strong>eringues <strong>et</strong> d’<strong>aiguilles</strong> soient tenues d’offrir le service de récupération <strong>et</strong> d’élimination <strong>des</strong><strong>seringues</strong> usagées.• les pharmacies communautairesOn trouve actuellement au Québec quelque 1600 pharmacies communautaires (c.-à-d. autres quecelles <strong>des</strong> hôpitaux). Certaines d’entre elles comptent plusieurs points de service. Cela fait de lapharmacie un lieu facilement accessible pour la plupart <strong>des</strong> gens. Normalement, c’est à lapharmacie que les patients achètent les <strong>seringues</strong>, les <strong>aiguilles</strong> <strong>et</strong> les lanc<strong>et</strong>tes qu’ils utilisent pourleurs autosoins. Ils y achètent également leurs médicaments injectables.Certains pharmaciens offrent déjà le service de récupération <strong>des</strong> <strong>seringues</strong> à leur clientèle,souvent sans le publiciser. Tous les pharmaciens que nous avons rencontrés se reconnaissent <strong>une</strong>certaine responsabilité dans la récupération <strong>des</strong> <strong>seringues</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> <strong>aiguilles</strong>. Cependant, la plupartconsidèrent qu’ils n’ont pas à assumer les coûts <strong>des</strong> contenants pour DBM piquants <strong>et</strong> tranchantsni les coûts de collecte, de traitement <strong>et</strong> d’élimination de ces DBM. <strong>La</strong> récupération <strong>des</strong>médicaments périmés, à laquelle ils sont tenus de collaborer par leur code de déontologie, est <strong>une</strong>75
esponsabilité qu’ils jugent déjà lourde. Par ailleurs, certains ont <strong>des</strong> réticences à s’affichercomme un lieu où les UDI peuvent apporter leurs <strong>seringues</strong>, pour <strong>des</strong> raisons déjà énoncées.Tant l’Ordre <strong>des</strong> pharmaciens du Québec que l’Association québécoise <strong>des</strong> pharmacienspropriétaires considèrent que « ceux qui vendent <strong>des</strong> <strong>seringues</strong> devraient les récupérer ».Dans le contexte où les contenants réglementaires seraient fournis gratuitement aux patients <strong>et</strong>dans la mesure où les pharmaciens n’auraient pas à assumer les frais d’élimination <strong>des</strong> <strong>seringues</strong><strong>et</strong> <strong>des</strong> <strong>aiguilles</strong> récupérées, le groupe de travail estime que tous les pharmaciens devraient êtr<strong>et</strong>enus d’accepter les <strong>seringues</strong> <strong>et</strong> les <strong>aiguilles</strong> usagées qui leur seraient apportées par les individus,clients ou non.• les organismes communautaires engagés dans l’échange de <strong>seringues</strong>Les organismes communautaires qui oeuvrent auprès <strong>des</strong> UDI offrent déjà, avec le soutien <strong>des</strong>directions de santé publique, le service de récupération <strong>des</strong> <strong>seringues</strong>. Ils déploient <strong>des</strong> effortsimmenses pour inciter les UDI à rapporter leurs <strong>seringues</strong> usagées. Certains leur fournissent <strong>des</strong>contenants réglementaires dans différents formats répondant à leurs besoins. Quelques-uns ontinstallé <strong>des</strong> collecteurs de <strong>seringues</strong> à l’extérieur de leurs locaux.Des organismes communautaires nous ont dit qu’ils recevaient parfois <strong>des</strong> <strong>seringues</strong> apportéespar <strong>des</strong> diabétiques qui ne trouvaient pas d’endroit où s’en débarrasser de façon sécuritaire. <strong>La</strong>responsable d’un salon de tatouage nous a aussi dit qu’elle apportait ses contenants d’<strong>aiguilles</strong>usagées à un organisme communautaire.Il est entendu que les organismes communautaires qui oeuvrent auprès <strong>des</strong> UDI continueront àoffrir <strong>des</strong> services essentiellement à c<strong>et</strong>te clientèle. Nous estimons cependant qu’ils ne devraientpas refuser les <strong>seringues</strong> ou les <strong>aiguilles</strong> utilisées à d’autres fins domestiques (p. ex. autosoins).• Les collecteurs de <strong>seringues</strong> installés dans <strong>des</strong> lieux publicsDes collecteurs de <strong>seringues</strong> sont installés dans divers lieux publics, surtout à Montréal, qui encompte 25. L’entr<strong>et</strong>ien de ces collecteurs est sous la responsabilité respectivement de la Ville deMontréal (7), de l’UQAM (3), d’organismes communautaires (7), de CLSC (6), d’un pharmacien<strong>et</strong> de la Direction de santé publique de Montréal. On trouve quelques-uns de ces collecteurs dansd’autres villes, par exemple, à l’entrée d’un hôpital ou près <strong>des</strong> locaux d’un organismecommunautaire. D’autres municipalités ont manifesté leur ouverture ou leur intérêt à ce que d<strong>et</strong>els équipements soient installés aux endroits problématiques.Plusieurs personnes consultées représentant <strong>des</strong> milieux aussi diversifiés que les pharmacies, lesorganismes communautaires, les directeurs de police <strong>et</strong> Services médicaux Med-Tech ont suggérél’augmentation du nombre de collecteurs de <strong>seringues</strong> dans les lieux publics comme moyen deréduire le nombre de <strong>seringues</strong> qui se r<strong>et</strong>rouvent à <strong>des</strong> endroits inappropriés.Ce dispositif n’est toutefois pas <strong>une</strong> panacée. Pour <strong>une</strong> utilisation optimale, il doit être installé àun endroit approprié. Il faut qu’<strong>une</strong> personne soit responsable de son entr<strong>et</strong>ien : changer lescontenants <strong>et</strong> ramasser les <strong>seringues</strong> qui peuvent se r<strong>et</strong>rouver à l’extérieur du contenant, le tout en76
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