Palaiseau mag' n°154 - Avril 2011 - Ville de Palaiseau

E n v i r o n n e m e n t> P h y t ’ e a u x C i t é sContre le désherbageaux produits chimiquesDès avril, les pieds d’un grand nombre d’arbres de la ville seront entourés derésine. Une méthode naturelle qui évite l’utilisation de produits chimiques pourdésherber et s’inscrit dans la charte Phyt’eaux Cités.En 2010, les Palaisiens ont pudécouvrir les copeaux de bois aupied des arbustes et les coquesde cacao dans les massifs (cf.photo), deux méthodes permettantde réduire l’utilisation deproduits phytosanitaires, soit depesticides.Dèsavril,lespiedsd’arbresseront eux aussi traités demanière naturelle pour éviter lapousse de mauvaises herbes.Commelescopeauxoulescoques,lemélangedegraviersetderésinenaturelle coulé au pied des arbreslaisse pénétrer l’eau et préservedonc l’humidité du sol. «Grâce àla résine, les agents n’auront plusbesoin de désherber régulièrement,précise David Bodet, adjoint aumaire chargé de l’espace public.C’est donc un investissement dedépartpourdeséconomiesàterme.En outre, c’est plus esthétique etmoins dangereux pour les piétonscar il n’y a plus de fosses autourdes arbres.»À la suite des arbres de l’avenuede la République, qui ont bénéficiéde résine en 2010, ceux del’avenue du 8-Mai-1945, du boulevardDiderot et du chemin deVauhallan seront concernés dèsavrilparcetteméthodeécologique.De la résine à laprotection de l’eauEn 2008, en signant la chartePhyt’eaux Cités, la Ville s’estengagée à protéger l’eau et lesnappes phréatiques par la limitationdes produits phytosanitaires.Entre 2010 et 2011, la Ville aainsi réduit la consommation detels produits de 30%. Elle tented’obtenir le second pétale dutrèfle à quatre feuilles, symbolede la lutte contre les pesticides.«Les collectivités territoriales sontles deuxièmes pollueurs après leJardinez écolosecteur agricole, rappelle MichelRouyer, adjoint au maire chargéde l’aménagement durable et del’environnement. On éradique lanature en ville avec des produitstoxiques qui s’écoulent ensuitedans nos nappes phréatiques. Nousinvitons les jardiniers amateurs àutiliser des méthodes biologiques[lire encadré].»• Préserver l’humidité du sol et faire obstacle aux plantes indésirables :Toutes sortes de végétaux secs peuvent être utilisés comme paillis (feuilles,tontes de pelouses, tiges des fleurs et tailles de haies, broyées si besoin àl’aide d’une tondeuse).• Faire son compost : Cela permet de recycler les déchets du jardin et de lacuisine (herbe tondue, épluchures, fruits pourris, filtres à café, coquillesd’œufs). Chaque nouvel apport doit être mélangé avec les déchets déjàprésents. Au bout de quelques mois, le compost peut être utilisé commefertilisant naturel.• Mélanger les cultures : Chaque plante attirant des espèces particulièresd’insectes, les changer de parcelle d’année en année et mélanger lescultures dans un même plant permet de limiter les maladies et l’utilisationde pesticides.• Utiliser des produits naturels.> P r i n t e m p s d e l ’ e n v i r o n n e m e n t / S o i r é e d e c l ô t u r eOGM : un choix de sociétéC’est sous ce titre évocateur que le chercheur Christian Vélot animera le8 avril la soirée de clôture du Printemps de l’environnement, à l’issue de laprojection du film Severn, la voix de nos enfants. Venez vous informer etdébattre des choix possibles en matière d’alimentation mondiale.> C o l l e c t e s é l e c t i v eChristian Vélot animera le débat.Le syndicat mixte d’ordures ménagères (Siom) de lavallée de Chevreuse a été récompensé par trois foisen 2010 pour ses efforts menés en termes d’améliorationde la collecte sélective.Le label QualiTri et le label QualiPlus, décerné par Éco-Emballages et l’Ademe (agence de l’environnement etde la maîtrise de l’énergie), couronnent l’ensembledes actions menées depuis 2008 par le Siom poursatisfaire les habitants, maîtriser les coûts, améliorerles performances de tri et les conditions d’hygiène etde sécurité des agents, réduire les impacts environnementaux.Rendez-vous au Cinépal’ le8 avril pour une soirée autourdes enjeux sociétaux et environnementauxde demain… quise préparent dès aujourd’hui.La soirée débutera par la projectiondu documentaire Severn, lavoix de nos enfants de Jean-PaulJaud. Ce film poignant suit la viede Severn Cullis-Suzuki qui, àl’âge de 12 ans, avait interpelléles chefs d’État lors du sommetde la terre à Rio en 1992 surla situation humanitaire et écologiquedelaplanète.Onlaretrouveaujourd’hui, âgée de 29 ans,attendant son premier enfant…Le film s’articule entre sonportrait et des exemples d’actionsmenées de par le mondepar des personnes impliquéesdans la protection de l’environnement.«Il démontre que chacunpeut agir à son niveau, sans mêmeattendre des actions concertées auniveau mondial», expliqueMichel Rouyer, adjoint au maireen charge de l’aménagementdurable et de l’environnement.Le Siom primé pour ses actionsChristian Vélot, docteur enbiologie et maître de conférencesen génétique moléculaireà l’université Paris Sud XI,animera le débat qui suivra surle thème «OGM : une questionde société». Ce scientifique,membre d’un institut indépendantétudiant les OGM, le Criigen(comité de recherche etd’information indépendantes surle génie génétique), viendra vousparler de leur impact sur lasociété et l’environnement ainsique des alternatives possibles. Ondit de plus l’orateur captivant…Vendredi 8 avril à 19h30 au Cinépal’(18 avenue du 8-Mai-1945)Entrée gratuiteRenseignements et réservations :01 69 31 56 20Le Siom est aussi la seule collectivité à avoir remportéau niveau national le Trophée Éco-Emballages,qui vient récompenser sa récente démarche d’optimisationdes collectes.«Recevoir ces distinctions n’aurait pas été possiblesans l’implication des habitants, et notamment desPalaisiens, à l’effort de tri : l’intérêt de ces démarchespour la sauvegarde de la planète est de mieux enmieux compris et suivi. Nous leur dédions ces récompenses»,conclut David Bodet, adjoint au maire etvice-président du Siom.10 P a l a i s e a u m a g ’ - A v r i l 2 0 1 1P a l a i s e a u m a g ’ - A v r i l 2 0 1 111