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Palaiseau mag' n°154 - Avril 2011 - Ville de Palaiseau

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D o s s i e rUn budget maîtriséFonctionnementInvestissementDépenses : 52,9M€Dépenses <strong>de</strong> personnel23,8M€Intérêts <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte1,7M€Amortissement et provisions1,3M€Subventions aux associations et CCAS2M€Autres dépenses (frais <strong>de</strong> fonctionnement<strong>de</strong>s services, fournitures, comman<strong>de</strong>s…)10,7M€Excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> fonctionnement0,8M€Remboursement <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte3,6M€Programme d’investissement municipal(hors reports et avec fonds <strong>de</strong> concours)6,6M€Dépenses diverses0,5M€Reports 20101,9M€Lors du conseil municipal du30 mars, le budget a été fixé à52,9 millions d’euros, dont40,3 millions en fonctionnementet 12,6 en investissement. «Unbudget d’investissement supérieurà celui <strong>de</strong> l’exercice précé<strong>de</strong>nt,souligne le député-maire FrançoisLamy, et ce dans un contexteRecettes : 52,9M€Fiscalité (taxe d’habitation, taxes foncières,droits <strong>de</strong> mutation, taxe sur l’electricité,attribution <strong>de</strong> compensation <strong>de</strong> la Caps)23M€Dotations (État, département Caf)9M€Participation <strong>de</strong>s familles aux activitéset services4,4M€Recettes diverses2,2M€Résultat antérieur1,7M€Virement <strong>de</strong> la section <strong>de</strong> fonctionnement0,8M€Autres ressources (cessions <strong>de</strong> bâtiment,terrains, ressources propres, etc)hors reports7,6M€Subventions perçues0,5M€Emprunt3,2M€Reports 20100,5M€<strong>de</strong> désengagement <strong>de</strong> l’État trèssensible.»Baisse <strong>de</strong>s dotationsDans le cadre <strong>de</strong> la réduction <strong>de</strong>sdéficits <strong>de</strong> l'État et <strong>de</strong> la maîtrise<strong>de</strong>s dépenses publiques, la loi <strong>de</strong>programmation <strong>de</strong>s financespubliques <strong>2011</strong> a prévu <strong>de</strong> gelerpendant trois ans les dotationsen faveur <strong>de</strong>s collectivités territoriales.La dotation globale <strong>de</strong> fonctionnement(DGF), principale dotation<strong>de</strong> l’État versée à la <strong>Ville</strong>,est fixée cette année à 6,3 millionsd’euros, soit au même niveauqu’en 2010. «Depuis 2001, la DGFne suit pas l’inflation, préciseDaniel Lapersonne, conseillermunicipal délégué aux finances.Or en prenant en compte le tauxd’inflation calculé en fonction dupanier <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong>smaires*, le manque à gagnercumulé <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> en dix ans est<strong>de</strong> 5,2 millions d’euros.» Régions,conseils généraux et Caf (Caissed’allocations familiales) réduisentaussi leurs subventions.Une gestion rigoureuse <strong>de</strong>sfinancesEn dépit <strong>de</strong> ce contexte difficile,et parce que les emprunts«pèsent sur les générations futures,l’équipe municipale gar<strong>de</strong>pour priorité la maîtrise <strong>de</strong> la<strong>de</strong>tte», précise Daniel Lapersonne.Entre fin 2000 et fin2010, l’encours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte adiminué <strong>de</strong> 4,5 millions «soitplus d’un quart en tenant compte<strong>de</strong> l’inflation basée sur le panier<strong>de</strong>s maires*».Pour un service publicrenforcé«La <strong>Ville</strong> ne supprimera pas <strong>de</strong>postes ; au contraire, pour garantirun bon niveau <strong>de</strong> service public,elle embauchera notamment <strong>de</strong>sassistantes maternelles afin <strong>de</strong>créer une dizaine <strong>de</strong> places encrèche», a fait savoir le députémaire.Cependant, le volume <strong>de</strong>la masse salariale reste contenu.«Le transfert <strong>de</strong> compétences à laCaps (communauté d’agglomérationdu plateau <strong>de</strong> Saclay), commepour les voiries le 1 er janvier <strong>2011</strong>,sera aussi un moyen pour la <strong>Ville</strong><strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s économies à moyenet long termes», précise DanielLapersonne.La <strong>Ville</strong> doit donc compter sur sesressources propres pour investir.Elle aurait pu augmenter les tauxcommunaux d’imposition. Eneffet, elle a une partie <strong>de</strong> lamaîtrise <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux taux d’impôts :celui<strong>de</strong>lataxed’habitation,calculéeselon le type <strong>de</strong> logement etLe député-maire François Lamy lors du débatd’orientation budgétaire du 10 mars.prélevée à l’occupant (qu’il soitpropriétaire ou locataire), et celui<strong>de</strong> la taxe foncière, imputable aupropriétaire. «Ces impôts qui nedépen<strong>de</strong>nt pas <strong>de</strong>s revenus sontinjustes, estime Daniel Lapersonne.Nousrepoussonsl’augmentation<strong>de</strong>staux autant que possible,pour préserver au maximum lesPalaisiens déjà largement touchés,dans un contexte <strong>de</strong> crise, par labaisse <strong>de</strong> leurs revenus. De fait, lavaleurlocative<strong>de</strong>slogements,calculéechaque année en fonction d’uncoefficient fixé par l’État, faitaugmenter la taxe d’habitationpayée par les Palaisiens, sans quenous n’ayons réévalué le taux <strong>de</strong>cette taxe (part communale,21,48%).C’estpourcelaque<strong>de</strong>puisdix ans la municipalité <strong>de</strong> gauchen’a pas touché aux taux d’imposition<strong>de</strong>s Palaisiens.»La <strong>Ville</strong> a par ailleurs travaillé surune facturation plus juste <strong>de</strong>sservices municipaux en fonction<strong>de</strong>s revenus. Ainsi les tarifs ontconnu une haussepour les plus hautsrevenus tandis quepour les revenus lesplus bas, ils ontaugmenté moins viteque l’inflation.Les ressourcesd’une villedynamiqueSi la <strong>Ville</strong> peut cetteannée maintenir sonniveau d’investissement, c’est enpartie grâce à la taxe locale d’équipement,dont le versement, <strong>de</strong>uxans après la délivrance du permis<strong>de</strong> construire s’étale sur <strong>de</strong>ux ans.De nombreux permis <strong>de</strong> construireayant été délivrés en 2009,dont ceux <strong>de</strong> grosses opérations(Allen<strong>de</strong>,quartier<strong>de</strong>laMesure),la<strong>Ville</strong> engrange 1 500 000 euros en<strong>2011</strong> à ce titre (contre 500 000euros habituellement).«Depuis dix ans, nous maintenonsun niveau d’investissement importantsans augmenter les taux d’impositioncommunaux, grâce à unegestion rigoureuse <strong>de</strong> nos finances,complète François Lamy.Nous allons tout faire pour trouver<strong>de</strong>s solutions pour les annéesà venir. Ce <strong>de</strong>vrait être possiblegrâce à la Caps, à l’intérêt <strong>de</strong>s entreprisespour la ville, en bref grâceau dynamisme <strong>de</strong> notre territoire.»* Calculé par l’association <strong>de</strong>s maires <strong>de</strong>France(AMF)etlegroupefinancierDexia3 QUESTIONS ÀDaniel Lapersonne,conseiller municipal délégué aux financesQuelles sont les dépensesimportantes en <strong>2011</strong> ?Notre souci est <strong>de</strong> maintenir le niveaud’investissement afin d’assurer unservice public <strong>de</strong> qualité, rempartface à la crise. Parmi les choiximportants <strong>de</strong> dépenses pour <strong>2011</strong> :la construction du terrain <strong>de</strong> footballsynthétique, l’augmentation <strong>de</strong> lasubvention au centre communald’action sociale (CCAS), la poursuite<strong>de</strong>s travaux dans les écoles, lapremière phase <strong>de</strong> rénovation <strong>de</strong> laMJC et l’ouverture du nouveau lieu <strong>de</strong>vie culturel Le Ferry.Les dotations <strong>de</strong> l’État et <strong>de</strong> laCaf baissent. Comment cela serat-ilcompensé pour <strong>2011</strong> ?La <strong>Ville</strong> peut continuer à mener sapolitique d’investissement par unegestion saine <strong>de</strong> ses finances et, cetteannée, grâce aux recettes <strong>de</strong> la taxelocale d’équipement qui est reçue parla commune suite à la délivrance <strong>de</strong>permis <strong>de</strong> construire. De manièregénérale, plus la <strong>Ville</strong> sera dynamique,plus elle pourra bénéficier <strong>de</strong> revenusou <strong>de</strong> retombées financières indirectes(provenant <strong>de</strong>s entreprises, <strong>de</strong> la Caps).Qu’en est-il <strong>de</strong>s tauxd’imposition ?Nous avons privilégié jusqu’àprésent d’autres solutions que lahausse <strong>de</strong>s taux communaux car lasituation économique et sociale <strong>de</strong>sfamilles est aujourd’hui difficile,ainsi que le prouve le nombre <strong>de</strong>dossiers déposés au CCAS.Or, la taxe d’habitation est un impôtinjuste car il ne prend pas encompte les revenus. De plus, mêmesi nous n’avons pas augmenté lestaux d’imposition <strong>de</strong>puis 2001, lesfeuilles d’impôts <strong>de</strong>s Palaisiensindiquent tout <strong>de</strong> même <strong>de</strong>s chiffresà la hausse, à cause <strong>de</strong> larevalorisation <strong>de</strong>s bases fiscalesdécidées par l’État. Nous avonsestimé que cela pesait déjà assez.22P a l a i s e a u m a g ’ - A v r i l 2 0 1 1P a l a i s e a u m a g ’ - A v r i l 2 0 1 1 23

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