si une amélioration significative des paramètres cardio-métaboliques ou des mesures psychosociales aété observée.Les interventions qui combinent deux approches ou plus sont celles qui semblent les plus efficaces etpour lesquelles les données probantes sont les plus solides en ce qui a trait à l’efficacité à court terme(
écent de l’A<strong>ET</strong>MIS [2010]; ce rapport met en évidence, chez les adultes, divers risques pour la santé yétant associés (par ex., vertiges, chute des cheveux, nausées, troubles du rythme cardiaque, lithiasesvésiculaires, et potentiellement décès). Il est raisonnable de penser que des effets semblables, mêmeexacerbés, pourraient être observés chez des enfants ou des adolescents. Les diètes à très basse valeurcalorique semblent donc être associées à divers effets indésirables potentiellement très graves (qualitéde la preuve faible).6.1.1.3 Recommandations des guides de pratique cliniqueLes sept guides de pratique clinique examinés recommandent tous une combinaison d’approchesintégrant une intervention nutritionnelle, la pratique d’activité physique, la réduction des activitéssédentaires et une composante de gestion du comportement [Barton, 2010; SIGN, 2010; August et al.,2008; Lau et al., 2007; Spear et al., 2007; ADA, 2006; NICE, 2006]. De même, ils recommandent tous, defaçon implicite ou explicite, d’impliquer les parents. Aucun de ces guides ne recommande de diète à trèsbasse valeur calorique.Trois guides de pratique plus anciens précisent que les jeûnes modifiés aux protéines ne devraient êtreutilisés que chez des adultes [NHMRC, 2003, AACE/ACE, 1998 et NTFPTO, 1993, dans A<strong>ET</strong>MIS, 2010].L’avis québécois [Lemieux et Thibault, 2011] et le guide canadien [Tremblay et al., 2011a; 2011b] actuelssur la pratique de l’activité physique ou la réduction de la sédentarité présentent des données et desrecommandations visant l’ensemble des enfants et des adolescents indépendamment de leur poids,mais pas directement les jeunes obèses. Dans ce contexte, leurs recommandations peuvent contribuerà la santé et au bien-être des jeunes souffrant d’obésité, mais elles n’ont pas été développées afin defavoriser le traitement de l’obésité. Le guide canadien recommande, pour l’ensemble des jeunes, depratiquer quotidiennement 60 minutes d’activité physique d’intensité modérée à élevée, de restreindrele temps de loisir passé devant un écran à un maximum de deux heures par jour et d’adopter un modede vie physiquement actif (limiter les transports en automobile et le temps assis).6.1.1.4 Apport de l’examen des enjeux psychosociauxL’examen des enjeux psychosociaux a permis de trouver et de décrire des conséquences potentielles,directes et indirectes, du traitement des enfants et adolescents obèses. La méthodologie retenue pourcette section, une revue narrative de la littérature scientifique, ne permet pas toutefois de tirer desconclusions fermes quant au lien de causalité entre le traitement et les effets rapportés.La motivation des jeunes et des parents est apparue comme un facteur lié de façon importante auxrésultats de l’intervention. Par ailleurs, il est possible qu’un échec thérapeutique soit associé à unediminution de l’estime de soi, ou au développement de troubles anxieux, émotifs, affectifs et dépressifs.Il serait également possible qu’ils soient associés à la culpabilisation, à l’exaspération et à la frustrationchez les parents, qu’ils augmentent aussi la stigmatisation parentale et familiale, et qu’ils engendrent ouaccentuent des difficultés de nature conjugale (qualité de la preuve très faible).6.1.1.5 Apport de l’examen des enjeux économiquesPeu d’études portant sur l’efficience des interventions, soit le rapport coût/efficacité ou coût/utilité,sont disponibles, ce qui s’explique notamment par le fait que l’efficacité d’interventions thérapeutiquesde l’obésité des enfants et des adolescents n’est démontrée que depuis relativement peu. Les quelquesétudes disponibles présentent, par ailleurs, une grande hétérogénéité, entre autres au regard de leursapproches méthodologiques, des groupes d’âge considérés et des caractéristiques des interventionsconsidérées, ce qui résulte en une très grande variation dans les rapports coût/efficacité observés.Certains programmes de traitement de l’obésité des enfants et des adolescents se sont toutefois avéréscoût-efficaces lorsque comparés à une autre intervention. Ainsi, trois interventions différentes faisanttoutes appel à une combinaison des trois approches (nutritionnelle, activité physique et gestion ducomportement), telles que le projet STORY réalisé dans un milieu rural américain [Janicke et al., 2009],20
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