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FRANZ BARTELTLE FÉMURDE RIMBAUDromanGALLIMARDParution octobreRoman9782070142682256 pages • 18,50 eFranz BarteltLe fémur de RimbaudMajésu Monroe est brocanteur. Il propose à sa clientè<strong>le</strong> des objets ayant appartenu à descélébrités : un portrait du Christ à la mine de plomb dessiné par un officier romain, unechaussette – trouée – de Rimbaud, et mil<strong>le</strong> autres raretés qui sentent à la fois l’escroquerieet la poésie. Très sûr de sa haute va<strong>le</strong>ur, Majésu rencontre un jour Noème, fil<strong>le</strong> d’un coup<strong>le</strong>richissime, bien décidée à faire payer à ses parents <strong>le</strong>s crimes de la bourgeoisie (Noèmeest devenue communiste, et sa mère a bien souffert de voir Staline la supplanter dans <strong>le</strong>cœur de sa fil<strong>le</strong>). L’amour naît instantanément, basé sur une même haine des riches, unmême penchant pour l’alcool et une même absence de scrupu<strong>le</strong>s : <strong>le</strong> mariage est inévitab<strong>le</strong>.Mais, à la mort accidentel<strong>le</strong> des parents de Noème, <strong>le</strong>s projets du coup<strong>le</strong> tournent court : unénorme héritage est en jeu, et soudain <strong>le</strong> principe de la communauté des biens paraît moinsattrayant. Pire qu’une guerre civi<strong>le</strong>, la guerre conjuga<strong>le</strong> commence. On retrouve ici l’imaginationretorse de Franz Bartelt, sa verve anarchisante et son sty<strong>le</strong> impeccab<strong>le</strong>, pour la plusgrande hilarité du <strong>le</strong>cteur.Jean Clairde l’Académie françaiseLes derniers joursParution octobreEssai9782070142651Sous presseJean Clair a été conservateurdu musée Picasso à Parisjusqu’en 2005. Il est l’auteurde très nombreuses études etessais sur l’art contemporain.J’appartiens à un peup<strong>le</strong> disparu. À ma naissance, il constituait près de 60%de la population française. Aujourd’hui, il n’en fait pas même 2 %.Il faudra bien un jour reconnaître que l’événement majeur du xx e sièc<strong>le</strong> n’aura pasété l’arrivée du prolétariat, mais la disparition de la paysannerie. Ce sont eux, <strong>le</strong>spaysans, qui mériteraient <strong>le</strong> beau nom de « peup<strong>le</strong> originaire » que la sociologieapplique à d’improbab<strong>le</strong>s tribus. En même temps que <strong>le</strong>s premiers moines, ce sonteux qui ont défriché, essarté, créé un paysage, et qu’ils lui ont donné <strong>le</strong> nom de« couture », c’est-à-dire de « culture », ce mot que <strong>le</strong>s Grecs n’avaient pas mêmeinventé : une façon d’habiter <strong>le</strong> monde autrement qu’en sauvage.J’ai tant aimé ce monde d’ici-bas, <strong>le</strong>s choses matériel<strong>le</strong>s, dans <strong>le</strong>ur poids et dans <strong>le</strong>urrugosité, dans <strong>le</strong>ur matière et <strong>le</strong>ur facture, j’ai tant voulu ces biens qu’ont été <strong>le</strong>slivres, <strong>le</strong>s objets d’art, <strong>le</strong>s outils du savoir, et j’ai fini, alors même que je n’en avaisrien, par en acquérir assez pour me juger heureux.J’éprouve aujourd’hui <strong>le</strong> sentiment d’une trahison. »Romancière et essayiste,Marie Ferranti vit à Saint-Florent en Haute-Corse.El<strong>le</strong> a publié aux Éditions<strong>Gallimard</strong> La princesse deMantoue, Grand prix du romande l’Académie française.Dernière parutionUne haine de CorseFolio n° 5578368 pages • 7,70 eMarie FerrantiMarguerite et <strong>le</strong>s grenouil<strong>le</strong>sSaint-Florent, chroniques, portraits et autres histoires« Ce livre n’est pas un roman. S’il fallait <strong>le</strong> définir, ce pourrait êtreune sorte de guide de lieux minuscu<strong>le</strong>s, d’un genre inédit.Je sortais de l’écriture d’Une haine de Corse. L’épopée napoléoniennem’avait emmenée jusqu’aux confins de l’Europe et mêmedu monde. J’étais un peu lasse des voyages : j’éprouvais <strong>le</strong> besoinde revenir chez moi. Il m’a donc pris la fantaisie de circonscrire àla vil<strong>le</strong> de Saint-Florent <strong>le</strong>s récits que je rapporte.Je raconte dans ces pages ce que j’ai vécu, vu et entendu, sansrefuser parfois de me laisser emporter par mon imagination.C’est <strong>le</strong> contraire de la sagesse, symbolisée par un singe aveug<strong>le</strong>,muet et sourd, mais je n’ai jamais prétendu avoir une passionexcessive pour <strong>le</strong>s singes ou la sagesse. »MARIE FERRANTIMARGUERITEET LESGRENOUILLESSaint Florent, chroniques,portraits et autres histoiresParution octobre9782070141678Sous presseMarie Ferranti nous invite ainsi à la suivre dans Saint-Florent, au fil de récits au charmeinsistant, teintés d’une certaine nostalgie mais surtout empreints d’une grande tendresse etd’un enthousiasme communicatif.GALLIMARD15

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