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Context N° 5 2011 - Validation des acquis (PDF, 6830 kb) - Sec Suisse

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Soutien aux apprentiset entreprises formatricesCréée pour faciliter l’entrée <strong>des</strong> jeunes dans le monde du travail,l’association Fribap cherche à accroître le nombre d’opportunitésd’apprentissage dans le canton de Fribourg.17InterviewMarie-Claude Ruffieux, responsable de lapartie francophone du canton de Fribourgau sein de l’association Fribap.Réseau unique de ce type en <strong>Suisse</strong>romande, l’association Fribap a étécréée en 2007 en vue d’aider les jeunes àdénicher un apprentissage. Elle œuvrepour leur trouver une entreprise formatriceet les soutient durant leur formationinitiale, tout en offrant <strong>des</strong> services auxentreprises formatrices, ce qui les décharge<strong>des</strong> tâches administratives liées àl’apprenti et au suivi de la formation. Entretienavec Marie-Claude Ruffieux, responsabledu secteur francophone de l’associationFribap.Quel bilan tirez-vous après trois ansd’activité chez Fribap?Nous rencontrons un très grand succèsauprès <strong>des</strong> jeunes. Nous comptons actuellementune trentaine de jeunes en formationque nous suivons en leur dispensant<strong>des</strong> cours individuels de soutien scolaire,<strong>des</strong> cours de coaching de groupe et aussi<strong>des</strong> devoirs surveillés en cas de besoin.Quels sont les principaux obstacles quevos rencontrez dans le cadre de votre activité?Le principal défi consiste à convaincre lesentreprises qui ne forment pas encored’apprentis de se lancer dans la formation.Pour cela, nous devons déployer de trèsimportants efforts de prospection. Cetteannée, nous avons réussi à convaincreune douzaine de nouvelles entreprises àrejoindre notre réseau.Quelles sont les principales raisons quifont que les entreprises rechignent à former<strong>des</strong> apprentis? Est-ce pour <strong>des</strong> raisonsfinancières ou en raison de difficultésrelationnelles entre les apprentis etles personnes en charge de la formationen entreprise que ces dernières hésitentle plus?Parmi les petites entreprises, bon nombred’entre elles n’ont pas un volume suffisantde travail ou de place pour occuper un apprenti.Cela peut aussi découler d’unequestion d’organisation interne ou en raisond’un manque de personnel capable <strong>des</strong>’occuper d’une personne en cours de formation.Notre soutien permet souvent dedébloquer la situation. Et cela égalementauprès <strong>des</strong> entreprises qui avaient cesséde former <strong>des</strong> jeunes. En se sentant plussoutenues, cela les motive à former denouveau <strong>des</strong> apprentis.Ce que vous faites se substitue un peu autravail <strong>des</strong> maîtres d’apprentissage. Estceque cette fonction ne devrait pas êtrerevue ou redéfinie plus précisément?Nous ne nous substituons pas auxmaîtres d’apprentissage, actuellementappelés formateurs en entreprise, maisles soutenons dans leur travail. Commenous les déchargeons de toutes les autrestâches, ils peuvent se concentrer pleinementsur la formation pratique <strong>des</strong> apprentis,qui reste sous leur entière responsabilité.Est-il tout autant difficile de placer <strong>des</strong>jeunes dans <strong>des</strong> apprentissages courtsdébouchant sur une attestation de formationprofessionnelle que dans <strong>des</strong> filièresmenant à un CFC?Environ la moitié <strong>des</strong> jeunes suivent unefilière débouchant sur une attestation deformation professionnelle (AFP). Ces formationssont encore trop peu connues etil nous appartient également de les valoriserafin que les entreprises y soient encoreplus ouvertes.Est-ce que ceux qui suivent un apprentissagedébouchant sur une AFP poursuiventvolontiers leur formation par unapprentissage menant à un CFC?C’est vrai que dans certains cas, l’AFP aété le coup de pouce qui a permis à certainsjeunes d’enchaîner sur un CFC.Nous n’avons pourtant pas assez de reculpour en tirer <strong>des</strong> conclusions. Ce cheminementest quand même réservé auxjeunes détenteurs d’une AFP qui ont eu debonnes à très bonnes notes à leur examende fin d’apprentissage.Combien de jeunes avez-vous réussi àplacer dans un apprentissage depuis lacréation de Fribap?Au total, cela représente une bonne cinquantaine,sachant que le nombre augmentechaque année depuis que noussommes opérationnels. Mais, noussommes légèrement en <strong>des</strong>sous de notreobjectif de 40 jeunes par années. Cette année,une dizaine de jeunes en formationdans notre réseau passeront leur examende fin d’apprentissage.Quelles sont les perspectives et projetsque vos envisagez dans le cadre de votrecontext 05-<strong>2011</strong>

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