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(S. Ch), G. Delalex (G. De), S. Delanoue (X. De) - Le réseau @archi.fr

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CEVE du 20 mai 2011Présents : S. <strong>Ch</strong>ardonnet (S. <strong>Ch</strong>), G. <strong><strong>De</strong>lalex</strong> (G. <strong>De</strong>), S. <strong>De</strong>lanoue (X. <strong>De</strong>),S. Escande (S. Es), J. Huet (J. Hu), B. Lamarche (B. La), P. Laurent (P. La), I. <strong>Le</strong>mor-Picault (I. <strong>Le</strong>), S. Melemis (S. Me), C. Onaner (C. On), J. Pommier (J. Po), C. Urbain(C. Ur).Excusés : C. ComiotInvités : B. Angrand, S. Courouge, S. Planchez, F. PoulinPrésidente de séance : Sabine <strong>Ch</strong>ardonnetOrdre du jour : les voyagesN. Se pose la nécessité de mettre à plat la question des voyages à Malaquais. Cettequestion englobe la politique des voyages et leur mise en œuvre.<strong>Le</strong> sens du voyage dans une école d’architectureIl est différent de ce qu’il était précédemment, car nous vivons dans un monded’images et de connaissances en direct (N. Se). <strong>Le</strong> voyage, c’est une rencontre avec laréalité des choses, après les images (B. La), une con<strong>fr</strong>ontation entre la cartographie etle réel. <strong>Le</strong>s étudiants ont des outils nouveaux pour préparer le voyage. Cela permetqu’ils soient plus acteurs, pour définir les itinéraires, par exemple. La rencontre avecun bâtiment étudié est rarement source de déception (G. <strong>De</strong>). <strong>Le</strong> réel se construit etchaque expérience est spécifique. Voyager, c’est découvrir des cultures spécifiques dela globalisation, voir comment des processus globaux se transforment ou s’incarnent.Il n’est pas possible de faire du projet ici sans faire du projet ailleurs (S. Me). <strong>Le</strong>voyage est une découverte de l’altérité (C. On et B. La). Il s’agit de voyages d’école,dans lesquels la dimension collective est importante. La sérendipité est importante :découvrir ce que l’on n’a pas cherché. C’est aussi une expérience du corps et del’ensemble des sens, et non seulement de la vue (S. <strong>Ch</strong>). <strong>Le</strong> deuxième semestre de lapremière année est trop enfermé dans l’école, après les balades dans Paris du 1 ersemestre qui apportaient des éléments concrets par rapport aux cours (X. <strong>De</strong>). Dansun cursus morcelé où le temps manque toujours, le voyage permet une dilatation dutemps. Il ne s’agit pas de voir pour apprendre mais de voir en détail et de façoncritique (N. Se). On fait souvent l’éloge de la marche mais le voyage en train a aussibeaucoup d’intérêt. La façon dont on se déplace n’est pas secondaire (S. Melemis).Voyager, c’est quitter un état pour un autre état (N. Se).<strong>Le</strong> sens du voyage doit être renforcé par rapport à l’enseignement : notions demoment où cette rencontre est programmée, de cohérence du programme, mais ausside liberté pour que chaque enseignant trouve sa relation particulière. La relationvoyage/enseignement doit être aussi questionnée : les étudiants savent ce qui se passeen matière de logement aux Pays-Bas mais ne connaissent pas l’histoire du logementen France (N. Se).Il faut respecter les principes de l’enseignement public : rechercher l’égalité desétudiants face au voyage (N. Seraji).La question du retour et de la restitutionIl y a une fatigue de l’après-voyage : il faut que la restitution ait été préparée sur place(C. On). <strong>Le</strong> retour est important mais il ne doit pas être scolaire. Il doit être conçu etimbriqué dans le projet de voyage et au-delà de l’incorporation des acquis du voyagedans le projet, par exemple (proposition écrite de L. Merlini), il doit y avoir une


estitution spécifique (N. Se). Il faut que cela soit explicite dans la demande devoyage (S. Me). S. Melemis et B. Lamarche sont d’accord pour initier ce travail.Qu’est-ce qui n’est pas ou qu’est-ce que n’est pas un voyage ?- l’autarcie : on ne s’adresse pas aux gens (B. La)- le voyage trop ficelé qui laisse trop peu de place à l’imprévu. Il y a unediscussion entre C. On et G. <strong>De</strong>, qui oppose : découverte et immersion /préparation collective. Il faut inventer des protocoles de visite qui organisentla découverte (S. Me).Tout ce qui est hors les lieux n’est pas nécessairement un voyage ; par exemple :- un jury quelque part- un workshop avec des étudiants étrangers- les déplacements du P6 « Performance in situ » à Rugles- ceux du P9 « Enjeux et projets en Vallée d’Aspe » : le cas du P6 et du P9montrent qu’il existe des projets spécifiques.<strong>Le</strong>s différences entre Licence et MasterL : acculturation ; déplacement ; décalage / M : + ciblé ; comparaison ; nourrir leprojet (S. <strong>Ch</strong>)L : voir les choses / M : les dessiner - au sens de les conceptualiser (N. Se)La suiteComment poursuivre ce débat qui est loin d’être achevé et comment en mettre lesprincipes en œuvre ? S. Me propose de concevoir une fiche de voyage selon le mêmeprincipe que la fiche d’enseignement. Elle permettrait une présentation et uneargumentation par l’enseignant de son projet pédagogique. Il pourrait même y avoirun titre pour chaque voyage (C. Ur). S. Me et B. La s’engagent à initier ce travail.S. Es rappelle qu’il sera difficile d’organiser les voyages du 1 er semestre 2011-2012.La répartition des voyages entre les deux semestres ne pourra donc pas être équilibrée.

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