'9;.zine de l'amitié entre les peuples - Archives du MRAP
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IlAGENDAJanvier5Jusqu'au 23, Fre<strong>de</strong>rico Garcia Lorca auThéâtre <strong>de</strong> la Ville. Jacques Nichet meten scène La Savetière prodigieuse avec lec<strong>entre</strong> dramatique national LanguedocRoussillon. Rens. : 42.74.22.77.7Jusqu'au 7 février, Le Changeon, <strong>de</strong>Thomas Middleton et William Rowley,tra<strong>du</strong>it et mis en scène par Stuart Sei<strong>de</strong>. Uncpièce <strong>du</strong> XVII' siècle sur le thème <strong>de</strong> ladouble nature, <strong>de</strong> la <strong>du</strong>alité et <strong>de</strong> lamétamorphose. Au théâtre <strong>de</strong> Genevilliers.Rens. : 47.93.26.30 ..12Jusqu'au 30 janvier, la compagnieMacqueron-Djaoui présente Le Jour<strong>de</strong> la limace, <strong>de</strong> Richard Crane à l'Espaceacteur, 14 bis rue Sainte Isaure à Paris.L'histoire d'un homme moyen et content.Rens. : 42.62.35.00.13Pour un mois, L'Amante anglaise <strong>de</strong>Marguerite Duras. Basée sur un faitdivers, un Duras différent mis en scène parChar<strong>les</strong> Tordjmann et le Théâtre populaire<strong>de</strong> Lorraine. Au Théâtre 71 <strong>de</strong> Malakoff.Rens. : 46.55.43.45.15Archie Shepp en quintet au NewMorning. A voir et à entendre sanss'en lasser. New Morning.Rens. : 42.46.30.70.15Troisième festival <strong>de</strong> musiquecontemporaine à Fontenay-sousBois, Futurs Musique. Au programme,Transes européennes dirigées par lepercussionniste Pablo Cueco, puis TristanClais et J'Orchestre symphonique <strong>du</strong> RhinMulhouse. Jusqu'au 28 février.Rens. : 48.75.44.88.1620 h 30 au Théâtre municipal <strong>de</strong>Boulogne-sur-Mer, l'Orchestrerégional <strong>de</strong> Picardie joue Strauss etTchaïkovski sous la direction <strong>du</strong> chefMagloire.22Première <strong>du</strong> Roi Lear <strong>de</strong>Shakespeare à la maison <strong>de</strong> laculture <strong>de</strong> Bourges, une copro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>l'Autre théâtre et <strong>du</strong> Théâtre <strong>du</strong> Lierre.Mise en scène <strong>de</strong> Jean Gillibert. Rens. :48.20.13.84. A partir <strong>du</strong> 2 février, GérardDesarthe jouera, toujours à Bourges, JeanJacques Rousseau, dans une mise en scène<strong>de</strong> Jean Jourdheuil.FORMATION La Maison <strong>de</strong> l'étranger,16, rue Antoine Zattara, à Marseille, organise<strong>de</strong>s sessions <strong>de</strong> formation sur le droit<strong>de</strong> lïmmigratiol1 et <strong>les</strong> pratiques administratives.El<strong>les</strong> <strong>du</strong>rent quatre jours à chaque fois ettraitent <strong>de</strong> toute la législation sur l'entrée enFrance, le travail, le regroupement familial,la naturalisation, le droit d'asile, <strong>les</strong> expulsions... Les sessions sont <strong>de</strong>stinées à tousceux qui travaillent dans <strong>les</strong> administrations,associations, collectivités loca<strong>les</strong>, servicessociaux et juridiques ... La première sessiona lieu le 21 janvier. Rens. : 91.95.90.15.B sLOC-NOTE YVES THORAVALTTILAH FAKIR. L'Evénement <strong>du</strong>Ajeudi a accordé son premier prixlittéraire à Atti/an Fakir (ed. Souff<strong>les</strong>)<strong>de</strong> Ahmed Zitouni qui n'est pas <strong>du</strong>tout un inconnu, auteur, <strong>entre</strong> autres,d'un Aimez-vous Brahim (Belfond1986) qui avait fait grand bruit lors <strong>de</strong>sa parution. Le sous-titre d'Atti/an ...,Les <strong>de</strong>rniers jours d'un apostropheur(il s'agit <strong>du</strong> camara<strong>de</strong> Pivot) donne leton féroce et guilleret d'un auteur, pasvraiment français <strong>de</strong> souche comme ondit, pendant <strong>les</strong> trois jours précédantune célèbre émission littéraire où ildoit passer : une corrida médiatiqued'une verve époustouflante, dans unpériple kitsch, <strong>du</strong> 746 e crachat sur lavitrine d'un coiffeur raciste à la rafflemassive <strong>de</strong> sucres dans un caféinhospitalier ...ARMENIENS. 1000 illustrations, 624pages, pas une <strong>de</strong> moins, planchescouleurs rehaussées d'or, PatrickDonabédian et J .-M.Thierry n'y sont pasallés <strong>de</strong> main mortepour restituer unénorme et somptueuxpavé éditorial d'uneérudition sans faille, LesArts arméniens, surquinze sièc<strong>les</strong>, <strong>de</strong>sorigines, lorsquel'Arménie est <strong>de</strong>venu lepremier Etat à adopterle christianisme jusqu'ànos jours, et cela àtravers tous <strong>les</strong>territoires historiquesarméniens: Cilicie (enTurquie), Arméniesoviétique, Diaspora.C'est Mazenod, l'éditeur<strong>de</strong> plusieurs sommes sur<strong>les</strong> gran<strong>de</strong>s civilisationsqui l'a édité (je vous ledis tout <strong>de</strong> suite, j'aiconsulté l'ouvrage enbibliothèque, car il estcher).CAUCASE STORY. Sivous n'allez pas auCaucase dans <strong>les</strong>mois qui viennent, cequi est probable, il fautcourir à la Maison <strong>de</strong>s Cultures <strong>du</strong>Mon<strong>de</strong> car la Géorgie, l'Arménie, leTurkménistan et le Daghestan viennentà elle, pendant tout le mois <strong>de</strong> janvier,avec leurs « musiciens rares », <strong>les</strong>Bakhshis <strong>du</strong> désert <strong>de</strong> Karakorum, <strong>les</strong>danseurs <strong>de</strong> Erevan, <strong>de</strong> Tiflis (Tbilissi)et <strong>les</strong> Turcs <strong>du</strong> Daghestan.EHERAN. Il y a tellement peuTd'informations, ces <strong>de</strong>rnièresannées, autres que politico-faits diverssur l'Iran d'aujourd'hui qu'il fautsaluer le <strong>de</strong>rnier volume vil<strong>les</strong>d'Autrement, très joliment agrémenté<strong>de</strong> photos noir et blanc : Téhéran:au-<strong>de</strong>ssous <strong>du</strong> volcan.A vec sympathie, non pas pourKhomeiny, mais pour <strong>les</strong> Iraniens, <strong>les</strong>10 millions <strong>de</strong> Téhéranis en particulier.En <strong>de</strong>ux cents pages, <strong>de</strong>s Français et<strong>de</strong>s Iraniens, spécialistes ou pas, laplupart vivant là-bas, nous disent tout<strong>du</strong> vécu <strong>de</strong> tout un chacun, mais aussi<strong>de</strong> créateurs, sous la féruleinquisitoriale <strong>de</strong> la révolutionislamique, qui tente <strong>de</strong> s'insinuerjusque dans la chambre à coucher <strong>de</strong>scitoyens. Avec humour, souventdésespoir, comment tenter <strong>de</strong> vivrenormalement ?A CCT.L'Agence <strong>de</strong> coopérationculturelle et technique, la gran<strong>de</strong>agence <strong>de</strong>s pays francophones <strong>du</strong>L'art arménien: une très gran<strong>de</strong> richessemon<strong>de</strong> entier, vient <strong>de</strong> décerner <strong>de</strong>sprix <strong>de</strong> son concours littéraire, ouvertà tous, pourvu que l'œuvre soit enfrançais, comme nous le disions icil'an <strong>de</strong>rnier.Pour 1987, c'est un jeune Tunisien,Hafedh Djedidi, qui a vu son romanLe Cimeterre ou le Souffle <strong>du</strong>Vénérable couronné, cependant que lePrix <strong>de</strong> Poésie allait au MarocainKhereddine Mourad pour le Chantd'Adapa. En plus d'un chèque <strong>de</strong>15 000 F, <strong>les</strong> lauréats verront leur.œuvre éditée dans <strong>de</strong>ux jolis livres <strong>de</strong>poche avec la coopération <strong>de</strong>s éditionsHatier, en une collection qui estcertainement <strong>de</strong>venue la meilleure et laplus novatrice <strong>de</strong>s littératuresfrancophones <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> entier.FREDKUPFERMAN. C'est lui,journaliste et universitaire, spécialiste<strong>de</strong> la France <strong>de</strong> Vichy, qui a obtenu leGrand Prix <strong>de</strong> l'Histoire (MoetHennessy) 1987 pour son Laval 1883-1945 (ed. Balland). Le couronnementd'un anti-best-seller <strong>de</strong> gare!OUVELLE. Le cinéphile seNsouvient peut-être <strong>du</strong> beau film <strong>de</strong>l'Egyptien Henry Barakat, Le Peché(Al-Haram), (1965), interprété par lasuperbe Faten Hamama, tiré d'unelongue nouvelle bouleversante <strong>de</strong>Youssef Idris. C'est sous le titre LeTabou qu'elle vient d'être tra<strong>du</strong>ite enfrançais, la première œuvre d'Idrisaccessible dans notre langue, <strong>de</strong> ce« père <strong>de</strong> la nouvelle égyptienne »,comme on l'appelle sur <strong>les</strong> bords <strong>du</strong> Nil,lui qui en a écrit plus <strong>de</strong> cent, en <strong>de</strong>hors<strong>de</strong> pièces <strong>de</strong> théâtre souvent osées et <strong>de</strong>chroniques régulières très suivies dansle prestigieux Al-Ahram.Dans Le Tabou (1958) l'auteur dresseun vigoureux réquisitoire, parcourud'éclairs <strong>de</strong> révolte, contre la conditioninhumaine faite aux ouvriers agrico<strong>les</strong>saisonniers par <strong>les</strong> pachas et autreslatifundiaires <strong>du</strong> temps <strong>de</strong> Farouk, unscandale dénoncé par Nasser lui-même(mais <strong>les</strong> choses ont-el<strong>les</strong> radicalementchangé <strong>de</strong>puis ?).Son long récit est celui <strong>de</strong> la faute d'unefemme, en fait violée par un paysan,d'une <strong>de</strong> ces saisonnières misérab<strong>les</strong>, <strong>de</strong>ces sans-terre, dont il sait décrire avectendresse, l'humour, la fraternité,l'entrai<strong>de</strong>, la détresse, un hymne àtoute la paysannerie égyptienne qu'il aconnue, lui fils <strong>du</strong> Delta, né en 1927, àla fois comme mé<strong>de</strong>cin et commeancien militant marxiste souventpourchassé par la police !Issu <strong>de</strong> la génération suivant celle <strong>de</strong>Naguib Mahfouz, plus connu commeromancier-fleuve <strong>du</strong> petit peuplecairote, Idris est certainement l'écrivainégyptien actuelle plus susceptible, parsa concision, ses qualitésd'introspection capab<strong>les</strong> <strong>de</strong> traquerl'angoisse au fond <strong>de</strong> chacun, sonexploration, souvent jugée osée enOrient, <strong>de</strong> la sexualité <strong>de</strong> sespersonnages, <strong>de</strong> toucher le lecteurocci<strong>de</strong>ntal. Ce que démontre, si besoinétait, la (fort bonne) tra<strong>du</strong>ction quasiDifférences - n° 74 - Janvier 1988simultanée à la précé<strong>de</strong>nte d'un recueil<strong>de</strong> quatre <strong>de</strong> ses nouvel<strong>les</strong>,s'échelonnant <strong>entre</strong> 1954 et 1969, sousle titre collectif, La Sirène. Fruit d'untravail d'écriture très soigné, cesnouvel<strong>les</strong> scrutent, avec une certainecruauté mais également avec uneconnivence pleine d'humour, la montée<strong>de</strong> sentiments paroxystiques quenormalement la vie sociale réfrène,sentiments enfouis au fond <strong>de</strong> soi etdont il faut, d'une manière ou d'uneautre, qu'ils éclatent, tant ils sontimpossib<strong>les</strong> à réprimer sans <strong>de</strong>venirfou.Ainsi <strong>de</strong> cette jolie paysanne venue auCaire avec son mari concierged'immeuble, qui d'abord éblouie par lagran<strong>de</strong> ville dont elle a toujours rêvée,découvre qu'elle renferme aussi <strong>de</strong>sloups. Violée par un « Monsieur »(encore la violence faite aux femmes),elle disparaîtra définitivement dans lafoule pour oublier sa honte, mais peutêtreégalement pour succomber à latrouble attirance sensuelle <strong>de</strong> la villepar excellence. Ailleurs, un jugebourgeois célibataire protégé <strong>de</strong>s<strong>du</strong>retés <strong>de</strong> la vie prend une servantedont il fait sa maîtresse : mais toutbascule lorsqu'elle lui vole sa montre,irruption intolérable et obscène <strong>de</strong> laviolence prolétarienne venue <strong>de</strong>quartiers dont il ignore même le nom ...Ou bien ce récit court et haletant <strong>du</strong>narrateur parlant comme un amoureuxà son père mort, assis â côté <strong>de</strong> lui envoiture, le long d'une route, avecsoulagement, horrendo referens, dansune société patriarcale! A lire, cesnouvel<strong>les</strong>-coup <strong>de</strong> poing !DAvos PINCEAUX. Un Grand prixpublic, ouvert à tous, sansdistinction <strong>de</strong> nationalité pourvu quele postulant crée en France et soit âgé<strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 33 ans, le Prix <strong>du</strong>Portrait P.-L. Weiller a lieu chaqueannée (clôture <strong>de</strong>s inscriptions parécrit le 12 février à l'Institut <strong>de</strong>France). Plusieurs lecteurs <strong>de</strong>Différences ont déjà remporté <strong>les</strong>50 000 F offerts et ont vu leursœuvres exposées. Alors, pourquoi pasvous?Maison <strong>de</strong>s cultures <strong>du</strong> Mon<strong>de</strong>: 101,bd Raspail, 75006 Paris. Infos :45.44.72.30.Institut <strong>de</strong> France: 23, quai Conti,Paris 75006.A CCI. Informations: 13, quai AndréCitroën, Paris 75015. Tél. : 45.75.62.41.Le Tabuu, <strong>de</strong> Youssef Idris, tra<strong>du</strong>it <strong>de</strong>l'arabe par F. -M. Douvier, éd. I.e. Lattès.La Sirène, et autres nouvel<strong>les</strong>, tra<strong>du</strong>ites<strong>de</strong> l'arabe par L. Barbu<strong>les</strong>co etP. Cardinal, éd. Sindbad.23. Danse au théâtre Paul-Eluard <strong>de</strong>Choisy-le-Roi. Deux troupes:Black-blanc-beur et Actuel force. Spectacleà 20 h 30. Rens. : 48.90.89.79.2 5Pour cinq jours, le collectif TiersMon<strong>de</strong> <strong>de</strong> Faches-ThumesniL dansle Nord, nous offre ses Rencontres 88autour d'expos, concerts et autresprojections <strong>de</strong> films sur <strong>les</strong> problèmeséconomiques, sociaux et culturels <strong>de</strong>différents pays. Le tout aura lieu au c<strong>entre</strong>culturel <strong>de</strong>s Cinq Bonniers. Rens. :20.95.46.52.27Chanson au Cithéa : Marie-JoséeVilar accompagnée par <strong>les</strong> Olusiciens<strong>de</strong> Jacques HigeIin.Cithéa, tél. : 43.57.35.13.29Le Théâtre <strong>du</strong> Lierre nous offrel'Opéra Noma<strong>de</strong> à la Maison <strong>de</strong>J'étranger <strong>de</strong> Marseille. Et c'est un très beauca<strong>de</strong>au <strong>de</strong> gestes et <strong>de</strong> voix. qui a d'ailleursfait l'unanimité <strong>de</strong> la critique.Rens. : 91.95.90.15.29Pierre Vassiliu a pris <strong>de</strong> la musique. d'ailleurs plein <strong>les</strong> oreil<strong>les</strong>, il esttombé <strong>de</strong>dans et il aime ça. A 21 h, authéâtre Rutebeuf <strong>de</strong> Clichy, il fait partagerses émotions. El<strong>les</strong> sont fortes.Rens. : 47.39 .28.58.31A la Halle aux grains <strong>de</strong> Blois,Amédée Bricolo défie la mort. A samanière, celle d'un clown tendre et poète.Rens. : 54.74.20.82.Février8et jusqu'au 12, la chanson aime <strong>les</strong>enfants. Un festival <strong>de</strong> la chanson pourenfants, ça n'est pas forcément bêtifiant.Cinq jours, cinq spectac<strong>les</strong> différents auThéâtre <strong>de</strong>s Sources, à Fontenay-aux-RosesRens. : 46.60.25.72.9Le Capitaine Fracasse <strong>de</strong> MarcelMaréchal poursuit sa route et sesaventures ... fracassantes. Sur la scène <strong>du</strong>théâtre municipal <strong>de</strong> Sète, ce sera pour uncoup unique.13Karim Kacel en concert, c'esttoujours bon à prendre! Le prochainren<strong>de</strong>z-vous est au théâtre Paul-Eluard <strong>de</strong>Choisy, à 20 h 30. Rens. : 48.90.89.79.0IMPRIMERIEWEIL117, rue <strong>de</strong>s Pyrénées75020 PARIS